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19/06/2012

J'aurai essayé !

Depuis quelques années, essentiellement à cause de mon travail (stress + horaires décalés) je prenais des tranquillisants.
Atarax et Témesta.
L'un (Atarax) Allergénique et tranquillisant. L'autre seulement tranquillisant.

Je m'étais fixé comme objectif de me sevrer peu à peu, jusqu'à, si possible, la dose zéro, en baissant d'un cran tous les mois.

Je partais de 200 mg d'Atarax et de 5 mg de Témesta.

Un après, cocorico j'avais réussi à éliminer totalement l'Atarax (au prix d'une piqûre de cortisone supplémentaire en juillet, la saison étant très pollinique).
J'étais également passé de 5 mg de Témesta à 3.

J'étais si content que j'en avais fait une note, avec une photo pour mieux illustrer mon propos :

médicaments.jpg

Dans ma candeur naïve, je me demandais pourquoi j'avais dû prendre ces trucs, vu que ça avait relativement facile de m'en sevrer.

Je continuai donc allègrement:

• début avril je passai à 2.5 mg de témesta
• début mai à 2 mg
• début juin à 1.5.

Toujours avec la même candeur, je me disais que le cadeau d'anniversaire de ma fille, en septembre prochain, serait de lui annoncer que, pour la première fois depuis 1973, j'étais arrivé à zéro médoc !!

Le toubib, à chaque renouvellement, me félicitait pour ma volonté. J'étais tout fier, mais honnêtement je ne sais pas si ce médecin a bien fait son travail.

Ca s'apprend à l'école, en CM2:
Si passer de 5 mg à 4.5 ne pose aucun problème, il en va autrement si l'on passe de 2 à 1.5.
D'un côté on baisse de 10% de l'autre de 33%....

J'aurais dû "étaler" ce sevrage...

Bref, ceux qui lisent mon blog, et surtout ce que j'écris dans Facebook ont pu facilement se rendre compte que depuis le mois de février j'allais de moins en moins bien.

Mon épouse a fait sa crise le 22 mai, et à ma grande surprise, j'ai supporté son hospitalisation beaucoup plus mal que les autres fois. J'ai mis ça sur le compte de la chaleur qui régnait à ce moment-là.

Le 29, elle sortait, très très abîmée...
D'abord elle parlait comme si elle avait 3 g d'alcool dans le sang.
Puis elle dormait tout le temps.
Elle trébuchait sans arrêt.
Elle avait mal partout.

Je ne suis pas médecin, j'avais vu qu'on lui avait rajouté une dose de gardénal à 150 mg, mais je ne faisais pas le rapport !
C'est Lucienne, notre copine, qui le fera, plus tard, bien plus tard, en nous montrant la notice. Elle avait tous les effets secondaires du gardénal !

Mais ça je ne le savais pas.... Et la voyant dans cet état-là, je fis la connerie de prendre sans attendre les vacances en Ardèche qui avaient été repoussées à cause de son hospitalisation.

Déjà là-bas, cagnard pas possible, chambre plein sud, avec 28 degrés quand même la nuit, même fenêtre grande ouverte.
En plus je voyais le regard des autres face à mon épouse qui pensaient (certains même à voix haute - et elle a dû l'entendre) qu'elle avait une bonne cuite.
Plus ce frein qui a lâché et qui a nécessité tout un trafic (attente dépanneuse- attente taxi - 1h30 de taxi aller plus 1h30 retour le lendemain matin) ce qui n'a pas arrangé mon épouse.
Et puis moi, la veille de cette panne, LA connerie :
On était le 1er du mois, je baissais ma dose de médocs ! Donc passage de 2 à 1.5...

Après un retour catastrophique, ne voyant aucun progrès chez mon épouse, pensant que ça serait définitif, j'étais complètement abattu.

Le lundi 4 on alla chercher notre chat en compagnie de Lucienne, et nous nous arrêtâmes pour faire des courses.
Comme à chaque fois, je "fis le tri du caddie". C'est à dire que j'enlevai du chariot les articles présentant un rapport qualité/prix mauvais. Par exemple du roquefort bas de gamme plus cher que le Société. C'est qu'il faut faire attention à présent que je suis en retraite !

Mais cette fois, je sentis les larmes me monter, et je me précipitai vers les toilettes de l'hypermarché pour les faire couler. Je me sentais coupable d'avoir fait ce geste...

Bon Dieu, mais qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Je n'avais pas versé de larme depuis des années ! En dehors des salles de cinéma bien sûr...

Le lendemain mardi 5 juin a bien failli être mon dernier jour.
J'étais complètement abattu... Avec des sentiments mélangés : Le premier, pensant à mon épouse qui n'avait pas mérité ça.  Le second, pensant à mon incapacité de devoir la "gérer" ainsi à vie. Le troisième, ce sentiment de culpabilité d'avoir désormais à devoir lui refuser les petits plaisirs qu"elle voulait s'offrir, et ce pendant 5 ans, le temps d'attendre qu'elle touche sa retraite.

Plus des calculs morbides : Je savais qu'elle était malheureuse, et je pensais dans ma détresse que s'il m'arrivait quelque chose, elle aurait droit à ma pension de réversion, plus sa pension d'invalidité.  La maison étant payée, elle l'aurait vendue et aurait pu s'offrir deux petits appartements, l'un près de sa famille en Normandie, l'autre près de notre fille. Je ne la laissais pas financièrement sans rien.
Donc je m'imaginais dans mon délire que j'étais un obstacle à son bonheur. Déjà que j'étais le méchant qui lui interdisais la moindre goutte d'alcool, que j'étais le méchant qui lui interdisais (non qui lui déconseillais) de conduire, j'étais également le méchant qui lui refusait finalement tout...

Cela je ne pouvais plus le supporter.
Je voyais la boîte de gardénal qui me faisait de l'oeil, et je pensais que cette fois, ça ne ferait pas de pli...
J'attendrais bien sûr qu'elle soit couchée.

Mais, quand même, je me devais de m'expliquer. On ne "part" pas comme ça....
Quoique... dirait (avec raison) mon amie Odile...

Aussi, j'écrivis une longue note intitulée "je crois que la bête revient", postée à 16h24.

Ce n'étais pas du tout, mais vraiment pas du tout un appel au-secours ! Car quand on lance un appel au-secours, on attend du secours, CQFD. Mais là qui pouvait me porter secours ? Personne ne pourrait rendre sa santé à mon épouse, personne ne lui permettrait de revivre comme avant....

Je n'eus donc pas de secours, mais en revanche j'eus des témoignages d'amitié. De fraternité.

Et surtout "LE" com. Je ne dirai pas de qui il était (elle se reconnaîtra) mais ce com disait en substance :
"c'est le stress, la fatigue accumulée ces jours derniers qui se font ressentir là pour toi. "

Et là je fis un lien entre mon sevrage et mon état. Bon sang, mais c'est bien sûr ! Je n'étais plus "protégé" suffisamment. Quand mon épouse prend la moitié de ses médocs, elle fait une crise c'est inévitable. Moi c'est de deux tiers que j'avais baissé ma dose ! Il était logique que je fasse aussi ma crise !

Et aussitôt, je repassai de 1.5 mg à 2.5, en voyant comment je réagissais. Si ce n'était pas suffisant, je monterais, jusqu'où il fallait monter.

En revanche, pour mon épouse, une fois le "diagnostic" établi, en accord avec le médecin, on allait la sevrer. Mon médecin - pas doué en calcul - avait prévu une semaine à 140 mg, puis une semaine à 130, etc etc...
Je pris sur mon bonnet de planifier 5 jours à 140mg, puis 6 à 130, puis 7 à 120, puis 8 à 110, etc...

Et là encore, on verrait comment elle réagirait. Et jusqu'où il fallait qu'elle descende.

Au jour d'aujourd'hui, je peux vous dire que tous les deux allons bien.

Je suis à 2.5 mg de témesta et j'y resterai.
Elle est à 110 mg de gardénal et je pense que 100 sera une très bonne dose.

Mais.... pour moi ce n'était pas fini !!!

Car voici 4 jours, une tempête de sud a ramené un pollen monstre dans la nature, et ne pouvant pas me faire "cortisoner" (Week-end), je me suis rabattu sur ce que j'avais à savoir.... l'Atarax.

Idem, j'ai commencé par 0.25, ce n'était pas encore ça, puis 0.50 un léger mieux, puis 0.75, ah, je touche au but, et la dose de 100 me semble finalement la bonne.

Si bien que j'ai quand même régressé jusqu'à octobre dernier en ce qui concerne l'Atarax et à avril en ce qui concerne le Témesta.

J'aurai essayé !

Je vous embrasse.



18:49 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

18/06/2012

LOL

C'est le titre d'un film, certes.
Mais c'est aussi une expression qui a envahi la toile depuis au moins 10 ans.

D'où vient-elle ?

Les versions divergent. Elle viendrait pour les uns de l'expression anglaise (toujours eux) Laughing Out Loud qui signifie "j'éclate de rire". Ou de Lot of laughs, "vachement de rires".

De temps en temps on trouve la traduction française, MDR (mort de rire) qui peut prêter à confusion, et laisser penser que ce qu'on lit est de la m....

Là n'est pas l'important.

Cette expression est finalement très pratique pour faire passer un truc lourd à digérer dans un échange virtuel. L'équivalent du méridional "couillon, va", en vogue entre les années 30 et 70.

Si cet échange prend une étrange tournure, alors le LOL va adoucir le dit échange.

Pour illustrer mon propos, je prendrai une chanson de Sardou vieille de 34 ans. Sardou avait déjà tout compris !

C'est tellement plus mignon
De se faire traiter de con
Avec un LOL

La première fille de ma vie,
Dans la rue je l'ai suivie

Et quand elle s'est déshabillée,
J'ai joué le vieil habitué
En disant LOL...

Hélas, on ne peut transposer ça dans le "réel"...
S'il vous arrive d'y traiter quelqu'un de c..., je doute qu'en rajoutant LOL la personne vous en veuille moins...

Ah ces expressions virtuelles ! Je me souviens du temps (2003/2009) où j'allais sur "aime est-ce haine" (un truc semeur de merde pour qui n'est pas un pro) qu'il fallait éviter d'écrire "OK". Ce qui signifiait là-bas "OK, j'ai compris".
Il fallait dire "OKI" !

Si vous voulez être sûr(e) de ne pas vexer votre interlocuteur virtuel, n'oubliez jamais, après lui avoir asséné un truc pas trop sympa, de lui rajouter un LOL.
Et s'il répond OKI, vous avez gagné la partie !

Je vous embrasse.

16/06/2012

Thierry Roland

Reporters_68933_09_.jpg

Je sais, je sais, il avait 74 ans, soit un peu moins de l'âge "moyen" du grand départ pour les hommes.

N'empêche que cette année, et notamment ces derniers jours, je vois de plus en plus de gens "tomber", frappés par la Grande Faucheuse....

Je ne vais pas ici retracer la carrière de Thierry Roland, le plus grand commentateur de foot qu'on n'ait jamais connu.
Je sais que ses propos étaient très spontanés, un peu comme les miens dans mes écrits, et que certaines fois il a pu "déraper".

Comme le 9 octobre 1976, lorsque, pendant un match de l'équipe de France contre la Bulgarie, à Sofia, il s'en prend violemment à l'arbitre écossais qui a sifflé un penalty en faveur des Bulgares. «Monsieur Foote, vous êtes un salaud!», s'écrie-t-il en direct. Furieuse, la chaîne, Antenne 2, veut le sanctionner, mais recule face à la réaction des téléspectateurs qui envoient des lettres de soutien par centaines.
Dont la mienne. J'avais 25 ans et j'avais été écoeuré par l'attitude de l'arbitre, visiblement acheté.

Oui, parfois il allait trop loin, ce qui lui a collé une étiquette de raciste.
Comme en 1986, lors du quart de finale du Mondial entre l'Angleterre et l'Argentine, où il s'offusque du but de la main accordé à Maradona et prend à témoin Jean-Michel Larqué: «Honnêtement, Jean-Michel, ne croyez-vous pas qu'il y a autre chose qu'un arbitre tunisien pour arbitrer un match de cette importance?»
Mais ce grand bonhomme qui ne maniait certes pas la langue de bois, connaissait sa partie sur le bout des doigts, et quand j'entends certain(e)s commentateurs(trices) de foot, la comparaison est cruelle...

Bref, Adieu Thierry, on te regrettera, malgré tes propos franchouillards où tu tutoyais parfois le parler du FN, mais malgré tout tu resteras à jamais "M. Football" à la télé, l'équivalent d'Eugène Saccomano à la radio.

Eugène, si tu me lis, accroche-toi !!!

Je vous embrasse.

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 JUIN 1963

J'avais dit que je continuerais cette série si j'obtenais au moins 50 visiteurs sur chaque note.

Le hit-parade du mis d'avril n'a eu que 15 visites.
Mais celui de mai en a eu 43...
Résultats encourageants qui me poussent à continuer.

Problème : pas de hit papier en juin 63 !

Ils étaient en train d'ajouter le hit étranger (ce qui sera fait en juillet), et du coup, juin n'a pas eu son hit dans les colonnes du journal.

Mais...
J'écoutais déjà religieusement ce classement à la radio, et j'ai miraculeusement retrouvé ces classements, qui ne portent hélas que sur les 15 premiers.

Voici donc le hit de juin 63 :

 1 (1) -   LES BRAS EN CROIX
             Johnny Hallyday
 2 (4) -   L'ECOLE EST FINIE
             Sheila
 3 (6) -   EN ECOUTANT LA PLUIE
             Sylvie Vartan
 4 (3) -   DIS-LUI
             Claude françois
 5 (5) -   MOI JE VOUDRAIS ME MARIER
             Claude François
 6 (9) -   QUAND UN AIR VOUS POSSEDE
             Johnny Hallyday
 7 (11) -  T'AS QUE 16 ANS
              Johnny Hallyday
 8 (12) -  AU COEUR DU SILENCE
              Lucky Blondo
 9 (2)  -  TES TENDRES ANNEES
              Johnny Hallyday
10 (17) -  JE PENSE A LUI
               Françoise Hardy
11 (10) -  BELLES BELLES BELLES
               Claude François
11 (-) -    SI TU VEUX ETRE HEUREUX
               Claude François
12 (19) -  REPONDS-MOI
               Sylvie Vartan
13 (7) -   MARCHE TOUT DROIT
              Claude François
14 (18) - TOUS LES GARCONS ET LES FILLES
              Françoise Hardy
15 (-) -   PAUVRE PETITE FILLE RICHE
              Claude François

          

A dans un mois pour le hit de juillet 63.

Je vous embrasse.

13/06/2012

grand danger pour mon épouse

Mardi dernier c'était moi (et un ami du Net). Mon ami est hélas passé à l'acte, quand à moi, j'ai trouvé les raisons de mon état suicidaire (trop de sevrage de médicaments antianxyolitiques, et à un moment je ne m'étais pas senti de taille pour affronter tout ce qui arrivait) et j'ai pu remonter la pente en réaugmentant les doses. A présent, c'est OK.

Heureusement car il faut que je m'occupe de mon épouse, qui elle, plonge de jour en jour. Côté "assommage des médicaments", ça va un peu mieux, son élocution se rapproche de celle d'il y a deux semaines, avec la baisse graduelle du gardénal que les infirmières du CHU de Besançon lui avait administré pour qu'elle se tienne tranquille durant le long week-end de la Pentecôte.

Quand ils me l'ont rendue, avec ses 150 mg, elle semblait complètement bourrée et dormait sans arrêt.
A présent, je l'ai "descendue" à 120, elle parle de plus en plus normalement, dort de moins en moins, mais... est dans un état de dépression épouvantable.
Elle pleure sans arrêt, n'a plus goût à rien. Avant son "truc", nos disputes portaient sur le fait qu'avec elle il fallait toujours bouger, à présent, elle ne veut plus sortir de chez elle, et reste prostrée dans un coin du canapé en regardant la télé, la plupart du temps sans savoir ce qu'elle regarde...

Jusqu'à aujourd'hui, son amie Lucienne était là pour la protéger, l'encourager. Et c'est vrai que ça marchait, entre deux sanglots je voyais de temps en temps un sourire se dessiner sur les lèvres de ma femme.

Mais... chez Lucienne, c'est un enfer, depuis que son mari est en retraite, il s'enfile trois bouteilles de rouge par jour, se barre le matin de bonne heure et ne revient que le soir, pour engueuler copieusement sa bonne femme, comme tous les saoûlards qui se respectent. Du coup, comme l'année dernière, elle va se réfugier chez sa mère, qui campe à 70 km de là à partir des beaux jours.

Et là ça va être du "sans filet" pour mon épouse.

Certes, la famille, pour avoir bonne conscience, va la bombarder de coup de fil... Hier, par exemple, elle a pleuré pendant 20 mn lors du coup de fil hebdomadaire de son frère.
"pourquoi elle ne vient pas" ?
Elle parlait de sa grande soeur, à présent à la retraite, et qui a été bien contente de venir se ressourcer chez nous en 1995 quand son mari l'a plaquée.
"Je ne l'oublierai jamais", nous avait-elle dit....

Tu parles !

J'ai bien pensé à ce que nous allions en Bretagne, soit chez notre fille, soit chez notre ami de Quimper, mais l'épisode de l'Ardèche m'a dissuadé de prendre la voiture pour un si long trajet.
Si la voiture tombe encore en rade au milieu de la France, que se passerait-il ?
Rapatriement par l'assistance jusqu'à Ouhans, où nous serions donc.... sans voiture, le temps de la réparation où je devrais aller chercher le véhicule.
Bonjour le changement d'idées... On a déjà donné.

Le train ?

Vu la politique actuelle de la SNCF qui a abandonné les tarifs au kilomètre pour le "yeld management" (tu réserves 3 mois avant tu ne payes pas grand-chose, tu pars en catastrophe, tu payes un maximum)

Voilà, par exemple, ce qu'on me propose pour un départ demain :

243 euros, dont 81 pour moi (carte senior) 162 pour elle.

Et ça c'est que pour l'aller...

A l'heure où je suis obligé de me fournir au LIDL ou au NETTO, je me vois vraiment mal débourser pareille somme.

Il ne me reste plus qu'à veiller sur elle et à prier. Déjà je suis de moins en moins sur l'ordinateur, préférant regarder la télé avec elle.

Son amie Lucienne a parlé d'un mobilhome qui, la semaine prochaine, serait peut-être libre dans son camping pour une ou deux nuits... Espérons qu'elle tienne jusque-là !

Bien sûr je vous tiendrai au courant...

Je vous embrasse.

12:33 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (8)

12/06/2012

Valérie T. : traître, inconsciente ou téléguidée ?

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Celle qu'on appelle - a tort - la première dame de France (non seulement elle n'est pas l'épouse du Président François Hollande, mais elle a gardé le nom de son ex-époux) a peut-être sinon ruiné, sans doute bien entamé les efforts que son concubin a poursuivis sans relâche depuis à présent plus d'un an.

Je laisse la parole à Jean-Marie Colombani, car me connaissant, à chaud je risque d'être trop excessif..

A première lecture, je n’y ai pas cru. Je me suis dit: c’est un faux, encore une histoire de piratage ou de mauvaise plaisanterie, comme il en existe dans chaque période électorale, qui plus est, à la veille d’un second tour décisif.

Puis est venue –hélas, hélas, hélas!– la confirmation par l’AFP du soutien de Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, au candidat dissident qui se maintient à La Rochelle face à Ségolène Royal.

Déjà la polarisation de tout le débat d’entre-deux-tours, où est en jeu la future majorité parlementaire, n’était pas un élément favorable au camp du président, éclipsant l’enjeu politique majeur du scrutin actuel, et peut-être des scrutins futurs, à savoir le jeu entre l’UMP et le FN. Mais là, le triomphe médiatique est garanti!

A la mesure de l’ampleur de la faute. Car nous sommes là en présence d’une faute politique majeure qui risque fort de devenir un marqueur en défaveur du président.

Tandis que ce dernier accomplissait, à ce stade, un parcours sans faute, dans la perspective de l’obtention, à l’Assemblée, d’une majorité pour gouverner, le voilà rattrapé par un épisode mi-public/mi-privé des plus fâcheux.

La sarkozysation de l'image

Lui qui, président de la République, s’attachait méticuleusement à se distinguer des faits et gestes de son prédécesseur est, malgré lui, piégé par un événement qui rappelle étrangement le mélange vie privée/vie publique dont Sarkozy avait eu tant de peine à se défaire après un divorce et un remariage.

Surtout, l’engagement de Valérie Trierweiler au secours du candidat dissident est de nature à réalimenter le doute sur François Hollande, que ses adversaires, au sein du PS, puis autour de Nicolas Sarkozy, avaient tenté en vain d’installer dans l’esprit des Français.

Se pose donc, comme cela était d’ailleurs prévisible, la question d’un «statut» de la «Première dame».

Même si elle n’est pas élue, même si elle ne le souhaite pas, même si elle n’est pas l’épouse du chef de l’Etat, cette dernière fait l’objet d’une demande simple: se mettre au service des Français. Loi non écrite certes, mais dure loi quand même.

De ce point de vue, les situations ont chaque fois varié. Danielle Mitterrand avait choisi un engagement politique fort, et risqué, au bénéfice des Kurdes; au point d’obliger régulièrement le chef de l’Etat à des mises au point ou à des rectifications pour faire prévaloir la diplomatie française.

Bernadette Chirac avait, de son côté, sans doute trouvé la meilleure formule avec ses opérations «pièces jaunes» et un siège au conseil général de la Corrèze en parfaite conformité avec les options politiques du président Chirac.

Carla Bruni a, elle, commis l’erreur de vouloir chanter de nouveau et a ainsi fait obstacle à l’existence, dans l’esprit public, de la fondation qu’elle avait lancée.

Le journalisme suppose l'indépendance

Valérie Trierweiler a voulu franchir un pas de plus dans l’innovation en affirmant sa volonté de rester journaliste.

Problème: le journalisme suppose une indépendance qui paraît, a priori, incompatible avec son installation à l’Elysée avec un staff de  quatre personnes.

Le journalisme engagé aux côtés d’un adversaire déclaré des consignes du président est encore plus contradictoire.

Elle devrait donc être placée devant un choix simple: une équipe et un rôle à l’Elysée, exclusivement au service du pays, ou bien un destin personnel. On ne peut pas, sans casse, vouloir tout et son contraire.

Valérie Trierweiler s’est placée d’entrée sous le patronage historique d’Eleanor Roosevelt.

C’est un grand modèle en effet. Et c’est mettre la barre bien haut lorsqu’il s’agit ici, en prenant position de facto contre Ségolène Royal, d’une affaire plus personnelle que politique.

On serait tenté de dire qu’elle nous entraîne dans un épisode de «soap opera». Ni François Hollande, ni celles et ceux qui l’ont porté à la présidence, ni le pays lui-même ne méritent cela.

Jean-Marie Colombani

11/06/2012

Pause

Je coupe l'ordinateur, pendant 24h, histoire de laisser se décanter certaines choses ici ou là, et d'autre part de me changer les idées...

A demain, je vous embrasse.

14:26 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

10/06/2012

L'important c'est la dose !

Du mieux, en ce dimanche matin d'élections législatives (ne pas oublier, pour tous ceux qui ont voté François Hollande, de lui permettre d'avoir une majorité à l'Assemblée, car une cohabitation - surtout dans ce sens-là - rendrait la France ingouvernable) après une période noire de quand même - je parle de moi pas de la France lol - de quand même 19 jours...

Je n'oublie pas ceux qui m'ont encouragé pendant ces durs moments, même si quelques-uns ont dérapé par la suite, suite à une grande émotion (là je sens les coms indignés arriver..) mais je ne leur en veux pas.

Mieux donc, grâce aux doses de médicaments.

• de 150 à 130 mg de gardénal pour mon épouse, qui même si elle n'a pas retrouvé son état du 21 mai n'est plus le "légume" qui m'a laissé complètement désemparé ce maudit mardi 5..
Logiquement, encore une petite baisse, et elle reviendra non pas "à la normale", mais comme elle était lors des Présidentielles. Avec plus de protection pour sa maladie.

• 2.5 mg de témesta pour moi.
J'étais parti en mars 2011 de 100 mg d'Atarax et de 5 mg de Témesta.
J'avais réussi à supprimer entièrement l'Atarax - ce qui en revanche m'a rendu encore plus allergique aux pollens, mais pas grave - et pour le Témesta, arriver en mai à 2 mg. Début juin, alors que nous étions en Ardèche, j'ai essayé le 1.5. J'ai vu le résultat le mardi suivant :(

Donc, pour moi je reste sur ce palier de 2.5, en sachant bien que j'ai quand même réussi à diminuer de moitié ce fichu médicament. On verra d'ici un an, si je peux me permettre de "baisser mes protections".

Mieux aussi, grâce à l'amitié.

J'ai eu hier soir la visite de mon amie Odile et de son mari Pascal. Qui me connaissent depuis 2006, alors que j'étais encore (un peu) en maniaco.

On a pu discuter assez longuement hier soir, et m'a prodigué de précieux conseils. Dont celui de ne pas me prendre la tête pour des choses qui, finalement sont secondaires.
Elle m'a fait le compliment de me dire que j'étais à l'écoute des gens, mais bémollisé par le fait que j'étais... trop à l'écoute,  allant vers l'analyse, dernière étape avant le jugement.  Et que je prenais le risque de devenir une éponge (j'espère que je traduis bien ses propos, elle me fera rectifier sinon, je commence à avoir une certaine habitude de rectifier depuis quelque temps lol) ce qui risquait d'être dangereux pour moi, n'étant pas assez solide (je le crois) pour supporter tout à la fois.

Cela m'a fait énormément de bien de pouvoir parler, de pouvoir cracher tout ce que j'avais en-dedans. Certes mes voisins sont formidables, mais ce ne sont quand même que des voisins.

Mes trois autres seuls pôles sont d'un côté à Toulon avec mon cousin germain (mais qui devient trop bouffé par la politique, plus que moi, c'est dire), à Lorient avec mon cousin-frère, et à Quimper avec mon ami de 47 ans. C'est d'ailleurs lui, avec mon amie Odile, qui en sait le plus sur ma vie.

Bref voilà : comme je sais trouver mon blog pour lui dire quand ça va mal (mardi dernier je suis vraiment passé très très près....) il est normal que je passe par lui quand les nouvelles sont meilleures.

Du coup, cet après-midi vous aurez votre note des tubes de l'été 1969 :)

Je vous embrasse.

09/06/2012

Pas gagné....

Si de mon côté je continue de remonter la pente, petit à petit (c'était une folie que de vouloir supprimer TOUS les médocs, même de façon très espacée, qui me protègaient ) il n'en est pas de même pour mon épouse.
C'est à présent elle qui n'est pas loin de "sauter le pas".

Oh, en dehors de quelques phrases rituelles que nous proférons tous un jour de déprime, du style "mais qu'est-ce que je fous sur cette Terre ?" (ma mère la prononçait dès les années 60 alors qu'elle ne s'est suicidée qu'en 1998...), je n'entends ici rien d'autre.

En revanche, son orthophoniste où elle s'est rendue hier matin, pour le première fois depuis son hospitalisation, m'a appelé juste après son départ (elle est à 17 km, le taxi met au moins 20 mn, j'avais le temps avant qu'elle n'arrive) pour me faire part de son inquiétude.

Elle a pleuré durant toute la séance, en disant des phrases terribles, comme "je ne suis plus rien, je ne sers à rien, je suis un boulet, je n'en peux plus, si vous saviez..."

Cette dame est du métier et sait que les gens qui parlent comme ça sont à deux doigts de se foutre en l'air.

Par chance, une amie très chère arrive cet après-midi, j'espère qu'elles vont pourvoir discuter. L'idéal serait.... non, je n'en parle pas ici, cette dame lit très souvent mon blog.

Mais cette thérapie-là, la thérapie de l'amitié, entreprise avec grand succès voici 6 ans avait porté ses fruits...

Quoi qu'il en soit, je la surveille, je suis de moins en moins sur mon ordi, dans ma cave. En priant Dieu que cette semaine maudite ne soit pas ponctuée d'autres drames.

Je vous embrasse.

10:31 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (8)

07/06/2012

Suicides....

 

Rassurez-vous, en ce qui me concerne, je remonte doucement la pente. Je dirai même que si j'ai failli passer à l'acte avant-hier, c'est uniquement une question... chimique !

De mon côté j'avais, depuis le début de ma retraite, crânement décidé de me passer progressivement de mes antianxyolitiques et tranquillisants, certes sous surveillance médicale, mais hélas je dois avouer que notre bon docteur de campagne n'est pas très efficace.
Car si baisser les doses de Témesta de 5 à 4.50 au début, la "marche" n'était que de 10%, mais la passer comme je l'ai fait le 1er juin, de 2 à 1.50, la marche était 3 fois plus forte !!!

Et c'est vrai que tous les débuts de mois j'avais de plus en plus de mal. En mars, j'avais "fait ma crise" sur un espace de Facebook.
Donc, maintien à la même dose pour avril.

La dernière fois était "amortie" par les vacances, et ça s'est relativement bien passé mais cette fois en guise de vacances, j'avais eu droit :
• à l'hospitalisation de mon épouse, qui impliquait de la voir d'abord trois jours en réanimation, puis transformée en femme saoûle à cause des drogues qu'ils lui avaient mis là-bas pour la faire tenir tranquille durant le long WE de Pentecôte.
• à l'erreur de l'Ardèche où elle s'est traînée à cause de la chaleur et où en plus nos freins ont lâché, ce qui l'a profondément choquée.
• au retour en catastrophe (500 km) sous un cagnard épouvantable.

Bref, en ce samedi soir, j'étais déjà très mal et elle complètement épuisée et revenue 6 ans en arrière:(
Le lundi nous sommes allés récupérer le chat, et fait quelques courses, où je voyais bien que les gens prenaient mon épouse, dont l'état n'avait pas évolué, pour une pochtronne, et dont j'imaginais que ce serait pour la vie.

Je ne me sentais plus la force de la voir si mal, la force de l'accompagner, et lâchement j'ai failli passer à l'acte avant-hier après-midi.

Par chance, de 16h24 à 18h, j'ai écrit une note afin de prévenir ceux qui pourraient s'inquiéter d'une page blanche qui s'éterniserait dans mon blog. Puis j'ai été voir le médecin, qui a décidé de baisser progressivement les doses de barbituriques de mon épouse.

Moi, de mon côté, déjà rasséréné par les soutiens de mes amis du Net, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et revenir aux doses de mars. Voire plus si affinités.
Et du coup, moi commençant a être plus protégé, et mon épouse moins "ensuquée", l'idée de me fiche en l'air s'écarte peu à peu...

 

 

Mais quand vous voyez quelqu'un qui va mal, et qui le dit, il ne faut pas le prendre à la légère.
Nous vivons dans un monde de plus en plus dur, et pour beaucoup, la seule façon de fuir ce monde impitoyable, c'est de le quitter.

Ainsi je viens d'apprendre le suicide d'un ami, un de ces amis du Net.
On avait vite sympathisé tous les deux, et il était rapidement me voir à Lons le Saunier.

Puis j'avais été le voir chez lui où l'on avait été super-bien reçus par son épouse.
Je suis également retourné le voir il y a deux ans.

Les trois fois il m'avait paru enjoué, mais... (on se reconnaît !) je voyais parfois dans son regard que lui aussi avait eu une énorme "Cicatrice" dans sa vie, même s'il ne m'en a jamais parlé.

J'ai mal, j'ai très mal de cette nouvelle, mais au vu de notre dernière conversation par mail, je savais que cette issue n'était pas à écarter.

Malgré sa souffrance, il avait quand même trouvé le moyen de me réconforter quand mon épouse était hospitalisée...

Ami, je te rends la pareille, plein de pensées pour ton épouse, et bien sûr pour toi, qui nous a fait le mauvais tour de nous quitter.
Mais, encore une fois, je peux comprendre ton geste.

 

(les photos en place depuis ce matin, les noms et les lieux ont été enlevés à la demande de la famille)