Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/04/2012

LA DETTE FRANCAISE expliquée aux nuls

Comme je l'écrivais ce matin à une amie, pas trop envie d'écrire sur mon blog aujourd'hui...

Mais ayant entendu ressasser une nouvelle fois à la télé des énormités sur la dette des Français, ces êtres irresponsables qui dépensent nettement plus qu'ils ne gagnent, et cela pas n'mporte où, pas sur TF1 (télé-RPR/UMP depuis 1987) pas sur France 2 contrôlée par Sarkozy, pas sur BFM TV, dont le patron est des grands intimes du candidat sortant.
Non, sur Canal +, pourtant la seule chaîne non inféodée à la Finance (enfin je pensais...) par un pseudo-économiste dont par charité je tairai le nom.

Alors, qu'en est-il de cette dette ?

Supposons un jeune couple vivant à Paris. Ils travaillent tous les deux et ont besoin d'emprunter 300.000 euros pour faire l'achat d'un appartement.

Là, deux cas de figure :

Il existe une banque d'état (qu'on appellera "la banque centrale") qui prête de l'argent à des taux vraiment très bas. Disons 1%
Mais pas aux jeunes couples qui veulent s'installer. Non. Au banques privées... La droite l'a décidé ainsi voilà 40 ans.

Si ce jeune couple avait pu obtenir un emprunt auprès de cette "banque centrale" (du reste pourquoi les guillemets, c'est son nom !) à 1%  sur 25 ans, cela leur aurait fait des mensualités de 1130 euros.

Ils sont aisés, gagnent à eux deux dans les 4000 euros, pas de souci.

Mais ne rêvons pas, ils n'ont pas le droit.

Alors ils se tournent vers une banque privée qui a la charité, alors qu'elle-même emprunte donc à 1%, de leur faire obtenir du 5%.
Ca leur fait des mensualités de 1754 euros (hors assurances). Limite mais tenable.

Mais au bout de 10 ans, l'un des deux est au chômage. Ils ne peuvent plus faire face à leurs mensualités.

Ils ont  à ce stade, certes, déboursé 210.000 euros, mais surtout des intérêts, leur remboursement n'est que de 9690 euros.
Il leur reste donc 221.770 euros à rembourser. Avec la banque centrale il ne leur restait que 177.179.

(source : http://www.cyberpret.com/calculettesimple.php3)

La banque leur consent alors un nouvel emprunt de cette somme sur de nouveau 25 ans.

Mais comme ils sont "mauvais payeurs", le taux monte à 7%.
Les mensualités "descendent" à 1567 euros, qu'ils parviennent à payer en faisant des sacrifices.
S'ils avaient eu le même problème avec les mensualités de la banque Centrale, elle, leur aurait, toujours avec du 1%, obtenu des mensualités de 667 euros...
Qu'ils auraient remboursé sans difficulté !

Mais ne rêvons pas, ils ne sont pas des banquiers !! Et au bout de 10 ans, rebelote ! Cette fois c'est les études des enfants qu'il faut financer.
Il leur reste 174.386 euros à rembourser.

La banque veut bien rééchelonner leur dette, mais ce sera désormais du 9%. A prendre ou à laisser !

Cela donne, toujours sur 25 ans, des mensualités de 1463 euros.

Au bout de 10 ans, pour une raison que je vous laisse le soin d'inventer, ils jettent encore l'éponge.

Reste 144.285 euros ------> Banque accepte le rééchelonnement mais cette fois à 12% ----> Mensualités de 1519 euros!

STOP !!!!

Je pense que vous avez compris le principe. A partir de là, ils ne rembourseront plus - s'ils y arrivent ! - que les intérêts...

Alors qu'ils ont déjà sorti... 574.800 euros, soit le double de leur emprunt initial, ce qu'ils devront sortir tous les mois ne fera, désormais, pas pour autant baisser leur dette.
Avec la Banque Centrale, ils auraient déjà remboursé leur prêt !!

C'est l'illustration du proverbe "on ne prête qu'aux riches". Si tu as les moyens, alors le taux d'intérêt est bas. Et plus tu as du mal à faire face, le taux monte. Et au final, tu n'arrives plus à suivre.

C'est exactement ce qui se passe.

Avec ce système à la con, jamais la situation ne pourra se dénouer.

Je ne suis pas économiste, je le répète mais je crois que, à l'instar de n'importe quel élève de 5ème, il est facile à comprendre que si on avait appliqué dès le début aux pays (dont la France) un taux raisonnable et non variable - tenant compte de l'inflation, comme les livrets A - la dette serait, du moins pour nous, inexistante ou presque.
Mais la Grande Finance Mondiale se veut maîtresse de la Vieille Europe, et à l'aide de ses agences de notations mène allègrement la danse.

Il faut que cette grande finance arrête de jouer au monopoly grandeur nature, sinon, la planète risque d'imploser, et eux seront coulés avec...

Je vous embrasse.

PS : inutile de chercher sur Google d'où vient cette note, elle ne provient que du cerveau (en surchauffe) de votre humble serviteur !

22/03/2012

Tragédies et politique

Devant l'horreur qui s'est produite à Toulouse les français ont été vitrifiés. Personne ne pouvait s'imaginer qu'une telle abomination puisse se produire.

Au point qu'il a été décidé, lundi dernier, d'instaurer une "trève" de la campagne présidentielle, de peur que cette tragédie pousse les candidats à là récupérer bassement, à la manière de pillards.

Mais l'histoire nous montre que c'est ce genre de tragédie qui fait basculer les opinions.

Deux (grands) exemples :

En 2001, George W Bush, après une élection assez aisée était retombé au plus bas dans les sondages.
Les attentats du 11 septembre ont vu alors l'Amérique se souder autour de son président. Président qui après une très sincère émotion s'est engagé dans un processus de guerre contre l'Afghanistan, profitant du désir de vengeance de la population des Etats-Unis.
En 2004 il a été réélu...
Sans le 11 septembre l'aurait-il été ?

Plus grave - et j'en suis le témoin - les attentats de Madrid en 2004.
Tout de suite, le Premier Ministre de droite José Maria Aznar a mis ça, sans aucune preuve, sur le dos des indépendantistes basques.
Mais, très vite, on se rendait compte qu'il n'en était rien.
Habitant à Biarritz, je captais les télés Espagnoles, et le peu de connaissance que j'ai de la langue de Cervantes me faisait cependant comprendre que les journaux de la TVE avaient assez rapidement établi la preuve que les Basques n'y étaient pour rien.
A ce moment, Aznar pouvait encore s'en sortir, avouer que tout simplement il s'était trompé. Mais non, il persistera dans cette attitude, alors que les preuves de l'implication d'Al Quaida commençaient à s'amonceler.

Le peuple ne lui pardonnera pas ce mensonge, et à la surprise générale, élira Zapatero - de gauche - quelques jours plus tard à la tête du pays.

Donc il a été décrété une trève durant la campagne. C'est à dire qu'aucun candidat ne devait évoquer, pendant quelques jours, cette abomination.
Quand je dis aucun candidat, c'est aucun candidat.

Hélas, cette trève a été rompue hier.

L'un d'entre eux s'est souvenu qu'il avait un "double job" et a alors revêtu ses habits de "protecteur de la Nation" pour faire passer un très émouvant discours (Guaino écrit très bien), qui sans nul doute, aura des répercussions sur le premier tour.

On se souvient que "Télé-Chirac", TF1, avait exploité un fait divers .

Le 18 avril 2002, Paul Voise, un retraité apparemment sans histoires, apprécié par tous ses voisins, est agressé dans la masure qui lui sert d'habitation à Orléans. Deux jeunes individus non identifiés auraient tenté de le rançonner, puis roué de coups, et incendié sa maison avant de prendre la fuite.

Le lendemain 19 avril le journal de 20 h de TF1 accorde une grande importance à la couverture de ce fait divers. Les images du visage tuméfié et les pleurs de Paul Voise bouleversent la France entière et provoquent une vague d'indignation face à la délinquance. La chaîne LCI (filiale deTF1) repasse 19 fois le sujet pendant la journée.
Les propositions d'aide à la reconstruction du pavillon du vieil homme sont lancées en grand nombre.

Le 20 avril TF1 reviendra très longuement dans ses journaux télévisés sur cette histoire.

Le 22, Jean-Marie Le Pen passe devant Jospin au premier tour...

Pillards, oui, je maintiens.

Je vous embrasse.

13/03/2012

Photovoltaïque : bilan au bout de 4 semaines.

Après avoir raconté mes déboires sur la lenteur de la mise en service, je voudrais parler de la rentabilité ou non du projet.

Je dois le dire, quand j'ai vu que le premier jour de beau temps, le 21 février, j'avais produit 17 KW, en plein hiver donc, je me suis dit : "qu'est-ce que ça va être cet été !!!".

Première erreur, et il faut que tous ceux qui se lancent là-dedans le sachent :
Par un effet de "compensation", pour une même pente de toit, la production sur un jour entièrement ensoleillé sera la même, hiver comme été.

Sauf en cas de sol enneigé, où on peut estimer un surplus de 10%.

La seule différence entre l'hiver et l'été, ce sont les jours sans soleil. L'hiver vous produirez entre 0 et 2 KW. L'été, vous pourrez atteindre jusqu'à 5/6 KW.

Etant météorologue, j'ai calculé combien je pourrais produire d'électricité annuelle chez moi, endroit assez favorisé : dans les 4000 KW.

Soit, au tarif mai 2011, environ 1800 euros annuels.

Toujours dans mon cas de figure, en comptant le crédit d'impôt (18% et non pas 22) mon installation sera amortie en 9 ans. Après, j'aurai un revenu de 150 euros mensuels (pour l'instant non imposables, mais on ne peut présager de l'avenir dans ces cas-là...)

La donne change pour ceux qui ont signé après.

Je me situe toujours dans mon cas (soleil assez généreux):

• pour ceux qui ont signé entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011, le KW racheté passe de 0.46 à 0.4255. Avec toujours le crédit d'impôt de 3580 euros.
Installation amortie en un peu plus de 9 ans.

• pour ceux qui ont signé entre le 1er octobre et le 31 décembre, le KW n'est racheté par EDF qu'à 0.4063. Avec le même crédit d'impôt.
Installation amortie en 10 ans.

• Tout change pour ceux qui ont signé - ou s'apprêtent à signer - cette année.
Le KW n'est racheté qu'à 0.3880 mais surtout le crédit d'impôt est diminué de moitié. Soit pour une installation de 19.500 euros, 1790.
Il en résulte que pour ceux-là leur installation (toujours dans "mes" conditions assez privilégiées d'ensoleillement) ne sera amortie qu'en 11 ans et demie.

Mon conseil : Si jamais la majorité actuelle repasse - donc barême inchangé - à moins d'habiter sur un plateau du sud de la France à au moins 700 m d'altitude, ne vous lancez pas là-dedans !

Par exemple, j'ai calculé qu'un habitant de la région Lyonnaise ne verrait, s'il signe en 2012, avec les critères gouvernementaux actuels, son installation amortie que... 20 ans plus tard !!!

Donc, avant les résultats du 6 mai, il est vraiment urgent d'attendre avant de s'équiper !

Je vous embrasse.


Source :
http://www.photovoltaique.info/Fiscalite.html

12/03/2012

Attention aux radars "pédagogiques" !!!

Pour vous prévenir d'un radar fixe, avant, vous aviez ceci

radar-automatique-metz.jpg

A présent, la plupart de ces panneaux ont été enlevés, et sont remplacés par ça :

pédagogique.jpg

Qu'on appelle aussi les "radars pédagogiques".  Et bien sûr, c'est suivi par ça, de plus en plus loin :

radar_fixe.jpg

Mais j'ai remarqué, au fil du temps, que le valeurs que me donnaient les fameux radars pédagogiques étaient fantaisistes. Notamment le plus proche de chez moi, un peu avant Pontarlier sur la RN57 en venant de Besançon, qui sous-estime largement les vitesses. Par exemple pour un "90 compteur", il me met "75 km/h". Ce qui ne m'empêche pas de ralentir, de faire bien attention...

Mais hier, je me suis fait piéger.

Je revenais d'Alsace, après être passé par la Suisse, et le crachin qui régnait là-bas m'avait pas mal fatigué... En plus, là-bas, la conduite est assez spéciale : le Suisse roule scrupuleusement à 40/45 dans la moindre petite agglomération, toujours truffée de radars. Et entre les agglomérations, entre 100 et 130 selon son humeur, sachant où sont les radars fixes.
Moi j'étais un peu fatigué de tantôt me traîner au milieu de 2 maisons, tantôt me faire coller au train alors que j'allais à 90, aussi, dois-je l'avouer, sitôt franchi la frontière, je me suis relâché.

Quelques kilomètres plus loin, peu avant Morteau, je suis passé devant un "pédagogique" qui indiquait - mon épouse en fut le témoin - 76km/h.

Là je l'avoue, je n'ai pas regardé mon compteur et j'ai continué à rouler à la même allure. Et quand je suis passé devant le "vrai" radar,

rdar tirelire.jpg1..jpg

Là j'ai regardé mon compteur, qui indiquait - je suis franc - 95 km/h. Or je sais qu'il surestime ma vitesse de 8 %, j'étais donc à 87/88 km/h.

Alors deux questions se posent :

• la première, c'est la fiabilité du radar "flasheur".
• la seconde, c'est celle du "radar pédagogique".

Est-ce que le second ne sous-estime pas systématiquement pour donner confiance à l'automobiliste, qui du coup ne regarde pas son compteur (comme je l'ai fait hier) et que son homologue qui suit ne surestime pas, lui, au contraire, la vitesse ?

Le "bon" radar inoffensif, et le "méchant" radar qui sanctionne ?

Je rappelle que j'ai été, par deux fois, en 2010 et 2011, victime de deux radars, planqués, ceux-là.

A chaque fois un dimanche, sur des routes à 3 voire 4 voies.
91 km/h à chaque fois !!!

1 point aussi à chaque fois.

Certes, ces radars ont eu comme effet de réduire les morts sur les routes. Avec l'association du doublement du prix du carburant en 8 ans (2004 0.75 euros le litre de gazole, 2012 1.45 le même !) les gens prennent de moins en moins leur bagnole.

En août dernier, lorsque mon épouse était hospitalisée à Dole (80 km par la route soit logiquement 1h15) j'ai préféré prendre le train et perdre ma journée entière, entre le prix du carburant, l'imprudence de certains touristes étrangers qui n'ont pas de permis à points et donc se .... permettent n'importe quoi, et ces foutus radars.

Idem pour mes voyages en Bretagne, que je faisais régulièrement en voiture. Désormais c'est en train, et ça me coûte deux fois moins cher.

Samedi prochain je vais à Toulon rendre visite à mon cousin germain de 75 ans dont la santé n'est pas des meilleures. Je l'avais déjà fait en 2008, en passant par de très jolies routes, la traversée des Alpes, les Gorges du Verdon, la Côte d'Azur et retour par le Lubéron et les Hautes-Alpes. Fatigant mais que de paysages magnifiques traversés !

Ce coup-ci ce sera en train... Pendant qu'il y en a encore !
Je ne verrai que Toulon la Belle et mon cousin germain, j'espère que son épouse pourra nous amener à Hyères, sur la tombe de mes parents, mais au moins j'arriverai là-bas frais et dispos, n'ayant pas à lutter contre des routes souvent traîtres, des automobilistes irresponsables et les pièges de la maréchaussée.

Je m'abonne aujourd'hui même à Auto-plus !

Gendarmerie Nationale : A nous de vous faire préférer le train...

Je vous embrasse (pas les gendarmes, les lecteurs ;-)

11:06 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (3)

29/02/2012

A l'aide !

Nous sommes, paraît-il, un pays d'assistés.

N'ayant pas l'honneur de recevoir la télé (aucune chaîne) à l'endroit où j'habite, on m'a parlé de l'"aide à la réception".
Cela consiste à une somme de 250 euros versée pour compenser la non-réception des chaînes publiques.

Ce qui signifie que dès la 3ème année, vous raquez quand même votre redevance, même si vous ne recevez rien.
Admettons, mieux que rien me direz-vous.

Pour bénéficier de cette aide à l'antenne, il faut :
• donner son adresse, afin de vérifier qu'effectivement on ne capte rien. Bon ça OK.
• un formulaire à faire remplir par un antenniste (il n'a que ça à faire) pour qu'il certifie qu'effectivement avant le passage au numérique on recevait et qu'après on ne recevait plus. Ok toujours, si l'antenniste veut bien.

Puis c'est là que ça se corse :

• Vous devez OBLIGATOIREMENT avoir fait l'acquisition APRES le passage à la TNT d'un moyen de réception par satellite, et donc en fournir la facture. Si comme moi vous aviez déjà l'installation, vous l'avez dans l'os.
• Et enfin, la demande - disponible ACTUELLEMENT sur le site internet "tous au numérique" avait dû être faite 6 mois avant le passage à la TNT dans la région (soit ici avant le... 11 novembre 2010 !)

Rapide calcul :
95 % de la population est couverte par la TNT.
Donc 5% ne l'est pas.
Ces 5% représentent : 65.000.000 * 5% = 3.250.000 personnes soit au moins 1 million de foyers.
Qui vont devoir payer la redevance (125 euros) alors qu'ils ne reçoivent rien.

Soit quand même 125 millions d'euros par an dans les poches de l'état....
Rentable le passage au "tout numérique" !

Mais il existe des exonérations. Pour qui ? Pour les personnes invalides d'au moins 50%.
Youpi !!! C'est le cas de mon épouse ! Mais des personnes invalides qui ont droit à l'allocation d'adulte handicapé (lesquelles ne payent pas d'impôts locaux)
Re-youpi ! Mon épouse y a droit, c'est marqué sur son papier de la MDPH.
Allocation d'adulte handicapé qui dépendent de conditions de ressources.
Aïe !!
Nous sommes au-dessous du seuil de la pauvreté, mais nous sommes trop riches pour y avoir droit.
Le maxi toléré est un revenu maximum de 743 euros mensuels par personne...
http://vosdroits.service-public.fr/F2464.xhtml#N1010D

C'est pour ça que le riche handicapé de Intouchables pouvait avoir Omar Sy à son service. Un mec qui a le César en plus, ça doit pas être cadeau...

Je me suis penché aussi sur l'aide juridictionnelle. Etant donné les honoraires d'avocat, c'est une chose à ne pas négliger.

Là, c'est encore mieux : Pour un couple, le revenu mensuel ne doit pas dépasser 1096 euros soit 548 euros par personne !

Ah oui, on est vraiment bien aidés sous Sarkozy ;-))

Je vous embrasse

17/02/2012

Photovoltaïque : le parcours du combattant

Ca y est !!! Depuis 9h50 ce matin, 17 février 2012 je suis une centrale électrique !!!

Mais que de chemin parcouru pour en arriver là....

Voici la genèse de l'histoire :

1) coup de fil du démarcheur d'une société (EUROFRANCE SOLAIRE) fin avril, qui me promet qu'avec ce qu'il me propose, non seulement je n'aurai rien à avancer, mais que c'est moi qui peu à peu pourrai me mettre un petit matelas de côté tous les mois.
En fait, je ne le saurai que plus tard, la société n'est qu'en fait une société de crédit, la SOFEMO, qui prête de l'argent à 11% alors que la banque peut vous prêter à 3 et quelque !! Ils ne servent que d'intermédiaire pour la véritable société qui installera les panneaux et fera les branchements !!!

2) Il est chez moi le 3 mai. J'ignore où ils vont les recruter, mais celui-ci.... travaille contre sa boîte !
Car il me sort une carte de France découpée en tranches. Et me montre que je suis dans la tranche du milieu, et que je peux produire environ 1000 kw/h par an. Comme à Dijon (sic) Bourges, Tours ou Nantes.
Il m'explique doctement que "plus on est au sud, plus on produit".

Je lui sors alors une autre carte, plus détaillée, où l'on peut très bien constater qu'à Ouhans, je suis aussi bien placé qu'à Toulouse avec ses brouillards hivernaux ou Montpellier avec ses entrées maritimes ! Pourquoi ? Parce que le potentiel électrique dépend 1) du nombre d'heures de soleil et 2) de la force du dit soleil. Et en altitude, le soleil tape...

Le mec a l'air à la fois scié, et ravi, et il semble rassuré quand je lui parle du métier que j'ai exercé pendant 40 ans.

Sinon, il joue son rôle de commercial, me disant que le matos serait livré dès réception du chèque, et que EDF (en fait ERDF) viendrait tout brancher dans la foulée. Mensonge ! Mais en plus il m'embrouille sur trois choses choses :

• l'aide de la Région, pour lui estimée entre 500 et 1500 euros. Or il faut savoir que seules les régions non ensoleillées profitent de cette subvention.
• le crédit d'impôt. 22% en 2011. Vérifié sur Internet. En fait, ce sera au final... du 18% !
• et surtout les versements d'EDF. Il me dit que ce sera "mensuel", alors qu'en fait ce sera... annuel !!! A chaque date anniversaire de la mise en service...
Ce qui veut dire que même en prenant leur crédit "décalé" à 11%, les mensualités du crédit, elles continueront de tomber tous les mois !!

"Vous allez pouvoir profiter de l'été", me lance-t'il...

Je fais un emprunt auprès de la Poste, et avance dans la semaine les 19.500 euros demandés.
Et j'attends.

3) Le matos est livré assez rapidement, je dois le reconnaître.

4) Fin mai, on me fixe rendrez-vous pour le 2 juin, le... jeudi de l'Ascension !

Les gus se pointent à 7h et demie, regardent le matos, et me disent "disolé m'siou, manque des vis, on reviendra"....

Le lendemain, coup de fil furibard à la direction de l'entreprise, qui me dit que sans faute, le lundi 6 tout sera OK.

5) Effectivement, le 6 l'installation est faite.

6) le....23 juin, ERDF me dit que mon installation est conforme, et que le raccordement sera fait entre... 6 semaines plus tard, et 3 mois plus tard !!!!

7) le 22 juillet, je reçois des papiers à remplir pour ERDF. Je questionne la personne de l'entreprise (des panneaux) pour savoir quand je serai raccordé, elle me répond, logiquement dans 15 jours, mais comme on ne travaille pas au mois d'août (sic), ce sera probablement courant septembre.

8) début août toujours rien de la part d'ERDF. Je leur téléphone et me répondent qu'ils attendent le règlement du raccordement.

Or j'ai fait un chèque à cet effet le 27/7. J'essaie d'avoir mon entreprise, et là j'entends un disque qui m'informe qu'ils seront en congés annuels jusqu'a 22 août !

Le 22 pétant je les ai appelle, me répondent qu'ils n'ont pas le temps et me laisseront un mail.
Pas de mail ni le 22 ni le 23 ni le 24. Je les appelle encore et ils me répondent qu'ils ont bien envoyé le dossier à ERDF, avec le fameux chèque, le 2 août.

ERDF fait traîner ?

Non.... car un beau  matin, je reçois l'enveloppe en question !!

Adressée à ERDF, 1 rue (normalement c'était Eugène Beau de Rochas à Montbéliard)....

En fait la mienne, 25520 OUHANS.

3 fautes graves :

1 de la Poste, qui voyant que l'adresse était fausse aurait dû renvoyer illico à l'expéditeur. Vous me direz que ça n'aurait pas changé grand-chose vu que l'expéditeur était en congé jusqu'au 22 !

2 de l'entreprise pour :

- D'abord s'être trompé grossièrement d'adresse.

- Ensuite n'avoir posté qu'à 1 euro 20 alors que même en simple (ce qui n'était pas "recommandé" si j'ose dire avec un chèque de 600 euros) c'était 2 euros 40 (11 feuilles).

9) Toujours rien 4 mois après, cette fois c'est l'organisme CONSUEL qui bloque mon dossier, pour cause d'erreurs techniques de la part de la société.  Moi j'appelais mon entreprise pour le leur dire, et eux me disaient que c'était réglé, ainsi jusqu'en décembre.

10) Jusqu'au jour où  - le 7 janvier - j'ai envoyé une lettre ouverte à la Ministre du Développement Durable, et là le consuel a enfin daigné m'appeler au téléphone, me disant que la société X.... leur envoyait des dossiers erronés. X.....??? Hé oui, la Véritable société, dont je parlais plus haut ! Et moi, ne le sachant pas encore, je me plaignais à la société-écran, EUROFRANCE SOLAIRE, qui ne servaient que de courroies de transmission.

 

A ce stade, je résume :

• Je me suis fait démarcher par un commercial de la société X, soi-disant fabriquante de panneaux photovoltaïques.
• Le commercial commence par me faire signer une offre de crédit, à un taux trois fois plus cher que ce qu'on peut obtenir dans une banque "classique". C'est en fait le seul boulot de la société X. Activité qui peut rapporter gros :
-Les intérêts de leur prêt de 11% sur 11 ans (puisque décalé) se montent à 14.200 euros.
-Les intérêts bancaires d'un prêt "vert" de 3.40% sur 10 ans (ce que j'ai fait) ne se montent qu'à 3.500 euros. Différence : 10.700 euros par pigeon démarché qui acceptent leur crédit...
A mulitiplier par le nombre de pigeons démarchés.
• En fait, la fabrication et l'installation des panneaux sont effectués par une société Y, que sous-traite la société X, celle qui est mon interlocutrice.
• Et à chaque fois que je croyais m'adresser à la société installatrice, je ne m'adressais qu'à celle de crédit, qui faisait office de courroie de transmission !!!

Le 7 janvier je reçois enfin une lettre du Consuel qui viendra, le 10, inspecter mon installation, qui est d'après lui, OK. Il m'enverra le compte-rendu.

le 14 une lettre d'EDF qui me confirme les conditions de rachat de mon électricité, sans toutefois me dire quand ils passeront faire le branchement....

Ne voyant rien venir, je téléphone le 2 février au Consuel qui me dit... qu'il manque encore une pièce à mon dossier, et qu'ils en ont informé mon entreprise (la vraie)  le 25/1.

Euréka !! Le 13 je reçois enfin mon certificat de conformité. Que j'expédie à EDF illico.
Là je crois rêver, EDF m'appelle pour me fixer un rendez-vous.
Ce serait possible le 16 ! Mais... (oui, c'est pas encore fini!) il m'a précisé qu'il fallait enlever la neige sur les panneaux !!! Là je n'ai plus à compter que sur la météo pour qu'il pleuve ou que les températures remontent d'un coup.

C'est fait, la pluie a bien voulu, cette nuit, nettoyer mon toit !

Et depuis 9h55, je produis !

Soit, quand même 299 jours après la livraison des panneaux !!

A présent, la question qui se pose : est-ce vraiment rentable ?

Oui et non, selon la date où vous avez signé...
Pour le savoir allez lire cette note :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/13/photov...

Je vous embrasse

 

07/02/2012

Elections : les menaces personnelles arrivent

Ceux qui lisent mon blog le savent, ceux qui lisent ma page Facebook le savent encore plus, je n'y suis pas tendre avec ceux qui nous dirigent.

Mais je ne pouvais en même temps qu'apprécier de pouvoir écrire ce que je pense, sans crainte d'être censuré. Pas mal de mes amis ("ex-amis" à présent par la force des choses) se sont vus retirer leur compte Facebook du jour au lendemain.

Alors, simple coincidence me direz-vous pour certains d'entre vous, les dirigeants en question ont dégainé leur HADOPI à mon encontre.

J'ai reçu ça hier :

hadopi.png

Pour bien comprendre la chose, il convient de préciser que dans les années 2004/2006, ça téléchargeait pas mal chez moi. Ma fille surtout, avec ses saisons de "friends" et autres albums d'Indochine. Moi il m'arrivait aussi de télécharger des chansons, lesquelles étaient introuvables dans le commerce.

Quand Sarkozy a sorti sa menace Hadopi, j'ai arrêté tout téléchargement, et viré la "mule" qui me permettait de le faire.

Puis, les années passant, j'ai quand même remis la "mule", tout en ne m'en servant pas ou peu. Quelques chansons introuvables (je ne faisais de tort à personne par conséquent), sans plus.

Mais vraiment occasionnellement.

 

Cette mise en demeure m'amène à me poser deux questions, fondamentales :

1) pourquoi un fait constaté le 19 décembre ne m'est-il reproché que le 6 février ?

La réponse me paraît assez simple : On pourra arguer à la récidive sur les quelques téléchargements que j'ai pu faire entre le 19 décembre et le 6 février, et par conséquent supprimer mon abonnement internet comme il est prévu dans le mail.
Tout cela, je pense, dépendra de leur "bonne volonté".
Et par conséquent de la mienne en ce qui concerne mes remarques à venir concernant l'UMP.

Non ce n'est pas de la parano ! Lisez "Marianne", lisez "le canard", vous verrez que tout cela existe, hélas.

2) je me souviens très bien de ce que j'étais en train de télécharger le 19 décembre. Oui, quelque chose de long, tout simplement le débat Aubry/Hollande, vu qu'à présent, faute de magnétoscopes et de cassettes, on ne peut plus rien enregistrer à la télé. A moins d'avoir un truc ultra-cher, qui enregistre sur disque dur, mais ça je n'ai plus les moyens de me le payer.

Là encore, peut-être une coïncidence, mais c'est quand même marrant de voir que c'est sur ce téléchargement-là que j'ai été coincé !!!

Hier, dès la réception du mail, j'ai définitivement désinstallé la "mule", et désormais, plus aucun téléchargement pour moi. D'autant que les chansons je peux les récupérer sur YouTube.

Mais comme ils ont brandi une énorme épée de Damoclès sur moi, je suis à leur merci, et peux très bien, d'un jour à l'autre, avoir ma connexion coupée. Plus de mail, plus de site météo, plus de blog, plus de belote, plus rien.

Alors, dois-je la mettre "en veilleuse" afin de sauver mon Internet ou bien continuer à dire ce que je pense ?

That is the good question.

A demain, peut-être...

Je vous embrasse.

11:06 Publié dans actualité, arnaques, Web | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : hadopi

09/01/2012

Le tobbogan de la mort à Lons le Saunier

Je suis vraiment pour, en matière de sécurité routière, le contrôle d'alcoolémie.

Mais je crois quand même qu'on devrait commencer en priorité par les crânes d'oeuf des Ponts et Chaussées, ceux qui nous construisent nos routes et aussi nos ronds-points.

Nos amis Suisses qui viennent de Genève, en empruntant la Nationale 78, voire ceux qui viennent de St Claude ou d'Oyonnax, doivent se souvenir longtemps de leur première arrivée sur Lons le Saunier.

Surtout quand la route est verglacée.

Voici quelques années, la N78 arrivait à Lons par le plateau côté sud, situé à une altitude de 500 à 600m. Puis, 9 km avant Lons (situé 300m plus bas) elle empruntait la vallée de la Vallière, pour arriver en pente douce dans les faubourgs de Lons.

Mais dans les années 70, à l'époque du "tout-auto", la DDE trouva que 9 km, avec des virages, et deux villages (de 100 habitants chacun) même si la route était très large, ça ne collait pas.
Aussi a-t'elle sorti de ses cartons un projet de "route directe". Laquelle ne suivrait plus la vallée, mais irait tout droit... !
La route continue donc sur le plateau, toujours à plus de 500m d'altitude, et ce jusqu'au dernier moment !
La descente commence bien plus tard, à seulement 3 km de l'entrée de la ville.

Ma foi, 3 km pour un dénivelé de 230 m, c'est déjà beaucoup. Ca fait du
8 %.
Il faut cependant savoir que les autoroutes sont limitées à 4%, et que la quasi-totalité des grandes routes internationales ne dépassent pas 5%. Y compris pour escalader des grands cols. En France tout du moins.
Mais enfin, c'est acceptable.
Seulement la "vraie" descente, elle, se situe seulement à 1km 400 de l'entrée de la ville, à 420 m d'altitude.
170 m de descente en seulement 1km300. Soit du 13%, sur une route internationale à 3 voies !

Les camions ne sont bien sûr pas autorisés à passer par ce qu'il faut bien appeler un "tobbogan". Ils sont déviés par l'ancienne route.

Alors la question : pourquoi avoir construit cette aberration sans nom ?

Pas pour des questions de nuisance dans les villages traversés, au contraire les poids-lourds s'y donnent à coeur joie avec la diminution des voitures et ils y bourrent encore plus.

En montée, les petites cylindrées - ou vieilles voitures, comme bien souvent nos jeunes en ont - ne peuvent pas la monter, et quand leurs conducteurs s'aperçoivent qu'ils se trouvent dans ce piège, c'est déjà trop tard. Seconde, voire première obligatoire, avec des fous en BM ou assimilées qui arrivent derrière à fond de train !

Pour la descente, surtout quand elle est verglacée, ça ressemble carrément à un tremplin olympique.

La preuve, voici une photo que j'ai prise l'an passé, quand j'y travaillais encore. Du haut du pont, plus de 170 mètres nous contemplent :

DSCN6507.JPG

Et pour vous prouver ma bonne foi, j'appelle l'IGN à la rescousse :

cote de montaigu.jpg

J'ai fait (l'été je ne suis pas fou) les deux trajets, l'un par le tobbogan, l'autre par la vallée. La différence de temps est de l'ordre de 4 à 6 minutes...

Pour les conducteurs l'ayant déjà empruntée, ma foi, c'est un choix !

Je vous embrasse.

17:58 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (2)

14/12/2011

Adèle la copieuse !

Vous connaissez tous la chanson de la jeune Adèle, Rolling in the deep :


A mon avis, Adèle connaissait aussi une chanson vieille de 44 ans, Lady Madonna des Beatles !






Comme quoi, finalement, nos vieux tubes sont indémodables !

Je vous embrasse.

12/12/2011

LETTRE OUVERTE A Mme LA MINISTRE DE L'ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Ouhans, le 12 décembre 2011

Je suis un météorologue à la retraite, et je suis très sensibilisé par les problèmes d'environnement.

La catastrophe nucléaire du 11 mars au Japon a achevé de me convaincre du fait que le nucléaire ne devait être qu'une solution de transition entre l'énergie fossile et émettrice de gaz à effets de serre et les énergies renouvelables.

Mais cela ne peut se faire en un jour.

J'ai, néanmoins, voulu essayer d'apporter ma petite pierre, malgré le fait que votre Gouvernement ait réduit de près de 80% les aides financières. Bien qu'ayant un revenu de 1608 euros pour un couple, ce n'est pas l'argent qui me motive, mais le désir de laisser une planète relativement vivable à mes petits-enfants.

J'ai donc fait appel, en avril, à une société spécialisée dans la pose de panneaux photovoltaïques.

Le commercial est là le 3 mai.

Je signe le contrat de 19.500 euros.

Je souscris un emprunt (200 euros de remboursement mensuel sur 10 ans)

Le 6 juin l'installation est terminée.

C'est là que la bataille avec l'administration commence.

Le 23 juin, ERDF me dit que mon installation est conforme.
Qu'une intervention est prévue, mais vacances obligent, ce ne sera pas avant septembre.

Entretemps, ils m'envoient quand même une facture de...619 euros pour le raccordement. Ils ne sont pas tous en vacances...

En septembre, ils mandatent une entreprise de la région, afin de compléter l'installation. Laquelle vérifie que tout marche à merveille. Effectivement mon installation est potentiellement productive.

Mais... il me faut l'accord du CONSUEL. Organisme de certification qui, je crois, dépend de vos services.

A partir de là, c'est l'enfer. Le CONSUEL bloque en permanence mon dossier.
Tantôt ils me disent que tout est OK dans mon dossier, puis quelques semaines plus tard, prétextent des documents manquants de l'entreprise. Laquelle entreprise leur ré-expédie les documents (que le CONSUEL avait déjà).
Puis, contact est de nouveau pris avec le CONSUEL, qui me dit une fois de plus que tout est OK, me fixant un nouveau rendez-vous. Ne voyant toujours rien venir, je les appelle, et ils me disent une foiqs de plus qu'il manque encore une pièce dans mon dossier...

Cela fait à présent plus de deux mois que petit jeu de chat et de la souris dure.

Et sincèrement, au vu de tant de mauvaise volonté, je ne pense pas en voir la fin de sitôt.

Mme la Ministre, je ne viens pas solliciter une faveur de votre part afin de faire accélérer les choses.

Je tiens seulement à faire remarquer que vos services sont en totale contradiction avec ce que vous défendez, à savoir les énergies propres. Côté pile, oui aux énergies renouvelables, clamé avec force dans les discours. Côté face, vos services bloquent tant qu'ils le peuvent les misérables pékins qui ont le malheur de tenter l'expérience.

Je pense sincèrement qu'avec de telles pratiques, le Grenelle de l'Environnement n'aura pas servi à grand-chose et que les énergies polluantes ont encore de beaux jours devant elles.

Veuillez agréer, Mme la Ministre, l'assurance de ma considération distinguée.

Patrick XXXXXXXX

 

(Envoyé à Nathalie Kosciusko-Morizet, publié dans Facebook et envoyé au journal Marianne)