30/09/2020
Ce que je vois de mon nouveau "chez moi"
Photo prise hier soir.
15:39 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (9)
31/08/2020
Ronchon
J'ai du mal à me tourner dans mon lit, et surtout d'en descendre.
Je mets un temps fou à m'habiller.
Enormément de mal à me raser, surtout du côté droit.
Du mal aussi à écrire, tant à la main que sur clavier où je me trompe de caractères. Du reste mon doigt a tendance à cliquer droit sur la souris.
Ce qui me stresse, et du coup je tremble, ce qui me stresse encore plus, et je tremble encore plus.
Stress qui me fait bafouiller, et je ne finis pas mes phrases.
Je mange comme un cochon, je fais tomber des miettes par terre.
J'ai des difficultés pour déglutir, parfois je m'étouffe.
Le moindre apéritif me fait tourner la tête. Pas très convivial !
Mon goût s'est altéré : par exemple je trouve mauvais presque tous les vins.
Je deviens maladroit dans mes gestes.
Je ne conduis plus, tant je suis devenu trouillard en voiture. Donc je ne suis plus autonome.
A pied c'est pire, je piétine, devenant un boulet pour ceux qui m'accompagnent.
J'ai le vertige quand je prends des escaliers. Et même à certains moments pour marcher.
Quand il fait chaud et humide, je suis au bord du malaise, je ne peux plus rien faire.
Le soir, après le dîner je suis fatigué, et je ne pense qu'à me coucher. Pas très marrant pour ceux qui vivent avec moi.
Et je ne parle pas de choses plus "intimes", que je dois désormais conjuguer au passé.
Bienvenue à Parkinsonland....
Mon cousin Jean-Yves m'a trouvé "ronchon". Je suis d'accord avec lui.
Quand je vois l'évolution de mon état depuis 4 ans, depuis la dernière fois que je suis allé le voir en Bretagne, je pense qu'il y a de quoi "ronchonner"...
Que le Destin lui évite une telle maladie ! Et m'évite à moi de trop me dégrader....
Je vous embrasse.
12:37 Publié dans détresse, moi | Lien permanent | Commentaires (13)
24/07/2020
10 ans déjà !
Et oui, voilà dix ans (et deux jours) je débutais sur Hautetfort.
Je souris en regardant ces premières notes. En ce mois de juillet 2010, où j'habitais encore Lons le Saunier et à 8 mois de la retraite, je pensais avoir tout vu de la vie.
Surtout celle-là, l'avenir !
Un mois après, déménagement en catastrophe vers le petit village de Franche-Comté dans lequel je m'étais fait construire une belle maison pour ma retraite, où je devais couler des jours (relativement) paisibles.
Dix ans plus tard, je suis en Haute-Loire après être passé par Toulon et Sanary sur mer ! Ayant laissé tous mes souvenirs dans la maison.
Après être passé par des moments de folie, de joie et aussi douloureux qui peuvent être lus sur ce blog, où j'ai laissé 95% de mes 1320 notes.
Paradoxalement je suis un jeune marié comblé (2 ans le 28) mais je n'ai aucun contact avec ma fille unique depuis 6 ans, suite à ma séparation d'avec sa mère. Par "chance" j'ai de ses nouvelles par Internet qui m'a appris qu'elle m'avait fait deux fois grand-père. Que dois-je être pour mes petits-enfants ? Mort ? En prison ? A l'étranger ?
Quand j'ai commencé ce blog, j'étais pétillant de santé. Deux ans après me tomberaient dessus l'hypertension et le diabète, lequel deviendra sérieux en 2015, Parkinson suivant fin 2016. Qui se traduit par une fatigue intense et une mauvaise coordination de mes mouvements. Ecrire une note comme celle-là m'a pris 6 heures. Depuis janvier je ne peux plus conduire...
Mais Marie-Cécile, ma petite femme, prend soin de moi, comme personne ne l'avait fait jusque-là.
Ma seule hantise, c'est qu'il lui arrive quelque chose car sans elle que deviendrais-je ? Comme dirait mon cousin Jean-Yves c'est en y pensant que les choses arrivent. Puissent les journalistes raisonner de la même façon, au lieu d'annoncer des "vagues" qui n'existent que dans les consignes gouvernementales...
Quand j'ai commencé ce blog, je pensais faire comme avec le précédent, sur le site Psychologies, c'est à dire un blog intimiste.
Emaillé de quelques notes sur les chansons, ayant réussi à récupérer les hit-parades de"salut les copains" et aidé par quelques sites, dont le top 50.
Finalement, ce côté musical deviendra majoritaire, puis presque exclusif à partir de 2014.
Et j'espère que mes amis rockers qui me commentent régulièrement me pardonneront ce petit aparté.
Je vous embrasse.
16:49 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (3)
11/07/2020
MON TOP 50 DE 1973
A PLEIN COEUR | Jeanne-Marie Sens |
ANGIE | Rolling Stones |
AU REVOIR | Pierre Groscolas |
BELLE | Christophe |
BROOKLYN BY THE SEA | Mort Shuman |
CHANGE IT ALL | Mac & Katie Kissoon |
COEUR BLESSE COEUR ABANDONNE | Bastide |
COUP DE TETE OU COUP DE FOUDRE | Pétula Clark |
DADDY | Lydia Verkine |
DIALOGUE | Maxime Le Forestier |
DIS POURQUOI LES HOMMES PLEURENT | Marie Laforêt |
FIO MARAVILLA | Nicoletta |
GIVE ME LOVE | George Harrisson |
HARLEM SONG | Sweepers |
HE | Today's People |
I'D LOVE YOU TO WANT ME | Lobo |
IL ETAIT BEAU MON FILS | Gloria Lasso |
IL ETAIT ECRIT | Gérard Palaprat |
JE DANSE SEUL | Zappala |
JE SAIS QUE C'EST ELLE | Julien Clerc |
JE SUIS MALADE | Serge Lama |
JE T'AIME | Paul Dali |
JESUS EST NE EN PROVENCE | Robert Miras |
L'AMOUR N'ATTEND PLUS QUE TOI | Jacques Ploquin |
LA FILLE DE LA VERANDA | Julien Clerc |
LA FRANCE DEFIGUREE | Jacques Dutronc |
LES AVEUX | Michel Delpech |
MAMA LOO | Humphries Singers |
MANANA | Maria de Rossi |
MARILOU | Dick Rivers |
MESSAGE PERSONNEL | Françoise Hardy |
MON FRERE | Maxime Le Forestier |
NOEL INTERDIT | Johnny Hallyday |
NUTBUSH CITY LIMITS | Ike & Tina Turner |
ON EST ASSEZ GRANDS POUR CA | dimanche |
PARLE-MOI DE CETTE FILLE | Philippe Bréjean |
PHOTOGRAPH | Ringo Starr |
QUI C'EST CELUI-LA ? | Pierre Vassiliu |
RIMBAUD CHANTERAIT | Michel Delpech |
SAIS-TU CES GRANDS VOYAGES | Gérard Palaprat |
SENORA | Claude Puterflam |
SLAG SOLUTION | Gemello twins |
SWEET ANGELICA | David-Alexandre Winter |
TENTATION | Ringo Willy-Cat |
THE AIR THAT I BREATHE | Phil Everly |
THE REAL ME | Who |
TRI MARTOLOD | Alan Stivell |
TU COMPRENDS | Gérard Palaprat |
TUBULAR BELLS | Mike Oldfield |
WE LIVE | Xit |
Je vous l'avais promis, le voilà, le top d'une année où j'ai passé 92% de mon temps sous les drapeaux.
J'ai donc eu le temps d'écouter la radio ! C'est l'année où j'ai le plus acheté de disques, ayant trouvé une mine d'or à 5,15 francs (au lieu de 8) au Mammouth Montpellier. Et oui, les disques étaient chers, et même avec cette mine d'or, je ne pouvais m'en acheter que 6 par mois avec ma solde de bidasse. En mai je passerai caporal et je pourrai m'en payer 2
de plus !
En gras mon top 10. Je vous laisse deviner ma préférée !
50 chansons, un chanteur revient trois fois (Gérard Palaprat, dont l'année 73 sera un cru exceptionnel) trois autres deux fois (Julien Clerc, Maxime Le Forestier et Michel Delpech, ce dernier ayant enfin amorcé le "bon" virage, celui de l'arrêt des chansons débiles style pour un flirt. Le succès incroyable des divorcés le fera persister dans cette ligne).
Les 45 tours les plus vendus cette année là furent :
1) La maladie d'amour
2) Angélique (!)
3) Les divorcés
4) Rien qu'une larme
5) Viens, viens
6) J'ai un problème
7) Les gondoles à Venise
8) Les vieux mariés
9) Chanson populaire
10) Made in Normandie.
J'en ai quand même une !
Et je vous embrasse.
16:32 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (54)
03/07/2020
TOP MENSUEL ETRANGERS SEPTEMBRE 1992
1 | 2 | RYTHM IS A DANCER | Snap | |
2 | 5 | THE WORLD IS STONE | Cyndi Lauper | |
3 | 1 | PLEASE DONT GO | Double you | |
4 | 6 | JUMP | Kriss Kross | |
5 | 3 | I LOVE ROCK N ROLL | Joan Jett | |
6 | 12 | KNOCKIN HEAVEN S DOOR | Guns & Roses | |
7 | 6 | WHO IS IT | Michael Jackson | |
8 | 4 | THE ONE | Elton John | |
9 | e | THIS USED TO MY PLAYGROUND | Madonna | 1 |
10 | e | PERCHE LO FAI | Marco Masini | 1 |
11 | 15 | COME AS YOU ARE | Nirvana | |
12 | 19 | EXPRESSION | Salt n Pepa | |
13 | 20 | BOHEMIAN RAPSODY | Queen | |
14 | 13 | BARCELONA | F. Mercury & M. Caballe | |
15 | 8 | RENDEZ VOUS | Alpha Blondy | |
16 | e | IT'S PROBABLY ME | Sting | 1 |
17 | 9 | TOO FUNKY | George Michael | |
18 | 10 | DIDI | Khaled | |
19 | 11 | DO IT TO ME | Lionel Richie | |
20 | 17 | IT S A FINE DAY | Opus III |
Top très vieillissant (seulement 3 entrées) et plutôt rétro.
On retrouve en effet des chansons sorties des années auparavant, parfois telles quelles (les numéros 4 et 13), ou adaptées (2, 6 et 20).
Vanessa Paradis est "frissonnante" avec la 21ème place, on la retrouvera en entrée assez haute en octobre.
Prochain top : avril 62; un mois dont je me souviens très bien.
Je vous embrasse.
18:19 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (11)
29/05/2020
HOMMAGE A GUY BEDOS : REDIFFUSION DE LA NOTE "Journal croisé de Guy Bedos et moi" d'avril 2012
J'étais un fan de Guy Bedos. Et ce, depuis le début. A l'été de mes 16 ans, je faisais un petit triomphe personnel en imitant son sketch Skronch qui n'est pas sorti en 68 comme le prétend encyclopédisque.
Jean va dire que je parle encore de politique, mais comment écarter celle-ci quand on évoque le fabuleux Guy ?
Début 2002, j'avais fait 120 km de conduite nocturne (un exploit pour moi) pour aller le voir à Lorient.
Et là je me souviens qu'il éreintait Lionel Jospin, lequel oubliait de faire campagne, ne parlant que de son bilan (excellent) et persuadé qu'avec ce sans-faute, il serait sans problème Président de la République.
Il avait aussi oublié ses petits camarades de l'ex gauche plurielle (Chevènement, Hue - pour qui j'avais voté !! - Taubira, Mamère), qui, réunis avaient obtenu plus de voix que lui... Il ne lui manquait que 0,7% pour se qualifier, et sans doute battre Chirac.
Cela Bedos le voyait, et à chaque spectacle, en parlait dans sa "revue de presse".
Enfin Bedos le tendre, le papa-poule, qui a tenu un journal pendant la grossesse de sa femme, qui allait lui donner Nicolas.
Etant donné que cette période fut "délicate" pour moi, j'avais, voilà plus de huit ans (en avril 2012) écrit ce "journal croisé":
************************************************
21 avril 1979.
GUY BEDOS (extrait de son livre "en attendant la bombe"
Nicolas. Il est né à midi pile. Il pèse 3kg550 et mesure 50 centimètres. Un beau bébé. Le premier qui parle devant moi d'accouchement sans douleur, je le gifle..
MOI
Ca me fait drôle de poser une mutation. J'étais bien à St Etienne de St Geoirs. Mais nos parents vieillissent, Millau est une occasion de nous rapprocher, il ne faut pas la rater ! On va passer de 4 heures de trajet mini à une heure/une heure dix. Ca compte...
1er juin 1979.
Reçu le livre de Sophie qui vient de paraître en librairie. Je l'ai parcouru plus que lu véritablement. C'est d'une telle médiocrité de fond et de forme qu'auprès de ce qu'elle écrit, les articles de Minute ou d'Ici-Paris qui la soutiennent semblent avoir été signés par Sartre dans Les temps modernes.
Je l'ai ! J'avais mis Embrun en premier, mais faut pas rêver quand même... J'irai donc à Millau, lol, comme dirait Fernandel ! A présent, opération "trouver un logement". Vu ce que je gagne, à tous les coups j'aurai droit à un HLM. Enfin j'espère ! Bon, je vais annoncer la nouvelle à nos deux familles.
9 août 1979.
Notre premier anniversaire de mariage. Mais comme amants, notre troisième été. Et toujours le même désir, la même curiosité, la même divine surprise.
Nicolas, ravi de la crèche, tu as raison de sourire aux anges, ça va bien pour nous trois...
Ca n'a pas été sans mal, mais après quand même 2 mois de recherches, on a fini par le dégotter ce logement. Une petite maison F3, au fond d'une impasse - donc calme - mais j'ai vu aux yeux de Mireille qu'elle va regretter notre beau F4 de l'Isère. Les toilettes à la turque, elle n'a jamais connu. Bah, l'essentiel soit qu'on se rapproche de nos parents...
9 septembre 1979.
Treize heures. Je viens d'apprendre à la radio le suicide de Jean Seberg. On l'a retrouvée, corps décomposé, sous une couverture, dans une voiture garée à quelques mètres de son appartement, au centre d'un quartier truffé d'ambassades et arpenté par des centaines de flics. Au moins 10 jours qu'on avait signalé sa disparition. Curieuse police...
Hou la la ! Dur dur les nouveaux horaires... Pour la journée c'est 5h30/19h, donc lever à 4h30, et pour la nuit c'est 19h/5h30, et pas question de roupiller entre deux tours d'horizon : il n'y a pas de lit à la station :( Sinon, Mireille va chercher du travail, vu qu'il y a une voiture de service, elle va pouvoir prendre la nôtre.
30 octobre 1979.
Suicide de Robert Boulin, ministre du travail. Après les dimants de Giscard, les acquisitions immobilières de Raymond Barre, c'était "l'affaire Boulin" - la troisième que "le canard" avait sortie en un mois. Barre hospitalisé pour dépression nerveuse, Boulin qui se flingue, Giscard muré dans un silence persistant, du côté du pouvoir ça sent le roussi...
Mireille vient de vendre son premier aspirateur. Elle a un talent fou pour vendre, c'est dingue ! A mon avis elle va arriver à gagner plus que moi, chez Electrolux ! Mais le revers de la médaille, c'est qu'on ne se voit pas beaucoup, avec mes horaires de fou : je dors sans arrêt pour essayer de récupérer. Le toubib, un mec super, m'a donné un truc pour m'aider à supporter ces horaires : Le Témesta.
21 décembre.
Huit mois de Nicolas. Il pèse maintenant huit kg 50 et mesure 69 cm. Pas de quoi pavoiser, moyen, très moyen ! Il paraît qu'il a dit "maman".
Papa, vexé, demande à vérifier.
Mireille a eu un accident. Pas de blessé mais la voiture au garage, lequel a brûlé avec la voiture... Ma femme a perdu son emploi, et du coup est très choquée. Hier je l'ai emmenée au Vigan se refaire une santé chez ses parents, je la rejoindrai à Noël. Côté santé, moi ça va, je pèse 80 kilos, j'en ai pris encore 6 cette année... Beau-papa ne va pas manquer de me le faire remarquer !
25 décembre.
Noter tout de même, à propos de Giscard, le sournois, cet aristocrate sans noblesse qui de reniement en reniement proclame son aversion pour la peine de mort et fait éxécuter un probable innocent...
Ma belle-soeur vient de m'apporter un petit mot tout à l'heure. " C'est fini, je ne veux plus te voir, excuse-moi ou ne m'excuse pas, mais je n'en peux plus. J'irai voir le psychiatre mercredi."
Mon monde s'écroule.
9 janvier 1980.
C'est vrai que Nicolas dit "maman". Mais c'est moi qu'il appelle "maman" !
Reçu ce matin une lettre recommandée du beau-père qui parle "du divorce", et m'envoie la liste détaillée des biens de la communauté. Au-secours :((
Ma mère arrive tout à l'heure par le train - 9 h de trajet via Nîmes et Béziers pour 60 km à vol d'oiseau - , inquiète du fait que je ne peux absolument plus rien avaler depuis Noël. Je vais pouvoir enfin parler à quelqu'un, car je ne connais personne dans cette ville où m'a femme m'a quitté. Moi qui voulais entamer un régime, j'ai perdu 5 kilos en deux semaines...
16 février 1980
Julos Beaucarne, chanteur et directeur (belge) du théâtre 140 s'écoute un peu parler, mais je ne lui donne pas tort, il est sûr au moins d'écouter des choses intéressantes.
Je reviens de Lorient où Jean-Yves m'a accueilli une semaine, malgré les réticences de sa nana, qui depuis que Mireille m'a quitté, pense que je homosexuel ! si ! Sur les conseils de mon chef (lui aussi un coeur d'or) j'ai pris un avocat. Enfin "mon père a pris un avocat", car je sais que ce sont nos deux parents qui se battent, par enfants interposés. Seule bonne nouvelle : Perte de 11 kilos depuis Noël, je suis revenu à mon poids d'il y a trois ans ! Car je ne peux toujours rien avaler, sinon un Mars le matin.
21 avril 1980.
11h40. Plus que vingt minutes et mon fils aura un an. Et du coup; moi j'arrêterai d'écrire ce journal.
Midi 10, voilà c'est fait. Happy Birthday ! Lui se demande, un peu effaré, ce qu'on a tous à lui sucer la pomme...
Je viens de voir le docteur Metge, du Vigan, mon médecin de famille. Pour lui, je ne pourrai pas tenir encore 2 mois si je continue à ne plus m'alimenter. Lui qui était obsédé par mon poids, avec 22 kilos de perdus en même pas 4 mois, le voilà servi ! Je sais que je vais mourir, mais je ne veux pas mourir. je n'ai que 29 ans... Mon corps capitule, mes cheveux tombent par poignées. Ma seule planche de salut serait une mutation, vers Embrun, ce pays que j'aime tant... Mais à peine arrivé à Millau, je sais que je n'ai aucune chance...
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Retour à 2020. C'est vrai que 1980 fut pour moi la pire année. L'année d'après me verra trois mois à l'hôpital pour une tuberculose.
Le CHU de Montpellier avait dit (je le saurai plus tard) que vu la forme spéciale de tuberculose que j'avais, mon pronostic vital était engagé.
Ce fut un hôpital spécialisé dans les maladies infectieuses qui me sauva. Un établissement de pointe, l'hôpital Houphouet-Boigny.
A Marseille !
Je vous embrasse.
11:55 Publié dans actualité, ceux que j'aime, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (22)
26/05/2020
Je rajeunis !
Dans un commentaire que j'ai fait à Leroy, j'ai évoqué l'évolution des goûts selon son âge et aussi son vécu.
Je parlais des chansons mais c'est aussi valable pour les lectures. Je ne jette pas mes bouquins après usage, je les range dans des bibliothèques afin de les relire.
Je les classe en quatre catégories :
- les biographies ou témoignages
- les politiques
- mes "chouchous"
- tous les autres.
Les politiques ont une date de péremption qu'il convient de ne pas dépasser. J'en achetais des tonnes dans les années 70, de tous bords, de Krivine à Le Pen (Jean-Marie). J'ai arrêté en 1983, à la suite du reniement effectué par le jeune gouvernement de gauche. J'avais été déçu et il m'a fallu une bonne vingtaine d'années avant d'en racheter, les vide-greniers étant une source d'approvisionnement incroyable !
Mes déménagements successifs (1972, 1975, 1979, 1981, 1984, 1987, 1995, 1997, 1998, 2003, 2007, 2010, 2014, 2019) ont fait que j'en ai jeté une grande quantité.
Les biographies (ou témoignages) m'ont toujours intéressé. La dernière en date étant celle de Mandrin, ayant passé 4 ans dans son village natal (St Etienne de St Geoirs, à mi-chemin entre Vienne et Grenoble). J'ai pris des leçons de code et de conduite à l'auto-école Mandrin, place Mandrin ! Aujourd'hui débaptisée.
Je lis tout : chanteurs, sportifs, acteurs, animateurs, policiers, truands...
Ainsi pour les acteurs, j'ai remarqué qu'ils avaient souvent emprunté la même voie : montée à Paris - chambre de bonne et cours Simon - Conservatoire - Théâtre.
La plupart sont écrits par des "nègres", mais certaines de ces "célébrités" ont une belle plume et savent s'en servir, ainsi Anny Duperey, Charlotte Valandrey, Pierre Perret et....Sheila, qui est très productive et ne mâche pas ses mots !
Mes "chouchous" ne sont pas très nombreux, une dizaine.
Le lycée m'a fait découvrir Pagnol. Et du coup, je les ai tous dévorés quand j'étais "teen-ager" ! Puis ce sera San Antonio, de 1966 à 1984. J'ai eu ma période Daninos au début des années 70, en même temps que ma période Barjavel. Tous lus aussi. Puis ce sera Bouvard, jusqu'à une date récente où il n'écrira plus que des dictionnaires.
En 1982 je découvrirai Patrick Cauvin. Dont je lirai toutes ses oeuvres. Le dernier en date est un autre Patrick, plus connu pour ses serviettes et ses sardines, j'ai nommé Sébastien. Celui qui, voilà 36 ans, avait fait chanter Lionel Jospin ! Chanter dans le vrai sens du terme, le n°2 du gouvernement de l'époque s'en était très bien sorti avec ses feuilles mortes. Ses opus deviennent de plus en plus captivants au fil des années, après ses premiers bouquins qui étaient du "sous-Dard", une (mauvaise) imitation de San Antonio. Il se reprendra progressivement jusqu'à son style définitif, du Sébastien quoi ! Un régal...
San Antonio ! C'est là l'objet de ma note. En défaisant mes cartons, j'en ai retrouvé un. Rescapé de mes 14 déménagements. Le fameux commissaire avait été victime du cru 1997, le pire de tous, car pour celui-ci, j'étais au sommet de ma grande dépression (1994/2004) et je ne me rendais pas vraiment compte de ce qui était jeté ou gardé. Quand je me suis "réveillé", je n'ai pu que constater l'étendue des dégâts.
J'ai donc commencé ce San Antonio, et ... je l'ai lu d'un trait ! Comme voilà 50 ans ! Je rajeunis...
Une mine d'or que je vais exploiter car on en trouve aussi des tonnes chez Emmaus (désolé pour le tréma j'y arrive pas).
C'est un copain de classe qui m'avait donné le virus. Copain de troisième qui deviendra mon Ami avec un grand A à partir de cette année 65, jusqu'en 1971 où nous nous sommes perdus de vue.
Nous étions inséparables, François (c'est son prénom) et moi. Nous avons échangé nos premiers émois amoureux (la sienne se nommait Myriam et la mienne Marie-Claire). A Louis le Grand, nous nous privions de manger pour profiter de toute l'interclasse afin de jouer au foot sur une moitié de la cour malgré l'interdiction. Matches mémorables, lui était (excellent) gardien de but, moi son (piètre) arrière-gauche qui shootait "pointu" à son grand désespoir.
Il a essayé de me mettre au judo, m'apprendre à monter à cheval... Sans succès. Il excellait dans tous les sports, sauf le mien quand même (sprinter, record du lycée sur 100 mètres).
Nous avons fait mai 68 ensemble, on a même tenu un faux stand "SPA" dans la cour de la Sorbonne, sous l'oeil amusé et attendri des étudiants.
Nous avons collé des affiches ensemble, pour la campagne présidentielle 1969. Moi pour Poher, lui pour Pompidou. On a même eu l'honneur de "l'express" qui avait titré : "même les plus jeunes s'y mettent".
Je l'ai initié au flipper, et pendant la "saison" 1969/1970 nous avons fait un championnat dans un café de la rue St André des Arts, sa rue. Je viens de retrouver le carnet.
Il rigolait de ma passion pour la météo. Lui, c'est finalement San-Antonio qui fera trouver sa voie.
Alors que j'intégrerai l'Ecole Nationale de la Météorologie, lui entrera à celle des inspecteurs de police.
C'est en 1982 que le hasard nous fera nous rencontrer, devant la Fontaine St Michel. J'étais en stage à Paris, lui sortait du boulot, Quai des Orfèvres. On ne pouvait pas se voir le soir, mais il me donnera son numéro de téléphone. Griffonné sur un bout de papier, que je perdrai.
Depuis j'essaye de le retrouver, mais impossible car il est devenu quelqu'un : le commandant Santini du RAID, que Broussard qui en fut le chef appelait affectueusement "Fanfan". Présent dans tous les commandos, risquant sa vie à chaque instant, autant dans l'affaire Mesrine que dans celle de HB à Neuilly. Toujours aussi sportif, d'après les livres que j'ai lus à son sujet. S'il savait, lui le Corse de Guagno (qui n'était pas encore "les bains") très attaché à sa Terre, que j'ai épousé une Bastiaise !
Mais je digresse encore, toujours est-il que je vais reconstituer toute ma collection de San-Antonio !
Je vous embrasse.
16:22 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (7)
14/05/2020
Mon top 50 de 1972
AMORE CARO AMORE BELLO | Hervé Vilard |
AMOUREUSE | Véronique Sanson |
AVANT | Johnny Hallyday |
BACK OFF BOOGALOO | Ringo Starr |
BLEU BLANC ROUGE | Pétula Clark |
BONNE NUIT ELISA | Richard Cocciante |
CHACUN DE NOUS | Il était une fois |
CIEL | Jean-Pierre Savelli * |
CONQUISTADOR | Procol Harum |
COURS COURS REGARDE ET VOIS | Line Renaud |
CROCODILE ROCK | Elton John |
DAY AFTER DAY | Badfinger |
DU FEU DANS LES VEINES | Alain Bashung |
ENSEMBLE | Art Sullivan |
FAIS COMME L'OISEAU | Michel Fugain |
FEMME AUX YEUX D'AMOUR | Adamo |
HAPPY XMAS | John Lennon |
HEART OF GOLD | Neil Young |
HOLIDAYS | Michel Polnareff |
J'AI BESOIN DE SOLEIL | Séverine |
JE SUIS COMME JE SUIS | Vicky Léandros |
JE TE TROUVERAI | Adamo |
JESAHEL | Nicoletta |
KYRIE ELEI POP | Pop Tops |
L'AMOUR C'EST CA L'AMOUR C'EST TOI | Mike Brant |
L'AMOUR EST ROI | Pierre Groscolas |
LA CHANSON DE MARIE-MADELEINE | Pétula Clark |
LA FOLIE DES GRANDEURS | Bande originale du film |
LA MAISON PRES DE LA FONTAINE | Nino Ferrer |
LE PETIT JARDIN | Jacques Dutronc |
LE SURVEILLANT GENERAL | Michel Sardou |
LIBRE | Colin Verdier |
LILA | Hugues Aufray |
LOOK AT YOURSELF | Uriah Heep |
MARIE EN PROVENCE | Pierre Vassiliu |
MONSIEUR VAS-TU OUVRIR LES YEUX | Jacques Yvart |
MORNING HAS BROKEN | Cat Stevens |
NE T'EN VAS PAS NE T'EN VAS PAS | Christian Delagrange |
NO TEARS NO LIES | Turkish Blend |
PLUS DE CHANSONS TRISTES | Sheila |
POURQUOI FAIRE ? | Jean-François Michael |
SANS TOI | Richard Anthony |
SUIS CET ENFANT | Marie |
SUITE SUD-ARMORICAINE | Alan Stivell |
TIME FOR LOVE | Pop Conderto Orchestra |
TOUT FEU TOUT FLAMME | Ange |
TOUT LE MONDE IL EST BEAU TOUT LE MONDE IL EST GENTIL | Bande originale du film |
VAYA CON DIOS | The Cats |
VIENS AVEC NOUS | Triangle |
YOU'RE A LADY | Peter Skellern |
* Jean-Pierre Savelli qui deviendra douze ans plus tard | |
le « Peter » de « Peter et Sloane » |
Oui, top 50 car si l'année 1972 fut - avec 1970 - la plus fantastique de mon existence, côté chansons, ça sentait déjà le déclin...
Fantastique, jugez vous-mêmes: Déjà de janvier à juin, je suis étudiant à l'Ecole Nationale de la Météorologie. Je gagne 1000 francs par mois (1060 euros actuels) pour y apprendre le métier dont je rêve depuis mes 12 ans. Logé nourri, mais - sauf en cas de fortes pluies, verglas ou neige - je rentre chez moi tous les soirs. 1000 francs d'argent de poche, je trouve ça ENORME et du coup je décide d'en donner la moitié à mes parents !
Je viens d'avoir une petite chienne, Belle, qui est un amour. Une fois par mois, je vais à Lorient voir mon cousin/frère Jean-Yves. En mai j'irai même à Brest !
Je suis étudiant, donc on a les vacances. Pâques avec mon père en Solex. On a prévu d'aller là-bas avec ce moyen de locomotion, mais une panne nous fera stopper cette (belle) épopée à Sancerre.
Pour la Pentecôte, j'invite Jean-Yves à Paris. Le train n'étant pas cher à l'époque (33 francs le Lorient-Paris, soit 34 euros actuels le billet à demi-tarif) je finance ce voyage.
Début juillet, c'est le "voyage d'études" à l'ile de Malte, une semaine en pension complète dans un *** en bord de mer, les études se résumeront à la (courte) visite de la station météo du cru !
Mi-juillet, de nouveau le solex avec le paternel, cette fois un petit tour d'Europe, à cette époque bénie où les gens - sauf les français - conduisaient bien.
Début août mes débuts professionnels. Pas n'importe où: au sommet du Mont-Aigoual ! Je "tournerai" avec Christian P..., un ancien des terres australes et aussi du Ventoux. C'est grâce à lui que la station météo pourra résister aux années 70. Egalement avec le Chef, Guy F. qui amènera sa fille le 9 août, nous tomberons instantanément amoureux l'un de l'autre et nous nous épouserons deux ans plus tard. Mariage de gosses, qui durera quand même 5 ans et demie.
Après le pain blanc, le pain moins blanc : Affolés par mon idylle, et persuadés (moi je ne l'étais pas) que j'allais rester là-haut, ils ont rendu le logement de Paris et sont venus s'installer au pied de la montagne.
Anecdote : leur proprio leur proposait d'acheter le logement pour 30.000 francs (32.000 euros 2020). S'ils avaient accepté, avec ce 32 mètres carrés en plein St Germain des Prés, j'aurais de quoi assurer mes vieux jours...
Du coup 1) je serai parti du logement de mon enfance et de mon adolescence sans savoir que je n'y reviendrai plus et 2) quand je serai obligé de revenir à Paris deux ans plus tard, je devrai dormir à l'hôtel !
Le pain noir à présent, décembre, le service militaire. J'étais pourtant parti "la fleur au fusil", ne sortant pas précisément des jupes de ma mère, la vie au sommet en dehors de l'été étant plutôt du genre rude.
Je ne mettrai pas longtemps pour découvrir ce qu'était vraiment l'armée à l'époque, entre appelés : une machine à broyer les cerveaux, une école de la cruauté et de l'abaissement, le règne de ceux qui, incapables dans le civil, se croient des chefs parce qu'on leur a mis un chevron rouge à l'épaule.
Je finirai l'année en grave dépression, reconnue par les gendarmes eux-mêmes, et qui sera pour moi le début du Témesta...
Sinon pour les chansons je vous laisse commenter.
Je vous embrasse.
18:50 Publié dans beaux moments, Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (43)
09/02/2020
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La majorité des gens aiment bien mettre les gens dans des "petites cases".
C'est le cas de mon blog, estampillé à jamais "blog musical".
Les notes qui sortent de ce cadre obtiennent, en nombre, des roues de bicyclette en guise de commentaires. C'est ainsi. Alors que pourtant, les commentateurs qui s'épanchent sur mon blog avec des sujets qui n'ont rien à y voir, sont, eux, commentés ! Mais moi, "le patron" comme le disent - gentiment - certains fidèles je dois rester dans mon sujet !
Et pourtant...
Non ce n'est pas de la chanson d'Aznavour que je vais parler ! Et pourtant, mon blog avait été créé voilà bientôt 10 ans, pour raconter ma vie, une vie que je trouvais bien plus trépidante que certaines bios de célébrités, notamment d'acteurs, qui n'ont bien souvent rien d'autre à dire qu'ils ont connu d'autres acteurs !
Puis ma vie ayant pris, fin 2012, une tournure inattendue, un beau cadeau du Destin, j'ai arrêté de parler de ma vie et j'ai orienté mon blog vers une fonction plus musicale.
Et j'ai alors assisté à quelque chose d'assez significatif : mon lectorat / commentatorat a alors complètement changé, et notamment de sexe ! Comme s'il était incongru (ou louche, pour des conjointes jalouses) pour un homme d'aller commenter un blog où une femme s'épanche et à l'inverse pour des femmes de commenter un blog musical s'il est tenu par un mec..
Chacun chez soi et vive les petites cases...
Dommage !
Je vous embrasse.
14:10 Publié dans Blog, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (29)
09/12/2019
Souvenirs d'enfance : la révélation de la rue Tronchet
Quand j'étais gamin et que le temps le permettait, ma mère venait me récupérer à l'école à 16h30 et nous allions alors chercher mon père à son travail.
Son travail, c'était le Ministère de la Marine où il occupait le poste de chef de bureau.
Le plus souvent nous gagnions les quais de Seine, que nous longions jusqu'au pont du Carrousel, et de là les jardins des Tuileries, où nous attendions 18h30.
J'étais en admiration devant la place de la Concorde, et surtout la rue Royale, au bout de laquelle trônait la majestueuse Madeleine. Je m'étais dit qu'un jour on remonterait la rue pour la voir de plus près...
Mon père "récupéré", on prenait alors le bus qui nous ramenait chez nous.
Il faut dire que, "enfant de substitution" (mon frère est mort à la naissance un an et demie avant que je me pointe), ma mère me "surcouvait", et du coup les seules balades que l'on faisait elle et moi, c'était aller au jardin du Luxembourg, et les samedis soir le ciné rue Champollion où une dizaines de salles obscures proposaient la place au prix d'un sandwich. Bref, le VIème et la lisière du Vème. Montmartre je ne connaissais pas, ni la Tour Eiffel (que je voyais de temps en temps au loin au bout d'une rue) . Les Champs-Elysées c'était tous les 11 novembre où mon père m'amenait voir le défilé. Pas plus.
Mais Noël 58 allait me faire découvrir un nouveau quartier.
Un de mes parrains (j'en ai eu trois !) m'avait offert un projecteur de cinéma. Muet. Mais il fallait louer des films !
Une seule adresse : rue d'Amsterdam entre la gare St Lazare et la place Clichy (et non pas de Clichy !!) où pour quelques francs nous pouvions louer des Laurel et Hardy, Charlot et autres films des années 20. Et le soir, c'était ciné à domicile ! J'ai encore en tête le cliquetis du film entre les deux bobines.
Ca ne durait pas plus de 4 minutes, mais on le repassait plusieurs fois et ça faisait l'affaire !
C'était ma balade du samedi soir, dans un quartier très vivant. Nous descendions à Liège (quand elle était ouverte) et repartions par Clichy.
Pour moi, entre le bureau de mon père et le loueur de films, il fallait traverser Paris ! Dans le premier cas c'était direct en bus et pas trop loin à pied, dans le second il fallait prendre le métro et changer deux fois.
Un samedi soir de printemps, alors que nous venions de prendre possession de 200 mètres de Charlot, mon père me demande si je suis fatigué. Je réponds que non et il me dit qu'il voudrait récupérer quelque chose au bureau.
- Mais c'est à l'autre bout de Paris ! m'inquiétai-je.
- Mais non, ce n'est pas loin, tu verras...
Et on descend la rue de Liège. On passe devant St Lazare, et je me dis qu'on n'est pas sortis de l'auberge ! On traverse, et deux cents mètres plus loin, mon père me montre quelque chose:
- Tiens, c'est la Madeleine, toi qui voulais tant y aller...
Je tombe sur le c.... ! En fait, entre le quartier du loueur de films et le bureau de mon père il n'y avait même pas un kilomètre !
C'est la rue Tronchet qui fait le lien, une petite artère de même pas 400 m....
Le lien entre deux mondes complètement différents pour le môme de 8/9 ans que j'étais.
Je vous embrasse.
16:46 Publié dans beaux moments, moi | Lien permanent | Commentaires (5)