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15/01/2012

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : SHEILA - II

On avait laissé Sheila en décembre 1965 avec - enfin - son premier numéro un, le folkore américain, 66 allait concrétiser la chose.

J'avais oublié de parler du duo avec Akim en septembre 65, celui-ci, devant le juke-box s'avèrera un flop, avec une 44ème place !

En revanche, sort en mars 66 le cinéma, qui allait truster la première place 4 semaines durant en avril et mai. L'autre face je t'aime restera dans l'antichambre, mais sera pour moi à part, car étant une des préférées d'une jeune personne - avec qu'elle est belle de Mireille Mathieu - ce qui fera que je la passerai dans le juke-box de son grand-père environ 200 fois pendant l'été.. ! Presque gratos, je l'avoue...

L'été, où on peut la voir dans un film, un de ces films spécialement fabriqués pour les vedettes (style d'où viens-tu Johnny ? ou Les Arnaud pour Adamo) et bien évidemment la chanson qui va avec, bang bang, sera classée avant même la sortie du disque en juin ! 6ème en mai, 1ère en juin, 3ème en juillet, ce disque aurait pu faire partie des innombrables tubes de cet été-là... Il sera classé jusqu'à mi-octobre !

Suit début novembre l'heure de la sortie, qui elle aussi sera au sommet, mais juste une petite semaine.

Sur l'ensemble de l'année, Sheila rétrograde à la 3ème place des chanteuses, France Gall repassant devant elle. 3 numéros un, oui, mais aucune autre chanson de classée.

1967.

Le disque suivant, qu'elle sort en mars, va faire un triplé !
La famille, chanson très niaise occupera cependant la première place en avril. Pamela sera 7ème en mai, et impossible n'est pas français flirtera avec les 20 premières entre mars et avril.

Après la guimauve, le diamant. Ayant bien compris la leçon de l'été précédent, elle va cette fois se placer dans la course avec ce qu'il faut, un slow langoureux avec des paroles cruelles mais géniales.
Parallèlement la face B, très jazzy, le jour le plus beau de l'été, va faire son petit bout de chemin, 18ème en juillet, 10 ème en août et même 6ème en septembre.

Mais l'important c'est la face A, qui réussira bien au-delà des espérances de la chanteuse, tube de l'été  avec la première place 4 semaines en juillet, la seconde place 7 semaines d'août à septembre !
Ce sera d'ailleurs le plus gros succès de toute sa carrière :

Tain, le jour où je garderai les yeux secs en écoutant cette chanson n'est pas encore, mais vraiment pas arrivé !!!

On reprend ses esprits, et on file au mois d'octobre avec un beau raté de pochette ! C'est une chanson gnan gnan, le kilt, que Carrère avait décidé de lancer, mais ce kilt-là n'ira pas plus loin que la 15ème place...
En revanche la face B dans une heure, chanson émouvante aussi, à base de trompettes comme le voulait l'époque (le monde est gris le monde est bleu, mais quand le matin, etc) arrive directement 5ème en novembre, puis prend la première place début décembre. Encore 2ème en janvier, elle restera classée jusque début mars...
Et ce disque fera aussi un triplé, avec oh mon Dieu qu'elle est mignonne, qui se paiera le podium début janvier !!!

Cette année 67 aura été bonne pour Sheila, qui enfin devient première chanteuse française, et rate la première place "tout court", de justesse derrière un Adamo au mieux de sa forme.

1968

Son disque de mars sera historique ! Car si Dalila se classe tout de suite en tête, la face B quand une fille aime un garçon sera également numéro 1 !!! fin mai (68) très exactement. Et elle restera sur le podium jusqu'en juin...

On peut dire que Sheila a atteint là son sommet. Tube de l'été en 67, double numéro un ensuite, la consécration.

Mais elle va commettre une faute grave.

Sheila a 23 ans, et tout comme Johnny, pense qu'elle est assez mûre pour se lancer dans les chansons engagées et va revendiquer ses opinions politiques dans une chanson. Même soft...
Mai 68 va lui inspirer Petite fille de français moyen sortie.... juste après l'écrasante victoire de la droite aux législatives (on n'est jamais trop prudent, des fois que les Rouges l'emportent dans les urnes...)

Les petites filles précieuses des grandes familles
N'aiment pas du tout s'lever tôt le matin
Grave est le problème avant qu'elles se maquillent
En moins de trois heures faut prendre un bain et s'faire les mains

Elles mangent un p'tit toast du bout des lèvres
Avant d'aller courir les magasins
Voir les collections, les tableaux, les orfèvres
C'est fatiguant, c'est éreintant ça c'est certain

Tandis que moi qui ne suis rien
Qu'une petite fille de français moyens
Quand je travaille oui je me sens bien
Et la fortune viendra de mes mains

Elles commandent toujours leur p'tite voiture
Qui vient d'gagner l'rallye le plus connu
Mais n'leur parler pas surtout littérature
Car elles savent tout du dernier livre qu'elles n'ont pas lu
Elles vont voir toutes seules des films étranges
Auxquelles personnes ne comprend jamais rien
Elles abordent gaiement car rien ne les dérange
La dialectique, la politique et l'art ancien
 
Qu'est allée faire Sheila dans cette galère ? Forte de sa gloire, elle a voulu faire passer un message ?
 
Message reçu 5 sur 5 par les jeunes auditeurs - et auditrices - de SLC : Sa série ininterrompue de numéros un depuis 1965 s'interrompt, la chanson n'ayant même pas droit à la seconde place, elle arrive 3ème puis baisse juste après.
La face B, la petite église, sauvera l'honneur avec une 10 ème place en septembre.
 
Et ensuite ?
 
Vous le saurez dimanche prochain !
 
Je vous embrasse.

14/01/2012

Je ne connaîtrai jamais le pays où ma mère a grandi

Ce pays, c'est la Tunisie.

Mes parents se sont connus là-bas, en 1932, et s'y sont mariés en 1936.
Dans la même ville que le chanteur FR David, que le maire de Paris Bertrand Delanoë.

Ma mère est issue d'un père languedocien, dont j'arriverai grâce à un site de généalogie à démontrer le cousinage avec les rois de France, et d'une mère Franc-Comtoise. De ce côté je suis remonté au XIIIème siècle.

Mon père, né à Marseille, est issu d'un père Breton (j'ai remonté mon nom de famille jusqu'à 1610, le berceau étant situé... à 8 km d'où habite actuellement ma fille) et d'une mère Marseillaise, Julie, dont hélas je ne connais que la date de naissance, 1888.

Les gens qu'on appelle "pied-noirs" sont riches de racines. Je plains sincèrement mon épouse, de n'avoir pour ancêtres que des gens du même département (76).
Moi, je suis "pluriculturel". Je me sens partout chez moi, à Paris bien sûr où je suis né et où j'ai passé 23 ans de ma vie (21.5 +1.5).
Dans les Cévennes aussi, où mes parents ont vécu plus de 30 ans, jusqu'à leur mort.
Dans l'Hérault, spécialement vers St Guilhem le Désert où je compte plus de 400 ascendants directs.
Dans le Doubs, non loin de chez moi, où c'est de plus de 150 personnes dénombrées jusque-là (et ce n'est pas fini) que je descends.
Et en Bretagne, où de jour en jour je me découvre des ancêtres.

Le creuset ("melting pot" en français) c'est la Tunisie, où chacun s'est retrouvé parce qu'à un certain moment, la métropole sombrait dans la misère. Les "nouvelles colonies" étaient alors pour beaucoup un véritable eldorado.

Ce pays, je m'étais toujours promis d'y aller. De voir la maison où ma mère a grandi.

Mais pas question d'y aller sans "guide". Je voulais des témoins, pour m'indiquer les lieux exacts.

En 2003 c'était prévu avec mon cousin germain (nous ne sommes que 3 cousins, issus de 5 enfants) mais ça a capoté.

En 2008, idem avec mon autre cousine germaine, mais finalement c'est sa fille Christelle qui a emporté le morceau.

Nous, pendant ce temps, nous frôlions l'endroit. A 3 reprises, en 2008, 2009 et 2010 sommes allés à Malte, à moins de 200 km au sud-est.

Sans le dire à mon épouse, j'avais prévu, pour nos 30 ans de mariage (novembre 2013) d'aller là-bas. Sans guide (il avait un joli nom mon guiiide...) mais pas grave.

Et puis il y a eu le printemps Tunisien.
Suivi de l'Hiver islamiste.

Pas question désormais de mettre un pied où les droits de l'homme (et surtout de la femme) sont bafoués et où les pratiques religieuses font remonter au Moyen-Age.

Ma mère me parlait souvent de "sa" Tunisie. Et quand en 1989 est arrivée l'histoire du voile islamiste, elle m'a bien précisé que de son temps (1912/1947) les seules femmes voilées là-bas étaient... les chrétiennes qui allaient à la messe !

Je me félicite de n'avoir jamais parlé à mon épouse de ce voyage, elle qui aurait tant aimé voir ce beau pays.
De toutes façons, elle sait ce qui s'y passe désormais et n'a plus du tout envie d'y aller...

Je vous embrasse.

21:03 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (0)

Face-Blog ?

Deux mondes s'affrontent, sur le Net, et j'avoue que je m'y sens un peu perdu.

Comme beaucoup de mes amis, je crois. Résumons.

1) LE BLOG.

Je l'ai dit, quand j'ai créé ce blog en juillet 2010, c'était à titre "provisoire". Juste le temps de raconter chronologiquement ma vie, avec en point d'orgue, entre 1992 et 2002, Nathalie.
Ensuite ce serait presque du "remplissage", et quand l'inspiration me manquerait, quand je serais de moins en moins lu, alors je tirerais l'échelle.

Mais le problème c'est que si côté commentaires c'est effectivement la bérézina (je sais pourquoi, on y reviendra) côté visites c'est pas mal du tout. Je "roule" à environ 200 visites par jour, et j'ai toujours quotidiennement quelques 350 notes lues (beaucoup en partie, je le reconnais) .

Je ne peux donc pas laisser tomber cet espace, d'autant que je prends du plaisir à écrire ces notes.

2) FACEBOOK

J'ai eu quelques problèmes au début, ne sachant pas comment fonctionnait le truc, mais à présent j'y suis à l'aise.

Le gros avantage de FB c'est d'avoir comme "interlocuteurs" (je n'emploie pas le mot "amis", bien que j'en aie un certain nombre sur le site) un peu tout le monde : D'abord des gens du Net ( qui pour beaucoup ont délaissé le blog qu'ils - elles surtout - tenaient) pour aller sur FB, puis des gens "réels", comme des vrais amis, de la famille. Des sites aussi, comme Télé Mélody ou MétéoCiel. Et enfin des stars, à condition qu'elles jouent le jeu. J'ai envoyé balader l'une d'entre elles récemment parce qu'une histoire louche (elle demandait de l'argent pour venir en aide à quelqu'un qui n'en avait vraiment pas besoin) a révélé que la vedette à qui l'on croyait s'adresser n'était autre que son attachée de presse !

Un autre avantage, c'est l'interactivité.

Par exemple, je poste quelque chose que je crois important sur mon blog. Actuellement dans le meilleur des cas, il faut que j'attende quelques jours pour voir la réaction de deux trois personnes. Certes il y a ma désormais fidèle Téberli, mais pour le reste, c'est moins évident.

Si je poste la même chose sur FB, alors j'ai le résultat en direct. Là je sais que j'ai aussi de fidèles attitrées (Carla, Irène pour ne citer qu'elles) qui réagiront au quart de tour. Et peut s'ensuivre un dialogue sur une de ces "notes", qui peut même se terminer en tchat, voire au téléphone comme ça m'est arrivé avec Aurore Boréale alors que je débutais et que je m'étais vautré sur un truc.

En outre, sur FB j'ai retrouvé des anciennes connaissances du forum de psychologies (Carla, Cristèle, Elke, Evelyne, France, Gwladys, Heidi, Marie-Neige, Muriel de St Denis, Nathalie VDV, Silou, Brigitte), des anciennes connaissances des blogs de Psychologies (Aurore Boréale, Béa, Kerléane, Carole, Corine, Euphrasie, Florence, Françoise, Gaïa, Irène, mes deux Isabelle - Sénéchal et Gaudin, Joëlle, Julie, Mary, Muriel la Basque, Captainelili, Odile, Pénélope, Psyblog, Sabine, Sophie) qui hélas ne peuvent plus me commenter sur ce site que j'ai quitté en 2010.

Comme moi, ils ont dû se partager entre leurs blogs et FB. D'autant que celles et ceux qui n'avaient pas su quitter Psycho à temps se sont vus amputer de leurs écrits entre 2005 et 2011 si par malheur ils n'avaient rien sauvegardé. Ce qui les a incités à essayer de "repartir" ailleurs, soit d'abandonner purement et simplement leur blog.

Moi j'ai les deux. Et je me suis aperçu cet automne que si l'on devenait "négligent" avec ses amis, ceux-là n'ayant que peu de nouvelles de vous vous rayaient - avec raison - de leur liste.

Alors que faire ? Continuer les deux mon Général, en profitant de l'audience de Fb pour faire un lien avec celles de mes notes que je juge les plus utiles à la communauté.
Mais cela a un prix : moins de présence sur les blogs, où, il est vrai, en dehors de mes dêmélés avec les administrations et les chanteurs, je ponds de moins en moins de notes qui ne sont pas du râbachage.

Ma foi, tant que vous continuerez à me suivre, je resterai toujours fidèle aux posts.

Je vous embrasse.

12:06 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (13)

12/01/2012

Le temps chez moi

J'avais déjà mis un lien qui pointait vers mon site où j'inscris les relevés de température et les prévisions de temps à 4 jours, mais j'ai pensé que ce serait super d'avoir la photo en instantané du ciel de chez moi.

Grâce à la multiplication des webcams, c'est possible, aussi je vous mets un lien sur lequel il vous suffira de cliquer pour savoir s'il fait beau ou pas.

http://www.webcam-ski.com/interfaces/espace-nordique-jura...

C'est la plus proche, située entre Pontarlier et chez moi, à 10 km à vol d'oiseau.

En plus ça peut donner envie aux gens de venir, je sais que la chape de brouillard givrant recouvre la plaine, et qu'elle attaque de nouveau la vallée de la Loue, et ça peut se terminer comme hier après-midi où on n'y voyait pas à 100 m. Par chance cela n'a pas duré, ce genre de brouillard ne dure jamais en montagne.

Ce serait super si tous les blogs faisaient ça, non ?

Je vous embrasse

12:36 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (2)

11/01/2012

Pourquoi Ouhans ???

La genèse de l'histoire est ancienne, car lors de nos vacances 1970, mes parents avaient envisagé, pour leur retraite qui arrivait deux ans plus tard (mon père avait fait la guerre et gagné plein d'annuités) d'ouvrir un petit commerce en Suisse. Un commerce précurseur des Doner Kebab, puisqu'il s'agissait d'y préparer des plats de Tunisie. Ma mère n'avait pas oublié la réflexion de Georges Moustaki (oui !) alors qu'elle travaillait à l'époque - 1968/1969 - chez Françoise Arnoul : "Yvonne, votre couscous est le meilleur du monde".
Venant d'un Grec qui avait énormément voyagé de par sa notoriété, c'était une sorte de "César"...

Ils feraient leur commerce à Yverdon, et se logeraient plus haut, toujours en Suisse, vers Ste Croix ou l'Auberson, dont les paysages sont ceux du Haut-Doubs, la frontière à 1 ou 2 km ne changeant pas grand-chose, sauf bien sûr pour les nuages radioactifs...
Je rappelle quand même qu'à cette époque, le franc Suisse et le franc Français valaient la même chose, et les prix étaient même plus bas en Suisse ! Ce n'était donc pas du tout pour faire les "Frontaliers" comme le font actuellement 50% du village et la plupart des tennismen et chanteurs connus qu'ils avaient eu cette optique de venir finir dans le secteur. Rien à gagner de plus qu'en France, mais il était nécessaire pour eux de quitter leur mini-appartement, et de pouvoir vivre enfin "comme les autres", c'est à dire avec un WC, une salle de bains et un frigo.

Hélas, mon père est vélléitaire et non pas volontaire. Il fonce d'abord tête baissée, puis au premier obstacle stoppe net. C'est ce qui s'était passé pour sa vie sentimentale quelques 4 ans avant, il avait eu le quitus de ma mère et de moi, mais ma mère exigeait le divorce "officiel" avec tout ce qui allait avec. Il a alors abandonné. 

Là c'est pareil. Il s'était renseigné sur la Sécurité Sociale et on lui avait dit qu'elle été plus chère en Suisse qu'en France et du coup ça l'avait fait hésiter, puis renoncer.

On saute quelques années. Ma première épouse et moi avions décidé de faire notre voyage de noces en solex. En train jusqu'à Innsbrûck, puis retour en Solex jusqu'au Vigan, soit dans les 2000 km, avec des étapes variant de 0 (jours de pluie battante) à 200 km. Nous avions deux semaines.
Mais déjà, les vacances dans certains pays de l'étranger devenaient inabordables.
En France, par exemple, à cette époque on pouvait (bien) manger pour moins de 10 francs (7 euros 2012) , et dormir convenablement pour moins de 15 (11 euros 2012). Notre budget était donc fixé en fonction des prix français.

Le premier jour, un repas à Gênes, où le restaurateur, voyant deux petits tourtereaux paraissant 17 ans chacun, nous avait dit "ayez confiance, nous nous occuperons de vous comme de nos propres enfants".
En fait, notre repas - très correct - se montera à quelques 70 francs... Soit plus du double de la somme allouée pour la journée entière. Nous avions un carnet, sur lequel nous faisions un certaine comptabilité, avec à chaque fois, "la" division : la somme qui nous restait divisée par le nombre de jours.
Je saute des étapes, et 5 jours avant la fin, nous étions presque à sec et la rentrée en France était inévitable. Ce que nous fîmes, d'abord par les Rousses mais vu le prix des hôtels là-bas, c'est dans le Haut-Doubs que nous finîmes. Un sympathique hôtelier nous prit en amitié et nous fit la demi-pension à quelques 20 francs pour deux... Ce qui rallongeait le voyage de noces de 2 jours !!
336000475_listing.jpgL'hôtel existe toujours, mais je n'ai pas osé regarder les prix 2012 !

Bref c'est dans cet hôtel que nous resterons 4 jours pleins, sous un super soleil et une bonne fraîcheur, avant de redescendre... par le train, nos engins en bagages accompagnés, chose qui ne coûtait que presque rien à l'époque.


Puis, de nouveau les années passent. Et je supporte de moins en moins la chaleur.

A l'été 2001, voilà onze ans, c'est à la Planée, à 950 m d'altitude que nous décidons de passer une semaine. Bien que moralement complètement en berne, j'apprécie de pouvoir méditer, seul, en faisant du pédalo sur le Lac de St Point. je me sens "bien"...

En 2002, c'est autre chose. Après avoir lutté pendant des mois et des mois contre mes pensées suicidaires, je savais que je ne gagnerais pas la partie, et que je me devais de revoir toutes les femmes qui avaient partagé ma vie afin de leur dire que je ne leur en voulais pas. Je voulus commencer par mon ex, en janvier, tandis que je cherchais désespérément du secours sans succès auprès des assistantes sociales qui au Vigan avaient l'ait de trouver tout à fait normal qu'un homme âgé de 90 ans, presque aveugle, soit tout seul dans son premier étage, sans ascenseur.

 9912a.JPG
Du reste, ce jour-là, je pris en photo son escalier....

Si je ne trouvai pas Mireille en montant chez eux (je ne l'avais jamais fait depuis 23 ans...) je trouvai mon ex- belle-mère qui me parla d'un "beau gâchis", car d'après elle j'étais le seul à pouvoir "calmer" sa fille, très très nerveuse .

Je me promis de revenir.

A l'été, je passai aux choses plus sérieuses : Brigitte.
Je le raconte là :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie...

Mais, quand même, pendant cette semaine où il avait fait un temps superbe, je me trouvais encore une fois super-bien dans ces "Juralpages"...

L'année suivante, en 2003, on me fit miroiter une mutation à Besançon. J'avais la ferme intention (puisque c'était un poste 100% itinérant) de me fixer dans le Haut-Doubs, et en février je m'émerveillais de ces beaux villages sous la neige...

Et j'arrive un an et demie plus tard, alors que j'habite Biarritz.. Rien à voir me direz vous !

Biarritz est un endroit de rêve mais insupportable l'été. Un vacarme épouvantable, une circulation monstrueuse, un climat affreux (certaines nuits, 35 degrés vers 1 h du mat, certains jours, les mêmes 35 degrés sur une plage bondée laissaient place, en quelques minutes à une tempête de brouillard où la température plongeait à 15 !) des prix horribles, des bestioles tropicales qui glissaient le long des murs...

Si bien qu'en septembre décision fut prise de passer une nouvelle fois nos vacances dans le Haut-Doubs. Aux Gras, près de Morteau.
Cette semaine-là me fit revivre, épuisé que j'étais de l'été basque.

Et d'un commun accord (bien qu'à présent elle s'en défende - c'était avant sa terrible opération) mon épouse et moi décidâmes que nous passerions là notre retraite.  Nous ne serions pas excentrés, puisque Morteau se trouvait à 4 h de train de Paris, et bientôt (7 ans plus tard) à 3h30. Nous étions alors persuadés que c'est à Paris que notre fille finirait, comme 95% de ses copines et cousines Bretonnes.

En janvier 2005, retour au même endroit, cette fois sous la neige et le froid, ce qui ma femme et moi ne nous gênera pas plus que ça. J'avais vécu 25 ans en montagne (1972/1973 et 1975/1997) dont près de 4 ans avec elle dans un village de 600 habitants à 1000 m d'altitude. Ma fille est née à 1350 m...

Nous pensions Morteau, mais ce fut aux environs de Pontarlier où le 1er février 2005, toujours d'un commun accord, nous signâmes pour l'achat du terrain...

Voilà....

Je vous embrasse.

14:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (6)

10/01/2012

Retour sur le suicide d'une adolescente

Voilà quelques jours, une ado de 12 ans s'est suicidée avec le fusil de chasse de son père car elle n'en pouvait plus des brimades que lui faisaient subir les autres élèves.

"Il y a des gamins qui l'ont traînée par terre, ils lui ont craché au visage, ils la bousculaient dans les escaliers, lui tiraient sa chaise à la cantine. Il y a eu énormément de choses", a affirmé la mère de la collégienne, affirmant avoir produit un certificat médical daté du 8 novembre mettant en évidence des traces dans le dos.

Je l'ai peut-être évoqué dans ce blog, mais entre le CE2 et ma première troisième, moi aussi, j'ai été un souffre-douleur. Crescendo.
Le summum a été atteint fin 1964, alors que j'étais en 3ème avec des mastards qui me dépassaient d'une tête.

J'avais 13 ans, je mesurais environ 1m40 et je devais peser dans les 35 kilos. Mes "chers camarades" de la 3èmeB7 du lycée Montaigne à Paris m'en faisaient voir de toutes les couleurs.

Pourquoi ? Parce que cette année-là, les classes étaient devenues mixtes. Et pour montrer leur "virilité" à ces demoiselles, rien de mieux pour ces salopards que de massacrer des êtres chétifs.

Ils m'ont tout fait voir : D'abord me faire lécher les urinoirs. Puis encore pire, presque un viol à savoir me faire sortir mon sexe et le caresser, aux fins de voir "comment je réagirais". Je passe les bousculades dans les escaliers qui m'ont souvent conduit à l'infirmerie, et bien entendu les repas sautés à la cantine, le "chef de table" ne voulant pas me servir.

Bien entendu, je m'abstenais d'en parler à la maison, malgré les demandes répétées de mes parents qui me voyaient tomber en léthargie les dimanches soir. Mes parents qui se demandaient ce que j'avais.

Mais un jour, ils l'apprirent, car on m'avait carrément arraché mon manteau. Et là mes parents s'adressèrent à ceux du tortionnaire, pour faire jouer leur assurance et que le manteau soit remboursé.

A partir de là, ce fut pire encore. Et un jour de décembre, des pensées suicidaires me vinrent également. Comme pour la jeune adolescente de Lens. Mais elles furent stoppées net par l'espoir d'une mutation de mon père à Brest.
Egalement un miracle se produisit : ma croissance. Entre septembre 64 et août 65, je gagnai 26 centimètres !

Je voyais bien que les choses changeaient. Que, par exemple, je devais renouveler ma "garde-robe" plus souvent. Mais surtout, qu'on me laissait de plus en plus tranquille.
En fait, ce que je mettais sur le compte d'une certaine lassitude de mes tortionnaires, je le devais à mon changement de taille et de carrure. Facile de s'en prendre à un chétif d'1m40, beaucoup moins lorsque le lascar començait à approcher le mètre soixante. D'autant que jamais je ne me suis laissé faire, je me défendais comme je le pouvais "avec mes petits poings" (comme le disait le regretté Coluche).

Bref, après les vacances de Pâques 65, qui me virent enfin faire du vélo taille "homme", j'eus une paix royale, et je puis réviser - et obtenir - mon BEPC.

Je le raconte dans une note assez ancienne, j'avais arrêté de bosser car d'une part les conditions n'étaient pas réunies pour cela, et en plus on m'avait laissé penser par deux fois que je pourrais habiter la Bretagne, et cela ne s'était pas réalisé. Suicide scolaire à défaut d'autre chose. Mais de par l'obtention du BEPC, je m'étais prouvé que j'avais le niveau requis pour passer en seconde.

Les vacances qui suivirent me firent "grandir" encore plus. D'abord, en juillet, je tombai fou amoureux d'une petite garce de 11 ans - mais en paraissait 13/14 - qui faisait marcher les mecs à la b(r)aguette.

Puis je découvris mon père en train d'embrasser une autre femme. Choc dont je parle dans une note.

Au mois d'août, mon père (officiellement pour me récompenser du BEPC, sûrement plus pour acheter mon silence...) j'eus droit à un beau vélo. Avec lequel je dus faire, dans le Vaucluse, pas loin de 2000 km dans le mois !

A la rentrée, je mesurais 1m65 et (ceux qui m'ont vu en rigoleront) je figurais parmi les plus grands de ma classe.

A  la première récré, je vis un de la classe voisine commencer à s'en prendre à un petit "sixième" chétif. Ni une ni deux, j'allai demander au mec de cesser ça tout de suite.

"de quoi je me mêle, me répondit-il.
- qu'est-ce qu'il t'a fait ?
- rien, c'est juste pour le plaisir.."

Il n'a pas vu arriver mon coup de poing dans l'estomac, et je me préparais à une belle bataille, quand je vis le "mastar" détaler en allant se plaindre à un surveillant, presque en pleurant...

De ce jour, avec un camarade, qui allait devenir un ami, je formai une espèce de "brigade" qui consistait à surveiller, dans la cour de récré, si des brimades ne s'y produisaient pas. Et si c'était le cas, d'y mettre bon ordre.

Je fus puni pour ça. Mais, cette fameuse "punition administrative", invention tant redoutée du Lycée Montaigne, je l'accrocherai sur le mur de ma chambre comme un trophée ! Ce qui ne sera pas du goût de mes parents...

Ensuite, je cesserai de jouer au Zorro, pour... sauver ma peau de lycéen, car mes résultats étant jugés insuffisants pour un redoublant, le conseil de classe de février avait décidé de m'éjecter et de me faire travailler... dans la couture ! Il me faudra alors bosser comme un fou pendant les mois de mars et avril pour éviter ce qu'on appelle toujours l'"orientation"...

 

Voici peu de temps sur le site "copains d'avant", j'ai vu le nom de deux de mes tortionnaires. Je me suis signalé comme ayant fait partie de leur classe. Sans aucune arrière-pensée. D'autant que l'un d'eux habitait la ville Bretonne où j'avais passé la fin de l'ancien siècle et le début du nouveau.

Les deux me répondirent, au bout de deux mois, que mon nom ne leur disait rien. Alors, tout simplement, je leur ai séparément adressé le même message :

"J'espère que si ta mémoire n'est plus ce qu'elle était dans ces années-là, tu as également changé dans les autres domaines, et que persécuter les faibles ne fait plus partie de tes activités favorites".

Puis je les ai rayés de ma liste d'anciens "copains".
Qu'avais-je finalement de commun avec ces gens-là ?

Je vous embrasse.

18:45 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

09/01/2012

Le tobbogan de la mort à Lons le Saunier

Je suis vraiment pour, en matière de sécurité routière, le contrôle d'alcoolémie.

Mais je crois quand même qu'on devrait commencer en priorité par les crânes d'oeuf des Ponts et Chaussées, ceux qui nous construisent nos routes et aussi nos ronds-points.

Nos amis Suisses qui viennent de Genève, en empruntant la Nationale 78, voire ceux qui viennent de St Claude ou d'Oyonnax, doivent se souvenir longtemps de leur première arrivée sur Lons le Saunier.

Surtout quand la route est verglacée.

Voici quelques années, la N78 arrivait à Lons par le plateau côté sud, situé à une altitude de 500 à 600m. Puis, 9 km avant Lons (situé 300m plus bas) elle empruntait la vallée de la Vallière, pour arriver en pente douce dans les faubourgs de Lons.

Mais dans les années 70, à l'époque du "tout-auto", la DDE trouva que 9 km, avec des virages, et deux villages (de 100 habitants chacun) même si la route était très large, ça ne collait pas.
Aussi a-t'elle sorti de ses cartons un projet de "route directe". Laquelle ne suivrait plus la vallée, mais irait tout droit... !
La route continue donc sur le plateau, toujours à plus de 500m d'altitude, et ce jusqu'au dernier moment !
La descente commence bien plus tard, à seulement 3 km de l'entrée de la ville.

Ma foi, 3 km pour un dénivelé de 230 m, c'est déjà beaucoup. Ca fait du
8 %.
Il faut cependant savoir que les autoroutes sont limitées à 4%, et que la quasi-totalité des grandes routes internationales ne dépassent pas 5%. Y compris pour escalader des grands cols. En France tout du moins.
Mais enfin, c'est acceptable.
Seulement la "vraie" descente, elle, se situe seulement à 1km 400 de l'entrée de la ville, à 420 m d'altitude.
170 m de descente en seulement 1km300. Soit du 13%, sur une route internationale à 3 voies !

Les camions ne sont bien sûr pas autorisés à passer par ce qu'il faut bien appeler un "tobbogan". Ils sont déviés par l'ancienne route.

Alors la question : pourquoi avoir construit cette aberration sans nom ?

Pas pour des questions de nuisance dans les villages traversés, au contraire les poids-lourds s'y donnent à coeur joie avec la diminution des voitures et ils y bourrent encore plus.

En montée, les petites cylindrées - ou vieilles voitures, comme bien souvent nos jeunes en ont - ne peuvent pas la monter, et quand leurs conducteurs s'aperçoivent qu'ils se trouvent dans ce piège, c'est déjà trop tard. Seconde, voire première obligatoire, avec des fous en BM ou assimilées qui arrivent derrière à fond de train !

Pour la descente, surtout quand elle est verglacée, ça ressemble carrément à un tremplin olympique.

La preuve, voici une photo que j'ai prise l'an passé, quand j'y travaillais encore. Du haut du pont, plus de 170 mètres nous contemplent :

DSCN6507.JPG

Et pour vous prouver ma bonne foi, j'appelle l'IGN à la rescousse :

cote de montaigu.jpg

J'ai fait (l'été je ne suis pas fou) les deux trajets, l'un par le tobbogan, l'autre par la vallée. La différence de temps est de l'ordre de 4 à 6 minutes...

Pour les conducteurs l'ayant déjà empruntée, ma foi, c'est un choix !

Je vous embrasse.

17:58 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (2)

08/01/2012

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : SHEILA - I

Très intéressant ! Car Sheila a eu en fait 4 vies :

• Sheila tout court (1962/1972 et 1975/1983)
• Mme Ringo (1973/1978)
• Sheila B. Devotion (1977/1982)
• Annie (après 1983)

Mais d'abord Sheila. Pourquoi ce prénom-là ?
D'abord parce qu'à l'époque, on se devait d'avoir un nom de scène anglo-saxon.  Certes, s'en trouvaient qui gardaient encore leur vrai nom (Sylvie Vartan, Claude François, Hugues Aufray, Françoise Hardy, Jean-Jacques Debout, Noël Deschamps, Michel Berger, Michère Torr (à une lettre près) voire au prénom près (France Gall, qui se prénomme en fait Isabelle), mais la majorité se faisait appeler Franck, Richard, Lucky, Billy, Leny, Larry, Johnny, Vic, Willy, Eddy, Dick, Stone, Art...

Ensuite c'est un concours de circonstances. La chanson US Sheila de Tommy Roe marchait très bien à l'étranger, elle a été ensuite reprise par Lucky Blondo (Gérard Blondiot) en 1962, et Claude Carrère a eu l'idée de la faire enregistrer par la jeune Annie Chancel, 17 ans, dont les parents faisaient les marchés.

Mais "Annie Chancel", en 1962, ce n'était guère envisageable, alors va pour Sheila !

Ce disque sort le 13 novembre 1962, et se trouve aussitôt matraqué en radio et en télé. Carrère était un vrai pro !
Mais cela ne suffit pas pour entrer dans le Saint des Saints, le hit-parade de Salut les Copains.

Second disque (Carrère numérotera tous ses disques sur la pochette) sorti en janvier 63, l'école est finie. Carrière en dents de scie pour ce disque qui d'abord arrivera 4ème en avril, puis sortira du hit avant de revenir 8ème en juin et 17ème en juillet. On est loin, très loin de la légende qui veut que c'ait été un succès interplanétaire. Avec mes 61 ans je peux témoigner que non...

Un peu mieux pour le 3ème, qui sortira en juin. La locomotive Pendant les vacances arrivera sur le podium début août, mais les auditeurs estimeront que la face B est nettement meilleure : De ce fait, première surprise-partie sera également classé (12ème en août). Premier doublé pour la jeune fille de 18 ans.

Son 4ème disque qui sort en octobre, le sifflet des copains, fera moins bien : 9ème en novembre. Mais à l'époque Sheila est victime d'une campagne de calomnies dont je tairai le sujet - tant il est monstrueux - et qui affectera la jeune fille pendant longtemps.

N'empêche que Sheila arrivera 5ème interprète de l'année, seconde chanteuse derrière l'inévitable Sylvie Vartan.

1964.

En février, 5ème disque avec Hello petite fille, qui ne dépassera pas la 12ème place en mars.

Sheila est-elle une de ces nombreuses chanteuses de passage comme on en voyait tant à l'époque ?

Son 6ème disque, qui sort en juin, va remettre les pendules à l'heure. Chantée également par Dalida - ce qui ne facilite pas les choses - Chaque instant de chaque jour va se hisser 5ème en juillet et rester classée 14 semaines. La face B, un monde sans amour, sera également classée.

Son 7ème disque , sorti le même jour que le pénitencier de Johnny fera, pour la première fois, un triplé: Vous les copains, gentille bluette boy-scout arrivera à la 5ème place début décembre. L'autre face, une merveille que je me repasse en boucle depuis à présent depuis presque 15 ans, ne sera que 22ème.
Mais c'est celle-là que j'ai choisi de vous faire partager :


Enfin, à la fin de la soirée arrivera 25ème.

Pour cette année 64, Sheila recule à la 8ème place des interprètes, 4ème chanteuse derrière Sylvie Vartan, Françoise Hardy et France Gall.

1965.

Sorti en décembre 64, son 8ème 45 tours, toujours de beaux jours, arrivera sur le podium début avril.
Doublé pour ce disque, car je nen vois pas d'autre que toi arrivera 17ème en mai.

Au moment où sort son 9ème disque, dont la pochette ne semble connaître que c'est toi que j'aime.
Effectivement cette chanson arrive 10ème en juin mais... la face B, il fait chaud, se trouve quand à elle mieux classée, 7ème ! Problème de programmation... D'autant qu'enfin réunis est également présente à la 23ème place !
SLC décidera que les auditeurs ont tort, fera disparaître du classement  enfin réunis, fera descendre en douceur il fait chaud, la plus connue (je sais de quoi je parle), tandis que c'est toi que j'aime sera 4ème en juillet et 9ème en août. Non mais !

Mais Carrère persiste et signe dans la non-prévisilité. Le 10ème disque, qui sort en octobre, s'intitule tous les deux. Or cette chanson ne sera jamais classée !
En revanche, à la même heure le sera pendant 10 semaines, et surtout, le Folklore américain apportera enfin son premier numéro 1 à Sheila, en décembre. Chanson - que je haïssais à l'époque - qui restera 3 mois sur le podium !!

Pour 1965, Sheila retrouvera sa deuxième place de chanteuse.

Rendez-vous dimanche prochain pour la suite, avec cette fois beaucoup de "sommets" pour la jeune chanteuse.

 

07/01/2012

Enfin !!!

consuel corrigé.jpg

C'est... fin avril 2011 que le représentant m'a téléphoné pour prendre rendez-vous !

Avec un peu de chance, Mister Consuel ne trouvera pas d'anomalie, et pourra donner son feu vert à ERDF, qui - toujours avec un peu de chance - donnera son accord, et ma foi, d'ici le mois de mars (donc avant les élections) il est possible qu'enfin nous produisions...

Alleluia !

Je vous embrasse.

10:39 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (1)

06/01/2012

Comment les gens voient-ils la France ?

Une grande Cica-enquête, pour laquelle mon amie Carla (non, pas celle à laquelle vous pensez...!) m'a beaucoup aidé.

et enfin....

Vous êtes d'accord ?

En attendant vos commentaires, je vous embrasse.