04/01/2012
2012 l'année aux 3 ex-présidents de la République
Ce sera une grande première depuis l'avènement de la Vème République.
En effet, quand le général De Gaulle est arrivé au pouvoir en 1959, il y avait encore deux anciens présidents vivants, Vincent Auriol (1947/1954) et René Coty (1954/1959).
Cela va perdurer en 1960, 61 et 62, date de la mort de René Coty.
En 1963, ne reste donc qu'un seul ex-président de la Réublique :Vincent Auriol.
Il en sera ainsi en 1964 et en 1965. Le 1er janvier 1966 décède Vincent Auriol.
Les années 1966, 67 et 68 seront des années sans ex-présidents encore vivants.
En 1969 Georges Pompidou accède au pouvoir, De Gaulle devient alors l'"ex" jusqu'en novembre 70, date de sa mort.
De nouveau 1971, 72 et 73 seront des années sans ex-présidents.
Comme Pompidou meurt pendant son mandat, les années suivantes, de 1974 à 1980 seront aussi des années sans ex-présidents.
En 1981, Giscard devient le nouvel "ex", selon la formule du Canard enchaîné.
Il en sera ainsi pendant 15 ans, jusqu'en 1995 !!!
1995 qui voit l'élection de Jacques Chirac, pendant 7 mois ils seront deux (Mitterrand et Giscard) "ex".
François Mitterrand décède en janvier 1996, et de nouveau, Giscard devient le seul et unique ex-président.
Cela jusqu'en 2006. En 2007 Sarkozy est élu, et depuis, nous avons deux ex-présidents, Giscard et Chirac.
Situation inchangée en 2008, 2009, 2010 et 2011.
Et - sauf en cas de malheur (par exemple que Chirac ou Giscard décèdent avant mai) à partir de juin 2012, nous aurons ainsi un président élu (François Hollande) et trois ex-présidents : Giscard, Chirac et Sarkozy.
Je vous embrasse.
16:33 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (8)
03/01/2012
Quelles notes vous ont le plus marquées en 2011 ?
Première année complète chez Hautetfort, je suis donc en mesure de vous dire, parmi toutes mes notes, quelles sont celles qui vous ont le plus marquées.
D'abord, sur ces 500 et quelques notes, seules 30 ont été parmi les 25 plus lues durant deux mois différents de l'année. Ca fait déjà du ménage.
En fait, seules 4 notes sortent vraiment du lot.
1) La première, écrite à mes tout débuts (août 2010), a été parmi vos préférées 11 mois de l'année, sans jamais atteindre la première place : 4 ème en avril, 7ème en août, 8ème en mars, 9ème en novembre, 10ème en février, etc. Actuellement elle est, 17 mois après sa parution, encore à la 17ème position.
J'ai plusieurs passions dans la vie : mon métier, les trains, et les chansons.
Côté chansons, j'ai été voici 4 ans "parolepote" dans un site de paroles de chansons. L'an passé, j'ai ouvert avec un collègue bloggueur le blog "deux quinquas en chansons", et récemment je faisais sur mon ancien site une note dominicale où je parlais des tubes de l'été. J'avais au moins une lectrice !
Je vais tenter de faire la même chose ici. Je dis bien tenter car s'il s'avère que ce genres de notes n'intéresse personne, je m'arrêterai.
La suite dans Cica-Chansons : http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/28/cica-chansons.html
2) La seconde est plus récente. Elle aussi parle de chansons, ce qui tendrait à prouver que ce qui intéresse le plus dans mon blog est ce côté "musical". Elle a été écrite le 28 mars, et depuis elle caracole en tête de mes notes mensuellement les plus lues. Déjà 10ème en mars après 4 jours de présence, elle arrive numéro 1 en avril, et après une petite baisse de forme, sera la note la plus lue des mois d'août, octobre et décembre. Elle est fort bien partie pour arriver première en 2012.
Je ne prétends pas être exhaustif, mais je suis passé de 367 à 437 interprètes, en tenant compte de ceux qui hélas nous ont quittés depuis 5 mois (comme Amy Winehouse).
Et aussi de ceux qui se sont fait un nom.
Bien entendu, si vous avez des suggestions à me faire, n’hésitez pas, mais je ne pense avoir oublié personne.
Enfin, si, peut-être, les leaders des grands groupes encore en activité n’y figureront pas, par rapport à leurs « collègues ». Ainsi, pas d’âge ici pour Brian Wilson (les Beach Boys), Pete Townshend (Les Who), Bono (U2), Mick Jagger (Rolling Stones), Nicola Sirkis (Indochine), Francis Décamps (Ange), Oleg Zhylyakov (Catharsis), Jacques Mercier (Dynastie Crisis), Christian Vander (Magma), Vincent Palmer (Bijou), Bernard Monvoisin (Trust), Muriel Moreno (Niagara), Bertrand Cantat (Noir désir).
En revanche, si le groupe s’est dissous, le leader figure dans ma liste. Ou si malheureusement il y a un décès dans un duo (Catherine Ringer).
Enfin, il y a ceux dont je n’ai trouvé nulle part la date de naissance, dont Michel Laurent et Jean-Paul Césari.
La suite dans : Mais quel âge ont nos chanteurs : les chiffres
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/03/28/mais-quel-age-ont-nos-chanteurs-les-chiffres.html
3) Pour la troisième, je suis à la fois heureux et surpris.
Si j'ai commencé à écrire ce blog, sans me douter de mon succès, c'est que j'avais un lourd secret à confier. Je pense que certains de mes lecteurs me connaissent dans la "vraie vie", et parfois depuis très très longtemps, et en sont pour la plupart tombés sur le cul en lisant les quelques 21 notes (soit 4% de mon blog...) qui en parlent.
Mon but était à la fois thérapique et optimiste. Je voulais montrer aux personnes arrivées à un "certain âge", que rien n'était perdu, que tout pouvait arriver. Y compris l'impossible.
Bref, cette note fait partie de cette "saga", et je m'étonne que, mois après mois, elle soit toujours lue !
Côté chiffres, elle a été écrite le 2 octobre 2010, et après quelques mois de discrétion, a commencé à se retrouver parmi les plus lues en avril. Et depuis, elle s'y trouve régulièrement, évoluant entre la 24ème et la 14ème place. 9 mois de présence pour cette note, qui risque fort de se retrouver encore sur le podium l'an prochain.
A partir de là, nous allons être soulagés. Nous avons franchi une étape de plus dans notre "relation". Mais si les sentiments sont là, pour l'instant c'est hélas le non-dit qui l'emporte.
Nous avons pris l'habitude, depuis quelques semaines, d'écrire des poèmes sur tout et n'importe quoi.
Cela sur une disquette, que nous cachons bien soigneusement au boulot. Celui des deux qui est absent écrit quelques vers que l'autre pourra lire à son retour.
Ce sera une sorte de journal intime à quatre mains, que nous poursuivrons pendant presque un an.
Ce journal va nous permettre de crever l'abcès, le 8 juillet 1993.
Alors qu'elle s'y demande ce qui lui arrive, quel est ce sentiment qu'elle n'arrive pas à nommer, m'y prenant le plus doucement possible, je prendrai alors la plume (enfin le clavier) à mon tour, pour lui dire que le sentiment qu'elle ressent n'est ni plus ni moins que de l'amour. Celui des films. Celui des livres. Celui de la plupart des gens qui sont prêts à le recevoir.
Alors nous allons faire une chose que nous crevons d’envie de faire depuis des mois et des mois: Nous toucher.
Nous serrer l’un contre l’autre. Nous allons le faire pendant de longues, longues minutes, être enveloppé par l’autre, se sentir...
La suite dans : Vers les étoiles - 8
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/02/vers-les-etoiles-8.html
4) La quatrième note la plus lue est aussi promise à un bel avenir.
C'est un peu l'histoire du corbeau et du Renard, l'histoire d'un mec qui croyait naïvement que les femmes étaient follement attirées par sa photo. Enfin la photo qu'il avait mise dans Facebook. Moyennant finances, les "participants" pouvaient noter les photos qui lui étaient présentées, et il en était de même pour la sienne. Un piège à gogos que j'ai dénoncé le 14 juin, et qui depuis est très lu : 1ère en juillet et septembre, seconde les trois derniers mois.
Oui, je sais, voici quelque temps, j'avais écrit mea culpa ici même pour dire que j'avais été un peu parano vis à vis de Facebook, et notamment de son jeu musical we are music.
Certes, si on n'est pas addict, on peut attendre les parfois 24 heures qui permettent de jouer des parties sur ce jeu sans toucher au porte-monnaie.
Si on n'est pas addict....
Je me connais, et je sais que voici quelques années, je n'aurais pas hésité à faire marcher la carte bleue pour avoir des "cow-coins", traduction littérale "des pièces de vache", pour pouvoir jouer tout mon saôul.
A présent, ce n'est plus mon cas. Je joue, et quand je n'ai plus de "coincoins", j'attends le lendemain! Mais Facebook est vraiment diabolique, et sait comment récupérer des gens - et de l'argent.
La suite dans "I love your attitude" de Facebook, le miroir aux alouettes http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/06/14/i-love-your-attitude-ou-le-loft-facon-facebook.html
Voilà donc les 4 notes les plus lues de mon blog en 2011.
Je vous embrasse.
14:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6)
02/01/2012
photos promises
Pas de photos ni de chez ma fille, ses "beaux-parents", ma famille et mon ami Bernard (droit à l'image !) mais en revanche, deux photos de Quimper
Puis une de Paris, sous la pluie, le marché de Noël au pied du Sacré-Coeur
Et enfin, la belle chambre de chez notre adorable logeuse
Je vous embrasse.
19:07 Publié dans beaux moments, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
01/01/2012
On a tous besoin les uns des autres
Note non prévue au "programme", qui n'est pas écrite à cause de certaines liaisons dont certains lecteurs "complètement à l'ouest" (de la France) sont friands mais parce qu'elle m'est inspirée par des évènements très très récents.
Flashback : La veille du départ pour la Bretagne, notre voisine Lulu, dépressive, vient de franchir le seuil de notre maison. Comme elle le fait depuis avril. Ca lui fait du bien, et quoi qu'elle s'en défende, ça fait aussi du bien à mon épouse.
Laquelle, avant que la porte ne se soit refermée lance un "elle est vraiment chiante" qui pouvait s'entendre à 50 mètres.
Je lui rétorque alors ce que j'ai mis en titre de ma note. Qu'un jour c'est elle, mais qu'un autre ce sera toi.
Mais elle s'en tape le coquillard...
Pendant toutes les vacances je lui ai demandé d'appeler Lulu, afin de prendre de ses nouvelles. Mais la réponse était toujours la même : "sûrement pas !"...
Même vendredi, alors que j'avais pris comme prétexte de savoir combien de neige il était tombé (ce sera 20 cm) elle n'a pas voulu prendre de ses nouvelles.
Elle n'en aurait d'ailleurs pas eu, car prise d'une crise de tétanie, Lulu s'était retrouvée aux urgences de Pontarlier.
Tout à l'heure, vers les 18h30, j'étais en train de faire ma belote virtuelle (j'aime bien jouer sur la Toile, aux royaumes des aveugles, les borgnes sont les rois, c'est à dire que je peux m'y prendre pour un cador alors que finalement mes progrès sont très très limités) quand j'entends des cris.
Je me précipite.
C'était des petits voyous éméchés.
Coutume Franc-Comtoise, dont j'avais déjà entendu parler, ceux qui ont 18 ans dans l'année nouvelle se mettent en bande, se saoûlent comme pas possible et viennent semer la terreur. Et je te pique une poubelle ici, que je t'arrache un volet là... Cette charmante coutume se nomme "les conscrits".
Deux voyous plus un gamin plus raisonnable déboulaient de maison en maison en faisant quelques dégâts collatéraux, annoncés par une corne de brume et le son du clairon.
Lulu, qui connaissait cette coutume, n'a pas hésité quand elle a vu que les voyous se dirigeaient vers le haut du lotissement, elle a accouru vers nous. Du coup elle a été abreuvée de divers noms d'oiseaux par la bande, et elle est entrée chez nous de justesse, sans frapper.
Car la frapper, c'est ce que les deux voyous étaient décidés à faire.
Quand j'arrive, je vois à la fenêtre de la chambre du bas mon épouse, qui hurlait à la mort parce qu'on lui avait arraché un vase rempli de fleurs, lequel était tombé par terre (heureusement dans la neige) et Lulu, qui connaissait tout ce petit monde et tentait de les ramener à la raison. Elle le pouvait car elle était du village, pas des "rattraits" comme nous.
Finalement, elle eut gain de cause, les deux voyous rebroussèrent chemin.
Quand Lulu fut à son tour partie, une heure après, le temps que mon épouse se calme, je me permis de lui poser cette question :
"que se serait-il passé si Lulu n'était pas venue ?"
Elle ne sut que répondre.
Mais je crois qu'elle aura compris la leçon...
Je vous embrasse.
21:07 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (3)
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - IV
1990 - 2011
On a laissé Sardou fin 1989, avec attention les enfants danger.
En 1990, il ne sort qu'un seul single, Marie-Jeanne. Classé dès le 8 octobre, il n'aura, comme le précédent, pas droit à la première place, barré par Une femme avec une femme de Mecano, le 23 décembre.
Deux singles pour 1991 :
• Le privilège, une belle chanson sur l'homosexualité, sortie en janvier, qui n'aura pas la chance des deux précédentes, mais qui prendra quand même la 10ème place le 24 mars.
• Le vétéran, qui arrivera 16ème le 21 juillet.
En 1992, deux chansons également :
• le bac G, sortie en mars, qui obtiendra une belle 6ème place le 17 mai.
• le cinéma d'Audiard, sortie en novembre, qui se classera 15ème le 24 janvier de l'année suivante.
Fin de vingt-trois années de succès ininterrompus, depuis et mourir de plaisir/les bals populaires, son single de début 1970.
Personne ne pourra en dire autant, que ce soit Johnny, Sylvie, Adamo, Sheila, Françoise Hardy, Eddy Mitchell et d'autres. Tous ont eu, à un moment ou à un autre de leur carrière une traversée du désert plus ou moins longue. Pas Sardou.
Il va revenir en 2000, avec cette chanson-là, prenant directement la 5ème place en première semaine le 21 mai.
Pour moi, cette chanson - surtout à l'époque - est très évocatrice, aussi je vous la fais écouter :
Et puis, il y a la chanson rêvée. Le numéro 1 qu'il n'attendait plus.
Après Sylvie Vartan en 1983, c'est avec Garou qu'il forme un nouveau duo : la rivière de notre enfance.
Cette chanson sort en octobre 2004, et va se classer directement numéro un des chansons françaises du top 50 le 14 novembre. Elle va y rester 6 semaines d'affilée, jusqu'au 19 décembre, détrônée le 26 par un truc de la Star Ac.
Elle sera classée 23 semaines durant, jusqu'au printemps 2005 !
Côté singles, plus de classement.
Mais côté albums, ce n'est pas fini ! Hors format sera premier en 2006...
Voilà en ce qui concerne Michel Sardou.
La semaine prochaine, un autre "gros morceau", Sheila.
Je vous embrasse.
17:35 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
31/12/2011
Dernière note *
* De l'année lol !
Donc, mes vacances.
A peu près comme je l'avais imaginé.
• le vendredi 23, voiture garée à Valdahon sous la neige, nous prenons le TER dit "des horlogers" (il relie Le Locle à Besançon en passant par Morteau). Attente pénible de 2h et quelque pour récupérer le "nouveau TGV".
Nouveau... hum ! D'abord il vient tout bonnement de la gare "normale" de Besançon, puis passe par la gare nouvelle, fait 50 km de grande vitesse jusqu'à la banlieue de Dijon.
Puis reste en gare pendant 20 minutes.
De là, il repart sur Paris, comme les autres TGV, qui filent à 160 sur la ligne "classique" et à 300 sur la ligne "récente" (elle était nouvelle voici 30 ans).
Mais ce TGV-là, lui, sans aucune raison, va musarder à 90 km/h, en nous faisant admirer la beauté des paysages bourguignons. J'en fais la remarque à un contrôleur, qui m'assure "qu'il n'y a aucun retard".
Il s'offre le luxe de s'arrêter à Montbard, un peu plus de 5500 habitants... Comme on pourrait dire à Lyon, cet "arrêt-Montbard" ne se justifie pas tellement pour un TGV qui part de la toute nouvelle ligne TGV !
Puis il rejoint la ligne "récente" et alors, il fait de nouveau de la grande vitesse. Il a d'ailleurs tout intérêt car sur cette ligne saturée il suit un TGV "Marseille" tracé à 320 et précède un "Genève" qui roule à la même allure. Faut plus plaisanter là...
Et il est effectivement 15h13 pétantes quand notre train arrive en gare. A l'heure. Donc si j'ai bien compris, en ne restant pas 20 minutes à Dijon et en évitant de rouler sur 100 km à l'allure d'un chemin de fer touristique, on pourrait vraiment gagner du temps ! S'il se trouve quelqu'un qui pourrait m'apporter la réponse, j'en serais très content.
A Paris, notre adorable logeuse veut bien nous garder les bagages. Mieux, elle nous propose un dîner-pizza pour le soir ! Entre les deux, nous allons admirer les lumières de la ville. Lumières un peu plus ternes cette année, crise oblige.
Et enfin, dernière ligne droite : Paris-Rennes. Train bondé, passagers fatigués. Et à minuit 20, nous sommes à quelques centaines de mètres de la gare de Rennes. Mais comme il doit arriver à 28, il roule à 5 à l'heure afin de respecter l'horaire. Manquerait plus qu'il arrive en avance, non mais !
Là, belle surprise, nous sommes accueillis par notre fille et son "copain" (les guillemets car je trouve cette dénomination idiote et source de confusion) dès la sortie du wagon.
Et enfin, à 1h40 nous arrivons chez eux.
• Samedi 24
Pas d'imprévu : Ma fille scotchée en permanence devant la télé, à regarder des trucs ricains, et ce durant toute la journée. Je précise qu'il faisait beau !!!
Par chance, je peux, moyennant quelques contorsions, bénéficier de son PC portable, où je fais quelques parties de belote. Le soir, direction chez les beaux-parents, réveillon "ordinaire" où je l'avoue, mon mouchoir à la main (non je ne pleure pas, toujours ma crève), j'attends patiemment l'heure du lit.
• Dimanche 25
Le matin, visite à pied de la banlieue Rennaise, l'après-midi nous faisons quelques jeux de société.
J'ai beau dire à ma progéniture que je voudrais voir la Mer et Dinan, nous éviterons la première et roulerons sans nous arrêter dans cette dernière.
• Lundi 26
Les vacances commencent !!! Non, je suis méchant, je ne pourrais pas rester plus de 4 mois sans voir ma fille, mais je dois avouer qu'elle et moi ne partageons pas trop les mêmes pôles d'intérêt. Bref, que chez elle, je m'ennuie comme un rat mort ! Mais quand même, je suis content de l'avoir vue.
TER à 13h23 pour Lorient, qui file à la vitesse d'un éclair. Moins d'une heure et demie après, je suis chez les Merlus.
Emotion....
Combien de fois l'ai-je fait ce parcours, en étant de plus en plus surexcité à mesure que je m'approchais de la destination ? Je connais presque mètre par mètre les paysages entre Hennebont et Lorient.
Puis, l'entrée dans le passage souterrain pour arriver dans le hall.
Là, mon frère/cousin Jean-Yves vient me chercher en voiture. Depuis quand ça n'était pas arrivé ??? 1981, très exactement !!!
Lui aussi est nostalgique et me fait faire tout un circuit balisant notre jeunesse. Son premier quartier puis son dernier, cette maison de bord de mer qu'il aura été obligé de vendre en catastrophe en 1998 avant de s'exiler pour l'autre bout du monde. Entre les deux, l'ex-camping de Lorient-Plage où nous avons passé des mois de juillet (70) d'août (69) et de septembre (67) aussi magiques que nos Noëls.
Il tournera longtemps dans le secteur de sa maison, sans oser passer devant. C'était l'occasion (car je crois que ma présence est nécessaire) on réessaiera en avril.
Le soir, aller-retour en bus voir mon filleul Willy, content de voir son parrain. Nous sommes invités pour le lendemain soir.
• Mardi 27
Déjeuner chez ma cousine germaine de 81 ans, après-midi passé sur l'ordi de Jean-Yves où il m'explique énormément de trucs intéressants. Le temps passe à une vitesse folle ! Qu'on en a du temps à rattraper... 13 ans, très exactement.
Nous sommes raccompagnés par sa soeur, avec laquelle j'avais été très en froid pendant presque 10 ans pour un malentendu, et le dîner, comme prévu, chez Willy et ses parents.
Second jour magique.
• Mercredi 28
Jamais deux sans trois pour ladite magie, car cette fois c'est chez mon vieil ami (de 46 ans et demie) Bernard et son épouse que nous sommes invités. Je reconnais bien la maison, car lorsque nous vivions à Vannes, nous y passions un week-end tous les deux mois.
Je peux le dire maintenant, ces week-ends, où d'abord nous jouions à la belote, puis une fois les "femmes" couchées nous parlions beaucoup, un verre (d'alcool avec de préférence un chiffre élévé en ce qui concerne les degrés) à la main - sans que pourtant je ne puisse arriver à aborder "la" question - je les considérais comme des oasis dans mon désert Vannetais. Les retours étaient silencieux, mon épouse conduisant. Je savais l'enfer qui m'attendait le lendemain dans le secteur du PIBS...
Bref, on se couchera à 4h, et cette fois, enfin, il sait !
• Jeudi 29
Presque 5 heures de TGV entre Quimper et Paris, c'est l'enfer... Où sont mes trains Corail confortables où l'on pouvait se lever, faire quelques pas, se mettre debout dans le couloir ? Et qu'on ne me parle pas de vitesse : en 1982 le rapide Armor mettait 5h15 pour abattre le trajet!
Le soir, de retour chez notre adorable logeuse, nous dînons sommairement, et tombons comme des masses dans le lit de 180 !
• Vendredi 30
Visite de Paris ! au début en bus, mais comme un sur deux voire deux sur trois étaient supprimés (au fur et à mesure, en fonction de l'affluence), c'est sur le métro et nos pieds qu'on s'est rabattus.
Bien entendu Montmartre était au programme, et en cette période de fêtes, le marché de Noël ajoutait encore un peu plus de merveilleux à l'endroit. Puis soirée-couscous à St Michel, avant de revenir dans le lit de 180.
• Samedi 31
Deux heures de TGV seulement pour faire Paris-Besançon, puis une heure de TER pour rejoindre le Valdahon, où nous faisons nos courses avant de revenir dans notre village. Sous la pluie, mais sur la neige. Il en est tombé en effet pas mal hier, et une bonne dizaine de centimètres résistent encore.
Au téléphone, un message. Le consuel, qui sans doute touché par la Nativité nous dit que le dossier est enfin complet, et qu'il passera voir notre installation la deuxième quinzaine de janvier.
Il n'y aura plus qu'à faire les branchements, et ma foi, une mise en service moins d'un an avant la signature du contrat est éventuellement envisageable.
Alleluia !
Sur ce je vous souhaite un joyeux réveillon, les photos ce sera pour une prochaine note, le temps de les faire développer lol !
Je vous embrasse.
18:59 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
25/12/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - III
Marrant quand même ! Alors que je m'attendais au bide pour Dick Rivers, sa dernière note sur lui a été presque la plus lue sur les chanteurs !
Et pour Sardou j'attendais l'inverse, non, pour l'instant aucune des deux premières notes n'est dans ma liste...
Donc, Sardou III, les années 80.
Aussi bonnes que les années 70 !
Pour 1980 bon succès pour je ne suis pas mort je dors, mais K 7 fera mieux et sera 5ème (des ventes, plus de hit de SLC) en août .
Sortie en décembre, Victoria arrivera 6ème en février 1981.
Et de nouveau un number one pour Michel, être une femme en juin. Ne pas oublier la face B Mauvais homme - c'est tout à fait mon personnage - qu'il reprend encore dans ses tournées.
Rebelote avec les lacs du Connemara, numéro un également en décembre. Carton plein pour cette année 81, l'arrivée de la gauche au pouvoir n'a pas perturbé le succès de Sardou !
Pas de numéro un pour 1982, mais une belle 3ème place en mai pour Musica, et une seconde en octobre pour Afrique Adieu, derrière Philippe Lavil (il tape sur des bambous - et, comme il l'avait prédit, c'est bien numéro 1 !)
Pour 1983 une superbe chanson intimiste dédiée à son père disparu, il était là, qu'on pensait être un succès d'estime, et qui prend une superbe 5ème place en février.
L'été est l'occasion pour lui de chanter en duo avec Sylvie Vartan ! Et ça marche... La première fois qu'on s'aimera est sur le podium en août ! Seulement devancé par Jackie Quartz et Indochine.
La fin de l'année voit ressurgir le chanteur engagé avec Vladimir Illitch, 3ème en janvier 84.
Petite déception avec si l'on devient moins riches, pas terriblement classé, mais la 5ème place en août pour les deux écoles, qui accompagne la manifestation monstre en faveur de l'école privée.
Il finit bien l'année 84 avec la 4ème place pour Délire d'amour le 28 décembre 1984.
Mais oui... le Top 50 est arrivé, et à présent les statistiques sont plus détaillées...
1985, Io Domenico obtient la 8ème place le 5 mai, et Chanteur de jazz, qui sort en octobre, restera classé 15 semaines avec "seulement" la 5ème place le 22 décembre.
1986 ne sera pas mal non plus, même si 1965 ne dépasse pas la 13ème place le 11 mai, musulmanes qui sort fin octobre va rester en revanche 19 semaines dans le top, 8ème le 28 décembre, 4ème le 1er février, encore 13ème au mois de mars 1987 !
1987, qui verra aussi Tous les bateaux s'envolent prendre une belle 6ème place fin décembre.
Le secret de Sardou, c'est d'espacer sa production pour ne faire que des succès. Ainsi en 1988 il en sortira en 45 tours que c'est toujours la même eau qui coule, qui manquera de peu le podium.
Il a hélas le travers de pas mal de chanteurs à longue carrière, et ressort ses premières chansons, dont Petit qui était, je le rappelle, passé inaperçu à l'époque. Le bide, bien entendu.
Enfin 1989, avec attention les enfants danger, il manque de très peu la première place (!), coiffé le 23 juin par ... la bande à Basile/André Verchuren (ça ne s'invente pas) et le 30 par Elsa (plus logique).
En 1990, Meccano lui fera le même coup !! Mais on verra ça la semaine prochaine, et même... l'année prochaine ;-)
Je vous embrasse.
08:17 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2011
A l'année prochaine !
Départ demain matin 8h30.
Gare de Valdahon 9h15, puis Besançon.
Là-bas, deux heures de correspondance dans la nouvelle gare TGV qu'on aura le temps d'admirer, puis le TGV lui-même, qui nous déposera à Paris 3h15 plus tard.
Si j'ai bien compris, le TGV "normal" mettait 2h35 de Besançon Centre pour aller dans la capitale, celui-là, empruntant donc la ligne nouvelle, demande 40 mn de plus.... !
Puis le clou : sept heures d'attente à Paris, afin de récupérer le dernier TGV pour Rennes, le seul qui n'ait pas été complet en réservant pourtant dès le premier jour, nous arrivons là-bas à minuit 28, notre fille viendra nous chercher et on espère être chez elle vers les 1h30 du matin.
Vive la SNCF, pour faire 850 km, 17 heures de trajet. 50 de moyenne.
Ca me rappelle quand, en 1963, j'avais mis 12 h pour traverser le seul département de l'Ardèche !
Comme vous le voyez sur le schéma, nous resterons chez notre fille jusqu'au 26 non sans, entre le 24 et le 25 avoir passé le réveillon à Rennes chez les "beaux-parents".
Le 26, direction Lorient. Voir la famille, dont surtout ma cousine germaine (81 ans) qui hélas n'est pas éternelle, mon filleul Willy et mon frère-cousin Jean-Yves (fils de la première).
Le 28, un peu plus à l'ouest (vous voyez que je continue soigneusement d'éviter le Nord-Bretagne....) à Quimper chez mon ami Bernard.
Départ le 29 après-midi direct Paris, où nous resterons 2 jours, chez notre gentille logeuse du mois d'octobre.
De Paris, départ 11h27 le 31, arrivée Valdahon à 14h45. Plus rapide qu'à l'aller !!!
Je vous dis donc à l'année prochaine, peut-être aurai-je le droit d'écrire quelques lignes sur le Pc de ma fille ?
Je vous embrasse.
17:07 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
20/12/2011
Cerveau US et cerveau "frenchie"
Vous allez encore penser, "tiens le voilà encore avec ses américains"....
Pourtant sachez que pendant presque 40 ans j'ai tenu les Etats-Unis comme modèle.
Petit enfant j'étais fan absolu du "Journal de Mickey".
Puis mes premiers émois devant la télévision, ce furent, vers mes 8/9 ans, avec "Rintintin".
J'adorais les westerns, ces films manichéens et aux couleurs splendides, faits pour les petits garçons.
Ado, je crus naïvement que "les petits gars de Géorgie s'étaient fait tuer pour moi, rien que pour moi" lors du débarquement. J'ignorais alors la coulisse, toute la géopolitique qu'il y avait derrière.
Idem en 1969, lors du débarquement sur la Lune. Bien qu'ils avaient planté là-haut un drapeau US, et non un drapeau de l'ONU, je pensais que c'était le premier pas de l'"Homme" là-haut, et non pas le premier pas Yankee, toujours dans la même géopolitique, l'immense affrontement USA/URSS.
Je ne jurais que par la musique de là-bas : Beach Boys, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Queen, Michael Jackson, Madonna....
J'étais un peu comme Johnny dans sa chanson Mon amérique à moi:
Mon Amérique à moi c'est jamais les gratte-ciel
Ni les flics ni les fusils ni la drogue ni le sang
C'est plutôt les enfants qui sur leurs vélos rouges
Distribuent les journaux aux portes des maisons
Y a des bouteilles de lait sur tous les paillassons
En 1984 je réalisai ce rêve : habiter dans un petit lotissement aux petites maisons toutes pareilles, devant lesquelles effectivement les enfants jouaient, et nous les parents, discutaient, riaient, s'épaulaient.
Mais ensuite ça s'est gâté.
En 1989 ils m'ont "cassé mon rêve" en m'empêchant d'entrer chez eux sans me faire racketter de l'équivalent de 100 euros actuels par personne (le "visa temporaire"). Je n'ai fait que quelques mètres aux USA, avant de me faire jeter dehors, moi et mon épouse, comme un malpropre. Je suis à présent fier d'être un des rares Franc-Comtois à avoir le tampon "Immigré canadien" sur leur passeport...
Puis, peu après, il y eut la guerre d'Irak, la première. Le monde à feu et à sang pour soutenir quelques milliardaires et surtout sauver leur pétrole.
Puis il y eut la seconde guerre d'Irak, à laquelle Chirac s'opposa ce qui nous valut d'être injustement détestés par ce peuple.
Puis il y eut l'affaire Strauss-Kahn. Le monde entier découvrit que pour leur soi-disant Justice, un simple témoignage non étayé pouvait se permettre de livrer n'importe qui aux chiens, menottes aux poignets. Fût-il un des tout-puissants de la planète.
Enfin, leurs attaques contre l'Euro via leurs agences de notation, leur Consuel à eux...
Mais il me faut bien reconnaître que ce ne sont pas des gens comme nous.
Passe encore qu'ils sont hystériques de sports inconnus de 97% de la planète.
Passe encore que pour nous le mot "saison" signifie le changement de la nature au fil des jours, et pour eux le recueil d'épisodes d'une série télé.
Vous avez entendu parler du film Intouchables ?
1 Français sur 5 a déjà dépensé 12 euros pour le voir dans une salle de spectacle et ce n'est pas fini.
Ce film les a émus jusqu'aux larmes. Une belle histoire qui relie deux mondes pourtant si éloignés : les Riches inaccessibles et les Jeunes de banlieue. Une histoire qui montre que chacun a besoin de l'autre, que dans ce monde rien n'est figé, et que ma foi, c'est une belle leçon d'humanité.
On ne choisit pas de finir tétraplégique, on ne choisit pas de naître dans la misère.
Mais on peut choisir de ne pas s'ignorer.
Le succès a été tel qu'une version US a été tournée.
Qu'en pensent nos amis d'outre-Atlantique ?
Bien qu'ils ne soient pas connus pour leur subtilité, les co-réalisateurs et co-scénaristes Eric Toledano et Olivier Nakache n'ont jamais produit un film aussi choquant que "Intouchables", qui met en avant un racisme digne de l'Oncle Tom qui a, on l'espère, définitivement disparu des écrans américains.
Driss n'est traité que comme le singe d'un spectacle de cirque, avec toutes les associations racistes de ce terme, expliquant au blanc coincé comment s'amuser en remplaçant Vivaldi par "Boogie Wonderland" et lui montrant comment bouger sur le dancefloor.
On est mal à l'aise de voir Omar Sy, un acteur charismatique et joyeux, dans un rôle qui n'est pas bien loin du cliché de l'esclave d'antan, qui amuse son maître tout en représentant tous les stéréotypes de classe et de race.
Pour finir par :
"La Weinstein Company, qui a acquis les droits pour un remake américain, va devoir procéder à une réécriture en profondeur pour rendre acceptable cette comédie qui met le spectateur mal à l'aise".
La grande différence entre les Ricains et nous, finalement, c'est ce que ce peuple est complètement parano et voit le mal partout. Et sincèrement, même si je continue à rêver des gratte-ciel de New-York ou du Grand Canyon, je ne pense pas aller un jour là-bas, vu leur sale mentalité.
Je vous embrasse.
16:02 Publié dans Film, psy | Lien permanent | Commentaires (1)
18/12/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - II
II - LES ANNEES 70
Michel Sardou, après des sixties qui auraient pu lui faire arrêter la chanson, va aborder la nouvelle décennie avec un disque qui fera date.
Sardou sera du reste le seul artiste a rester au sommet pendant plus de 20 ans, sans aucune (ne serait-ce que légère) traversée du désert. Il n'aura pas besoin de jouer l'animateur ou de s'afficher avec des vedettes féminines très connues pour remonter la pente, vu qu'il n'y en aura pas. De pente !
C'est son 9ème disque, sorti en février 70, qui va le faire connaître du grand public. Il y en a pour tous les goûts : pour l"ouvrier parisien", les bals populaires vont être une référence. Pour les jeunes de SLC, et mourir de plaisir sera son premier disque classé : 10 semaines sur le podium d'avril à juin, numéro 1 en mai. La carrière de Michel est enfin lancée !
On le voit, avec ses deux chansons, Michel hésite entre deux genres : la chanson populaire et la chanson d'amour. Il va alterner les deux genres en ajoutant de temps en temps la chanson engagée.
Pour l'automne, il choisit la chanson populaire, et si j'habite en France reste 5 semaines dans le podium avec une 2ème place à la clé.
1971. La chanson d amour Je t'aime je t'aime, sorti en mai sera 5ème à l'été, ce redoutable été qui verra exploser plein de vedettes.
La chanson populaire le rire du sergent sera elle furtivement classée n°1, fin décembre.
Nouvelle chanson populaire, en mai 1972, bonsoir Clara atteint les 5 premiers.
1ère chanson engagée, le surveillant général, sortie en novembre, sera 6ème en février 1973. Pas mal pour une face B !!!
Puis une chanson d'amour, très tendre, un enfant, sortie en février, qui ne se classera que 8ème.
En mai il sort l'artillerie lourde : La maladie d'amour sera une des très rares chansons de SLC (elles ne sont que 3) à se payer le luxe d'être en tête 3 mois consécutifs !
Il persiste sur sa lancée avec sa chanson commerciale les vieux mariés en novembre, laquelle se heurte à du beau monde ( Juvet, Hallyday, Vidal, Sheila, Delpech, Hardy, Vassiliu) et ne dépassera pas la 5ème place.
En 1974 on va voir de nouveau le Sardou engagé.
Pas tant avec le titre les villes de grandes solitude qui ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, mais avec la face B du disque ce n'est pas tout à fait la même chose :
Tambour-major, vous m'entendez ? / Je vous ordonne de jouer
La marche en avant, la marche en avant. / Il faut vaincre ou il faut mourir
Mais plus question de réfléchir : / Jouez-moi la marche en avant,
La marche en avant.
Un mort pour un mètre carré : / Voilà le prix qu'il faut payer.
C'est l'ordre du gouvernement. / Ça permet de gagner du temps.
Jouez-moi la marche en avant, / La marche en avant.
Là-bas dans son Q.G. de toile, / Le grand patron ne cèd'ra pas.
Il est perdu dans ses étoiles. / Il a foi dans sa baraka.
Jouez-moi la marche en avant, la marche en avant,
Clairon, il faut les rassembler. / C'est le moment de bien donner
La marche en avant, la marche en avant. / Franchir cette putain de rivière,
C'est changer le sort de la terre. / Jouez-moi la marche en avant,
La marche en avant.
De toute façon, vous n'avez pas / Le choix de reculer d'un pas.
La gendarmerie est derrière, / Son artillerie en bandoulière.
Jouez-moi la marche en avant, La marche en avant.
Nous sommes le trois février. / Ce sera un beau jour férié.
Les fonctionnaires nous béniront. / Allez sonnez, clairons,
La marche en avant, la marche en avant,
Sachez qu'à l'autre bout du monde, / Dans une fabrique du nord,
On forge la médaille ronde / Avec deux palmes en plaqué or.
Sardou, d'extrême-droite ? Oui, comme tout le monde. Il sera aussi d'extrême-gauche en 1975, raciste en 1976, intégriste catho en 1984, et Sarkozyste en 2007. Comme tout le monde.
Sardou en fait chantera avec ses tripes, tout simplement.
Je veux l'épouser pour un soir, sortie facétieusement pendant la campagne des présidentielles de 1974, aura droit au "label numéro 1".
Enfin il termine bien l'année avec la fille aux yeux clairs, chanson pas du tout autobiographique pour qui a déjà vu Jackie Sardou ! Avec qui il va faire quelques sketches.
A la même époque, Roger Giquel l'a dit : "la France a peur."
C'est pile au moment où je passe mon permis de conduire qu'il sort la chanson réaliste l'accident.
Qui ne sera que n°2 début août. Il faut quand même savoir que, toutes proportions gardées, avec le même nombre de voitures sur la route, il y avait à peu près 4 fois plus de morts qu'aujourd'hui...
Sardou ensuite vole à la fois au-secours des ouvriers CGT et à l'industrie du luxe avec son France.
Directement n°1 en novembre !!! Puis, comme le France, la chanson s'enlisera peu à peu, 2ème, 5ème, 20ème... Mais cette chanson restera dans les mémoires.
Puis de nouveau la chanson d'amour avec je vais t'aimer, qui a fait se pâmer ces dames, sortie 1 an plus tard, et arrivera aussi très vite n°1.
La vieille, qui sortira en septembre, atteindra elle aussi le sommet.
Sardou raciste ? On ne saura jamais mais provocateur oui. Car le temps béni des colonies a fait couler beaucoup d'encre, à tel point que.... le disque n'a failli ne jamais sortir ! Il était pourtant bien antérieur aux deux précédents (label 410.027), de nouveau dans les bacs début 1976 (label 410.044), et seulement classée en décembre, avec un autre numéro 1 à la clé.
Le disque suivant est celui qui, aura eu le plus de longévité. 26 semaines de mars à septembre 1977 pour dix ans plus tôt, avec aussi une furtive première place. Je préfère nettement la face B : C'est ma vie.
Grand standard pour la rentrée, avec la java de Broadway, qui sera aussi numéro 1 en décembre 1977.
Début 1978, Sardou prend le risque de ré-enregistrer Comme d'habitude, qui est depuis devenue la plus grande chanson mondiale de cette fin de siècle. Mais il se plante, heureusement rattrapé par sa face B, manie manie, n°2 début mars, qui est en fait une belle revue de presse de cette année 78, un peu comme Inventaire 66 de Delpech !
Il se paye un nouveau tube de l'été (après 1970, 1973, 1974) avec en chantant. N°1 en juillet et août !
Pas d'interruption pour Sardou, je vous l'ai dit...
Il va créer une des plus belles chansons sur le suicide avec Je vole, à l'automne 1978. Lui aussi numéro 1 !
Enfin 1979 va voir - enfin - un doublé avec le disque dans la même année / Déborah ! 1er en juin pour la première, 2ème en août pour la seconde.
En septembre, tollé général pour ils ont le pétrole et c'est tout, rapport au second choc pétrolier. mais la face B, Verdun, qui n'était destinée qu'à être une face B, se classera honorablement à la 3ème place.
Voilà pour les années 70 de Michel Sardou. Vous aurez tous compris qu'avec 14 numéros 1, il est largement en tête des chanteurs et chanteuses hexagonaux !
Et ça va continuer pour les années 80...
Pour ça rendez-vous la semaine prochaine.
Je vous embrasse.
16:20 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)