16/03/2012
Les 50 interprètes de 1963 à 1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - II
1965 - 1967
On avait laissé Sylvie Vartan en 1964, sa meilleure année.
En janvier 1965 doublé pour elle avec en face A dans tes bras, qui arrivera n°2 fin mars 1965 juste derrière celui qui est en passe de devenir son mari johnny Hallyday, et en face B Histoire ancienne qui sera dans les 15 premiers entre le 15 mars et le 15 avril.
Doublé encore pour le disque sorti en avril. Hésitation de nouveau au départ pour la programmation avec le 15 mai je le vois en tête avec la 8ème place, et cette lettre-là 16ème. Qui revient finalement à la 2ème place du 15 juin au 15 juillet (derrière son mari) alors que je le vois plafonne à la 8ème place.
Pas de souci pour le disque d'été qui sera son carton de l'année. Quand tu es là, adaptation de Game of love, méga tube éphémère passé en boucle sur toutes les radios, après des débuts poussifs (19ème en juillet, 5ème en août) arrive sur la seconde marche du podium en septembre et décroche tout juste une semaine la première place entre les deux tubes d'Adamo, mes mains sur tes hanches et comme toujours. Elle cessera d'être dans le top fin novembre, belle longévité...
17ème place pour j'ai fait un voeu, doublé donc pour ce 45 tours. A noter qu'une de ses plus belles chansons - selon moi - se trouve dans ce disque : ce jour-là.
Cette fois elle attendra la fin du succès de quand tu es là pour enregistrer son disque d'hiver. Qui sort en novembre avec c'était trop beau, qui n'ira pas plus loin que la 6ème place en décembre et janvier.
L'oiseau rare sera 21ème en décembre, mais une troisième larronne, Dis-lui qu'il revienne, va passer trois mois d'ans l'antichambre, et arriver n°22 en avril, alors qu'est déjà sorti son disque suivant !!
Au final pour cette année 65, Sylvie se maintient première chanteuse mais descend à la 4ème place toutes catégories, Eddy Mitchell et Claude François, de vieilles connaissances, lui passant devant.
1966.
Fin janvier sort il y a deux filles en moi, qui ne dépassera pas la 4ème place en mars, tandis que l'autre face le pays que j'ai inventé se contentera de la 21ème place.... en juin !!!
Enceinte de son fils David, elle va espacer ses disques, le suivant ne sortant qu'en juillet. Mr John B, adaptation de Sloop John B des Beach Boys sera le premier bide de sa carrière. Seulement la 12ème place en juillet... L'autre adaptation de cette chanson américaine, seul dans la nuit par Ronnie Bird fera pire encore.
Elle va consacrer plusieurs chansons à son fils David. La première, Ballade pour un sourire, qui sort juste après sa naissance - et juste après la tentative de suicide de Johnny, sauvé in extremis par le regretté Ticky Holgado - n'aura droit qu'à un furtif podium en novembre.
A mon goût, sa plus belle chanson elle va la sortir en décembre : Par amour par pitié qui arrivera à décrocher une seconde place début février 67.
Garde-moi dans ta poche sera quand à elle 17ème en février
Inexorablement, bien que toujours au sommet, Sylvie entame sa descente. Certes elle est toujours chanteuse n°1 de l'année chez SLC mais recule dans le "général" d'encore deux places.
1967.
Encore un numéro deux (en avril) avec 2'35 de bonheur, où elle change carrément de style. C'est à cette occasion qu'on entendra Carlos - son secrétaire - pour la première fois.
La face B moi je danse sera classée 4 mois dans le hit (de mars à juin) sans dépasser la 20ème place.
Sortie en juin, un peu de tendresse ne parviendra pas à décrocher un podium, 4ème en août.
En septembre est dans les bacs le Kid, qui sera 3ème en novembre. La face B moi arrivera 18ème le même mois.
Pour l'année, Sylvie descend d'un cran, tant niveau chanteuse, à présent dépassée par Sheila, et tant au général, où elle arrive 7ème.
Que donneront la fin des années 60 ?
Vous le saurez dimanche 25.
Je vous embrasse.
13:53 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/03/2012
Le bonheur en direct live
Ceux qui ont lu jusque-là mon blog - surtout au début - ont pu aisément constater que ma vie n'a pas été, et de loin, un long chemin jonché de roses...
Et pourtant, pendant 28 mois j'ai été heureux, et surtout... j'en ai eu bien conscience sur le moment !
Bonheur... enfin, ma définition à moi du bonheur, qui n'est pas forcément celle de tout le monde. Le dico me donne "état de bien-être, de félicité"... Oui, un truc de ce genre, se dire "je me sens bien et j'en profite" !
Donc, 28 mois divisés en deux périodes de 14 (marrant ça !) et à 10 ans d'intervalle.
La première, ce fut de mi-septembre 1971 à mi-novembre 1972.
J'arrivais alors dans une sorte de demi-vie active, dans une école spécialisée, dans la profession que je voulais exercer depuis l'âge de 12 ans.
Non seulement j'étais dans le milieu dont j'avais toujours rêvé, mais en plus j'étais payé pour le faire! Et pas mal en plus.
Je me retrouvais à la fois "riche", "libre" (je vivais encore chez mes parents mais ce n'était désormais plus une obligation) et passant mes journées à finalement m'adonner à mon violon d'Ingres, mais cette fois en professionnel.
Mieux : Cette école étant à 30 km de mon domicile, je devais prendre le train, un truc qui m'a toujours fait prendre mon pied, et les quelques 80 minutes de trajet quotidiennes (formule métro + train + solex, je laissais le solex toute la nuit à la gare avec un simple antivol - impensable aujourd"hui surtout dans cette banlieue, du côté de Trappes)) étaient aussi un réel plaisir.
Nous étions quittes le vendredi à midi jusqu'au lundi matin, nous avions le statut scolaire et donc des vacances.
Mon premier investissement (la carte 12/25 ou son équivalent n'existait pas en 1971) fut une carte demi-tarif, valable pour la Bretagne et le Sud-Ouest. Carte avec laquelle je prenais le large dès que le moindre pont se profilait à l'horizon !
Période aussi marquée par ma majorité (21 ans à l'époque) un vrai "sésame" pour les jeunes de ma génération.
Durant cette époque, toujours les mêmes merveilleuses vacances de Noël et les non moins merveilleuses vacances de Pâques Lozériennes...
Puis, en juillet, un "voyage d'études" à Malte, dans un quatre étoiles (Pas tranquille, c'était la première fois que je prenais l'avion....)
Suivi d'un Tour d'Europe avec mon père, mais un peu spécial puisque ce fut en... solex !!!
Puis en août mon arrivée dans mon premier poste, le Mont-Aigoual.
Là, non seulement j'étais dans un décor de rêve (vous dire, de ma chambre, je pouvais voir d'une fenêtre les Alpes du Mont-Blanc au Ventoux, de l'autre fenêtre la Méditerranée et les Pyrénées !) mais (smiley rougissant) je me suis fait draguer par trois nanas ! L'une d'elle devait me toucher (au sens figuré bien entendu) plus que les autres puisque deux ans plus tard je lui mettais l'alliance au doigt...
Et cette belle période de 14 mois prit fin en novembre 1972, quand j'appris que je devais aller "sous les drapeaux".
La seconde période (juillet 82 / août 83) est liée intimement à mes débuts d'animateur de radio.
Elle arrivait en plus après des années grises, celles de mon divorce, d'une maladie qui a failli me coûter la vie.
Même si en juillet 82 je me retrouvais victime d'une autre maladie (paratyphoïde) due à une négligence de ma part, les mois qui suivirent furent géniaux.
Radio, bien sûr, puis la connaissance d'amis de tous horizons connus à l'occasion de stages ou de vacances. J'étais dans ma période "célibataire" dans mon HLM, et j'avais de quoi loger 2 ou 3 couples !
Mon HLM justement...
Rien à voir avec celui de Renaud !
J'ai vécu deux fois dans des HLM. Les deux fois j'étais aux Anges. Ces HLM-là ne se situaient pas dans le "neuf-trois" ou dans le "un-trois", mais le premier à la lisière d'un village authentique du dauphiné (pas de photo, c'était à l'époque ma période "diapo" !) et le second était situé à Embrun, la perle des Hautes-Alpes.
Difficile de ne pas être heureux dans un décor pareil ! J'avais tout ce que je pouvais désirer : exercer le métier que j'aimais, dans un décor de rêve. Mes voisins étaient alors loin de se douter que l'animateur de leur (seule) radio locale qui leur faisait écouter des vieilles chansons des années 60, c'était bibi, connu comme le Loup Blanc dans la préfecture, à 40 km de là...et passant complètement inaperçu chez lui !
C'est vrai, cette côté Dr Jekill et Mr Hyde, la vedette absolue là qui se transformait en Mr tout le monde dans sa petite ville, aurait pu me faire basculer.
Mais est arrivée M..., qui a mis de l'ordre dans ma vie qui était bien plus dissolue que celle de Gérard Floque.
Bonheur à deux pendant les premiers mois. Pas de passion, non, un amour "tranquille" qui ma foi me convenait assez, même s'il ne fera jamais partie de celles - amour se met au féminin quand on l'emploie au pluriel - qui me marqueront à jamais.
En août, vacances "bohèmes" tous les deux, à 30 ans nous avions rajeuni de 10, voire 15, et c'est l"accueil" de mes beaux-parents qui mettra fin à cette belle période. Le charme était rompu.
J'en connais qui vont penser, en lisant cette note :
Et ta fille? ce n'était pas du bonheur, ca ?
Désolé, mais dans le sens où je prends ce mot, non.
Ma fille est née dans un contexte assez affreux, dont j'ai parlé (mon épouse me faisant sortir de force de l'hôpital alors que j'avais une mononucléose infectieuse, je me suis traîné pendant 6 mois...)
Voilà, pour moi ce n'était pas 2 minutes 35 de bonheur (seuls les "vieux" de mon calibre pourront comprendre cette référence !) mais bel et bien deux ans et demie.
C'es vraiment énorme quand on s'en rend compte sur le moment, et je remercie le Ciel de me l'avoir accordé.
Je vous embrasse.
17:44 Publié dans beaux moments, météo, psy | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bonheur
13/03/2012
Michel Duchaussoy
A chacun(e) ses idoles. Quand j'avais 25/30 ans, mon comédien préféré était ce qu'on appelle un "second rôle", Michel Duchaussoy.
Lui et Bernard Le Coq étaient à cette époque dans mon "box-office", et quand j'évoquais ces préférences, la plupart de mes interlocuteurs se demandaient bien de qui je voulais parler.
Je vivais à l'époque dans un petit village de l'Isère, le plus proche cinéma était à 11 km et surtout nous n'avions, ma jeune épouse et moi, pas de sous pour y aller. La seule exception sera Le coup de Sirocco en 1979 avec le jeune débutant Patrick Bruel.
Alors nous nous rabattions sur la télé. 3 chaînes noir et blanc, mais quelques bons films et séries où j'ai pu apprécier le talent de Michel.
Je ne ratais aucun épisode (sauf quand je travaillais) de la série un juge un flic, où il interprétait "magistralement" le juge, face au flic Pierre Santini.
Côté cinéma, j'ai beaucoup aimé son personnage dans que la bête meure.
L'histoire : Un jeune garçon rentrant d'une partie de pêche est écrasé sur la place d'un village breton par un chauffard qui prend la fuite. Charles Thénier, écrivain, dont le rôle est joué par Michel est le père de la victime, qui se jure de retrouver le meurtrier et de venger son fils.
Il consacrera sa vie à mener une enquête personnelle, méthodique et obsessionnelle, dont il consignera soigneusement les moindres détails. Il se retrouvera sur la trace d'une comédienne, puis de son beau-frère, un garagiste immonde joué avec brio par Jean Yanne. Un film à revoir absolument.
C'est lui la voix du Parrain, interprété par Marlon Brando.
Je sais que Michel Duchaussoy aura droit à une brève de 30 secondes dans les journaux télévisés, entre les commémorations diverses du 11 mars et la cote de popularité du Monarque de l'Elysée qui vient de croiser celle de Hollande.
Mais au moins ceux qui liront mon blog sauront que la scène française a perdu aujourd"hui un de leurs plus grands représentants.
Je vous embrasse.
19:33 Publié dans actualité, ceux que j'aime | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : michel duchaussoy
Photovoltaïque : bilan au bout de 4 semaines.
Après avoir raconté mes déboires sur la lenteur de la mise en service, je voudrais parler de la rentabilité ou non du projet.
Je dois le dire, quand j'ai vu que le premier jour de beau temps, le 21 février, j'avais produit 17 KW, en plein hiver donc, je me suis dit : "qu'est-ce que ça va être cet été !!!".
Première erreur, et il faut que tous ceux qui se lancent là-dedans le sachent :
Par un effet de "compensation", pour une même pente de toit, la production sur un jour entièrement ensoleillé sera la même, hiver comme été.
Sauf en cas de sol enneigé, où on peut estimer un surplus de 10%.
La seule différence entre l'hiver et l'été, ce sont les jours sans soleil. L'hiver vous produirez entre 0 et 2 KW. L'été, vous pourrez atteindre jusqu'à 5/6 KW.
Etant météorologue, j'ai calculé combien je pourrais produire d'électricité annuelle chez moi, endroit assez favorisé : dans les 4000 KW.
Soit, au tarif mai 2011, environ 1800 euros annuels.
Toujours dans mon cas de figure, en comptant le crédit d'impôt (18% et non pas 22) mon installation sera amortie en 9 ans. Après, j'aurai un revenu de 150 euros mensuels (pour l'instant non imposables, mais on ne peut présager de l'avenir dans ces cas-là...)
La donne change pour ceux qui ont signé après.
Je me situe toujours dans mon cas (soleil assez généreux):
• pour ceux qui ont signé entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011, le KW racheté passe de 0.46 à 0.4255. Avec toujours le crédit d'impôt de 3580 euros.
Installation amortie en un peu plus de 9 ans.
• pour ceux qui ont signé entre le 1er octobre et le 31 décembre, le KW n'est racheté par EDF qu'à 0.4063. Avec le même crédit d'impôt.
Installation amortie en 10 ans.
• Tout change pour ceux qui ont signé - ou s'apprêtent à signer - cette année.
Le KW n'est racheté qu'à 0.3880 mais surtout le crédit d'impôt est diminué de moitié. Soit pour une installation de 19.500 euros, 1790.
Il en résulte que pour ceux-là leur installation (toujours dans "mes" conditions assez privilégiées d'ensoleillement) ne sera amortie qu'en 11 ans et demie.
Mon conseil : Si jamais la majorité actuelle repasse - donc barême inchangé - à moins d'habiter sur un plateau du sud de la France à au moins 700 m d'altitude, ne vous lancez pas là-dedans !
Par exemple, j'ai calculé qu'un habitant de la région Lyonnaise ne verrait, s'il signe en 2012, avec les critères gouvernementaux actuels, son installation amortie que... 20 ans plus tard !!!
Donc, avant les résultats du 6 mai, il est vraiment urgent d'attendre avant de s'équiper !
Je vous embrasse.
14:47 Publié dans arnaques, météo, Science | Lien permanent | Commentaires (2)
12/03/2012
Attention aux radars "pédagogiques" !!!
Pour vous prévenir d'un radar fixe, avant, vous aviez ceci
A présent, la plupart de ces panneaux ont été enlevés, et sont remplacés par ça :
Qu'on appelle aussi les "radars pédagogiques". Et bien sûr, c'est suivi par ça, de plus en plus loin :
Mais j'ai remarqué, au fil du temps, que le valeurs que me donnaient les fameux radars pédagogiques étaient fantaisistes. Notamment le plus proche de chez moi, un peu avant Pontarlier sur la RN57 en venant de Besançon, qui sous-estime largement les vitesses. Par exemple pour un "90 compteur", il me met "75 km/h". Ce qui ne m'empêche pas de ralentir, de faire bien attention...
Mais hier, je me suis fait piéger.
Je revenais d'Alsace, après être passé par la Suisse, et le crachin qui régnait là-bas m'avait pas mal fatigué... En plus, là-bas, la conduite est assez spéciale : le Suisse roule scrupuleusement à 40/45 dans la moindre petite agglomération, toujours truffée de radars. Et entre les agglomérations, entre 100 et 130 selon son humeur, sachant où sont les radars fixes.
Moi j'étais un peu fatigué de tantôt me traîner au milieu de 2 maisons, tantôt me faire coller au train alors que j'allais à 90, aussi, dois-je l'avouer, sitôt franchi la frontière, je me suis relâché.
Quelques kilomètres plus loin, peu avant Morteau, je suis passé devant un "pédagogique" qui indiquait - mon épouse en fut le témoin - 76km/h.
Là je l'avoue, je n'ai pas regardé mon compteur et j'ai continué à rouler à la même allure. Et quand je suis passé devant le "vrai" radar,
Là j'ai regardé mon compteur, qui indiquait - je suis franc - 95 km/h. Or je sais qu'il surestime ma vitesse de 8 %, j'étais donc à 87/88 km/h.
Alors deux questions se posent :
• la première, c'est la fiabilité du radar "flasheur".
• la seconde, c'est celle du "radar pédagogique".
Est-ce que le second ne sous-estime pas systématiquement pour donner confiance à l'automobiliste, qui du coup ne regarde pas son compteur (comme je l'ai fait hier) et que son homologue qui suit ne surestime pas, lui, au contraire, la vitesse ?
Le "bon" radar inoffensif, et le "méchant" radar qui sanctionne ?
Je rappelle que j'ai été, par deux fois, en 2010 et 2011, victime de deux radars, planqués, ceux-là.
A chaque fois un dimanche, sur des routes à 3 voire 4 voies.
91 km/h à chaque fois !!!
1 point aussi à chaque fois.
Certes, ces radars ont eu comme effet de réduire les morts sur les routes. Avec l'association du doublement du prix du carburant en 8 ans (2004 0.75 euros le litre de gazole, 2012 1.45 le même !) les gens prennent de moins en moins leur bagnole.
En août dernier, lorsque mon épouse était hospitalisée à Dole (80 km par la route soit logiquement 1h15) j'ai préféré prendre le train et perdre ma journée entière, entre le prix du carburant, l'imprudence de certains touristes étrangers qui n'ont pas de permis à points et donc se .... permettent n'importe quoi, et ces foutus radars.
Idem pour mes voyages en Bretagne, que je faisais régulièrement en voiture. Désormais c'est en train, et ça me coûte deux fois moins cher.
Samedi prochain je vais à Toulon rendre visite à mon cousin germain de 75 ans dont la santé n'est pas des meilleures. Je l'avais déjà fait en 2008, en passant par de très jolies routes, la traversée des Alpes, les Gorges du Verdon, la Côte d'Azur et retour par le Lubéron et les Hautes-Alpes. Fatigant mais que de paysages magnifiques traversés !
Ce coup-ci ce sera en train... Pendant qu'il y en a encore !
Je ne verrai que Toulon la Belle et mon cousin germain, j'espère que son épouse pourra nous amener à Hyères, sur la tombe de mes parents, mais au moins j'arriverai là-bas frais et dispos, n'ayant pas à lutter contre des routes souvent traîtres, des automobilistes irresponsables et les pièges de la maréchaussée.
Je m'abonne aujourd'hui même à Auto-plus !
Gendarmerie Nationale : A nous de vous faire préférer le train...
Je vous embrasse (pas les gendarmes, les lecteurs ;-)
11:06 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (3)
11/03/2012
Hier soirée avec Gérard Palaprat
D'abord mes excuses aux fans de Sylvie Vartan, mais place à l'actualité !
Hier soir, nous nous sommes rendus au concert de Gérard Palaprat, en Alsace. Concert dans une petite salle de 250 personnes, prévu de longue date.
Quand j'ai pris les billets, voici de cela.... 10 mois (le 26 mai !) je pensais aller à un concert "normal" d'un de mes chanteurs préférés. C'est à dire faire sagement faire partie du public - à mon avis on refuserait du monde donc arriver de bonne heure, écouter Gérard en espérant que sur scène il ne soit pas devenu comme Sardou (qui devrait arrêter, c'en est pitoyable) puis en regagnant sagement l'hôtel que j'avais réservé à 15 km..
Or sur FaceBook je suis devenu l'"ami" de Gérard Palaprat (comme j'étais "ami" - notez bien les guillemets) avec une vingtaine de chanteurs et chanteuses.
A ces chanteurs et ces chanteuses, dès que je "pondais" une note dominicale sur eux, je leur envoyais le lien afin qu'ils me disent si j'avais dit des c... ries ou non.
Pas à Sheila car avant d'avoir fini ma copie sur elle, je me suis fait tomber dessus par sa secte, celle des adorateurs de Sheila, qui m'a agoni d'injures
lire http://forum.lixium.fr/d-1854641585.htm et la suite...
Ils m'ont même, sous le pseudo d'"Annie Chancel", poursuivi jusqu'à mon blog, il a fallu que je bloque leur adresse IP... !
Bref, revenons à nos moutons, aucun(e) ne m'a répondu.
Sauf Gérard Palaprat. Qui fait partie de mon Panthéon musical.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/10/28/les-50...
C'était le 30 novembre.
Du coup on sympathise sur Fb, enfin disons que de temps en temps j'ai droit à des réponses personnelles de sa part, ce qui me remplit de joie.
Puis quelques messages personnels, ce qui me remplit encore plus de joie. Puis son numéro de téléphone perso !! Sans doute le fait que nous ayions grandi dans la même ambiance (à 500m l'un de l'autre et à quelques mois d'écart) a- t'il joué.
Mais je manque défaillir quand j'écoute la messagerie de mn portable hier midi ! C'est Gérard lui-même, qui...me tutoie (!) et qui me dit qu'il sera content de me voir avant son spectacle et qu'on pourra se parler, et même manger un morceau !!!
Je suis sur un petit nuage, et le Roi n'est pas mon cousin ! Enfin si, il l'est... mais ça ne change rien !
Je réponds tout je suite et je tombe sur sa femme. Qui confirme, qui me dit que dès notre arrivée, je l'appelle et qu'elle nous fera assister à sa répétition !
A 17h05, nous arrivons là-bas, en Alsace, et comme prévu, Mme Palaprat nous accueille et nous avons l'immense privilège de pouvoir assister aux "réglages" de Gérard.
Je m'aperçois très vite que Gérard est un perfectionniste, et qu'il veut avoir un son absolument parfait. Y compris pour des petites salles de 250 places comme celle-là...
Les réglages finis, il se penche vers moi, et me dit "Patrick, tu restes là pendant le spectacle, et tu me rejoins avec ta femme après..."
OK, le rêve continue, le Grand Gérard, qui a sûrement autre chose à faire, tient à échanger quelques mots (et peut-être quelque nourriture) avec un de ses innombrables fans.
Son show, je l'attendrai quand même un certain temps....
D'abord, à 20h20 (au lieu de 20h) la première partie, un mec qui chantait hyper-bien pendant la répétition et qui a perdu tous ses moyens devant le public.
Le public.... Peut-être 150 personnes, dont pas mal de "gratuits", alors que le concert est affiché depuis 11 mois ! Comment va réagir Gérard ? Je me souviens, en 1983, de la chanteuse brésilienne Nazaré Pereira, que je venais d'interwiever, et qui s'est retrouvée chanter à Gap davant... 50 personnes !
Imaginez Johnny allez chanter au Brésil dans les mêmes conditions...
Elle a chanté poliment 3 chansons, puis elle est partie, très déçue.
Donc, qu'allait faire Gérard Palaprat, qui a aligné tube sur tube dans les années 60/70, devant ce que j'appelle, moi, un affront ?
En attendant, à 20h40 (c'est bien les numériques, ils datent les photos, donc les évènements) arrive une chanteuse, Lily Road, qui elle en revanche se débrouille super-bien.
Sauf que dans sa fougue elle casse une corde de sa guitare !
Du coup le meneur de jeu, un mec dont je me demandais ce qu'il faisait là tant il était nul, essaie de meubler. Et une dame, venue du public, s'imagine dans un karaoké et monte sur scène ! Elle avait sa bande-son avec elle, et tente de se mesurer à Piaf.
Par charité je n'en dirai pas plus, et heureusement, je vois Lily Road (qui avait dû entendre le massacre en réparant sa guirare) qui revient presque en courant finir son tour de chant.
A 21h10, c'est un groupe oriental. J'aime bien la musique orientale. Mais 45 minutes de musique orientale, c'est pour moi un peu trop !
C'est à 21h50 que le meneur de jeu va nous entraîner dans une tombola qui va durer une bonne demie-heure, et nous annonce l'entracte.
Lequel va durer presque autant que la tombola.
C'est à 22h45 que Gérard apparaît. Et là je me pose deux questions :
1) Va't-il faire un "vrai" tour de chant ou alors se contenter de 6 chansons sur une bande préenregistrée ?
2) Se souviendra-t'il de ce qu'il m'a dit tout à l'heure ?
Pour la première question, la réponse sera oui. Quand au départ je le vois chanter avec sa bande, je me dis que c'est mal barré. Mais quand je le vois prendre sa guitare, alors là je respire.
Plus d'une heure de vraie magie. Gérard Palaprat n'a pas perdu une once de ses capacités vocales. Et quand il parle entre les chansons, je m'aperçois - en fait je le savais déjà en le lisant sur FB - que c'est quelqu'un de très humain et de très généreux. Ce concert, il ne sera pas payé pour le faire. Tout ira à une association caritative, ayant pour but d'épargner la rue à quelques SDF. Peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais une idée généreuse et déjà un commencement. Si 10 personnes peuvent être sauvées de la rue, c'est déjà beaucoup.
Il parviendra même... à me faire chanter ! Nous devions êtres 3 ou 4 mecs à chanter "fais-moi un signe" !
Et cette si belle chanson, qui me rappelle tant de choses :
Pour la seconde question, en revanche, ce sera non.
Je verrai Gérard, comme tout le monde, assis à sa table de dédicaces, me jetant un regard furtif en signant son dernier CD.
Mais il était minuit 10, et certainement qu'il avait plus envie d'aller se coucher que d'évoquer quelques vagues souvenirs d'enfance avec un Facebookien Lambda.
C'est à la fois très déçu (pour mon égo) et sous le charme (de ses chansons) que j'ai rejoint, à 80 km/h de moyenne, mon hôtel de Belfort.
Je guette quand même la prochaine fois où il passera à moins de 200 km, je pense que j'irai. Et cette fois sans le lui dire. En spectateur anonyme. Et s'il me reconnaît, ce sera un super-bonus...
Je vous embrasse.
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REACTUALISATION DU LUNDI 20h30
Gérard m'a.... téléphoné !!! Oui, oui, à moi ! Pour me dire qu'il aurait voulu me voir après sa séance d'autographes, et qu'il serait content de me voir si je passe près de chez lui. Il a même lu ma page Fb (on est quand même des centaines à être de ses "amis" ! ) et m'a parlé du radar qui m'a chopé -voir note suivante.
Non, je vous dirai plas où il habite, mais je suis prêt à faire un méga-crochet pour aller le voir en septembre prochain lors de ma virée Bretonne. Et qui sait, peut-être qu'enfin nous parlerons de ce jardin du Luxembourg qui a bercé nos deux enfances...
17:58 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (9)
10/03/2012
J'ai la mémoire qui flanche
Depuis un certain temps, je m'aperçois que je deviens amnésique, voire aphasique.
Je cherche de plus en plus mes mots, alors qu'il y a encore deux trois ans, j'avais une mémoire éléphantesque.
J'ai de plus en plus recours à Google quand il s'agit de trouver le prénom ou le nom de tel chanteur, de tel acteur. Voire d'un verbe, d'un mot de la langue française !
Et parfois, Google ne peut rien pour moi... Quand il s'agit de gens qui ne sont pas connus, des gens de mes connaissances, là je reste coincé !
Alors, d'où cela peut-il provenir ?
• D'un début d'Alzheimer ?
• De l'effet des médicaments ?
• De la fatigue de mon cerveau obligé de travailler 2 fois plus depuis 6 ans depuis la sortie de l'hôpital de mon épouse, avec sa grave aphasie qui m'oblige à jouer contre mon gré à "Questions pour un champion"?
J'ai pensé aussi à l'arrêt du travail dû à ma retraite qui me ferait moins exercer mes neurones, mais comme je bosse autant - mais à des heures qui me conviennent mieux (exemple j'aurais bien été volontaire pour suivre l'évolution de la tempête Xynthia durant la nuit où elle était arrivée...du coup je l'ai fait de chez moi, après m'être levé à 5h le matin pour le "vrai" boulot, celui du département).
Ou de deux de chaque, ou des trois ?
• Si c'est Alzheimer, au risque de surprendre, ma foi ça ne me dérangerait pas tant que ça, d'oublier. J'ai tellement de choses à oublier ! Du reste j'ai constaté que mon humeur générale - qui s'améliore - va de pair avec cette baisse de mémoire. Cette mémoire qui avait été (presque) meurtrière dans les années 2000/2003 et qui me laisse à présent en paix.
Le gros problème serait l'entourage, qui devrait alors supporter ça.
• L'effet des médicaments, ça me semble bizarre au moment même où depuis un an je les ai réduits de 70% !!! peut-être - comme pour le réchauffement climatique - y a - t'il un décalage entre la prise et la perte de mémoire, et que je serais en train de "payer" 2006/2010 ? Dans ce cas ça devrait aller mieux d'ici 6 ans... ?
• Je penche plutôt pour la troisième solution. 6 ans d'orthophonie non stop, ce n'est pas facile... Surtout quand c'est moi l'orthophoniste !
Quand par exemple mon épouse me dit "va chercher le seau vert qui est par là-bas vers l'entrée", et qu'après 10 mn de fouille je trouve finalement une casserole rouge qui se trouve dans la direction opposée, déjà ça fatigue, et en plus ça énerve.
Mais quand ça se produit 5 à 10 fois par jour, et que j'en suis à 2200 jours, je ne sais pas si dans mon crâne, ça suit !
Là je vais être sordide.
Mais c'est nécessaire pour comprendre.
Du fait de son infirmité, je dois être avec elle 24h/24. Les seuls moments qui dépassent la semaine où je ne le suis pas, c'est .... quand elle est à l'hôpital ! La dernière fois c'était entre le 1er et le 13 août, à l'issue de sa dernière crise.
Certes j'étais aussi épuisé. Mais pas de la même manière.
TOUS LES JOURS voiture jusqu'à Pontarlier, puis autocar jusqu'à Besançon, où je déjeunais, puis TER jusqu'à Dole, où je prenais le bus de ville (quand il y en avait un) jusqu'à l'hôpital, où je restais entre une ou deux heures, puis redescente à pied de l'hosto à la gare (3km) pour prendre le TER de 17h qui m'amenait directement à Pontarlier à 18h42, là cafétéria et direct maison.
Je n'avais pas été chez moi entre 9h et 21h....
Mais peu à peu, je sentais ma mémoire revenir... Comme si mon cerveau prenait des vacances bien méritées.
Mais comment dire ça à mon entourage ? Bien sûr, sa famille Normande n'a pas tellement envie de la prendre une semaine ou deux chez elle. Pas fous !
Le dire à mon épouse, ce serait à la fois idiot et cruel. Le dire à ma fille me vaudrait de sa part des qualificatifs pas très sympa. Peut-être à mon cousin germain, chez qui je vais passer 3 jours dans une semaine, s'il ne me casse pas la tête avec son "cher" Sarkozy ?
En tout cas je le dis à mon blog, et d'une certaine manière, même si certains passages ne sont pas "corrects", ça me soulage !
Je vous embrasse.
09:10 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : amnésie
09/03/2012
500 ème note :)
Et oui !
C'est le 22 juillet 2010 que j'ai entamé ce blog sur Hautetfort. Après un premier "faux départ" toujours ici, avec le blog "tomber 7 fois se relever 8", du 18 janvier au 18 mars.
Blog - où je m'appelais Lionel ! - qui n'a pas marché parce que trop négatif : je n'y parlais que de mes chutes !
Après un retour la queue pendante chez Psycho, où je créerai un autre blog "Cica2010", en cette fin juillet je me résoudrai à y tirer un trait définitif.
C'était un défi que je me lançais, partant de très haut sur Psycho où j'étais parmi les plus lus. Ma démarche était simple : raconter mon histoire d'amour à un public nouveau.
Une histoire que cette fois je situerais dans son contexte, c'est à dire en y racontant ma vie, y compris les choses les plus intimes.
Le tout alternant avec d'autres notes, surtout musicales, pour ne pas étouffer le lecteur.
C'était pour moi le principal : savoir si cette histoire - déjà racontée dans l'autre site - plairait aux lecteurs de mon blog. Ensuite ma foi, je verrais. Si vraiment personne ne me lisait, et bien j'arrêterais l'aventure des blogs.
Mais il fallait que je fasse vite : En novembre je serais dans un "no net's land", à savoir que j'habiterais le petit village que nous nous étions choisi en 2005, où internet ne passait pas. Et bien sûr pas question - j'avais payé cher pour le savoir - de bloguer du boulot !
Fin août 2010 j'en étais à mes 14 ans. J'en étais aussi à 50 visites par jour sur le mois écoulé. Pas mal du tout, même si je savais que pas mal de gens de Psycho m'avaient suivi.
Ce sera le 20 septembre que j'entamerai mon Histoire d'amour. A cette date 70 personnes me lisaient.
La dernière note sur Nathalie sera écrite le 13 octobre. 77 lecteurs par jour, cette Histoire avait plu.
Du coup je raconterai le "post-Nathalie", c'est à dire les cinq ans et demie qui sépareront notre arrachement forcé de ma TS.
Mais.... à partir du 27, "nuit virtuelle", comme je l'écris ici :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/27/nuit-v...
Pendant plus de 4 mois, en dehors d'un cybercafé de Lons le Saunier où je ne pourrai aller que les jours où je bosse (sauf le lundi) entre 17h30 et 18h, soit environ 45 minutes par semaine ! Heureusement je pourrai regarder mes mails au boulot.
Chute du nombre de mes lecteurs, qui vont passer à 62 le 13 novembre. Forte tentation de laisser tomber, mais je n'ai pas fini ma "saga", et par respect à ceux qui sont restés je me dois de la continuer jusqu'au bout.
C'est la note (du 23 novembre) où je parle de "La" rencontre entre Elle et moi, après plus de 4 ans de séparation qui va remettre le blog en selle. Cette note aura 150 lecteurs ! Beau de savoir que les Belles Histoires d'Amour font encore recette...
Même si pour le savoir il me faudra ouvrir 4 pages, donc me prendre dans les 20 minutes, pendant lesquelles le téléphone sera coupé dans la maison ! Et oui, le bas débit c'est ça : c'est Net ou téléphone, pas les deux à la fois.
Le 4 décembre, alors que je suis coincé par la neige et que je me demande comment faire pour aller au boulot, que je réalise que je me vois très mal sans ADSL, le découragement me prend. Et je l'écris sur mon blog : Finirons-nous nos jours dans notre maison ?
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/03/finiro...
Question posée alors que j'avais une idée de la réponse : non.
Puis les nuages vont se dissiper, le maire ayant décidé de nous installer l'ADSL, les routes se dégageant...
Ma saga s'achèvera le 4 décembre. Ce jour-là, j'en serai à 85 lecteurs.
Ce qui m'incitera à continuer à écrire, même si j'aurai moins d'inspiration.
L'ADSL arrivera pratiquement le jour de ma retraite.
Et du coup, mon blog sera sauvé !
Même si aujourd'hui je sais que la grosse majorité des lecteurs provient de demandes Google... Je suis un peu "Le particulier" de Hautetfort ;-)
Je vous embrasse.
19:00 Publié dans Blog, Merci | Lien permanent | Commentaires (2)
08/03/2012
Je ne produirai pas de courant aujourd'hui :(
On n'en sort pas !!!!!
Je vous embrasse
09:54 Publié dans actualité, météo | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2012
Désintoxycation progressive
J'en ai parlé ici, je profite de ma retraite pour baisser certains médicaments que je prends, des antianxyolitiques pour la plupart.
En février 2011, je prenais 200 mg d'atarax et 5 mg de témesta (Lorézapam). En plus du stilnox, médicament "à vie" dû à mes horaires décalés.
Cela depuis mars 2006, date de sortie de l'hôpital de mon épouse.
Je ne veux pas l'accabler, mais se retrouver face à une personne qui à la limite ne pouvait communiquer que par gestes et qui bien sûr finit par me rendre responsable de cet état de fait ("tu fais semblant de ne pas comprendre ce que je dis, ça t'arrange bien") ça n'arrange pas. En plus mon épouse a commencé à déprimer sec, je devais donc jouer les orthophonistes à plein temps et aussi les psy...
Plus, le fait que 6 mois plus tard, alors que mon épouse commençait peu à peu à retrouver quelques mots et à voir la vie moins en noir, voilà que c'est le boulot qui s'en mêle ! Viol de mon blog par ma hiérarchie, qui y voit certains passages où je ne suis pas tendre avec certains de mes ex-collègues - et même d'un collègue qui commençait à me prendre en grippe Dieu sait pourquoi ! - me dit, un beau matin : "c'est la révocation ou la mutation".
Bien sûr la question ne se posait pas.
Mais le "hasard" a voulu que parmi les postes proposés se trouve la ville où je rêvais d'aller depuis plus de 20 ans (Lons le Saunier), avec un boulot (Polyvalent) qui m'évitait de faire les mêmes gestes qu'avec "elle".
Je serai "l'instit" de Météo-France !
Et surtout, surtout un immense dégoût vis à vis de cette hiérarchie voyeuse Béarnaise qui me surveillait depuis des semaines, et qui se régalait de lire mes notes dès leur parution.
Bref, tout cela a fait que j'étais accro à ce genre de médocs.
De temps en temps, notamment pendant les vacances, je baissais les doses, mais dès la reprise du boulot, j'étais obligé de revenir en arrière.
C'était bien le boulot le principal responsable. Ils m'en avaient trop fait...
Donc, résolution, en accord avec mon nouveau médecin traitant, de baisser les doses progressivement, jusqu'à arriver à un minimum. Peut-être zéro ?? Il n'y croyait pas, moi non plus.
Commencer par le plus facile, l'Atarax.
Passer de 200 mg à 0. Pour le Témesta on verrait plus tard.
C'est ainsi que j'ai baissé les doses d'Atarax de 25 mg tous les mois, à partir du moment où j'ai été en retraite.
Le sevrage, même lent, n'est pas si facile que ça... Outre l'endormissement à 3/4 h du matin (mais en retraite je pouvais me le permettre) j'avais droit à des horribles cauchemars...
Mais, hourra, le 1er octobre, alors que je venais de revoir mon frère-cousin qui revenait (définitivement) du bout du monde, alors que mon endormissement se trouvait facilité par une crève tropicale qui m'épuisait littéralement, je pus mettre mes boîtes d' Atarax dans un placard. Au cas où...
Mais il n'y aura pas de "cas où". Je tiendrai bon.
Restait le plus dur, le Témesta.
5 mg, c'est énorme.
Mais fallait y aller, et dès Novembre 2011 je passai à 4.5
Pas concluant, je restai à 4.5 en décembre
Puis 4 en janvier.
Puis 3.5 en février.
Et depuis mars, j'en suis à 3.
Mon but, c'est évidemment d'arriver à zéro, mais je n'y crois pas. Ce médicament je le prends depuis à présent 32 ans, depuis le grand traumatisme du départ de ma première épouse.
Pas de cauchemars, mais des nuits blanches, surtout au début du mois, quand je baisse d'un cran.
Alors bien sûr, peut-être que cette avalanche de chiffres ne vous parlera pas, aussi je vous livre cette photo :
La série alignée à gauche, c'est ce que je prenais jusqu'à ma retraite.
A droite, ce que je prends actuellement.
Mon médecin - qui me donne les ordonnances - m'a récemment félicité d'être arrivé à ce palier. Il a dit que j'avais une volonté de fer. J'ignore si c'est vrai, mais depuis que j'ai baissé les doses de.... quand même 70 % je me sens mieux. Mon sommeil est nettement plus régulier, mes nuits sont calées à 8h, quelle que soit l'heure où je m'endors.
Quand je dois me réveiller le matin, cause rendez-vous ou train à prendre, alors je m'autorise un extra, c'est à dire un somnifère léger qui fera effet pendant 4h, le temps que je plonge dans les bras de Morphée.
Dans l'idéal, il faudrait que j'arrive à zéro. Au rythme actuel, ce serait possible d'ici 6 mois.
Mais ne vendons pas la peau de l'ours, si j'arrive à retrouver mes 2.5 mg de 2005, je serais très content !
Je vous embrasse.
17:31 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : désintoxycation