02/07/2011
2 challenges pour moi ce samedi
D'abord côté médocs. On change de mois, et je diminue ma dose de A (Atarax) d'encore 25%.
Par rapport à mars, j'ai diminué ce médicament de 63% !
La nuit s'est relativement bien passée...
Deuxième challenge cet après-midi.
Un vide-grenier. A 28 km. Mais pas n'importe où....
Je ne vais pas vous envoyer vers une note, mais la recopier. Cette note a un an :
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1970. Mes parents avaient décidé cet été-là de passer le mois d'Août dans le Haut-Doubs.
Je ne connaissais personne dans le Haut-Doubs, et j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.
Je venais d'avoir mon bac, et mon père pour me récompenser m'avait payé... un vélosolex d'occasion! Pas le truc noir que tout le monde a en tête, non, quand même, mais un solex "de compétition" avec freins à disques et arbre à cardan.
Mais d'occasion quand même.
Je ne m'étais pas trompé, malgré le solex, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.
Pourtant le petit village était sympa, tout en longueur au milieu des "juralpages" (les alpages jurassiens !) vraiment parfait pour se reposer d'une année trépidante, mais à 19 ans, soyons justes, même en 1970 on a d'autres horizons...
Tout bascula le 16 août. Ce jour-là c'était la fête au village, et je fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.
Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !
Aux 15 premiers jours de mortel ennui succèdérent alors 15 jours de rêve. Elle travaillait dans une épicerie pour se faire un peu d'argent de poche, mais tous les soirs nous nous donnions rendez-vous sur un banc près de chez elle, et là nous faisions de beaux projets d'avenir.
Lors d'une autre fête du village, les jeunes nous élirent carrément "le couple de l'année" tant nous étions mignons ! Oui, mignons, mais O combien naïfs...
Arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de son mois de vacances avec ses parents, en Vendée.
Je ne rentrais en fac que le 25 octobre, j'avais le temps. Les hôteliers du village, émus par notre petit couple, m'offraient même la pension complète gratuite si je revenais ! Mais restait le billet de train.
Et là, mon père fut intraitable. Pas question de débourser le moindre centime pour aller revoir "cette petite paysanne"... Et puisque j'étais en âge de "courir les filles", je devais me donner les moyens de le faire !
Coincé j'étais. C'est alors que j'entendis une annonce à la radio. On recherchait des vendangeurs dans le Bordelais.
Pourquoi pas ? C'est vrai que j'étais aussi doué pour ce genre de choses que Laurent Roumejko en météorogie, et surtout je n'étais pas du tout mais alors pas du tout "physique". Mais quand même j'étais prêt à tout pour rejoindre ma petite fiancée.
Et je me lançai alors dans la grande aventure !
Ce coup-là, mon père était d'accord pour me payer le billet de train (pourtant bien plus cher !)...Rien que pour avoir le plaisir de me revoir revenir la queue basse le surlendemain.
Ma mère, elle, était angoissée en me voyant partir, et moi je n'en menais pas large non plus.
On m'en avait parlé, des vendanges, du fameux mal de dos qui élimine 80% des candidats les 3 premiers jours, des conditions plutôt éprouvantes.
Non seulement cela se révéla exact, mais le temps exceptionnellement caniculaire de cette fin septembre 1970 n'arrangea pas les choses. Gelée blanche le matin, avec parfois un brouillard à couper au couteau, 33 degrés à l'ombre l'après-midi... De toutes façons il n' y avait pas d'ombre !
Pour se désaltérer entre deux rangs de vigne, pas d'eau, seulement...du vin ! Du Graves quand même, mais du vin. Moi qui n'avais jamais bu autre chose que de l'eau...
Lever à 5 heures, coucher à 23, dans des baraquements qui n'avaient rien du trois étoiles.
Je tins miraculeusement le premier jour. Mon sécateur à la main, je regardais le bout du rang de vigne, et je voyais Brigitte qui m'y attendait...
Le second jour ce fut encore pire, j'étais à deux doigts d'abandonner mais je savais pourquoi j'étais là, je ne devais pas flancher.
Le troisième jour je reçus une lettre de Brigitte, qui me disait entre autres " je t'aime tu sais, bien plus que tu ne peux le croire"...
Y avait-il un rapport ou pas ? Je pense que oui si j'en juge de mes exploits au sprint.
Le 4 ème jour mon mal de dos avait disparu, et à partir de là je me mis à foncer comme un malade ! On me surnommait "la formule 1 du rang de vigne" (rien à voir avec les hôtels, qui n'existaient pas encore !), à tel point que je devins le chouchou des patrons, content d'avoir un "employé" si zélé, à 15 francs (l'équivalent de 15 euros actuels) par jour... En plus, je faisais le clown tous les soirs, avec quelques imitations. Notamment celle du fils de la maison !
Comme je leur avais dit d'entrée, je ne restai pas jusqu'au dernier jour, la fameuse "gerbebaude"...
Je partis le 7 au soir, afin de retrouver ma Brigitte pour sa fête, le lendemain.
Toute la troupe au complet m'accompagna à la gare de Libourne pour prendre le train de nuit, je m'étais fait beaucoup d'amis pendant ces trois semaines, et certains le sont restés très longtemps.
1200 km de train plus tard, j'étais de retour dans le petit vilage, le coeur battant.
Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir ...quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.
Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Pouilly en Auxois, sortie pour Dijon, puis Dole, Salins, Levier et enfin Pontarlier. Ils me firent une fleur, celle de me déposer 10 km plus loin, dans le village de Brigitte où j'arrivai en pleine nuit.
Ses copains (copains version années 60/70 donc de "vrais" copains) étaient surpris de me voir là, et admiratifs que j'aie accompli un tel exploit. Là-bas, tout était blanc, et le village en était tranformé...
Le lendemain, alors que les cloches sonnaient, d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
Je lui racontai tout d'un bout à l'autre, et comme ma fiancée était très romantique, elle était très émue de mon récit.
Mais elle était également méfiante, et, carrément, écrivit à Brigitte pour lui demander des explications. Lui précisant qu'on allait se marier et qu'elle voulait savoir si je racontai ou non des bobards.
Le temps passa encore, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi. Et, pendant 30 ans, j'évitai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....
En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Ma femme et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi.
Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation...Toujours cette satanée hyperintuition !
Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.
"Vous la connaissez" ?
Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis, m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.
Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.
Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.
J'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...
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Plus de 8 mois que j'habite la région. Ce village est pourtant un des axes obligés pour nous rendre dans la ville Suisse la plus proche (Yverdon). Mais la plupart du temps, je contourne, quitte à me faire 20 km de plus.
Il m'arrive de temps à autre de le traverser, mais à la vitesse limite. Je ne m'y suis plus jamais arrêté depuis février 2003.
Et là c'est le vide-grenier.
C'est à dire au minimum 1 heure dans le village. Où certainement je reverrai des "copains" d'il y a 41 ans, mais on ne se reconnaîtra pas. En revanche je reverrai "sa" maison, la petite fontaine avec le banc à côté, sur lequel nous nous asseyions pour parler avenir, c'est à dire mariage.
Une amie de Facebook m'a écrit hier : profite du temps que tu te donnes pour savoir QUI tu es. Pas Ce que tu es.
Je pense que cette petite épreuve va m'y aider.
Je vous embrasse
11:09 Publié dans ceux que j'aime, détripage, psy | Lien permanent | Commentaires (5)
29/05/2011
Dur moment à passer...
Comme la St Valentin, la fête des mères est pour moi assez "hard" à passer.
14 fêtes des mères déjà se sont succédées, depuis ce moment tragique où elle mis fin à ses jours.
Sans doute se sentait-elle trop seule, depuis mon exil à l'autre bout de la France par l'immonde ordure Mendoise. Avant, elle me savait à 2 heures de route. Après ce fut deux jours...
Qu'on l'ait fichu à la porte de son appartement aussi, après quand même 20 ans, appartement où elle pensait finir ses jours, ne sachant pas que 1) le propriétaire pouvait vendre quand il le voulait - ça nous le savions depuis 1995 - et que 2) mon père avait environ de quoi se payer 5 fois l'appartement, mais il n'a jamais voulu écorner son bas de laine.
Il paiera cela assez cher, avant qu'à son tour il nous quitte.
Où que tu sois Maman, je sais que tu me vois, et permets moi de t'offrir ce bouquet de roses.
Je t'embrasse
Ton Pat.
12:28 Publié dans ceux que j'aime, détripage | Lien permanent | Commentaires (6)
26/05/2011
Mes rencontres avec Chamonix : 3 (1976)
Là aussi c'est par un hasard inouï que je vais retrouver la cité du Mont-Blanc.
Mont-Blanc que, par beau temps, je vois de la fenêtre de ma cuisine. Un tout petit bout...
J'ai regardé sur les cartes Michelin qui me servent de... tapisserie dans une pièce inoccupée, ça fait 145 km.
J'ai enfin réussi à quitter Paris, et avec ma jeune épouse nous habitons dans un HLM entre Lyon et Grenoble. Je bosse à l'aéroport de Grenoble, à 2km, 3 mn de cyclo. Car nous sommes toujours en cyclo !
Nous prenons des leçons de conduite, et finalement je l'aurai en septembre ce fichu permis, et Mireille, mon ex, ne l'aura qu'en... mai 1979, grâce à moi. Oui, grâce à moi, elle avait passé ses 5 épreuves à Voiron, toutes ratées et en 1977 ne voulait plus entendre parler de l'auto-école du village ni des leçons de conduite.
C'est moi qui, en 1978, l'inscrirai dans une autre auto-école, à 25 km de chez moi. Mise en confiance, elle l'aura alors du premier coup (enfin du 6ème) après seulement 10 leçons. C'est un peu pour ça que j'ai moyennement digéré qu'elle me plaque, 6 mois plus tard...
On n'en est pas là, on est en mai 76 et un soir, vers 21h, j'entends sonner à la porte.
C'est Jean-Yves, mon quasi-frère, avec qui depuis notre majorité j'ai eu des relations oscillant entre chaleur intense et froid glacial. Là je l'avais quitté un an auparavant sur un froid glacial, mal reçu par sa mère (ma cousine germaine) qui ne pouvait pas voir Mireille en peinture. Mireille qui ne s'était pas laissée faire et du coup nous étions tricards à Lorient. Ce sera du reste la plus longue période (avril 1975/juin 1979, 4 ans et deux mois) qui se passera sans que je m'arrête dans la ville de mes vacances d'enfant.
Jean-Yves fait son service militaire. Habitant en Bretagne, on l'a d'abord muté à Mourmelon (c'est logique), puis encore plus loin, près d'Orange ! Du coup il se retrouvait seul lors de ses permissions, et a pensé que je n'étais pas trop loin. C'est vrai que par rapport à la Bretagne, cela n'avait rien à voir.
170 km dont une grande partie sur autoroute ou une trois voies.
Car mon Jean-Yves était motorisé ! Il avait "emprunté" la vieille 404 de son père, qui était une nouvelle fois à Tahiti avec ses frères et soeur.
Pour moi, double joie : D'abord - et surtout - de savoir que pour cette fois la période de froid est terminée (la prochaine serait 7 ans plus tard), et ensuite qu'avec une voiture nous pouvions faire des tas de choses. Comme - le plus urgent - faire des commissions lourdes, que nous ne pouvions pas effectuer avec nos cyclos.
Il viendra 2 week-ends de suite, et par chance je serai libre pendant ces week-ends. Enfin, si l'on veut car pour le premier j'aurai à faire la nuit de dimanche à lundi, et pour le second, j'aurai fait la nuit de vendredi à samedi.
Pour ce premier week-end, où il fait une chaleur à crever, d'abord l'utile : les courses !
Et c'est avec un coffre plein à rabord de lessive, boîtes de conserve, bouteilles, que nous revenons le samedi soir.
Pour le dimanche, ce sera une petite montée à Chamrousse, car comme tout habitant de la montagne veut voir la mer, tout habitant du bord de mer - surtout les sud-bretons, qui n'en ont que rarement - veulent voir la neige.
C'est le même dimanche que je lui montre en tout petit le Mont-Blanc.
"Et si on y allait la prochaine fois ?" me demande-t'il.
Il prêche un convaincu !!
Nous voilà donc partis ce samedi après-midi vers Chambéry, puis Altbertville, Megève et enfin Chamonix.
Nous sommes émerveillés. Car tout au bout de la route, de temps en temps le Géant se montrera, de plus imposant. Et quand nous quitterons Megève, le specacle sera tel que nous nous arrêterons.
A Chamonix, photo pour immortaliser la chose
Puis nous prenons la route du Tunnel du Mont-Blanc. Non, pas pour le traverser, j'avais déjà donné, mais pour s'arrêter au dernier lacet et se garer dans un parking. De là un chemin nous amenait vers le glacier des Bossons.
A cette époque, le glacier descendait jusqu'à 1200 m d'altitude environ. Et de notre point de vue, nous pouvions le voir dans toute sa splendeur.
Je dis "à cette époque", car 35 ans après, ce n'est plus du même tonneau ! Le dit glacier ne descend plus jusqu'à 1200 m mais jusqu'à 1500 ! Et à présent, sauf si on est un randonneur chevronné, on ne peut plus l'admirer. Sauf de loin....
Belle preuve du réchauffement de la planète, avec pour nous un climat qui s'approche de plus en plus du climat Québécois. Froid et neigeux l'hiver, caniculaire l'été.
Enfin j'aurai pu voir le Mont-Blanc !!!
Je vous embrasse
18:30 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
25/05/2011
SUPER-méa culpa !!!
Hier j'avais écrit une note où j'exprimais mes regrets de m'être trop précipité, et de n'avoir , en ce qui concerne FaceBook, vu que le côté machine à fric.
Ma fille m'avait bien dit "papa, tu sais que tu peux y parler à des centaines de vedettes".
Des vedettes, Dieu sait que j'en ai côtoyées dans mes années radios, surtout les deux premières. Mais sincèrement, je ne pensais pas que l'on puisse dire "coucou Johnny, ça va ? Et Laetitia, elle est toujours en forme ?"
Je ne le croyais pas, pensant - à tort - que les stars sont inaccessibles.
Pourtant, tain, je le savais, en tant qu'animateur, que dans leur immense majorité ce n'était pas le cas. Mis à part le jazzman Memphis Slim, imbu de sa personne, qui lors d'une interwiew m'en avait fait baver au possible, ou Dick Annegarn qui rageait de ne pas voir son 33 tours dans les rayons de la radio.
Mais pour les autres, dans leur immense majorité, ils s'estimaient au même niveau que leur public.
Une anecdote, tiens. J'ai fait, en 2003, découvrir à ma fille le groupe Indochine. Dieu sait si pourtant entre sa naissance et ses 19 ans, j'avais passé du Indochine sur mes platines.
Là, c'est une chanson intitulée Electrastar qui m'avait fait aussitôt me garer, afin d'écouter le mieux possible ces paroles qu'on aurait écrites rien que pour moi, traînant à l'époque mon désespoir d'être séparé de celle que j'aimais par la faute de.... du boulot ! Et du coup je passais mes nuits sur Internet, me sachant une des "vedettes" du forum de Psychologies. Tu parles !!!
Je reste enfermé chez moi et je ne sors pas
J'attends comme la fin du monde et je ne sais pas
Combien de temps ça prendra mais je ne l'oublie pas
Je voudrais te revoir
Et cracher sur la gloire
J'aurais pourtant tant aimé nous protéger
Te voir tomber au combat moi je n'oublie pas
Le temps s'est arrêté et tout a continué
Et ca fait mal...
Ma fille a soudain pris conscience qu'Indochine (que détestait cordialement Nathalie) ce n'était pas que l'Aventurier ou J'ai demandé à la lune.
Et du jour au lendemain, comme elle ne fait pas les choses à moitié, elle est devenue groupie non pas du pianiste mais d'Indochine. Depuis 4 ans elle a dû assister à 10 concerts du groupe.
Et, miracle parmi les miracles, elle a eu droit voici deux ans à une séance de photos avec Nicola Sirkis lui-même...
J'avoue que j'en suis resté baba.
Je n'aurais pas imaginé un seul instant pouvoir, à 20 ans, partager quelque chose avec une de mes idoles.
A 20 ans, et cela le restera longtemps, mon idole s'appelait Gérard Palaprat.
Tout le monde connaît "fais-moi un signe", "pour la fin du monde", deux numéros un, mais combien connaissent des petits bijoux tels que pose ton tablier ? Une chanson qui serait complètement d'actualité en ces années troubles.
Pose ton tablier / la fête est commencée /voici venir la grande farandole
Le feu d'artifice est commencé /rien ne pourra l'arrêter
Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? / La fête a mal tourné
L'artificier s'est trompé de fusée / c'est une bombe qu'il a fait exploser
Il a fait sauter le monde entier / Ca devait arriver.
Chanson que j'ai passé en boucle sur ma platine de 1974 à.... aujourd'hui.
Revenons à Facebook.
J'ai vu via une autre liste que Gérard Palaprat était sur Fb, et, ingénuement, comme on lance une bouteille à la mer, j'ai demandé à Gérard s'il voulait être mon "ami".
A ma grande surprise, il a accepté, aini que Guy Criaki, qui a chanté une chanson qui pourrait illustrer ce qui m'est arrivé avec Marité, ma soeur volée.
Et les deux chanteurs m'ont même laissé des messages !
Guy Criaki m'a parlé d'une émission Télé de France O, dont j'ignorais l'existence, et que désormais je regarderai de mon ordinateur, "en léger différé".
Et quand j'ai dit à Gérard Palaprat:
Merci d'avoir accepté mon invitation, né en 51, je possède tous vos 45 tours de "sodomie" à "hollywood". Ma chanson préférée est "pose ton tablier" (1974) qui pourrait être ressortie de nos jours :)
Il m'a répondu !!!
Ben oui Patrick mais ils sont un peu sourds à tout ce que j'avais prédit...
Là j'en suis tombé sur le cul.
Le Grand Gérard et le Grand Guy qui prenaient la peine de me répondre, à moi, petite cicatrice errante...!
C'est là que j'ai réalisé que finalement l'authenticité ça existe chez les plus Grands.
Je vous embrasse.
21:19 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2011
Doit-on piquer mon chat Bob ?
J'ai fait faire une nouvelle analyse de son sang, afin de voir si les croquettes anti-diabète avaient fait baisser son taux de glycémie.
Le résultat n'est guère encourageant : 3, 92 g soit une augmentation de 20% par rapport à la dernière fois...
Et pourtant, il fait "bonne figure", son comportement a l'air tout à fait normal, mis à part qu'à la différence des autres années, aller dehors n'est plus pour lui une récompense, mais une punition.
Mon épouse est passée d'un extrême à l'autre, tolérant il y a encore 6 mois que le chat dorme avec nous dans la chambre, alors que là, elle lui fait passer les 3/4 du temps dehors.
Tout ça parce que la pauvre bête avait fait un jour ses besoins dans la salle de bains. Du reste elle avait été en rage ce jour-là, puisqu'elle l'avait balancé par la fenêtre, oubliant qu'on était au premier étage. J'en avais fait une note, que vous êtes toujours nombreux à lire (en moyenne une vingtaine de fois par mois).
Alors la question est celle-ci. Sachant qu'un chat "prend sur lui" et ne montrera jamais qu'il est malade, si ça se trouve il est déjà très mal, et le prolonger serait inhumain.
Mais d'un autre côté, mon vétérinaire m'a dait que le début de la fin commençait avec les pattes arrières (chez nous, c'est les pieds, mon père qui fut amputé en savait quelque chose).
Or, il arrive encore à sauter pour aller boire à la cuisine. Un bon mètre....
Alors j'aimerais avoir vos conseils. Mon épouse voudrait le faire piquer tout de suite (il est vrai que nous serons bientôt en balade) quand à moi, j'applique un peu le principe du "cocotier" chez les peuplades primitives, qui voulait que l'on sacrifie les personnes qui tombaient d'un cocotier vigoureusement secoué, à savoir que tant que ses pattes arrières lui permettent de sauter, il est urgent d'attendre avant de le tuer. Il faut appeler un chat.. un chat !
Je sais que la plupart d'entre vous ont un chat. Qu'en pensez-vous ?
Je vous embrasse
10:17 Publié dans ceux que j'aime, détresse | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : bob
10/04/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : DANIEL GUICHARD
Daniel Guichard a été connu en 1972, grâce à sa chanson La tendresse. Mais sait-on qu'il avait déjà enregistré cinq 45 tours, et ce depuis 5 ans ?
Le premier - introuvable - se nomme Faut-il être et date de 1967.
Le second - un peu moins introuvable - s'intitule N°1 et date de 1968.
Pas de disque en 1969.
En 1970, une chanson qui déjà passe dans les radios : C'est parce que je suis né à Paname.
1971 verra Chez toi Nicole et Marinette.
Et enfin, la tendresse en 1972. Bien passée dans les radios mais pas encore classée chez SLC.
De même que bien sûr, de la même année.
C'est en janvier 1973 qu'il enregistre le titre qui va le faire décoller : Faut pas pleurer comme ça.
11 semaines de présence au hit entre mars et mai, une 9ème place en avril.
Pourquoi, sorti en juin, va faire un peu mieux : 12 semaines dans le hit de juillet à septembre, n°7 en septembre.
Et grâce à ces deux chansons, Guichard se classe 18ème interprète français pour l'année 73.
Il classe en janvier 1974 T'en souviens-tu Marie-Hélène, à la 20ème place.
Jusque-là, Guichard a un public relativement restreint. Mais c'est une chanson qu'il avait composé 11 ans plus tôt pour la mort de son père (il avait alors 15 ans) qu'il enregistre en mars 1974.
18 semaines de présence d'avril à juillet, et la consécration en juin avec la première place. Mon vieux fait connaître Daniel Guichard à la France.
Ce sera un peu moins bien pour Les secondes, qui seront 17èmes en septembre.
En octobre, il enregistre une chanson qui va provoquer un déclic en moi. J'avais vaguement entendu parler du Journal d'Anne Frank, mais sans plus. Chanson pour Anna résume ce journal, et du coup je l'achète pour en savoir un peu plus sur le sujet.
Pendant très exactement 10 heures, je ne le quitterai pas. Impossible pour moi de refermer le bouquin en me disant "la suite demain". Non, c'était tellement poignant que je n'arrivais pas à faire ce geste.
Et du coup, je vais commencer à lire, à énormément lire. Autre chose que les lectures habituelles, soit San Antonio, Pagnol ou Pierre Daninos, ma "trilogie" de l'époque.
Merci à daniel Guichard de m'avoir donné le goût de la lecture, même si déjà j'avais celui de l'écriture.
Hit-paradement parlant, Chanson pour Anna sera 6ème en décembre, pour couronner une année 1974 qui le voit second interprète français de l'année. Derrière un Johnny en perte de vitesse.
Et sur l'ensemble des années 1963/1974, il ne se classe que 47ème, mais comme pour tous les interprètes sortis dans les années 70 ça ne veut pas dire grand chose !
Je vous embrasse.
16:18 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : daniel guichard
07/04/2011
Sur une idée de Manoudanslaforêt : du virtuel au réel...
19:01 Publié dans beaux moments, Blog, ceux que j'aime, Merci, moi, Web | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : amis du net
08/03/2011
Un truc qui ne m'était jamais arrivé depuis 32 ans...
La photo de famille de mes collègues, chef compris. (mon épouse à droite)
Mon dernier pot de départ date de septembre 1979, à Grenoble.
Millau (79/80) j'en suis parti dans un triste état (moins 30 kilos de janvier à juillet).
Embrun (80/87) j'aurais pu le faire mais dans le contexte de fermeture programmée du centre je n'en ai pas eu le courage.
Mende, inutile d'en dire plus..
Vannes, je voulais faire un pot, pour bien savourer mon départ, mais je savais que personne ne viendrait.
Quand à Biarritz, alors que j'avais été le seul à avoir tous mes collègues à ma table, il a suffi du retour d'une brebis galeuse et d'un néo-chef vraiment pas fait pour la fonction pour que je parte en courant.
Je reçois d'ailleurs toujours des mails du personnel de l'aéroport...
Enfin, ici, ayant été admis, respecté, aidé, j'ai pu terminer ma carrière en beauté.
Cette photo-là je vais la faire encadrer, tant je suis content qu'elle ait pu être prise.
Je vous embrasse
12:35 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : collègues adorables
07/03/2011
4 mois et demie de bas-débit : étendue des dégâts
Cica-Liméro est de retour !
A présent que j'ai retrouvé l'ADSL, je me sens un peu comme un conducteur de Ferrari sur une départementale. A savoir que, pendant ces 4 mois et demie où j'ai été, entre mon bas-débit et mes aller-retours à Lons le Saunier, coupé du monde virtuel, très absent par rapport aux mois précédents.
Et que parmi ceux qui me suivaient, ça a fait de gros dégâts, peut-être irréparables.
Certes, si je regarde le nombre de visiteurs et de pages lues, je n'ai pas de quoi m'affoler, malgré une lègère baisse ce mois-ci. Mais je reste avec une "courbe de tendance" en montée. Ce qui me rassure quand au contenu de mon blog, qui n'est donc pas en cause.
Mais c'est quand je regarde ce que sont mes amis (par ce vocable je désigne ceux qui venaient et me commentaient) devenus, ceux qui m'avaient suivis dans l'entreprise périlleuse Hautetfort, plus ceux qui m'avaient rejoints, captivés par mes humbles écrits, un doute effroyable me vient.
Je ne citerai pas leur nom, ne voulant stigmatiser personne.
Déjà, quitter Psychologies.com avait signé pour moi la perte de pas mal d'amis. D'une centaine j'étais passé à une trentaine.
Ceux-là savaient pourquoi j'étais parti, et que ce n'était pas une foucade de ma part.
Là, j'avais en trois mois (de mi-juillet à mi-octobre) réussi à intéresser cette trentaine de personnes, à laquelle s'est ajouté une bonne vingtaine - dont CriCri qui a été vraiment mon pilier numéro 1 - qui m'ont fait l'honneur de me lire et de me commenter.
Je ne les oublie pas et je leur dis un grand merci.
Certes, depuis ce 21 octobre, quelques-uns sont venus. Même revenus. Comme Sympho 2.
Mais en revanche, beaucoup sont partis.
De la cinquantaine ne me reste plus que 10 amis....
Sans doute les autres se sont-ils lassés de mon blog, que je n'alimentais plus comme avant, ou alors ils m'en voulaient (certains l'ont carrément écrit) de ne pas passer sur le leur.
Savent-ils, ceux-là, ce qu'est le bas débit ?
Pour en avoir une idée il faut savoir que pour écrire une note et la vérifier, la corriger éventuellement il me fallait au minimum 1h30 !
Bref, je n'insisterai pas sur ceux qui ont "quitté le navire", mais en revanche, je dis un grand merci aux dix d'entre eux qui sont restés. Encore un et on peut faire une équipe de football !
Je vous embrasse.
18:29 Publié dans Blog, ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : internet
15/02/2011
♪♪ un mexicain basané....♪♪
NON LE MEXIQUE NE ME FAIT PLUS SOURIRE
Tout seul, je ne peux évidemment rien, mais contre cette abominable incarcération qui dure à présent depuis plus de 5 ans, les internautes peuvent, eux, faire beaucoup de choses.
Ils ont réussi à dégommer deux dictateurs,
peut-être arriveront-ils à faire plier un état preneur d'otages ???
20:49 Publié dans actualité, ceux que j'aime, non politiquement correct, Web | Lien permanent | Commentaires (5)