16/09/2019
Précurseur (suite)
Ca sert de faire les cartons ! Je retrouve des trésors...
Déjà un thermomètre auquel je tenais beaucoup, et que je pensais disparu entre mes différents déménagements (5 depuis 2006). Un thermomètre que j'avais acheté en octobre 1972, et que j'avais amené avec moi lors de mon service militaire. Thermomètre "illégal" qui me permettait de connaître la température qu'il faisait durant mes classes. Illégal car dans l'enceinte de la base, nous ne devions rien posséder qui ne soit pas estampillé "armée", des chaussures (et chaussettes) à la chemise, en passant par les sous-vêtements !
Du coup je regardais amoureusement ce thermomètre qui était la seule chose "civile" que je pouvais voir...
Et encore, en cachette !
Et puis tout un carton concernant la radio de Gap.
Dont mes hit-parades que j'élaborais soigneusement en vue des les afficher au rayon disques du Prisunc de Gap.
Et donc celui dont j'avais mis le podcast voilà quelques semaines. Le voilà :
On y voit donc Indochine en numéro un, présent dans mon hit depuis 6 semaines !
Egalement la présence d'illustres inconnus en dehors de la zone de diffusion de la radio, comme Patrick Alexandroni (8) ou Jean-Claude Lannes (20).
Je vous embrasse.
12:57 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
01/09/2019
mon "Parkinson-mètre"
Ou la bonne occasion de mesurer mon Parkinson.
C'est sur le chemin du retour, entre l'Auvergne et Sanary, que je peux mieux le faire.
C'était hier.
Départ de Pont d'Alleyras par 6 km de montée en virages serrés. Dès le départ je suis dans l'ambiance.
Mais ce genre de route me convient parfaitement, ayant souvent vécu en montagne. Même si la route est devenue sous-dimensionnée (enfin, que les bagnoles sont devenues des masodontes ! Les Renault 4 ou autres 2CV mesurent 1,48 m de large, la moindre Dacia
1,90 m...)
Puis je suis sur le plateau, ça tourne moins mais ça monte toujours. Je me trouve à 1100 m d'altitude, et je vais rester à ce niveau durant près de 50 bornes.
Tout va bien jusque-là. Heureusement...
Km 21. Costaros. Là je vais prendre une nationale que je connais bien, la 88. Une route que j'ai prise très souvent entre 1987 et 1995, celle qui relie Mende au Puy et aussi à Clermont-Ferrand. Je vais la longer sur 13 km.
Km 34. Embranchement. Entre la route qu'affectionne chérie - que je vais prendre - et ma préférée, la "Régordane", route large et peu fréquentée qui c'est vrai tournicote pas mal et qui peut être inconfortable pour un passager.
Je continue, tout droit, entre 1200 et 1350 m d'altitude. Entrée en Ardèche, département qui me verra faire le tiers de mon parcours.
Je passe devant la célèbre Auberge Rouge immortalisée dans un film de Fernandel.
Km 53. Col de la Chavade, 1268m, limite de partage des eaux océan-Méditerranée, et aussi limite de partage des chauffeurs, entre les "normaux" et les "dingos". Là fini de rire car commence "la descente de la mort", à savoir 700 m de dénivelé sur 9 km avec des épingles à cheveux tout le long. Oui je sais, j'ai déjà écrit plus haut que ce genre de route ne me déplaisait pas.
Sauf que là, c'est la nationale à 3 voies, le seul chemin qui permet aux camions de relier Marseille (et au-delà vers Toulon et Nice) à Clermont-Ferrand (et le centre de la France). Dix mille véhicules par jour y passent ! Je n'oublie pas qu'en juin 2012 j'y ai laissé tout mon système de freinage...
Km 63, Mayres, véritable bas de la descente.
Ma main commence à trembloter sur le levier de vitesse, mais je tiens toujours.
Là commence "la route des villages". A savoir que sur 22 km, les deux tiers seront en agglomération. Avec feux rouges, rond-points, priorités et ralentisseurs. La joie !
A la fin de ces villages, place aux longs tunnels non éclairés du secteur d'Aubenas ! Avec les lunettes de soleil, le pied quand on passe de la lumière aux ténèbres...
Km 93, Aubenas.
Je tremble toujours, mais je peux continuer.
D'autant que la route devient plus cool. Je me refais une santé sur les 50 km qui m'amènent jusque dans la vallée du Rhône.
Km 145, Pierrelatte. Je ne tremble presque plus. Dehors 36 degrés à l'ombre. Ombre que je cherche pour garer la voiture, car notre minou est dedans ! On trouve la place finalement assez vite, et le resto pas trop loin. Les 36 degrés me tombent alors dessus, et je sais alors que je ne conduirai pas beaucoup plus loin...
Repas vite expédié, direction l'autoroute à 28 km de là, Orange-Nord.
Mais je n'y parviendrai pas. Du côté de Mornas, tremblotant comme une feuille et voyant tourner le paysage, je m'arrête sur un parking et cède la place du conducteur à mon épouse.
Laquelle, en bonne méridionale, sera loin de paniquer devant la conduite sur autoroute de ses compatriotes, retrouvant vite ses "marques" qu'elle avait laissées le 7 juillet dernier.
Je l'ai déjà dit ici, la conduite à l'Italienne je laisse ça aux autres, de préférence à ceux qui ont plus de chevaux que nous sous le capot.
Donc, le résultat du test.
Au-delà de ce qu'espérais. J'ai résisté à la descente de la mort, à l'enfilade des villages-rues Ardéchois, aux tunnels, et au bout de presque 3 heures de conduite non stop j'étais presque frais et dispos.
Ce qui m'a tué, c'est les 36 degrés subis pendant près d'une heure (le resto était ouvert à tous les vents. Comme le font les gens du sud qui ont chaud dans une pièce fermée à 25 degrés mais qui respirent avec 10 degrés de plus avec "de l'air")...
En tout cas je suis bien content que ce soit la dernière fois que l'on fasse ce trajet !
Je vous embrasse.
15:37 Publié dans détripage, les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (9)
28/08/2019
Précurseur !
La fin du hit-parade que j'animais (et fabriquais) à la radio de Gap en mai 1983.
Où je classe en tête le groupe Indochine, qui n'était même pas arrivé dans le top 20 des ventes hebdo...
Le "patron" de la radio me passera sur le moment un bon savon pour avoir "osé" placer ce titre en tête, puis se ravisera progressivement au fur et à mesure que la chanson sera populaire...
Je vous embrasse
17:13 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (15)
16/08/2019
15 août 1958 : l'enchantement
Ah mes 15 août !
Je peux citer celui de 2012, sanglant pour moi, et qui m'a ouvert les yeux, que je m'obstinais à garder bandés. Je ne pouvais plus vivre comme je vivais.
Celui de 1997 (le plus douloureux) qui fut le jour où je verrai ma mère pour la dernière fois. Et je le savais...
Celui de 1984 où je me suis retrouvé à l'hôpital pour une fièvre inexpliquée et tenace, qui se révèlera être une mononucléose infectieuse.
Celui de 1970 qui verra mon premier baiser. Le plus beau.
Mais comment oublier celui, magique, de 1958 !!!
La mémoire des personnes d'un certain âge est mystérieuse. Surtout celle des Parkinsoniens. Elle enfouit certains souvenirs pourtant récents et fait de temps en temps resurgir des images qu'on croyait à jamais oubliées.
J'étais en vacances dans le Gers, à Gimont comme l'année d'avant. Mes journées étaient réglées comme du papier à musique : En fin de matinée ma mère et moi quittions le petit pavillon que nous louions pour une bouchée de pain à de très braves gens. Puis sous le cagnard nous montions "à l'assaut" de cette petite ville qui nous surplombait de 60 mètres, direction chez des cousins assez éloignés généalogiquement mais très proches par le coeur.
Déjeuner chez eux, une "tablée" d'au moins sept personnes, parfois 15, qui débordait alors jusque dans leur garage.
L'après-midi partie de cartes, de monopoly ou sieste pour les parents, jeu pour les enfants. J'avais deux cousins un peu plus âgés que moi, Bernard et Gilles, qui ne rechignaient pas à jouer avec le gamin de sept ans que j'étais.
Puis quand le cagnard devenait un peu moins rude (ça cogne là-bas l'été) descente vers le pavillon où ma mère et moi prenions un dîner plutôt frugal.
Parfois il y avait des orages, qui finissaient "rock n roll", je le raconte ici.
Le matin du 15 août 1958 ma mère me réveilla un peu plus tôt que d'habitude, vers les 7h. Elle était toute émoustillée, habillée comme si c'était un dimanche. Dehors attendait une énorme voiture, qui comptait quatre rangées de passagers. Un taxi. Notre logeuse et leur fils Francis y prirent place avec nous.
"où c'est qu'on va ? demandai-je un peu affolé.
- On va à Lourdes mon chéri, me répondit ma mère, tu verras c'est très beau.
- C'est loin ?
- Un peu."
En fait 120 km. Excité d'aller voir ce Lourdes dont j'avais tellement entendu parler. La grotte miraculeuse, Bernadette Soubirous, la Sainte Vierge qui était apparue, comme je l'avais appris au "caté".
Au bout d'un moment (qui me parut très long), on s'arrêta.
"On est arrivés ? demandai-je
- Non, c'est "Les Puntous" !
On descendit, on monta sur une espèce de butte, et arrivés au sommet, le choc !
300 km de Pyrénées s'étalaient devant nous ! Je n'avais encore jamais vu de montagne, et j'étais émerveillé.
On remonte dans le taxi, et là je vois peu à peu les montagnes s'approcher. C'est au pied que l'on s'arrêta.
Au bord d'un torrent impétueux.
Notre petite troupe descendit, et on franchit le pont.
Un autre monde. Une rue uniquement bordée par des magasins d'articles religieux. Ma mère acheta dans l'un d'eux cinq ou six gourdes plastique en forme de statues de la Vierge. La grande rue aboutissait à un parc, dans lequel nous entrâmes. Ce parc était dominé par une immense basilique, plus grande à mes yeux que le Sacré-Coeur, au pied de laquelle montaient deux escaliers immenses. Nous la contournâmes par la droite et là je La vis.
La Grotte Miraculeuse dont j’avais tant entendu parler.
A dire vrai je fus un peu déçu car je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus grand. Mais je fus vite saisi par l’ambiance particulière de ce lieu. La statue de la Vierge était au fond, entourée de béquilles et de cannes. sur les parois était inscrit ces mots : SOY-ERA-IMMACULATA COUNCEPTIOU.
On fit une bonne demi-heure de queue avant de pouvoir pénétrer dedans et pouvoir toucher le rocher, ce geste qui avait fait jaillir la source miraculeuse.
Puis on alla remplir nos gourdes avec de l'eau jaillissant de petites fontaines, semblables à celles de Paris dans les squares et jardins.
Il était déjà plus de midi, et on alla pique-niquer au bord de la rivière, près d'un restaurant qui me faisait très envie. On me le dira longtemps, j'ai trépigné et même hurlé car je voulais manger dedans !
Puis on reprit le taxi pour sortir de la ville, et s'arrêter à une gare de funiculaire. J'avais déjà pris celui de Montmartre qui vous hisse de 62 mètres en 30 secondes. Celui-ci avait le même aspect, sauf que.... je n'en voyais pas le bout !
Il montait au Pic du Jer, un petit sommet culminant à 951 mètres, mais qui pour moi représentait le Mont-Blanc.
Et en avant pour la montée.
Rien à voir avec Montmartre ! C'était 10 fois plus haut (540 m de dénivelé) et 10 fois plus long.
10 fois plus beau aussi pour le petit Parigot que j'étais, déjà blasé par le spectacle Montmartrois, que des gens font pourtant dix mille kilomètres pour aller admirer.
D'en haut, panorama époustouflant. D'un côté, la plaine, à perte de vue. De l'autre, les montagnes toutes proches, dont certaines étaient encore enneigées. Je le rappelle on était en 1958, époque où il y avait encore "les neiges éternelles". Epoque où 35 degrés à Paris était exceptionnel... On était loin d'imaginer huit degrés de plus !
Le plus beau restait à venir : La retraite aux flambeaux. Nous devions être des dizaines de milliers ce soir-là, centenaire de l'apparition. Chacun un flambeau à la main, qui représentait la Sainte Vierge et Bernadette. A la nuit tombée le spectacle devint franchement féerique: une ceinture lumineuse de plusieurs kilomètres autour de la Basilique, une ceinture dont nous faisions partie, une ceinture humaine qui chantait Ave Ave Ave Maria, Ave Ave Ave Mari-i-a. C’était si beau que j’ai pleuré tout le long. Toutes ces voix dans la nuit, féérique.
Hélas tout a une fin, et c’est vers onze heures du soir que nous reprîmes notre taxi. Je m’endormis instantanément et je ne me réveillai que le lendemain matin dans notre petit pavillon.
Un instant je me demandai si je n’avais pas rêvé.
Mais, posé sur la cheminée, le flambeau à moitié consumé me certifia que tout était bien arrivé.
Quatre ans et demie plus tard, à l'âge de douze ans, je me porterai volontaire pour y faire un pélerinage organisé par le lycée.
Je vous embrasse.
18:03 Publié dans beaux moments, moi | Lien permanent | Commentaires (8)
20/07/2019
un coucou de vacances
15 jours que je n'ai pas publié de note, rassurez-vous je suis toujours vivant, et en bonne santé, dans un endroit idéal qui a échappé aux 46 degrés languedociens du 28 juin et qui échappera aux futurs 42 degrés parisiens la semaine prochaine.
Je ne vais pas tarder à vous livrer les tops mensuels de février 87, avec un "bonus", à savoir 30 chansons classées pour les français !
Je vous embrasse.
18:57 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (3)
05/06/2019
7 ans !!!
Voilà 7 ans, le 5 juin 2012, je ne donnais pas cher de ma peau en ce début d'après-midi.
Je recopie presque mot par mot une note où j'avais bien résumé la chose :
A la suite de l'hospitalisation de mon ex, en mai, ils me l'avaient rendue dans un état épouvantable.
Déjà hyper-fatigué des aller-retours sous une chaleur accablante, ne voulant pas prendre ma voiture car le parking était à dache, et payant, j'ai tout fait en transports en commun.
Puis, afin de lui changer les idées, j'avais maintenu nos vacances en sud-Ardèche qui se sont révélées catastrophiques, du fait de la canicule de là-bas et de son état qui faisait penser à de l'ébriété.
Plus une grosse panne d'automobile qui aurait pu se terminer mal (j'avais le choix entre deux routes, celle que j'ai pris nous a sauvés) et qui n'a rien arrangé non plus.
C'est dans un état désespéré que je suis rentré de ces vacances le samedi 2 juin, devant une épouse avec laquelle plus aucune communication était possible.
En plus j'étais déprimé à mort, la preuve en était à l'importance exagérée que je donnais à un espace privé sur Facebook. Je n'y supportais plus la moindre remarque, surtout venant de gens que j'appréciais depuis longtemps.
Le lundi 4 je suis allé chercher le chat chez sa gardienne, et une fois de plus j'ai dû enlever des choses trop chères de son panier. Désormais nous n'avons droit qu'aux promotions, là encore j'avais mal réagi, en allant pleurer dans les WC du supermarché.
Le mardi 5 ça allait de moins en moins, j'avais des envies de plus en plus noires, je me sentais incapable de supporter la cohabitation avec mon épouse si elle devait rester comme ça à vie.
Le déclic, car il y a toujours la fameuse "goutte d'eau", ce furent des mots amers de ce que je croyais une amie sur mon mur Facebook ("je constate que finalement tu n'as pas changé") mots qu'elle coucha juste avant de quitter l'espace privé dont je parlais peu avant.
Et là, une envie irrépressible de me fiche en l'air me vint, fruit d'une longue réflexion, comme le fut ma TS ratée de 2003. Un peu les mêmes causes : fatigué je n'en voyais pas le bout !
Réflexe de survie et non pas appel au-secours, je l'écrivis sur mon blog, et les mots de raison que j'y reçus me calmèrent, me firent entrevoir un espoir et surseoir à ma décision.
La suite des "évènements" me prouva que rien n'était vraiment désespéré, et que 6 mois et 4 jours après un immense espoir allait naître en moi, espoir qui se transformerait en réalité un an après.
J'écris ça parce que je n'ai pas du tout le même lectorat. Les "actuels" sont plutôt branchés musique et ne me lisaient pas à cette époque-là (enfin, je voyais les premiers coms de Renaud et Cédric sur mes notes musicales), et n'ont sûrement pas lu ces notes, et les "anciens" se sont carapatés. Surtout un qui me suivait régulièrement, qui se cache sous le pseudo "corps expéditif", dont je regrette les coms. Je sais que depuis sa vie aussi a changé mais pas dans le même sens...
Bref ce 5 juin 2012 a failli être mon dernier jour, mais ce que je ne savais pas ce jour-là c'est qu'un ami était dans le même état que moi.
Sauf que lui n'a rien écrit ni sur son blog ni nulle part, et est passé à l'acte.
Tous les 5 juin je pense à lui, qui pourtant semblait heureux de vivre quand je l'avais vu l'année d'avant dans son cadre d'enfance.
En fait il était au bout du rouleau, et jouait la comédie du bonheur...
Moi je souffrais et je me répandais, lui souffrait et ne le montrait pas.
Moi je suis encore là et lui n'est plus..
Je sais que pas mal de mes ex-commentateurs y pensent aussi à ce fichu jour.
C'est l'essentiel, qu'il soit encore dans nos coeurs.
Je vous embrasse.
14:35 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (6)
30/04/2019
de nouveau les médocs....
10 en tout, sans compter les "médicaments de confort" comme les somnifères, dont - paradoxalement - je pourrais peut-être essayer de me sevrer si je vivais tout seul !
En effet, si je ne "fais pas ma nuit", alors j'ai une humeur de chien, je fais tout de travers, et ma pauvre épouse en aurait vite marre... Je le sais parce que justement, quand il m'arrive d'être "célibataire géographique", je tente le sevrage.
Houlala.... Heureusement que je ne connais pas les gens que je croise ces jours-là !
Et puis de toutes façons, ces somnifères je les supporte très bien, et je n'ai pas d'effet indésirable depuis 46 ans que je les utilise.
Mais il n'y a pas que ceux-là !
Le matin je prends :
- un anti-hypertension
- un anti-diabète
- deux anti-parkinson
En mi-journée
- un anti-diabète
- un anti-parkinson
Et le soir, le pompon :
- un anti-diabète
- un anti-parkinson
- deux anti-allergiques
Pour ceux-là, "seulement" durant la période des pollens, qui va pour moi de janvier à août. Je les zappe même l'été grâce une piqûre-miracle de cortisone.
Mais je préfère ces dix-là aux autres dix que je prenais entre 1994 et 1998 !
De toutes façons l'essentiel c'est d'avoir la santé ;-)
Je vous embrasse.
15:21 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (8)
17/04/2019
Mes pires...
- journée : 4 février 1998.
La mort de ma maman. Le 23 février 2003 vient juste après, journée qui logiquement aurait dû être ma dernière.
- semaine : 23 au 29 décembre 1994.
Hé oui ! Bien que située dans une certaine période, mon tortionnaire de chef avait réussi à me provoquer de grosses crises d'angoisse. Un truc que je n'avais jamais eu auparavant, et que je ne devais plus avoir par la suite. Seul le Xanax à forte dose en est venu à bout. Horrible !
- mois : décembre 1972.
Mes classes au service militaire à Rochefort. Tout est relaté dans cette note.
Suit de près janvier 1980, mois qui a suivi mon abandon par ma première épouse à la Noël 1979.
- année : 1998.
Je pense qu'on ne pouvait pas faire mieux. La totale ! Venant de subir une grosse déchirure en septembre 1997, février a vu la mort de ma maman, mars le début d'un nouveau harcèlement (justifié lui, du moins à ses débuts) au boulot, et le départ de mon cousin/frère Jean-Yves en octobre à l'autre bout de la planète alors que je venais de me faire muter tout près de chez lui pour trouver du réconfort !
- décennie : 1995 à 2004.
Là aussi ça pourra surprendre ceux qui ont lu mon blog avant 2013 ! Mais malgré certaines circonstances, 1995, 1996 et 1997 ont été celles de ma déchéance. Comme je l'ai écrit plus avant, septembre 97 a été le "pompon" (si j'ose dire !). 1998 j'en ai parlé. "Eclaircie" en 1999 mais l'arrêt brutal des anti-dépresseurs fera que je me retrouverai "sans filet", et ma préoccupation principale entre 2000 et début 2003 sera d'en tirer le constat et de mettre fin à mes jours, ce qui sera fait (en le ratant) le 23 février.
Internet en juin puis ma mutation à Biarritz en septembre marqueront une certaine "résurrection" mais de courte durée car l'automne 2004 verra ma fille quitter des parents qui n'en finissent pas de se déchirer.
Sinon pas d'impatience le top de 1986 arrive !
Je vous embrasse.
17:13 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (2)
23/02/2019
16 ans de rab !
Voilà 16 ans, le 23 février 2003, en avalant en trois parties 35 comprimés d'Imovane, j'ai tenté de "tirer le rideau".
75 % à cause du boulot (harcèlement voire cruauté mentale de mes "chers collègues" Vannetais, j'avais fini par poser une mutation, qui m'a été volée à la dernière minute par un "emploi réservé") et 20 % à cause de ma prise de conscience d'un amour impossible.
Mais là-haut, on n'a pas voulu de moi. Tout comme Charlotte Valandrey, à la fois séropositive et greffée cardiaque, j'ai été un miraculé.
Et c'est tant mieux. Car j'aurais raté :
- Internet qui, dès juin 2003, m'a permis de trouver un site où je pouvais parler de cet amour impossible. Et, paradoxalement, de pouvoir aider des gens qui souffraient plus que moi. C'est très important de pouvoir partager sa peine. J'y lierai des amitiés, nombreuses, des personnes que je rencontrerai.
A Nice en 2003; Toulouse, Paris, la Suisse même en 2004 ! De ce beau pays avec lequel je n'étais pas encore frontalier je me ferai trois amies (qui ne se connaissent pas entre elles)
En 2005 le même site proposera des "weblogs" (des blogs) où (déjà) sous le nom de Cicatrice je tiendrai une sorte de journal "extime", avec en parallèle des notes où j'évoquerai ma vie, de l'école maternelle aux années 2000. Là encore ces échanges seront concrétisés par d'autres rencontres qui iront de Quimper au Pays de Gex en passant par Lyon, Epinal et... le Pays Basque où j'habitais alors (d'où mon mail qui peut sembler bizarre)
Je découvrirai Facebook en 2009, au début pour les jeux que ce site proposait, la belote en premier (j'y ferai des progrès considérables), puis les jeux de bulles, et en 2012 un blind-test nommé Song Pop, qui me fera découvrir d'autres amis joueurs, principalement des femmes (elles sont plus rapides que les hommes), et parmi elle une qui deviendra assez vite ma confidente, puis "un peu plus" quelques mois après, et enfin mon épouse en 2018 !
En revanche mon premier site de blogs partira en c... dès 2009 et je migrerai sur Hautetfort en 2010 et ma foi, neuf ans après j'y suis encore.
- Le Pays Basque où j'habiterai de 2003 à 2007, au climat certes assez "hard" mais peuplé de gens sympas et serviables, dans un décor de carte postale aux villages magnifiques et colorés, où l'on trouve à la fois la mer, la montagne et la campagne.
- Rome, Naples et Pompéi que je visiterai en septembre 2003.
- Le Portugal avec Lisbonne en 2004 (en voiture) puis 2010 et 2011 en avion. et Porto en 2012.
- La Franche-Comté, que je connaissais depuis longtemps mais qui m'y verra habiter presque 7 ans de 2007 à 2013 avec des gens tout aussi sympas, un bon climat et des paysages à couper le souffle.
- La Corse, que je verrai pour la première fois en 2009, puis en "vacances d'amour" en 2013.
J'aurais raté d'habiter la côte d'Azur, où en dehors de quelques mauvais passages c'est l'été de septembre à mai (les autres mois on est sous la fournaise).
Fournaise qui m'a permis de redécouvrir certains coins de la Haute-Loire que je ne connaissais pas, notamment un petit village niché au coeur des gorges de l'Allier où on achètera en 2015 une petite maison pour une bouchée de pain (de pain provençal !).
C'est dans ce village que l'an passé je me marierai, pour la troisième fois. Comme en athlétisme - que j'ai pratiqué en assez haut niveau - la performance s'établit souvent au 3ème essai après deux tentatives "de rodage" !
J'aurais raté ça, de vivre des jours sereins en couple, chose que je n'avais pas connue depuis septembre 1985, date de la maladie de mon ex qui a alors complètement changé de caractère.
La maladie... C'est vrai qu'en 2003 je serais mort en bonne santé, et j'aurais "raté" ma hernie discale (2011) mon hypertension (2012), mon diabète (2015) et mon Parkinson (2018). Mais si c'est le prix à payer pour couler des jours heureux avec ma petite femme, je signe des deux mains.
J'aurais raté la joie d'être grand-père, mais là, TS réussie ou pas, je rate quand même, leurs parents m'ayant "volé" mes petits-enfants.
Bah, plus tard ils liront mon blog et sauront quelle méchante personne j'étais, qui ne méritait pas de vivre avec une grand-mère si dévouée et admirable...
Pas si second degré que ça d'ailleurs, c'est vrai que je ne méritais pas ça !!!
Sinon, pour en revenir à 2003, je ne regrette pas d'avoir tenté ça voilà 16 ans, car j'étais alors pris dans une nasse où je m'épuisais jour après jour et de tous côtés je me heurtais à des murs.
Mais je suis heureux d'avoir été "recalé" !
Et merci à Internet de m'avoir empêché de retenter ça de manière cette fois plus radicale..
Je vous embrasse.
15:04 Publié dans ceux que j'aime, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (4)
10/02/2019
Ma dégradation depuis deux ans
C'est en jouant à Song Pop, un quizz musical, que j'ai commencé, voilà deux ans, à m'apercevoir de quelque chose. C'était grâce à ce jeu, qui consiste à deviner le nom d'une chanson - ou d'un interprète - en un minimum de temps, que j'ai "rencontré" voilà six ans et demie, celle qui allait être mon épouse en 2018.
A cette époque-là, je cliquais chaque chanson trouvée en 6/10èmes de seconde et - ma modestie en souffrira - je ne trouvais personne pour me battre.
En 2014, plus de PC de bureau ni connexion directe, mais avec un PC portable relié à une wi-fi, j'arrivais quand même à 7/10 de seconde. Idem en 2015 et en 2016.
Mais début 2017, je suis devenu un peu moins rapide. 8/10 de seconde était mon meilleur score, et encore sur seulement quelques chansons. La future Mme Cicatrice est devenue plus rapide que moi, et à chaque partie perdue, je me mettais à trembler nerveusement. Mauvais joueur, certes, mais je ne m'expliquais pas cette baisse de forme. Je mettais alors tout sur le dos à l'ordinateur, il est vrai nettement moins rapide que le sien.
Je me rassurais comme je pouvais.
Vacances de Pâques en Auvergne, et pour la première fois je commence à avoir peur sur l'autoroute quand la circulation est dense. Idem à Sanary, je prends de moins en moins la voiture pour me rendre à Toulon, je préfère le train et le bus, quitte à mettre l'après-midi pour aller voir mon médecin traitant.
Ma jambe ne se contente plus de trembler seulement quand je joue, elle tremble quand je suis stressé. Vais-lui en parler ?
Je préfère attendre.
Eté 2017 en Auvergne, moins de tremblements. Moins de peur en voiture, mais une impression que la voiture "tire à gauche". Je mets ça sur le compte de la bagnole, mais en revanche, 9/10 de seconde me sont désormais nécessaires pour deviner une chanson dans Song Pop (ma chérie fait toujours ses 7/10 donc rien à voir avec la connexion ou l'ordi). La chaleur humide qui me ralentit sans doute. Et c'est vrai que je me ferai là-bas un gros malaise avec vomissement. Moi qui ne vomis jamais...
Le soir, à la fraîche, nous faisons toujours "quelques pas" comme dit ma Promise, et elle me fait remarquer que je marche de plus en plus lentement. Bah ! Ca doit être cette foutue hernie discale...!
Le retour vers Sanary voit le retour de mon tremblement de jambe. Et là je me décide et en parle à ma toubib, qui me prescrit un électromyogramme.
Mais en novembre, je m'aperçois que ce n'est plus seulement la jambe qui tremble, mais tout mon corps, quand je suis stressé ou très occupé à faire quelque chose. Ainsi, je mets désormais des lunettes pour manger !
Novembre est aussi la "rentrée" pour chérie, qui du coup prend la voiture. Une bonne excuse pour moi de désormais me faire conduire ! Car j'ai de plus en plus la trouille. Si je m'étais bien habitué à la conduite varoise (refus de priorités, queue de poisson et autres gracieusetés) je m'y fais désormais de moins en moins.
Nouveauté : mon tremblement est désormais très visible quand ma main prend la souris de l'ordinateur.
En décembre (2017 toujours) je me décide à dire à ma toubib que je tremblais de partout, elle me dit d'aller voir un neurologue.
Un neurologue ! J'en ai vu de ces spécialistes, de Gap à Pontarlier en passant par Le Puy, Vannes et Bayonne. Pour mon ex, épileptique. J'aurais donc une maladie neurologique ?
Je décline sa proposition, et elle me répond :"vous n'êtes pas prêt".
Donc je serais censé "être prêt" un jour, ce qui signifie que cette tremblote serait évolutive ?
Le 4 février 2018 je me force à aller à Hyères (30 km) sur la tombe de mes parents. Cela faisait 20 ans pile que ma maman était partie. Par trois fois - notamment dans le tunnel de Toulon - je frôle l'accident. Revenu à la maison je me fais un pic de tension. C'est décidé, je ne la prendrai désormais plus en dehors du dimanche.
En mars je me rends à Paris, et suis invité par un petit-cousin. Horrible ! Je bégaierai durant toute la soirée...
Car ça y est, dès que je suis stressé, je commence aussi à bégayer ! Et je m'aperçois quand je prends le bus que j'ai tendance à perdre l'équilibre.
Sensation confirmée au retour, je commence à avoir peur de descendre les escaliers de mon immeuble.
Là j'arrête la politique de l'autruche et je me décide à regarder sur Internet.
Tremblements + ralentissement des gestes + difficultés à parler, tous les sites consultés son d'accord, et le verdict s'affiche en grosses lettres noires sur mon écran.
Je me ferai douce violence pour conduire direction l'Auvergne en avril et pour la première fois même là-bas j'aurai peur de conduire. Par "chance" je suis très occupé par une grosse bronchite qui elle aussi me fatigue et je pense moins à mes tremblements.
En mai, je vais à Marseille (en train évidemment) consulter un médecin, cousin de chérie, pour avoir des médocs qui pourraient soulager une grosse tendinite au bras, ma toubib étant plutôt adepte des "médecines douces". Sans lui dire quoi que ce soit, il remarque mes tremblements, et me prescrit des vitamines. Lui aussi évoque la maladie dont j'ai vu le nom sur Internet...
Là j'en parle à chérie, qui a un réflexe que ne connais que trop bien : ne dis pas de bêtise, tu devrais plutôt baisser tes somnifères.
Ca doit être très féminin, ça, de voir dans des médicaments sédatifs la cause de tous les maux !
Alors à qui me confier ? A mon blog pardi ! Et c'est ce que - discrètement - je ferai de temps en temps. Mais aucun commentateur ne le relèvera...
Afin de soulager mon dos, je refais des séances de kiné. Laquelle (je ne l'ai pas vue depuis fin 2016) me fait remarquer que je suis de plus en plus "raide"... Je ne relève pas.
A présent je n'ai qu'une obsession : vais-je bien "me tenir" pour mon mariage ? Est-ce que je pourrai donner le change à tous ceux que j'ai pu rassembler et que je n'ai pas vu depuis longtemps ?
Supportant de moins en moins la canicule Sanaryenne, je pars tout seul en Auvergne fin juin, ma "promise" étant obligée de rester à Sanary pour son travail.
Je repars début juillet pour chercher chérie, le voyage en voiture ne se passe pas trop mal. J'ai été c'est vrai "aidé" par les bouchons, qui font que je ne suis pas obligé de foncer. Et je coupe par Nîmes et Alès, où je retrouve mes routes de montagne où là je me sens à l'aise. Comme Stevenson, j'aime bien ces paysages.
Petit miracle sans doute : en Auvergne, quasi-disparition des tremblements ! Mon mariage se passe bien, personne n'a rien remarqué en dehors de Francine la veuve de mon cousin germain Robert qui me lance un jour: "mais tu es à 2 à l'heure, cousin, je t'ai connu plus rapide..."
Oui, moi aussi !
Mais la rentrée voit une grosse accélération de la dégradation, comme dirait Chloé Nabédian. Un soir de septembre on est invités chez des amis, et je tremble comme une feuille, car le trajet (18 km) est prévu de nuit.
Le mois suivant je suis obligé d'aller à Bastia en catastrophe, et sachant que là-bas, non seulement je ne suis pas trop aimé de certaines personnes, mais également pas très en sécurité, je stresse à mort et bien sûr "ça se voit" !
Télé Star de fin novembre parle de Catherine Laborde et de la maladie qui l'a forcée à arrêter. Je reconnais presque tous les symptômes. Elle précise qu'elle raconte tout dans son livre "trembler". Elle précise aussi qu'à l'annonce de cette maladie, sa soeur Françoise qui ne lui parlait plus depuis des années a renoué le contact et désormais la soutient. Que voilà une femme intelligente et compréhensive, qui sait arrêter le silence radio quand les choses deviennent graves..
Cette fois j'en parle à ma toubib, lui disant que "je suis prêt" pour le neurologue. Elle me prescrit un déstressant et me fait un mot pour le spécialiste. Mais pas de RDV avant mars. J'attendrai.
En attendant, je constate que j'écris de plus en plus mal ! Et de plus en plus petit. Au clavier, pareil, je saute des lettres, ou en tape deux de suite, ou les mélange, bref je rédige de moins en moins vite.
Cette fin d'année est décidément la période des voyages en catastrophe car en décembre c'est en Auvergne que nous devons aller pour enterrer une dame âgée qui nous avait pris sous son aile, au prix d'un voyage de folie ! En train et car, bien sûr. Par chance mon épouse a peur des routes enneigées et m'épargne le voyage en voiture entre novembre et mars. Mais un train est supprimé au départ de Sanary et c'est reparti pour la tremblote !
Le 31 décembre je passe commande du livre de Catherine Laborde, pas de doute, c'est bien ça. Je retrouve 75% de ce qu'elle ressent, et aussi à ce fameux déni des proches au début. Pourtant très important, ça, de ne pas nier la maladie, car celui qui en est atteint peut alors penser qu'il a une maladie honteuse. Et je reconnais également la difficulté de taper sur un clavier.
J'apprends qu'un RDV s'est libéré chez le neurologue le 18 février. Banco ! Plus tôt j'aurai le diagnostic, plus tôt je pourrai me soigner.
Finalement ce sera le jour de mon anniversaire, le 30 janvier, que je pourrai y aller.
Il prendra 40 minutes pour me consulter, me demandant de parler de mes troubles, me faisant marcher, faire des tas d'exercices avec les mains. Me reposant des questions... Peu à peu je vois son visage se fermer. Je me mets à sa place, si comme Catherine Laborde j'éclate en sanglots à l'annonce du "verdict", sa tâche ne sera pas facile. Chérie aussi remarque l'air sombre du docteur et ça ne la rassure pas.
Moi "je suis prêt".
Le docteur se lance. Il énumère tous les troubles qu'il a observés (tremblement de repos, problèmes de fermeture des doigts, rigidité extrapyramidale, animie scorée, marche traîante à pas lents, perte du balancement des bras, écriture en pattes de mouche) et finit par me parler de "syndrome parkinsonien".
Je m'y attendais, et je dois dire plutôt content qu'on ait mis un nom sur ce que je ressens depuis deux ans et qui allait en s'aggravant. Là il me donne de la dopamine pour stabiliser, et me prescrit une IRM cérébrale pour voir l'étendue de la chose.
Chérie au début tente de faire l'autruche (attends de voir les résultats de ton IRM) mais cessera très vite ce déni, sans doute s'est-elle renseignée auprès du pharmacien qui lui donnera mon médoc, très spécifique.
Tant mieux car une saloperie pareille, vaut mieux être à deux pour l'affronter. Et désormais elle ne nie plus, et quand à moi, j'évite de plus en plus le sujet pour ne pas lui donner encore plus de souci.
La pauvre, avec moi côté santé (même si je sais, il y a pire) elle n'a pas tiré le gros lot : 2012 hypertension, 2015 diabète, 2018 Parkinson...
Avant qu'arrivent d'autres trucs (logiquement ça devrait être en 2021!) je pense que le mieux est de profiter un max de la vie, pendant que je suis encore "potable". On n'est pas riches mais le peu qu'on a sera dépensé.
On a déjà décidé de refaire comme en 2014 et 2015 : s'évader à deux pour la St Valentin. Minou se gardera tout seul, de toutes façons il dort 21h sur 24 ! Hôtel et resto sont déjà réservés.
Je vous embrasse.
12:33 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (13)