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27/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 3) la divine surprise

Et nous voilà prêts, vers 16h, à partir le mardi pour Lorient.

Lorient.
C'est un peu mon port d'attache.
Cette ville et moi avons grandi ensemble, nous avons le même âge, à peu de choses près.

Ainsi, Lorient et moi avions une petite dizaine d'années quand nous nous sommes rencontrés, en 1962.
Contraste saisissant, pour moi, le petit parigot-tête de veau, habitué aux immeubles austères et crades (et oui, en 1962 Paris était noir, noir de suie !) entre les maisons et immeubles tout blancs, flambant neufs d'un côté de l'artère principale, et les baraques en bois de l'autre côté...

Et au bout, tout au bout, l'océan. Que je voyais pour la première fois...

Mais c'est pendant notre adolescence que nous nous sommes le plus fréquentés.
1963, 64, 65, 66, 67 (deux fois !) 68, 69 (trois fois !) 70 (trois fois aussi) , 71 (idem) 72 (quatre fois !).

Nous avions nos Noëls enchantés, c'était un rêve pour moi de me balader au milieu de ses rues toutes illuminées. Ca aussi je ne connaissais pas. Ne manquait que la neige...
Je me souviens de quinzaines commerciales extraordinaires, à faire pâlir la Rue de Buci parisienne où je (sur)vivais.

C'est vers cette ville aussi que je me suis réfugié un week-end de janvier 73, alors que je faisais mon service militaire, lors d'une permission non prévue. Lorient, bien qu'elle en ait beaucoup vécu, n'aime pas trop les militaires. Comme moi. Elle en garde un mauvais souvenir, un truc d'avant-naissance.
Et du coup, elle m'avait comprise, et avait fait donner son magnifique ciel bleu d'hiver exprès pour ma venue.

Mais Lorient c'est donc d'abord mes Noëls magiques (http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/24/mes-no... ), qui n'auraient pas été si magiques sans la présence de celui que j'appelle depuis le tout début mon "frère-cousin" Jean-Yves.

Dans mon autre blog (qui va fermer, chose que j'avais pressenti depuis déjà 3 ans) Je parlais presque autant de lui que d'elle dans mes notes.

Presque frère, plus qu'ami, en tout cas cousins - donc du même sang - , comment définir le lien qui nous lie lui et moi ?
Et cela, avec quelques interruptions dues à nos "nanas" respectives, depuis près de 50 ans.

6206a.jpgPremière photo de nous ensemble, prise en juin 1962, au zoo de Vincennes.

D'entrée, nous avions "flashé" l'un sur l'autre, lorsque je le vis pour la (vraie) première fois. J'étais le grand frère qui lui avait toujours manqué, il était le frère que j'espérais encore.

C'est avec lui que j'ai appris à faire de la bicyclette.
C'est à lui que j'ai confié mes premières amours (et aussi mes dernières).

J'oserai dire qu'à 554 km de distance, nous avons grandi ensemble.

Lui aussi me confiera ses tourments de coeur, et ses tourments "tout court" d'ailleurs.

Ados complexés, nous nous rassurions l'un l'autre. L'absence criante de nanas dans notre univers sentimental nous laissaient penser que nous étions à la fois repoussants et c...s
En fait nous étions simplement romantiques, ce qui dans ces années-là constituait un véritable handicap.

Egalement, ce que l'un avait fait, l'autre se devait de le faire !

Les vendanges par exemple, je lui en avais tant parlé que lui aussi tentera l'expérience, 4 ans plus tard - mais au même âge - chez le même viticulteur !
En revanche le virus du "deux roues", c'est lui qui me l'avait inoculé...

Depuis les années 80, il insistait de toutes ses forces pour que j'achète un ordinateur. A l'époque, jeune père de famille, je pensais qu'il y avait d'autres priorités.
Puis il y a eu le net, qu'il m'a fait découvrir dès 1995. Il me montrait des photos de gens, des internautes du bout du monde avec qui il correspondait régulièrement, chez qui, même, il passait ses vacances ! Moi, je ne le croyais pas... J'imaginais cela impossible.
A cette époque, j'avais les moyens de me payer un PC, mais à cause d'un sinistre personnage dont je parle aussi pas mal au fil de ces colonnes, le mot "ordinateur" me faisait monter la tension...

C'est dire qu'il jubilait quand de temps en temps je l'avais sur aime-est-ce haine, et qu'on discutait lui et moi des derniers logiciels arrivés sur le marché...
Car il est parti.
Loin.
Beaucoup plus loin que le TGV puisse aller. Même le Transsibérien. 17 heures d'avion pour arriver chez lui, à Tahiti où un beau jour de 1998 il a posés ses valises là-bas.
Alors que je venais d'arriver en Bretagne....
Et quand j'en partirai, c'est Nathalie qui y arrivera !

Bref, si les années 60 nous ont vu beaucoup ensemble (j'ai compté, mis bout à bout, plus de 8 mois ), ce ne fut pas le cas pour les "seventies" où nos femmes respectives étaient d'accord sur un point : sous séparer le plus possible.
La décennie 80 vit nos existences très agitées, surtout la mienne, et c'est au tout début de ces années-là que nous nous sommes le plus apportés.
Puis, une nouvelle fois, nos nanas - qui n'étaient plus les mêmes - ne supportèrent pas cette presque "rivalité", et il y eut beaucoup de creux à partir de 1983.

Puis ce fut ma dépression, en 1994. Il n'hésita pas - début 95 - à me proposer de venir passer dix jours chez lui pour me remonter le moral, pour me changer les idées. Il savait que j'étais persécuté par mon chef, il savait aussi que j'étais très mal de devoir malgré moi mener ce que dans les magazines on appelle une double vie.

Quand ma chérie a cédé sous le poids du harcèlement, en mars 97, demandant alors une mutation, j'ai mis Vannes sur la liste, me disant que si c'était là que j'atterrissais - en fait je pensais aller à Lons le Saunier - , le fait de savoir mon presque-frère à 3/4 d'heure de route pourrait en partie compenser le manque d'elle, manque que je pensais (naïvement)  temporaire.

Je me demande toujours comment j'ai fait pour passer ces douze mois horribles (octobre 97/ septembre 98) où se sont succédés : l'abandon de la femme de ma vie, la mort de ma maman, la reprise du harcèlement par les nouveaux collègues, et le départ de Jean-Yves...
Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Là je me suis tué (en 2003) et je me sens plus fort.

J'ai cessé les tchats, lui étant passé sur Skype, que mes différents antivirus successifs trouvaient dangereux.

Bref, pour moi, pas de doute, Lorient c'est Jean-Yves, et Jean-Yves c'est sa maman (81 ans) sa maison, que j'ai vu toute neuve en 1974.
Quand je sonne à la porte, comme je l'ai fait un très grand nombre de fois depuis 1998, je m'attends toujours à voir son visage apparaître....
Mais ce n'est (si j'ose dire) que sa mère, que j'adore. Je profite d'elle au maximum, sachant à quel âge est morte ma maman, et que j'aimerais bien faire taire les statistiques !

Chez elle, je me ressource. Voici un mois j'ai été dans mon ex-quartier de Paris et j'en suis parti en courant tant ça avait changé. Là-bas, en revanche, tout est resté pareil depuis 1974, mis à part certains éléments inévitables d'électro-ménager.
Et le vide qui s'est peu à peu installé aussi. En 1974 c'était la ruche, à présent, je penserais presque à la chanson de Bénabar quatre murs et puis un toit. Et je redoute le jour où se pointera ce maudit agent immobilier...

Mais je digresse.

Il est 17h13 quand je sonne.
Et que je vois Jean-Yves ouvrir la porte....

Il est revenu. Avec son épouse et leur plus jeune fille. Ils ont abandonné Tahiti et rejoint la Terre qui est la leur.

Que dire ? Que nous n'avons pas changé. Que nous discutons toujours aussi ardemment. Qu'il est toujours aussi généreux pour les autres en refusant catégoriquement de penser gauche et droite.

Pour lui, je le sais, c'est un échec. Pour moi, je pense plutôt à une victoire de sa part, d'avoir osé "rentrer la queue basse" face à 3 frères et soeurs qui ont plus ou moins réussi.

Voici quelques mois, je me disais que la Bretagne m'avait pris les deux femmes de ma vie.

Lundi elle m'a rendu un ami de 46 ans.

Mardi un presque frère de 49.

Je sens que je vais faire tourner la carte senior....

 

Je vous embrasse.

Mon voyage en Bretagne : 2) la réconciliation

Il faut d'abord que je vous fasse lire une note écrite voici fort longtemps sur un autre blog.

Bernard

Qui l'eût cru ? Encore une note de ma catégorie "détripage" !
Catégorie loin d'être épuisée, car j'arrive toujours à "gratter" dans mes souvenirs.

Là je vous parlerai de Bernard, celui qui fut mon "meilleur ami de vacances".
Bernard, je l'ai déjà évoqué dans une note il y a presque un an et demie. J'ai même mis sa photo, enfin notre photo car quand nous nous sommes pris au photomaton, cette fois-là, en 1969, nous étions inséparables.
Cette note, complètement passée inaperçue à l'époque, s'appelle Nadine.

Bernard et moi nous nous sommes connus il y a quelque 43 ans... Juillet 1965 très exactement.
Nos tout premiers rapports ne furent pas des plus aisés, car nous étions... rivaux ! Rivaux par rapport à la femeuse Nadine à laquelle je renvoie. Et bonjour le contraste entre le breton buriné et le jeune parigot blanc-bec.... Nous avions respectivement 14 et 12 ans.

Puis nous avons entamé une correspondance, plutôt assidue, pendant l'année qui a suivi cet été 65. Si bien qu'à l'été 66 notre regard l'un sur l'autre a changé. Certes, nous étions toujours fous amoureux de la fameuse fille, mais - comme dans les chansons de Johnny à l'époque - notre amitié passait avant.

1967. Toujours au même endroit (Ste Anne du Portzic près de Brest pour ceux qui connaissent), et cette fois pour deux mois. Damned, mon ami était entré dans la vie active, et ne pouvait plus venir à la plage... Mais heureusement, j'avais mon vélo, et grâce à cet engin j'ai pu aller le voir régulièrement "après l'turbin". 20 km aller-reour, dont une côte impraticable à vélo, ça me faisait les muscles !

68. Là je ne devais quasiment pas le voir. On passe rapidement à 69.

Ce fut notre plus bel été. Nadine était partie avec un troisème larron (qui est actuellement le secrétaire général de mon syndicat !!! - la vie joue de ces tours...) et, pour oublier ça en particulier, et les filles en général, nous avons fait les 400 coups. Nous campions dans une petite tente canadienne, que nous ne rejoignions qu'au petit matin, après avoir passé le nuit à sillonner les rues de Brest, non pas clopin-clopant, mais buvant-clopant ! Certes ce n'étaient que des canettes de bière, mais pour moi qui ne voulait pas entendre parler de vin à table, c'était déjà un exploit ! La photo que j'ai mise dans ma note Nadine date de cette époque.
Bon, je vois que vous piaffez, alors la voici, la photo en question où on pourra noter ma superbe chemise à fleurs...

6907a

Oh yeah !!!

Nous n'étions plus en vélo, mais en moto !!! On jouait la fureur de vivre, et j'avoue que la parenthèse du 21 juillet (quand on a marché sur la Lune) m'a parue alors très, très décalée.

Ce fut le dernier été que je passai à Brest.

Pendant deux ans nous continuâmes à nous écrire, et la Vie se chargea assez vite de nous séparer. En 72, lui et moi étions déjà "casés" !!!!


Et puis le temps passa.

Tanjipasse_3

 



Pour moi Roissy, un premier mariage, l'Isère, Millau, mon divorce, les Hautes-Alpes, mes années radio, mon second mariage, la naissance de ma fille, Mende....

21 ans très exactement. 21 ans pedant lesquels je pensais à mon ami Bernard.
Et, sans doute influencé par "Perdu de Vue" (après Courbet, voilà Pradel). Je préfère le dire moi-même avant que des esprits chagrins s'en emparent lol ) en mai 1990, alors que j'étais en vacances à Lorient, j'entrai dans un bureau de poste et tapai sur le minitel son nom, son prénom, et "Finistère".
Et je trouvai un Bernard X... près de Pont l'Abbé.

Sans téléphoner, je parcourus les quelques 100 km pour me rendre à l'adresse indiquée, le coeur battant.
Et là-bas, je tombai sur son épouse, qui resta perplexe devant mon histoire abracadabrantesque. Mais elle me confirma que c'était bien mon Bernard de Brest, que son boulot avait amené à 80 km de là. Bien entendu je me suis abstenu de lui dire que pour ma part j'avais déjà traversé 5 fois la France...

Elle lui téléphona à son boulot, pour lui dire que "un certain Patrick que tu as connu il y a 25 ans est là".
Il a parait-il sauté de joie, a demandé à ce que je vienne là-bas, ce que je fis. Toujours le coeur battant.
On s'est vite reconnus, car physiquement on avait bien surmonté ces deux décennies.
Le soir même il nous invita à dîner, puis à coucher, et la soirée, la nuit s'est terminée après avoir refait le monde devant une bouteille de cognac de 1925...

Mais si physiquement nous n'avions pas changé, il n'en était pas de même dans nos têtes....
Chacun de son côté avait vécu, et pour lui des choses pas très réjouissantes.

Et je commis l'erreur de l'inviter à Mende.

Et lui commit l'erreur d'amener sa fille aînée. 13 ans, une beauté à couper le souffle. Mon Bernard ne vivait plus quand sa grande fille était à ses côtés. Comme tout père divorcé, il était très mal à l'aise pendant sa "moitié de vacances scolaires".

Le début se passa pourtant bien. Preuve cette photo de nous deux :

9109b Mais le clash allait se produire quelques jours après, et d'un commun accord nous décidâmes de ne plus nous revoir.

C'était en 1991, c'était pour moi "dans une autre vie".

Et le temps à nouveau passa.

Tanjipasse_2










"normalement" moins de temps, puisque ce ne fut "que" 6 ans, mais en fait, comme ces années-là allaient être les plus fantastiques de mon existence, comme au Scrabble elles comptent triple, voire quadruple.

Notre arrivée en Bretagne à l'automne 97 fit que nous reprîmes le contact. Le scénario était immuable : Deux fois par an, nous allions à Pont l'Abbé, deux fois par an, ils venaient à Vannes.
A chaque fois, même emploi du temps, à savoir petite balade le samedi après-midi, puis dîner suivi d'une soirée très très très arrosée, et tiercé /belote le dimanche.
Moi qui d'ordinaire n'a jamais pu supporter ce jeu-là, j'en redemandais !!! Tout simplement - je sais, c'est très puéril - pour le plaisir d'entendre à tour de bras l'expression "Un atout".  Il est des liaisons très heureuses, parfois...

Mais si Bernard s'accomodait fort bien du zombie des années 90,  il ne supporta pas - comme beaucoup - le maniaco-dépressif que je devins après l'arrêt brutal des médocs. Lui qui se moquait de moi parce que je n'émergeais pas du lit avant 13h les lendemains de "beuverie", était estomaqué quand, à 7h du mat, il me retrouvait habillé/rasé !

Et un beau jour de l'été 2000, nouveau clash, et nouvelle séparation.

C'est vrai que nous n'avions plus grand-chose en commun, en dehors d'une belle histoire d'amour contrariée. Que lui me racontera avec moult détails, alors que moi je resterai toujours muet...Et oui, Bernard est une des seules personnes de la planète à ne pas avoir "su" pour une certaine collègue...

Je doute que jamais nous nous reverrons. Déjà, la troisième période ( 1997/200 ) avait été du "rafistolage" organisé par nos deux épouses qui elles, s'aimaient bien.

That's life !

Bernard m'avait fait coucou sur Facebook en janvier dernier, et ma foi, j'ignorais de ce qui allait sortir de cette soirée. 11 ans de plus ça n'arrange pas les choses, et ma foi, ça pouvait pire que meilleur.

Ce fut meilleur. Et je me pris un sale coup sur la tronche quand j'ai vu sa cadette Sarah, quittée alors qu'elle avait 12 ans, une super jeune fille de 24 ans sortant d'une voiture !

Opération totalement réussie, qui du coup nous fit les inviter en février.

Nous retournerons donc plus souvent en Bretagne, et si notre douce fille me fait encore la gueule (le pire c'est qu'elle ne se rend même pas compte) nous aurons d'autres points de chute en Bretagne.
Il y a aussi un ami du net, qui n'est malheureusement pas en retraite ni au chômage, et ne peut donner - côté temps - que ce qu'il a, compte tenu de ses gouts qui vont nettement du côté du sexe opposé, lequel le lui rend bien. Mais un type qui "vaut le détour"....

Et ça encore c'est rien, car le lendemain, ça allait être le feu d'artifice ! Celui qui me fera venir là-bas au moins 4 fois - si ce n'est plus - par an à partir de maintenant. Prochain voyage : dans 3 mois.

Je vous embrasse.

18/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - III

L'homme-orchestre complet (1982/2011)

En 1982, Eddy Mitchell commence à animer la dernière séance, une émission qui deviendra vite attachante, et dont le contenu fera rêver petits et grands : 1 western, des dessins animés, les actualités de l'époque des films en question, des pubs de la même époque (mon régal) un second film (western ou non), tout cela datant des années 40 à 50. On y verra donc le fameux Jean Mineur, et le générique de ces actualités qui ont été l'équivalent du JT pour deux générations au moins.

Côté chansons, le cimetière des éléphants est classé 8ème en septembre.

En 1983, l'amour est vraiment fort ne sera pas classé.

Comme quand j'étais môme en revanche se classera 16ème des hits français du top 50 en novembre.

Puis, côté chanson, de nouveau une traversée du désert de 13 ans. Pas de top 50 pour Nashville ou Belleville (1985) Ni pour Vieille canaille avec Gainsbourg, et manque de toi (1986).
Ni pour m'man (1987) pourtant une très belle chanson, ni pour la peau d'une autre (1987) 

Pas de disques en 1988.

Une oasis le 30 décembre 1989 avec lèche-bottes blues, classé 18ème au top 50.

Puis de nouveau pas de classement avec, pour 1990 Baby blues et Under the rainbow, ni pour vraiment bien en 1992.

Oasis de nouveau pour Rio grande, 10 ème le 25 juillet au top.

A partir de là, je ne veux pas défendre Eddy Michell, mais le top 50 n'a plus représenté grand-chose après la fin de sa diffusion sur Canal (1993) avant qu'il ne soit rediffusé en 2001 sur France 2 avec la jolie Ness. Beaucoup de reprises (Jive Bunny), de dessins animés, bref rien de sérieux.

Dans ce hit-là, Eddy ne classera donc pas j'me sens mieux quand j'me sens mal (1993) 18 ans demain et te perdre (1994) pourtant deux chansons hyper-connues, ni y a pas de mal à se faire du bien (1995)

Ni en 1996 -je l'ai acheté - les tuniques bleues et les indiens.

Nouvelle oasis le 2 février 1997, la 12ème place pour un portrait de Norman Rockwell.

Pas de classement pour ça fait désordre (1998)

Ni pour un homme de paille (1999)

Frémissement le 12 mars 2000 avec la limite du top (26ème) pour j'aime pas les gens heureux.
Idem pour son disque suivant, décrocher les étoiles, où là il décroche la 24ème place le 14 août.

C'est reparti pour une "pause" de 3 ans. Le single suivant ne sort qu'en 2003 et s'intitule sur la route 66. Pas de classement dans les 25 (28ème place). Eddy chanteur est en train de boire la tasse, d'autant qu'Eddy animateur est en retraite depuis 1998... Reste heureusement le Mitchell acteur !

Le disque suivant, j'aime les interdits, ne fera pas non plus partie du top français. Il piétinera dans l'"antichambre".

Si côté albums il s'en sort bien (Jambalaya est n°2 en 2006, Grand écran est également n°2 en 2009 et surtout come-back est n°1 en 2010) c'est fini pour les singles. Ceux qui veulent écouter du Mitchell doivent désormais passer à la caisse !

Quoi qu'il en soit, c'est un très grand bonhomme. Pour moi, côté carrière, l'égal de Johnny, qui lui aussi a eu ses passages à vides, n'a fait qu'un peu - dommage - de cinéma et n'a jamais animé d'émission de télé.
Se produire sur scène de 1961 à 2011, soit 51 années, peu peuvent se vanter de l'avoir fait, et même en cherchant dans les décennies passées, où la concurrence était beaucoup moins rude.

Dimanche prochain, moins de boulot pour moi avec quand même un grand Monsieur, qui a régné sur les années 60,  Jacques Monty.

Je vous embrasse.

15/09/2011

A dans 10 jours....

Depuis 2007 c'était devenu un rite, notre "tour de Bretagne" de mi-septembre.

L'an passé, notre déménagement-surprise avait fait que ce rite s'était interrompu.

Cette fois, nous y retournons, départ tout à l'heure direction Orléans, où nous ferons étape.

Puis demain soir nous serons auprès de notre fille, jusqu'au lundi matin, où nous nous séparerons. Elle filera plein est direction Dinard là où elle travaille et nous sud-ouest - puis ouest (il est des détours obligatoires à faire...) direction Quimper et Pont l'Abbé où nous retrouverons de vieilles connaissances.

Mardi après-midi, cap sur Lorient, où nous poserons nos valises trois jours, allant visiter les nombreux cousins.

Vendredi matin nous reprendrons la route, cette fois sans s'arrêter (en 2009 nous avions fait un arrêt à Vannes, j'en avais été malade) cap sud-ouest où nous pensons arriver à Guéret en fin d'après-midi.Je tiens à montrer à mon épouse la capitale de la Creuse où j'ai passé un week-end d'enfer en 2007.

Samedi matin, retour par Lons le Saunier, où nous nous arrêterons quelque temps avant de reprendre la route du Odou, route bien connue.

Image (9).jpg

Voilà, voilou, je pense qu'il fera beau - même en Bretagne - et je vous dis à dimanche 25.

Pour seulement 4 jours, puisque jeudi nous repartons pour Paris assister à la Nuit Blanche (pour ma part j'ai "fait " toutes les éditions depuis 2004, sauf l'an passé, même raison.

Je vous embrasse.

11/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - II

Baisse de forme (1968-1981)

Au début, ça va encore. Mais rien à voir avec 63/66. En mars 1968 sort pourtant Je n'aime que toi, 24 semaines de présence dans le hit, avec un podium à la clé fin juin.  Mais c'est l'arbre qui cache la forêt, car le disque suivant, où étais-tu, sorti en octobre, ne sera classé dans le hit que début 69. Soyons juste, entre-temps il a sorti Sunny, qui arrivera 12ème en novembre.

Pour 68 il est quand même 16ème du classement des interprètes.

Où étais-tu ne sera que 19ème en mars 1969.
Otis sort en mars, justement. Mais n'aura droit qu'à la 20ème place en mai.
Vieille fille ne dépassera pas la 21ème place en juin.
Miss Caroline n'atteindra pas la notoriété de la chanson originale, et n'obtiendra qu'une 21ème place en octobre.

Eddy Mitchell est encore 10ème en 1969, mais "par défaut". Aucune de ses chansns n'ayant été plus loin que la 19ème place. Mais il en a classé 4...

En 1970, il n'en classera qu'une seule, Arizona. 13ème en avril.
Son premier single, les vieux loups, ne sera pas classé. Une première pour le grand rocker.
Idem pour métro boulot dodo.

Début 1971 ne sera pas plus brillant : Pas de classement pour l'arc en ciel, ni pour Gwendolina.

Mais une oasis se profile dans ce désert, il s'agit de c'est facile, sorti en septembre. Au bout d'une ascension de ...17 semaines (!) il finit quatrième en février 72.

Malgré cette chanson, Eddy ne figurera pas dans le hit annuel des interprètes.

72 ne verra qu'un seul disque figurer dans le hit : en revenant vers toi, 12ème en mai.

Et là va commencer sa "vraie" traversée du désert. Aucun disque de classé dans le hit de SLC pendant près de 3 ans !!!

Donc, sont passés à la trappe je n'ai pas besoin de docteur (1972), soudain l'été et coup de foudre (1973), chaque matin il se lève (1974) pourtant une très belle chanson, Alice au pays des amours et la reprise de be-bop a lula (1974).

A ce moment beaucoup pensent qu'Eddy Mitchell est "mort".

Pour la période 1963/1974, Eddy garde quand même la place qui lui revient, à savoir la 7ème, 5ème chanteur derrière Johnny, Claude François, Richard Anthony et Adamo.

Et ensuite ?

Une longue, longue carrière.... jusqu'en septembre 2011 !!!

Mais d'abord de nouveau la gloire à partir de 1975 avec d'abord Bye bye Johnny be good, 5ème en février.
Puis C'est un rocker 11ème en mars, A crédit et à stéréo 15ème en avril, et je ne sais faire que l'amour 6ème en novembre.

76 sera également une bonne année avec je vais craquer bientôt, 18ème en janvier. Puis C'est OK 16ème en mai, pas de boogie-woogie 11ème en juillet. SLC a omis la fille du motel, pourtant un de ses standards !

Et de nouveau la dégringolade à partir de 1977. Doublé pourtant avec La voix d'Elvis / La dernière séance, en octobre. Cette dernière chanson sera déterminante pour le reste de sa carrière. En effet, il sera le seul à devenir chanteur-acteur-animateur de télé ! Mais ce n'est pas encore pour tout de suite...
Pour en revenir à 1977 le chanteur du dancing ne sera pas classé.

En 78, il va classer le camp du bonheur et il ne rentre pas ce soir.

En 79, tu peux préparer le café noir et trop c'est trop. Ne changeons rien reste dans les bacs.

Et tout d'un coup on va découvrir un autre Eddy Mitchell.

Côté chansons, en 1980 il va classer couleur menthe à l'eau, et commencer sa (véritable) carrière dans le cinéma dans Je vais craquer de François Leterrier.  Il apparaîtra aussi dans la comédie musicale Emilie Jolie.

Enfin le 19 janvier 1982, il va animer une émission-culte, la dernière séance, où il va se montrer parfaitement à l'aise et surtout cinéphile très averti.

Cette émission se poursuivra pendant... 16 ans, jusqu'en décembre 1998 !

Un nouvel Eddy est né, pour qui dorénavant la chanson ne sera qu'une de ses activités.

Rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus....

je vous embrasse.

04/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - I

1961 - 1967 : LA GLOIRE DU ROCKER

LES CHAUSSETTES NOIRES (1961/1962)

Eddy Mitchell a commencé sa carrière en étant le chanteur/leader des chaussettes noires, groupe à l'époque "sponsorisé" par les chaussettes Stemm !

Je ne parlerai que peu de cette époque, ma "saga" étant consacrée à 1963/1974. Cependant il est impensable de zapper sur des chansons comme Daniela (1961), Volage (1961) Je reviendrai bientôt (1962) et surtout, et surtout ce que je considère comme "la chanson du siècle". J'en ferai du reste une note, mais cette chanson le twist du canotier enregistrée en juin 1962 avec Maurice Chevalier rassemblera quelques 5 générations ! D'abord celle qui a suivi le Grand Maurice depuis ses débuts (les années 20) jusqu'à celle qui découvre "Schmoll" aujourd'hui.

Pendant ces années héroïques, ce fut la grande bagarre entre les Chaussettes Noires et Les Chats sauvages, et surtout entre leurs leaders, Eddy Mitchell et Dick Rivers. Qui allait dégainer en premier en solo ?

Dick Rivers. Du moins d'après SLC. Dick Rivers apparaît pour la première fois dans le hit du 15 décembre 62 au 15 janvier 63, pour Eddy Mitchell il faudra attendre celui du 15 février au 15 mars 63.

Son premier disque solo, pourtant, était sorti en décembre 1962, avec mais reviens-moi comme locomotive.

Mais son premier "hit" sera je ne pense qu'à l'amour, disque sorti en février 1963.

Attention ! Certaines maisons de disques, comme Barclay, "testaient" la chanson auprès de SLC avant de lancer le disque. C'est ainsi que pas mal de chansons d'Eddy seront classées avant la sortie du disque.

Quand une fille me plaît, bombardé sur les radios (je m'en souviens), sorti en juin intègre instantanément le jeune hit de SLC, et arrivera 15ème en septembre 1963.

Mais celui d'après, je reviendrai, ne verra que l'antichambre.

En cette année 63, Eddy Mitchell sort ses disques à la chaîne. Quasiment toutes les 6 semaines.
Retenons que te voici sera 11ème en novembre et que ma maîtresse d'école, issues du même disque, sera 8ème en mars 64 !

Entre les deux, il sortira sentimentale en décembre qui sera 7ème en janvier 64 !

Bref, pour cette année 63 en solo, Eddy pointe à la 6ème place des interprètes français (4ème chanteur), juste devant son rival Dick Rivers qui est 7ème. Devant, bien sûr on trouve Johnny, Claude François et Richard Anthony.

1964.

Pas de chance sort en avril, et se classera 10ème en juin et juillet.
Simultanément, il sort un disque qui lui vaudra un doublé : Détective privé restera 18 semaines dans le hit, jusqu'au mois de septembre, avec une 13ème place en juillet, Repose Beethoven restera quand à lui 20 semaines jusqu'au mois d'octobre ! Et première entrée sur le podium début juillet.

C'est bien parti pour Eddy.
En juillet, il va frapper fort avec encore avec un autre doublé. Fauché restera 15 semaines dans le hit, jusqu'en février 65, avec une 4ème place en novembre.
Mais l'autre face, toujours un coin qui me rappelle, avec un séjour de 19 semaines dans le hit, décrochera enfin la première place fin janvier 1965. Ce sera la seule fois de toute sa carrière où il obtiendra un numéro un...

En radio était déjà passée la chanson everything's allright, qui avait été n°20 en novembre, mais le disque sortira en février 65.

Toujours la 6ème place pour "Schmoll" en 1964, 4ème chanteur derrière le même tiercé.

1965.

Ce sera "son" année, où il va approcher de très près le Grand Johnny, son copain d'enfance (ils se connaissent depuis les années 50)

Pour la première fois dans le hit de SLC, les 4 chansons du super 45 tours qui sortira au printemps vont être classées !
J'avais deux amis ne restera que deux mois, et sera 14ème en avril.
Tu ne peux pas (adaptation d'un tube des Animals qui sont à présent le 3ème groupe anglais derrière les Beatles et les Stones) restera 13 semaines, jusqu'à l'été, avec une 13ème place en juin.
J'ai perdu mon amour restera 12 semaines avec la 10ème place en avril.
Si tu n'étais pas mon frère se paiera le luxe de figurer 22 semaines dans les 25, même s'il ne passera pas la 6ème place en mai.

Le disque suivant est bien sûr attendu avec impatience.
Il sort en juin, et ne fera qu'un doublé.
Personne au monde ne sera que 23ème en juin (mais 3 autres chansons du disque précédent sont encore là dans le hit de ce mois !), la photo des jours heureux arrivera 11ème en septembre. Eddy aurait dû attendre avant de sortir ce disque.... Mais c'étaient les maisons de disques qui commandaient!

C'est un triplé qui va suivre avec le disque d'octobre (comme d'habitude, programmé dans l'émission avant sa sortie).
Je n'ai qu'un coeur sera 12ème en novembre. J'avoue, adaptation d'une des toutes premières chansons d'un crooner anglais nommé Tom Jones, sera elle aussi 11 ème, en octobre cette fois. Il se paiera aussi le luxe d'adapter "the" chanson du moment, Satisfaction des Rolling Stones, et débute très bien avec une 5ème place dès le premier mois, mais dégringolera après. Rien qu'un seul mot n'aura pas laissé de traces indélébiles chez les auditeurs...

Mais ce n'est pas fini ! Son meilleur disque - selon moi - il va le sortir en décembre.

Un beau doublé, qui aurait pu mériter un triplé tant la chanson serrer les dents est magnifique.
Tout aussi magnifique (un des rares disques que je m'achèterai neuf en ayant économisé sou par sou) la chanson Et tu pleureras n'aura que la 11ème place en février 66.
La locomotive s'intitule et s'il n'en reste qu'un, qui va rester 12 semaines dans les 10 premiers, mais ne réussissant pas à obtenir la première place, détenue par Adamo. Il sera 2ème en février. Pas mal...

65 sera la meilleure année d'Eddy Mitchell, avec 11 chansons dans le hit, à égalité avec Johnny, qui lui en revanche a eu 2 numéros un. Dauphin de Johnny, c'est quand même pas mal.

1966.

Sorti en mars, le disque suivant fera un doublé. De la musique sera n°15 en avril, Fortissimo 8ème en mai. Les Filles d'Irlande auraient mérité de figurer dans le hit...

Il se moque de la notion de "tube de l'été", et en plein juillet il sort un slow....
8 mois auparant il avait brocardé les slows (Certains veulent s'asseoir auprès de leur âme / Dans l'espoir d'y trouver un barbu sans barbe / Qui leur dise mes amis à Capri c'est fini )
S'il n'en restait qu'un pour chanter le rock et non pas "de la guimauve", ce serait lui ; bonjour la métamorphose. Pour ne pas dire le retournement de veste. Bah, ne boudons pas notre plaisir, Eddy est aussi bon dans ce registre qu'en tant que rocker.
J'ai oublié de l'oublier est une chanson magnifique. Qui méritait mieux qu'une 16ème place.

En novembre encore un doublé. Société anonyme, qui n'a pas pris une ride depuis 45 ans, sera 23ème.
Seul 9ème.

Baisse de forme pour Eddy, qui dévisse vers la 12ème place des interprètes français.

Dernière année de gloire pour Eddy avant sa première traversée du désert, 1967 lui sourira mieux.

Sorti en mars, je ne me retournerai pas sera 10ème en avril.

Doublé pour le disque qui sort en août. Tout de suite chacun pour soi s'impose comme la locomotive et arrive 19ème.
Mais la face B met un peu plus de temps à se faire connaître. Cette chanson sera l'un des plus beaux slows de la décennie. Alice (c'est son nom) va rester 14 semaines dans le hit, avec un podium à la clé en septembre.

En décembre, re-doublé avec toi sans moi, 10 semaines de présence mais seulement une 18ème place en février 68, et le début de la fin, 12ème dès sa sortie.

Pour cette année 67, Eddy Mitchell va se retrouver quand même à la 9ème place des chanteurs français.

A la semaine prochaine pour la partie II : Sa traversée - relative - du désert jusqu'en 1980.

Je vous embrasse.

28/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Jean-François MICHAEL

C'est sous son vrai nom, Yves Roze, que Jean-François Michael commence à enregistrer des disques.

Mais hélas, ces chansons, sorties entre 1965 et 1967 n'auront pas de succès, tant à la radio que dans le hit de SLC. Citons-les pour mémoire : Pleurer pour une fille (1965), Sylvie, Notre amour et c'est tout, plus fort que le vent (1967). Si vous possédez ces disques, sachez qu'ils valent au bas mot 80 euros....

Deux ans plus tard, il change de pseudonyme et devient Jean-François Michaël.
Il a le tort d'enregistrer son premier disque sous ce nom fin juillet. Le temps qu'il se fasse connaître, il n'apparaît au hit qu'en octobre à la 10ème place, et arrive rapidement numéro 1 début novembre.
S'il avait enregistré ne serait-ce que deux ou trois mois avant, Adieu jolie candy, ce slow si langoureux aurait été à coup sûr le tube de l'été....

Il enregistre la vie continue en novembre, qui fera moins bien. Après une montée assez lente, elle arrive à la 7ème place en mars 1970.

Pour cette année 1969, il pointe à la 20ème place au classement des interprètes.

1970.

Du fond du coeur sort en mars, mais n'ira pas plus loin que la 8ème place en mai.

A l'été sort Adios querida luna, que SLC appellera sur le magazine Adios querida Linda ! Et par deux fois, en septembre et en octobre où il arrive à la 15ème place.

Sur l'année, il garde sa 20ème place.

1971.

Ma chanson préférée de lui, je pense à toi, sort en décembre. Après une montée prometteuse, il arrive numéro 2 en avril. Alors qu'il venait, le mois d'avant, de lancer un nouveau disque ! Il aurait pu avoir un second numéro 1....

Donc, je veux vivre auprès de toi arrivera 22ème en avril - je pense à toi étant 2ème -  et elle aussi montera lentement pour obtenir la 4ème place en juin.

Il sort en novembre un an déjà, dont je pourrai, sur mon nouvel électrophone, admirer la stéréo !!!
Il n'arrivera que 14ème.

Mais sur l'année 71, avec trois titres classés il obtiendra la 7ème place parmi les interprètes.

72 sera une année blanche, malgré Pourquoi faire ? et surtout Ladybelle dont Frédéric François se souviendra très bien pour créer Quand vient le soir on se retrouve.... Ecoutez les deux chansons, vous verrez !

73 sera mieux avec en janvier Chouans en avant, extrait de la comédie musicale la Révolution Française, qui ne sera pas classée (la chanson, pas la Révolution...) et en mars comme elle qui n'obtiendra qu'une 13ème place.

Voilà pour Salut les Copains.

Citons quand même, pour 1974 si l'amour existe encore, dont je n'ai jamais compris l'absence dans le hit de SLC ! C'est un de ses tubes.... Il est vraiment temps que je finisse cette saga, car je m'aperçois de plus en plus que le hit de SLC avait merdoyé sensiblement après la disparition, en 1968, de l'émission.

Sur la période 1963/1974, qui couvre assez bien sa carrière, il est 37ème.

Et ensuite ?

Pas terrible. Pas de classement pour :

1975 : sans amour après l'amour.

1976 : baby blue i love you et une de ses plus belles chansons fais un mariage d'amour.

1977 : ne me regarde pas comme ça.

1978 : rien.

1979 : sentiments.

1980 : reprise de comme j'ai toujours envie d'aimer.

1981 : elle et moi.

1982 : l'amour.

1983 : Pars pas

1984 : Rappelle-toi Candy.

1988 : reprise de Je pense à toi.

En 2000 Jean-François crée un spectacle hors du commun : Le J.F.M. BAND, retraçant les tubes des années 1968 à 2000 avec sa compagne Cécilia.

En 2003 il s’interesse au marché chinois. On lui demande de réaliser un album pour une des plus grande danseuses contemporaines JIN-XING qui se produira dans le cadre des années France-Chine au Casino de Paris du 13 au 18 janvier 2004, il profite de la venue de Jin Xing à Paris pour enregistrer un duo Lily Shanghai avec Alain Chamfort qui sortira fin d’année.
Il enregistre un nouvel album pour Sony Music, dans lequel se mélangent anciens succés, nouveaux titres et reprises. Cela lui redonne envie de réapparaitre vraiment !

En 2004 c'est le grand retour sur la scène de Olympia pour "La Rose d'Or " Il reprend alors la route, en France et en Belgique pour une série de concerts et se consacre à la préparation d'un DVD live .

il prépare un projet discographique sur les femmes en collaboration avec Jean Claude Vandamme Il tourne un dvd live de tous ses succès , et reprends la route pour une longue tournée qui l’emmennera de l’ile de la réunion a l’ile Maurice.

Mais en 2008, il rejoindra la tournée-hospice Age tendre.

La semaine prochaine, gros morceau en plusieurs parties : Eddy Mitchell

Je vous embrasse.

16/08/2011

Facebook : les + et les -

Jusqu'à présent, mes notes n'ont pas été tendres avec Facebook.

Elles ont eu un certain succès. plus de 400 lectures pour "i love your attitude", 250 pour leur jeu de belote.

Mais je voudrais quand même rétablir l'équilibre. Je maintiens que Facebook est un gigantesque fichier où les gens ont le tort de se présenter avec leur véritable identité. Pour l'internaute que je suis, ayant connu l'époque des forums de Psychologies où obtenir une simple adresse e-mail (qu'on pouvait se fabriquer en quelques minutes) tenait du prodige, je reste baba devant cela.

Je maintiens également que, pour ceux qui n'ont pas le recul suffisant, Facebook est une grande machine à fric. J'ai dépensé 3 euros 87 pour jouer à "we love music", j'ai failli débourser 10 euros pour jouer à la belote... Et je vais sur mes 61 ans, je ne suis pas un jeune perdreau de l'année !

Mais en revanche, si l'outil est très condamnable, ceux qui s'en servent (nous tous, les Humains) sont en revanche dans leur immense majorité, très généreux.

Ainsi, lors de l'hospitalisation de mon épouse, qui fut dure pour elle, et un vrai marathon pour moi, j'ai vu alors se tresser là-bas une véritable chaîne d'amitié et de soutien.

Et des soutiens inattendus. Bien sûr de mes amis (ce qui m'a permis de voir qui étaient vraiment mes amis...) mais aussi Caroline Moireaux, cette jeune femme qui est en train de faire le tour du monde à pied (en dix ans) et qui a trouvé le moyen de m'adresser des messages de soutien.

Et Gérard Palaprat, une de mes Idoles avec un grand I, qui s'y met lui aussi...

Je pense, sans doute, que beaucoup de gens que l'on croit inaccessibles auraient pu le faire.

Certes tout n'est pas rose non plus. Ainsi je pense au chanteur Jean-Paul Césari, que j'ai, avec les faibles moyens que j'avais à l'époque (1983), essayé de faire connaître au grand public. C'était alors moi le "faiseur de vedettes". Enfin j'essayais.
Dans les hit-parades que j'élaborais, je le plaçais à chaque fois à la première place, alors que bien entendu, il ne la "méritait" pas, même s'il avait un talent énorme.

Mais Jean-Paul Césari a refusé de me mettre dans la liste de ses "amis"...

Ainsi va la vie, et pour un Césari, il y a des Palaprat, des Moineaux, des tas de gens qui savent ce qu'est la générosité.

Donc merci à Fb de m'avoir fait connaître ceux-ci.

Je vous embrasse

08/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Herbert LEONARD

Herbert Léonard est né le 25 février 1947.

Premier disque, en 1967, et déjà dans "l'antichambre" ! Il rate de peu le top avec une 26ème place en août avec si je ne t'aimais qu'un peu. La face B est beaucoup passée en radio : il serait doux d'être aimé par vous.

Le disque suivant, sorti en septembre, entre lui dans le top. Il avait choisi d'adapter une chanson anglaise très populaire, somebody to love, qui est devenu pour un peu d'amour. 11ème en décembre.

1968. Toujours à l'affût des cartons anglais, il adapte cette fois herman's hermits avec quelque chose tient mon coeur, en janvier. Gros tube à la clé avec pas moins de 6 mois de présence dans le hit, jusqu'à la fin de l'été, avec une probable troisième place fin mai.

Mais ce n'est pas fini. Le disque suivant est bien français, celui-là. Pour être sincère sort justement en mai, et se retrouve 4ème en août. 2 chansons dans les 15 premiers du top du 15 juillet !

Et ce n'est toujours pas fini... les yeux de la nuit se classeront 17èmes.

Il neigeait sur le Danube bleu, sorti en septembre, ne sera pas classé.

Pour cette année 1968, Herbert Léonard est le nouvel arrivant du top des interprètes, où il figure désormais à la 12ème place. Mais ce sera la seule année où Herbert figurera dans ce classement SLC.

Sorti l'année d'avant, mais comptant pour 1969, oui dans ma vie se classera 9ème.

Une de mes chansons préférées à l'époque (j'achèterai le disque) sortira à l'été 69 : où est la fête suzie ? Mais ne sera pas classée. Avec la face B, il participe lui aussi à la vogue "Hair".

Le printemps ne viendra pas, sorti en décembre, obtiendra tout juste une 21ème place.

Les seventies.
Pauvres pour Herbert Léonard qui va accomplir une terrible traversée du désert.

Pour 1970, seule Corrina sera classée, tout juste (24ème) en novembre.

Pour 1971, du blé du jonc des radis semblera être un come-back d'Herbert, puisque classé 4 mois, entre novembre 71 et février 72, 15ème pour ce mois.

Terminé pour la première partie....

Pour ce qui est des années 63/74, il se classe...35ème !

 

Et ensuite ?

Ensuite, après une longue traversée du désert, Herbert Léonard fera un retour incroyable.

Mais ses disques des années 70 ne se vendent pas. Comme Notre histoire et mon amour d'hier (1971), puisque je t'aime ma vie recommence, si on te laisse, une fille en mon coeur et je cherche un visage (1972).

Trois ans d'interruption pour le retrouver en 1975 avec Sky mon vieux cheval, en 1976 mon fils et j'appelle, en 1977 je suis Dieu dans mon Eglise.
Il n'échappera pas aux réenregistrements de ses vieux tubes pendant la mode rétro de 78/79, en vain.

On croit Herbert Léonard mort et enterré au début des années 80.

Mais en mars 81, il fait appel à un auteur assez spécial.
Il a animé le hit parade de RMC.
Il est - actuellement - animateur de l'émission la plus célèbre du petit écran.
Je suis, je suis.... Julien Lepers !!!
Lepers qui avec deux autres auteurs compositeurs lui écrira pour le plaisir. Sortie en mars donc, cette chanson arrive 2ème en mai, et décroche enfin la première place en juin !

C'est un disque que ma foi, j'ai dû écouter environ 500 fois ! Non, pas pour le plaisir ! L'autre face...

Herbert est remis en scène. Les années 80 seront ses meilleures.

L'année suivante - désolé M. Lesueur - il est dans le peloton de tête dans à peu près toutes les radios avec ça donne envie d'aimer.

Drame de ma vie (d'animateur): Alors que sort ça pleure pas un homme, fin 82, son agent vient voir la petite radio où j'officie comme "interwiever de vedettes" (entre autres) et nous promet sa participation. Hélas, il ne viendra pas..

Premier duo en 1983 avec Julie Pietri (amoureux fous). Encore numéro 1, en octobre.
1984, des raisons d'espérer, toujours avec des paroles de Julien Lepers.

1984, second duo, cette fois avec avec Nathalie Lhermitte, Tendrement.

Puis la bande originale du Dallas Français, Châteauvallon : Puissance et gloire. 6ème du top 50 français le 10 mai 1985.

Après une nouvelle éclipse de deux ans, Léonard trouve un filon : la chanson érotique suggestive.

Quand tu m'aimes est ainsi n°2 derrière la jeune Vanessa Paradis le 12 octobre 1987.
Pour celles qui ne connaissent pas, morceaux choisis :
Je n'ai qu'un pays / Celui de ton corps / Je n'ai qu'un peché / Ton triangle d'or
(...)
Et soudain tu trouves / La caresse ultime / Qui arrache en moi / Un cri de victoire...

Le disque suivant, sur des musiques érotiques est du même tonneau. 16ème seulement le 24 janvier 1988.

Qu'importe, il continue ! 8ème le 21 août 1988 avec tu ne pourras plus jamais m'oublier.

9ème le 28 novembre de la même année avec laissez-nous rêver.

En 1989 12 ème place le 7 juillet pour Jaloux de vous.

En 1990 11ème place le 2 septembre pour finir la nuit ensemble.

Il frôle la correctionnelle le 20 janvier 1991, arrivant de peu (24ème) dans le top avec entre tes mains.

En 1992 il est 15ème le 19 janvier avec Parlons d'amour.

Parenthèse de 3 ans, puis il sort un album-canon (que je possède) d'où est extraite je serais fou de l'oublier, qui arrive à la 6ème place le 30 juin 1995.

Plus rien pendant 4 ans ensuite, en 1999 il adapte ils s'aiment, qui ne sera que dans l'antichambre.

4 ans se passent de nouveau, et on le retrouve en 2003 avec Julie Pietri - comme 20 ans auparavant - mais cette fois, pas de numéro 1 à la clé, ça ne marche pas pour Orient-Express, toujours dans la fameuse antichambre.

Et malheureusement, il rejoint en 2010 l'hospice à chanteurs, la tournée Age tendre et tête de bois, qui signifie qu'il se tourne désormais vers le passé.
Illustre passé, car Herbert Léonard est un des 13 interprètes français à avoir couvert 5 décennies.

A la semaine prochaine pour le plus grand groupe des années 70, Martin Circus.

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Pour en revenir à "autre chose", tout va bien pour mon épouse, qui devrait arriver à Pontarlier demain.
Je vous embrasse.

15/07/2011

Des nouvelles de Bob

Bob, mon chat, avait, rappelez-vous, était déclaré diabétique en janvier dernier, avec un taux de sucre de 3.6 g dans le sang.
Nous refusant à le faire encore plus souffrir, c'est à dire le piquer tous les jours avec insuline et tout le tralala, nous avons alors adopté le régime croquettes anti-diabétiques. Il lui fallait 80 g de ces croquettes par jour.
Or il en bouffait 130, voire 150.
C'est alors que j'ai eu l'idée (foireuse) de mélanger à ses 80g le restant de croquettes ordinaires. Là, il pouvait manger à sa faim.

Mais le résultat, niveau sanguin, fut catastrophique. Il avait 3.94 g, soit près de 10% de plus...

Là nous avions 2 solutions : soit continuer le régime mixte, sachant alors que tôt ou tard il s'affaiblirait et on devrait l'euthanasier (solution préconisée par mon épouse - combien de fois ai-je trouvé des paquets de Friskies dans notre caddie d'hypermarché !).

Le prétexte était d'une part financier, sachant qu'un paquet de 3kg750 coûtait 38 euros chez le veto et ne lui durait qu'un mois, le "budget Bob" était donc de 38 + 9 (sa mutuelle en cas d'opération) x 12 + 4 analyses trimestrielles à 35 euros, soit 700 euros par an, ou 58 euros par mois.

Et d'autre part, étant diabétique, pas une pension ne l'accepterait. Bien sûr, comme me l'avait conseillé une amie, on n'était pas obligé de dire qu'il était diabétique (en fait si, je me suis renseigné depuis, le carnet de santé est obligatoire) mais cela signifiait qu'il n'aurait plus de traitement adapté.
Et donc, Bob, alors que nous vivons les meilleurs années de notre retraite (les premières, celles où la santé est encore bonne) était un boulet si nous voulions partir quelque part.

Soit de lui donner une dernière chance : De nouveau exclusivement les croquettes anti-diabétiques, mais cette fois en achetant ces produits sur Internet et en se mainenant aux 80 g journalières.
De 38 euros, le prix descend à 29.

J'ai assez dénoncé des entreprises dans mon blog, pour ne pas féliciter celles qui le méritent.
Le site est Médicalanimal, un site britannique, pays connu pour son amour des chiens et chats.

Ce que nous avons fait .
Donc, durant ces trois derniers mois, en ne lui donnant que 80 g par jour, nous n'avons déboursé que l'achat de deux paquets, et le "budget Bob" est passé à 38 euros par mois. Soit 1 euro et quelque par jour.

Analyse faite avant-hier, réponse venue ce matin : son sucre a baissé ! Oh, pas de façon extraordinaire, mais de près de 10%. Ce qui signifierait qu'il serait sur la voie de la guérison.

Bob est donc temporairement sauvé, et ceux qui, en janvier, disaient "qu'il ne verrait pas l'été" restent cois.
L'essentiel est qu'il voie le milieu du mois d'août, car notre fille doit passer nous faire un petit coucou, et cela fait à présent un an et demie qu'elle ne l'a pas vu.

Voilà, j'espère que cette note fera plaisir à tous les amoureux des chats !

Je vous embrasse.

bob 18 janvier 2010.jpg

 

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