10/05/2012
Le chantage de mon épouse
Comme je l'ai dit dans ma note précédente, depuis quelques années mon "réel" tend à s'améliorer.
Ma "cicatrice" sentimentale se fait de moins en moins vive, ll y a belle lurette que je n'ai pas été harcelé au boulot et les crises d'épilepsie de mon épouse tendent à s'espacer. Déjà plus de 8 mois depuis la dernière, tiouchons du bois.
Mais la cohabitation avec celle-ci n'est pas, il faut l'avouer, des plus aisées. Même si ce n'est pas "Le Chat" avec Gabin/Signoret, on est loin des "vieux mariés" de Sardou.
Je sais que par où elle passe, ce n'est pas très facile.
Pour vous faire une idée, imaginez-vous dans un pays étranger, ne parlant pas la langue de ce pays. Avec en prime un bandeau qui vous couvre l'oeil droit.
Nous, dans ce cas, on parle par gestes, on baragouine quelques mots d'anglais.
Elle - sauf quand elle est en présence de tiers et qu'alors, du moins au début, elle rassemble toute son énergie pour parler le plus correctement possible - me baragouine des phrases qui ne signifient pas grand-chose pour le non-initié...
Phrases que je suis censé comprendre...
Elle a toujours été capricieuse. Même avant sa maladie. Partisane de "je veux tout, tout de suite..."
Mais depuis quelque temps, ce genre de choses s'accélère et ses demandes finissent toujours par un "c'est pas grave, j'vais l'faire"...
Gros chantage qui signifie : si tu ne t'éxécutes pas séance tenante, je vais faire n'importe quoi et tu ne te plaindras pas des conséquences.
Alors que dois-je faire ?
• Obtempérer tout de suite et tout lâcher, afin d'éviter tout désastre ?
• La laisser faire, en ne changeant rien à mes occupations ?
Entre les deux... Je la laisse faire, mais en surveillant de loin les opérations. Et si elles commencent à mal tourner, j'interviens.
Mais, Dieu que c'est fatigant !!!
Mon ami Bernard me comprendra, être handicapé c'est dur, très dur.
Mais pour celui qui vit avec un(e) handicapé(e), 24h/24 (dans mon cas, je dois subir ses sauts dans le lit toutes les 20 mn - c'est régulier ! - si elle n'arrive pas à trouver le sommeil..) c'est pas du gâteau non plus !
Je vous embrasse.
18:31 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (4)
09/05/2012
Totale ingratitude de ma part :(
J'ai dû l'écrire environ 500 fois, mais alors que j'étais prêt à retenter de mettre fin à mes jours - mais de cette fois de manière plus radicale - mon chemin a croisé celui du Net en juin 2003, et - je vous éviterai les détails, moult fois évoqués - le site Psychologies.com m'a sauvé, enfin pas lui mais les gens qui écrivaient dessus.
D'abord forum en tant que Pompon jusqu'au 11 septembre 2006, puis dans les blogs en tant que Cicatrice d'avril 2005 (et oui, déjà 7 ans que je "Cicatrise" !) à juillet 2010, date à laquelle j'ai rejoint les rangs d'Hautetfort.
"Psycho" ou "La rue des blogs", comme on dit, m'ont vu au début dans ma maniaco-dépression.
Un temps j'avais cru que c'était mon "réel" qui m'avait plus ou moins guéri. Une mutation salutaire à Biarritz, où si au début j'ai été bien accueilli par mes collègues, ça s'est un peu gâté à la fin.
Egalement, au Pays Basque, j'ai vu ma fille quitter définitivement le nid à l'été 2004. Et ce en deux temps, d'où double peine, et là, j'ai très très mal réagi...
Enfin, c'est pendant ce séjour Biarrot que mon épouse a subi sa terrible opération qui l'a complètement transformée (et pas dans le sens positif).
Donc, pour moi, ces années Basques (2003/2007) n'ont pas été le top, et heureusement que les gens de Psycho étaient là pour me comprendre, me réconforter, discuter avec moi, me rencontrer même.
Puis l'été 2007 a vu la fin de ma maniaco, avec ma mutation à Lons Le Saunier, je pense la seule station de ma carrière où du premier au dernier jour j'allais bosser en sifflotant !
Depuis 2010 j'habite Ouhans, et je suis en retraite depuis mars 2011.
Dans une récente note, je parlais du sevrage progressifs de mes médicaments depuis cette date.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/07/desint...
Parti de 13 comprimés, j'étais en mars arrivé à 3.
Et à présent à 2.
Objectif zéro en septembre. Si Dieu veut....
Pourtant ma vie ici n'est pas un chemin jonché de roses. Je dois cohabiter avec une épouse infirme, qui si elle fait des efforts (énormes) d'élocution avec autrui, n'en fais pas du tout avec moi. Si bien que je dois jouer à "questions pour un champion" en permanence.
Pour elle c'est pire : elle a du mal à communiquer, donc, mais le fait qu'elle soit épileptique la rend totalement dépendante de moi. Pas évident du tout...
Bref, malgré tout, avec un voisinage très compréhensif (qui a dit que les Franc-Comtois étaient froids ? Allez donc voir en Bretagne ! Je descends des deux, alors je peux donner mon opinion !) j'arrive peu à peu à "Cicatriser", à presque redevenir comme avant, avant ce 1er septembre 1992 qui m'a donné un cadeau merveilleux, mais qu'on m'a repris 5 ans après.
Faites ça à un gosse : donnez-lui le jouet de ses rêves et quelques semaines plus tard vous le lui reprenez, ça le marquera à vie...
Bref, en ce début mars 2012, j'étais "bien".
Mais le 3 mars, je vois que "quelque part" sur la Toile, des personnes essaient de ressusciter la Rue des Blogs.
Je m'y "Rue" illico, me permettant même d'y inscrire certaines personnes sans leur avoir demandé leur avis !
Deux me rayeront de leurs amis Facebook, et l'un n'appréciera pas, depuis nous sommes un peu en "léger froid"...
Mais bon, qu'importe, la Rue était ressuscitée, du moins en partie.
Ce qui me permet de faire plus ample connaissance avec des personnes que là-bas je ne côtoyais que peu, n'étant pas dans mon "clan" ! Je sais j'étais un peu c... à cette époque, la maladie n'excusant pas tout.
Mais, en participant à leurs discussions, mes vieux démons reviennent. Dont la parano. Je me sens plus fragile. Me sens parfois - à tort - "exclu"...
Le fait d'entrer, le samedi 10, parmi les intimes de mon idole de jeunesse Gérard Palaprat achève de me chambouler.
Je commence à piquer une première "crise" le 16. Puis pensant déjà que cela avait un rapport, je fuis ! Je pars passer 4 jours à Toulon, chez mon cousin germain.
Ca va un peu mieux au retour, mais et je recommence à participer au "truc".
Mais de nouveau, le malaise revient, et le 30 je songe à en partir.
Le 16 avril je "pète les pombs" au sujet d'un fil de discussion qui aurait été censuré.
Mais dès le lendemain, je connais mon erreur, et je m'excuse auprès d'eux de cette attitude pitoyable.
Puis le 18, vacances en Bretagne et Paris, qui arrivent à point nommé.
Depuis mon retour, le 30, si je continue à lire de ci de là mes anciens voisins de "rue", je ne participe plus ou presque aux fils de discussion.
Et je me suis aperçu que depuis, ça allait mieux, nettement mieux.
L'explication que je peux donner est que je ne suis pas encore tout à fait guéri de tout ce qui m'est arrivé entre 1994 et 2006. Et que me plonger dans ces fils de discussion me ramènent aussitôt dans cette triste période.
Alors, me direz-vous, le plus simple ne serait-il pas de ne plus faire partie de cet espace ?
Non, parce que l'immense majorité des membres sont non seulement des gens à qui je dois beaucoup, mais tout simplement des gens que j'aime.
Et que je serais vraiment triste de ne plus avoir de leurs nouvelles.
N'empêche, je suis vraiment ingrat sur ce coup-là, défaut qui pour moi est le pire de tous...
Mais que faire ?
Je vous embrasse.
14:27 Publié dans ceux que j'aime, détripage, psy | Lien permanent | Commentaires (12)
06/05/2012
OUF !!!
Merci :)))
Je vous embrasse.
20:00 Publié dans actualité, beaux moments | Lien permanent | Commentaires (5)
Avant d'aller voter : les MENSONGES des uns et des autres au débat
1) FRANCOIS HOLLANDE
1. Le chômage a fortement augmenté sous la présidence de Sarkozy bien que ce dernier promettait 5 % de chômeurs à la fin de son quinquennat.
La vérité : Jusqu’à la crise l’engagement est tenu il passe de 8,8 % à 8 % de la population en 2007, puis descend à 7,4 % en 2008. Durant la crise c’est autre chose. Le bilan global est donc assez négatif. Un million de demandeurs d’emploi en plus sur cinq ans. C’est donc une demi-vérité : 0,5 point de démagogie.
2. Le prix du gaz a augmenté de 60 % depuis 2000 : c’est presque de 70 %.
La vérité: Il s’est donc trompé de chiffre bien que le vrai aille dans le sens de son discours ! 0,5 point d’incompétence.
3. Hollande conteste l’affirmation de Sarkozy que le bouclier fiscal a été inventé par le socialiste Michel Rocard.
La vérité : vrai. 1 point de démagogie.
4. Hollande dit que seulement 10 % des enfants sont encore scolarisés en maternelle, contre 30 % au début du quinquennat.
La vérité : selon les chiffres du ministère, le taux est passé de 34,5 % en 2000 à 13,6 % en 2010. 0,5 point d’incompétence.
5. Les iPad distribués aux collégiens de Corrèze sont pour Nicolas Sarkozy la démonstration de l’incapacité de son adversaire à maitriser les dépenses.
La vérité : vrai bien que relativement négligeable. L’opération coute 1,5 million d’euros par an, dans un département avec une dette supérieure à 345 millions d’euros ! 1 point d’incompétence.
TOTAL : 2 mensonges et 1/2 , moitié démagogie, moitié incompétence.
2) NICOLAS SARKOZY :
1. Il « n’y a jamais eu de violence » pendant son quinquennat : « Il n’y a pas eu de division, il n’y a pas eu d’émeute. »
La vérité : En novembre 2007, des émeutes éclataient pourtant à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), après la mort accidentelle de deux jeunes. Et en juillet 2010, des violences éclataient à Grenoble. Soyons juste c’est un demi-mensonge : 0,5 point de démagogie.
2. « Quel est le seul pays qui n'a pas eu un trimestre de récession depuis 2009? La France. »
La vérité: aux, la France a été peu en récession, mais elle a été en récession de -2,73 % en 2009 (données de la Banque mondiale). 1 point de démagogie.
3. L’Allemagne et les États-Unis ont été plus touchés par la récession.
La vérité : c’est globalement vrai, mais le président oublie que la reprise de la croissance a été plus rapide dans ces deux pays et surtout que la bonne tenue de la France est aussi due a son paquet social plus protecteur, paquet que Sarkozy n’a cessé de vouloir diminuer et attaquer. C’est une demi-vérité : 0,5 point de démagogie.
4. Il « ne viendrait jamais à l’esprit à un syndicat en Allemagne de soutenir un candidat ».
La vérité : C’est faux, les syndicats Allemands sont globalement proche d’un parti : le SPD, le parti social-démocrate. 1 point d’incompétence.
5. La défiscalisation des heures supplémentaires a permis une augmentation du pouvoir d’achat.
La vérité : difficile a établir, mais ce que l’on sait c’est qu’une étude de la Dares publiée le 7 juillet 2011 indique que 16 % des salariés estiment que les mesures d’allongement du temps de travail ont permis d’augmenter leur revenu et 14 % déclarent avoir effectué des heures supplémentaires sans compensation. 0,5 point de démagogie.
6. La France a la fiscalité la plus lourde d’Europe.
La vérité : faux, le rapport 2011 de la Commission Européenne sur la fiscalité en 2011 indiquait que la France était en septième place européenne pour son taux de fiscalité rapporté au PIB. 1 point de démagogie.
7. Sarkozy contestait que la France ait « Plus de pauvres et des riches de plus en plus riches ».
La vérité : Hollande dit vrai, évidemment : plus de onze-millions de personnes se trouvent aujourd’hui en situation de pauvreté, selon le dernier rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion de mars 2012. 1 point de démagogie.
8. Sarkozy contestait que via le bouclier fiscal, le Trésor Public avait fait des chèques aux grandes fortunes de France.
La vérité : Hollande a évidemment raison, l’exemple qui avait fait scandale : Liliane Bettencourt a touché un chèque de 30 millions d’euros. 1 point de démagogie.
9. Sarkozy réfutait avoir participé à la soirée des donateurs de l’UMP à l’hôtel Bristol.
La vérité : C’est pourtant vrai, un article du Parisien en avait fait le récit et il existe même une photo. 1 point de démagogie.
10. Hollande conteste le fait que Sarkozy a inventé la taxe sur les transactions financières: « Vous avez rétabli l’impôt de Bourse ».
La vérité : vrai. La taxe de 0,3 % sur les opérations de Bourse existait en France, supprimée en 2008 par Sarkozy, puis réactivée. Rien à voir avec une taxe sur les transactions financières, car elle ne concerne pas toutes ces transactions. 1 point de démagogie.
11. Augmenter les impôts ferait fuir les entreprises de France.
La vérité : Partiellement faux, la fiscalité est un des points que les investisseurs regardent. Le patron de Microsoft France indiquait récemment que la décision d’investissement dans un pays comprenait 35 points chez Microsoft. Ce qui n’a pas empêché son entreprise de baser un important centre Européen près de Paris. Dans l’industrie, un salarié sur trois travaille dans une entreprise détenue par des capitaux étrangers. 0,5 point d’incompétence.
12. « La France a le taux d’encadrement le plus élevé de l’OCDE ».
La vérité : Faux, c’est en fait le plus faible à 6,1, contre 9 dans d’autres pays européens comme la Suède. 1 point d’incompétence.
13. Sarkozy réfute une augmentation de la dette publique de 600 milliards d’euros.
La vérité : de la fin 2006 à la fin 2011, on est passé de 1 152,2 milliards d’euros à plus de 1 713 milliards. Soit une augmentation de 560 milliards, plus proche de 600 milliards que le chiffre de Sarkozy de 500. 0,5 point d’incompétence.
14. Sarkozy affirme que candidat socialiste veut fermer les centres de rétention.
La vérité : Plutôt faux, Hollande promet de lutter, lui aussi, contre l’immigration illégale et la lettre citée par Sarkozy de Hollande à l’association France Terre d’Asile ne prévoit de fermer les centres de rétention, mais d’y trouver des alternatives. Hollande veut y mettre fin pour la rétention pour les enfants et leurs familles. 0,5 point de démagogie.
15. Sarkozy indique que l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a audité les centrales après Fukushima.
La vérité : vrai, mais les résultats de cet audit sont parfois inquiétants : pas sensibilisés au risque sismique, pas de procédures pour une gestion de crise dans la durée, protection des inondations à être améliorée, nécessité de réévaluer les risques induits par les autres activités industrielles… 0,5 point de démagogie.
16. Le problème de Fukushima, c’est le tsunami, pas le nucléaire.
La vérité : faux, lors de l’accident les spécialistes du nucléaire ont été surpris par la possibilité de perdre en même temps l’électricité et la source de refroidissement. Toutes les centrales du monde ne seraient pas résistantes à cette double défaillance. 0,5 point de démagogie.
17. « Fermer Fessenheim, c’est 8 000 éoliennes ».
La vérité : difficile à évaluer, mais les experts estiment une équivalence entre 1200 et 6000. 1 point d’incompétence.
18. Sarkozy s’estime irréprochable sur les nominations, il a réformé le mode de nominations des hauts fonctionnaires et patrons des grandes entreprises publiques.
La vérité : vrai, mais le pouvoir de blocage des parlementaires est très limité : les nominations ne sont rejetées que si les voix « contre » réunissent une majorité des 3/5e. La liste des postes attribués par simple décision du président est sans contrôle et longue. 1 point de démagogie.
19. Sarkozy rappelle que Martine Aubry était surnommée « la Zapatera », contesté par Hollande « Les spécialistes corrigeront ».
La vérité : Hollande la connait bien : ce fut Ségolène Royal qui fut surnommée « la Zapatera ». 0,5 point d’incompétence politique.
20. Hollande sur la renégociation du Pacte budgétaire européen est tournée en dérision par le camp présidentiel.
La vérité : Hollande est plutôt dans le sens du vent, son discours sur la nécessité de ne pas enfermer les économies européennes dans le tout-austérité est devenu crédible, ne serait-ce que par les contre-exemples espagnol, néerlandais, grec... 0,5 point d’incompétence.
21. « M. Berlusconi n'est pas dans mon parti ».
La vérité : faux, la formation politique de l'ancien président du Conseil italien est bien membre du PPE, le Parti populaire européen, prolongation de l'UMP. 1 point de démagogie.
TOTAL : 16 mensonges et demie, donc 12 par démagogie, et 4.5 par incompétence.
SOIT 6 FOIS PLUS QUE HOLLANDE !!!
Merci au site Marianne2 de sa collaboration.
Je vous embrasse.
11:19 Publié dans actualité, arnaques | Lien permanent | Commentaires (6)
05/05/2012
Quel sera le résultat demain ?
Première méthode, celle des sondages.
Celle-ci est favorable au président sortant.
Si je prends tous les derniers sondages, soit ceux-ci
Et que je les rapporte sur un diagramme excel, la courbe de tendance pour le 6 mai me donnera (je vous passe les calculs)
• François Hollande 51.7 %
• Nicolas Sarkozy 48.3 %
Seconde méthode, celle des reports.
Rappelons le nombre de voix obtenues au premier tour par chacun des candidats :
• François Hollande 10.273.000
• Nicolas Sarkozy 9.753.000
• Marine Le Pen 6.421.000
• Jean-Luc Mélenchon 3.485.000
• François Bayrou 3.275.000
• Eva Joly 830.000
• Dupont-Aignan 644.000
• Poutou 411.000
• Nathalie Arthaud 202.000
Je prendrai systématiquement le report le plus favorable à Nicolas Sarkozy, de façon à prendre la "pire" - pour moi - des hypothèses.
François Hollande aura vraisemblablement toutes ses voix soit 10.273.000
+ je dirais 75% de celles de Mélenchon soit 2.613.000
+ 75% de celles d'Eva Joly soit 622.000
+ 50% (au moins vu la déclaration de ce dernier hier) de celles de François Bayrou soit 1.637.000
+ 75% de celles de Poutou et de Nathalie Arthaud, soit 450.000
+ sans doute 50% de celles de Dupont-Aignan soit 320.000
Reste celles de Marine Le Pen.
Enlevé le socle vraiment "frontiste", qui représente environ 3.000.000 de voix, les autres ont voté par dépit.
Je pense que la moitié des dépités vont se tourner au moins à 50% vers Hollande, soit 1.600.000 voix.
Ce qui représente, pour Hollande, un minimum de 17.500.000 voix.
Nicolas Sarkozy aura ses voix soit 9.753.000
+ je dirais 0 de Mélenchon, Eva Joly, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud. Faut être logique.
+ le tiers de celles de Bayrou soit 1.100.000
+ 50% de celles de Dupont-Aignan soit 320.000
Côté Marine Le Pen, il y aura de l'abstention dans l'air !!!
Les fachos heu "frontistes" historiques iront pour la moitié pêcher à la ligne, pour la moitié voter Sarko.
Et l'autre moitié des dépités votera aussi Sarko.
Ce qui fera 1.500.000 + 1.600.000 voix soit 3.100.000 venant du FN.
Ce qui représente, pour Sarko, un maximum de 14.600.000 voix.
Sur un total de 32.100.000.
La proportion est donc, là, de 54.5% pour François Hollande et 45.5% pour Nicolas Sarozy.
Donc, demain soir, je prédis ceci :
• Elu, François Hollande, entre 51.7 et 54.5 %
• Battu, Nicolas Sarkozy, entre 45.5 et 48.3 %.
On verra !
Je vous embrasse.
11:57 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
03/05/2012
Débat Hollande-Sarko : pas de surprise
Même l'effort désespéré des télés UMP qui organisaient le match n'a pas servi. Ayant été échaudé la semaine dernière, avec un temps de parole de 43 minutes pour Hollande et 56 pour Sarkozy, j'ai cette fois bien regardé les compteurs : celui de Hollande se déclenchait à chaque début de mot, celui de Sarkozy ne se décidait à bouger que lorsque ce dernier avait bien entamé sa phrase.
Au final, 72 minutes 17 de chaque côté, au total 170 minutes d'émission, cherchez l'erreur...
Sinon, les deux candidats ont été à l'image de leur campagne.
• Un Hollande constructif, parlant plutôt de ses propositions, semblant vaciller de temps en temps sous les coups de boutoir de Sarko, mais se reprenant à chaque reprise de parole.
• Un Sarko fourbe et négatif, passant essentiellement son temps à contredire ce que disait son adversaire en brandissant de faux chiffres, quitte pour cela à utiliser de faux documents.
Chronologiquement, Hollande a eu du mal à se mettre en ordre de marche. On le sentait parfois hésitant au début, face avec un Sarko qui avait adopté la tactique inverse de celle employée avec la mère de ses enfants (ceux de Hollande !). Avec Ségolène, Sarko (mon clavier vient d'écrire "Sarjo" - comme Barjo, lapsus révélateur) jouait au petit garçon raisonnable et apaisant face à une supposée caractérielle.
Là Sarko a été en revanche agressif de bout en bout. Oubliant la phrase du débat de 2007 : "un président de la République ça doit tenir ses nerfs..."
Le pauv'con du salon de l'Agriculture de 2008 en sait quelque chose...
On voit d'emblée que la tactique de Sarko consiste à citer toutes les déclarations passées de ses "ex-concurrents" à la primaire qui pourraient gêner Hollande. Martine Aubry et Manuel Valls, seront souvent mis sur le tapis.
Sarkozy n'a toujours pas compris à quoi avait servi la primaire... !
Il parlera également beaucoup de Laurent Fabius et de Lionel Jospin. Hollande aurait pu évoquer De Villepin, il ne l'a pas fait...
Dans le domaine de l'Education Nationale on notera aussi que Sarko est fortiche, car il a l'intention d'augmenter les professeurs de 25% (ce qui est constitutionnellement irréalisable, les professeurs faisant partie du cadre A de la fonction publique, il faudrait alors augmenter tout ce cadre A, des ingénieurs météo aux commissaires de police en passant par les attachés de la DDE) mais en augmentant leur temps de travail de 44% !! (de 18 à 26h), chose que j'ai tout de suite remarquée, et is que François Hollande n'avait pas non plus loupé.
Puis viendra la pêche aux voix FN et centristes. Apparemment, Sarko a choisi son camp, se rendant compte que 18% ça fait plus que 8%, Sarko d'emblée fera plus FN que le FN ! Même que Jean-Marie !
Cette fois, Sarko le Rassembleur évoque ouvertement les "musulmans", qui risquent de se radicaliser encore plus s'ils ont accès aux élections municipales.
Oubliant que la grosse majorité des "musulmans" sont déjà français, que je sache Mohamed Merah était né à Toulouse...
Bref, du lourd pour faire peur.
Ensuite, le nucléaire. Le programme de Hollande me semble raisonnable, remplacer une centrale sur deux partant à la retraite par des énergies renouvelables (lol) ! Sans rire, l'objectif de réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % sur 14 ans me semble réalisable, si les mesures incitatives sont là.
Sarko était fier de parler de l'"explosion du photovoltaïque", et Hollande n'a pas manqué de dire qu'en supprimant toutes les aides incitatives, non seulement il avait donné un coup d'arrêt à ce type d'installation, mais qu'il avait fait mettre la clé sous la porte à des dizaines d'entreprises.
En 2006, produire de l'électricité photvoltaïque était tout bénef pour celui qui se lançait. Jusqu'en 2010.
Puis en 2011, année où je m'y suis mis, réduction du crédit d'impôt de 15.600 à 4290 euros. Rachat du KW par EDF passant de 0.66 à 0.46 € bref, 10 ans pour amortir une installation.
A présent, en 2012, le crédit d'impôt n'est que de 1800 euros et le KW n'est racheté qu'à 0.30 €. En attendant mieux...
Il a beaucoup insisté sur la seule fermeture de Fessenheim, sous-entendant que c'était son implantation dans le seule région UMP qui justifiait cette décision. Et bien entendu n'a pas hésité à dire que son programme nucléaire était lié à "un engagement avec ses petits copains écolos". Sarko du reste a progressivement retrouvé son langage de charretier (chassez le naturel...) alors qu'au contraire Hollande se faisait de plus en plus posé.
Puis ce fut le coup de grâce. La façon de présider.
Hollande n'a pas manqué de marteler la façon dont avait présidé Sarko, et d'en prendre le contre-pied. Et encore il a été sympa, ne parlant pas de l'augmentation de 170% qui fut une des premières mesures que prit Sarkozy au sujet de son salaire...
Au final, Sarko qui avait misé sur une victoire par KO, va perdre aux points.
Bayrou devrait ce soir donner des consignes de vote.
S'il n'appelle pas à voter Hollande (compte-tenu des propos Sarkozystes sur l'immigration), le beau rêve du Modem prendra fin, et le Béarnais commencera alors une longue, très longue traversée du désert, car les "modemistes" - dont je fus de 2007 à 2009 - s'apercevront que cet homme a toujours en fait été de droite, et qu'on la nomme "humaniste" ne change rien au problème.
Dimanche, j'avoue que je suis assez perplexe sur les résultats, ayant vu avec effarement les prises de position de certains membres de ma famille que je pensais, justement, humanistes.
En fait, le seul programme du candidat sortant, c'est la peur. La peur des Arabes, la peur de l'Autre...
Triste :(
Je vous embrasse.
10:54 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (5)
01/05/2012
Les notes que vous avez les plus lues en avril
Vacances obligent, les visiteurs ont été moins nombreux et les notes lues (5087 d'après Google analytics) également.
En tête, pas de changement : mais quel âge ont nos chanteurs, les chiffres, conforte sa première place avec 747 lectures, soit 25 par jour, pour une durée moyenne de 4.24 minutes.
Egalement I love your attitude de Facebook ou le miroir aux alouettes reste n°2 avec 248 lectures soit un peu plus de 8 par jour, pour une durée moyenne de 3mn10.
Mais derrière ce duo, une belle entrée à la troisième place, de la catégorie "arnaques", la dernière (arnaque) de la Banque Postale, postée le 18 avril, avec 7 lectures par jour pour une durée moyenne de 1.11 mn.
En 4ème position, une autre entrée, Facebook qui pleure et facebook qui rit, écrite le 16 avril, une note écrite dans un moment de déprime et que j'aurais bien effacée si elle ne me prouvait pas que côté besoin de reconnaissance je n'étais pas si "guéri" que je veux bien le proclamer ! Du coup, je préfère faire gaffe après ces vacances, avant de me relancer à corps perdu dans certaines choses...
Lue un peu plus de 4 fois par jour avec une moyenne de 3.01 mn.
5ème, une note-indication, à dimanche 30 (en fait devant arriver le dimanche 29 au soir, je disais à lundi, pensant que c'était le 30) Bof, une note classique où j'explique mon programme de vacances, restant étonné qu'elle ait été lue par 4 personnes/jour durant mon absence !
Ahhhh ! Là ça me fait plaisir pour la note qui est en 6ème place. Cela faisait très longtemps qu'une note de la catégorie "ELLE" n'était pas arrivée si haut placée. Si tu m'entends, sortie le 28 mars, a été lue environ 2 fois par jour, mais... pour une durée moyenne de 9 minutes 11 !!!
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/28/si-tu-...
Deux places de mieux pour la numéro 7, la dernière crise de démence de mon épouse, écrite le 27 janvier 2011. un peu moins de deux lectures par jour pour cette note qui raconte comment mon épouse, dans une crise de démence due à sa maladie, a balancé notre chat, malade du diabète, par la fenêtre du premier étage, parce que le pauvre s'était oublié...
Une note qui apparemment vous a marquée, puisque toujours lue. 52 fois ce mois-ci...
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/04/03/ouhans...
8ème une note statistico-politique, écrite avant le premier tour, François Hollande est sûr d'être président, mais toujours d'actualité, où j'explique chiffres à l'appui que - à moins de se faire élire par les 3/4 des voix FN - Sarkozy ne peut pas rejoindre Hollande.
Lue un peu plus de deux fois par jour, pour une durée moyenne de 1.28 mn.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/04/07/franco...
En 9ème position, une autre entrée, Ouhans village prédestiné, postée le 4 avril, où je raconte comment, de 1963 à 2005, les endroits du Haut-Doubs qui m'ont le plus marqué sentimentalement forment une spirale régulière, dont le centre semble être Pontarlier !
Lue presque deux fois par jour, en moyenne 2.33 minutes.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/27/la-der...
Et enfin, à la dixième place, une note musicale sur Sylvie Vartan, une autre note sur elle ayant déjà fait un carton en mars. Visiblement les fans de Sylvie sont nombreux sur ce blog...
Côté notes les plus lues depuis le début du blog, grand chambardement :
1) Mais quel âge ont nos chanteurs ? du 28/3/2011 plus 1 place
2) Cica-chansons du 28/8/2010 - moins 1 place
3) Vers les étoiles/8 du 2/10/2010 - inchangé
4) I love your attitude du 14/6/2010 - inchangé
5) La dernière crise de démence de mon épouse du 27/1/2011 - inchangé
6) Photovoltaïque le parcours du combattant du 22/07/2011 - + 1 place
7) Le plus dur c'est de commencer du 22/7/2010 - moins 1 place
8) Mutuelles santé : attention à l'arnaque Swisslife du 13/07/2011 - plus 2 places
9) Photovoltaïque c'est le moment d'y penser du 2/11/2011 - moins 1 place
10) Premier baiser première rupture du 1/9/2010 - moins 1 place
A dans un mois, je vous embrasse.
12:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2012
Remontée dans le temps
Me voilà rentré.
J'avais écrit "à dimanche 30", en fait c'était entre les deux, dimanche 29 en soirée, et reprise du blog le lundi 30.
Mes vacances furent une réussite.
Surprise pour les premières 24h, ça s'est super-bien passé avec ma fille.
24h, pas 24h01... Les 24h suivantes sont à oublier !
Jusqu'à la soirée du samedi 21, bal costumé entre Lorient et Quimper, qui a permis à beaucoup de gens de la famille de se revoir, parfois après 13 ans... Retrouvailles émouvantes pour beaucoup, et ça effacera certains côtés de la "fiesta", comme la mise en scène de la mère de mon filleul, parfois pathétique, et aussi le fait de voir ce même filleul se faire pourrir de cadeaux. Y compris par bibi, mea culpa !
Je découvrirai durant ce week-end électoral que le plus riche membre de la famille allait voter Hollande, votant à droite depuis sa majorité. Ce cousin qui a réalisé qu'en 2007 il avait voté pour un candidat qui avait assuré ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite, et que ce candidat, une fois arrivé au pouvoir, s'était empressé de rajouter deux années de plus. Ce sont des choses auxquelles ont est sensibles vers la cinquantaine...
En revanche, mon cousin/frère, qui ne jure désormais que par la pensée positive, est devenu un adepte... du Front National ! Lui qui me disait, à l'époque où, après la faillite de son entreprise, il n'avait plus que le RMi pour survivre avec son épouse et ses 4 enfants, que "voter ne l'intéressait pas" !
Il aurait dû persister dans cette voie, d'autant que l'assistanat ne fait pas trop partie du programme de Marine...
Cette soirée électorale, que j'attendais depuis des mois, je la passerai chez ma cousine germaine, entouré de Sarkozystes et de Frontistes !
Nos voisins Suisses avaient annoncé la couleur sur 20minutes.fr dès 17h, et c'est sans grande surprise qu'à 20h, je verrai Hollande en tête et Marine à près de 20%... Le candidat sortant buvant la grande tasse !
Au moins l'avait-il prévu, il pourra se reconvertir à Météo-France, entreprise publique qu'il a commencé à bien démanteler !
Pour la première fois depuis longtemps (1993), c'est avec le coeur léger que je quitte Lorient, pour aller rejoindre mon ami Bernard à Quimper.
Lui n'est pas Sarkozyste, et du coup, on a pu boire le champagne !
D'abord, une balade vers la pointe du Raz et la baie des Trépassés. Grandiose avec la tempête :
J'aurais pu tricher, ne pas montrer l'essuie-glace, mais j'avoue: j'étais dans la voiture pour prendre ce cliché, dehors les vents dépassaient les 100 km/h.
Bernard avait ensuite prévu un "pélerinage" à Brest, là où on s'est connus voici... 47 ans !
Nous avons revu nos chers quartiers, ceux où nous avons traîné nos guêtres durant les étés 1965, 66, 67, 68 et 69.
Puis direction la plage, celle où j'ai passé 6 étés consécutifs, de 1964 à 1969. Celle où j'étais amoureux d'une fillette qui peu à peu deviendra une belle ado. Où, plutôt, je pensais être tombé amoureux, car... ces amours étaient saisonnières, et le retour des feuilles mortes endormira chaque année ce sentiment, qui renaîtra l'été suivant, sur le quai de la gare de Brest !
Nous étions une bonne dizaine à cavaler auprès de cette allumeuse en maillot bleu turquoise, dont Bernard, bien sûr.
Sur cette plage, j'y suis revenu environ une dizaine de fois depuis ces vacances passées avec mon père. A chaque fois je rentrerai dans le café qui nous abritait, où nous logions sous les toits avec vue sur la plage (et sur Nadine, la jeune demoiselle en question...)
Mais cette fois, ce sera tès différent.
D'abord la présence de Bernard dans ces lieux que nous avons hantés. Bizarre sensation...
Ensuite, quelqu'un qui se souvenait de tout. Une jeune femme effacée âgée d'une d'une vingtaine d'années à l'époque. Laquelle approchait les 70 ans, et avec qui nous avons discuté.
J'étais pour elle "un gamin très vif, qui ne restait pas longtemps dans le meublé et qui passait ses journées à la plage, sauf les jours de de pluie où elle se souvenait très bien des parties de monopoly interminables passées avec la bande, dont faisait partie Bernard, et bien sûr emmenée par Nadine."
Elle se souvenait de mon père, "qui était sans cesse à la fenêtre pour me surveiller. Notamment avec ses jumelles".
Je n'allais pas lui dire que ce n'est pas tant moi qu'il surveillait mais plutôt l'arrivée d'une 4 chevaux noire, conduite par sa maîtresse !!!
Bref, un retour aux années 64/69, ne manquait plus que la musique qui allait avec, de una lacrima sul viso en 1964 à que je t'aime en 1969 en passant par sunny afternoon en 1966 ou a whiter shade of pale en 1967. Premier slow sur cette chanson là-bas, avec une jeune fille dont j'ai oublié le nom...
Mais l'apothéose - prévue - sera les retrouvailles avec 3 des 5 copains de fac qui formaient la "bande des six", dont je parle dans la note précédente.
Dans le restaurant les couples de l"époque se reformeront, à savoir le légitime, Annie et Michel d'un côté de la table, et l"inachevé", Danielle et moi de l'autre. Danielle avec qui j'aurais pu me marier si je n'avais pas eu à cette époque le coeur marqué au fer rouge par ma première rupture sentimentale...
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie...
Danielle qui me dira "finalement Pat a raison, les Sous-Doués n'ont rien inventé, 7 ans avant nous faisions mieux...."
Dommage qu'on ne se soit pas vus en tête à tête, j'aurais aimé avoir une conversation plus approfondie, notamment sur ce rendez-vous raté, voici 41 ans...
Mon épouse a "subi" cette soirée, pendant que nous évoquions nos souvenirs d'anciens combattants.
Je terminerai en parlant de notre adorable logeuse, qui est en passe de devenir une véritable amie. En plus nous sommes du même bord politique, et c'est tous les trois que nous avons regardé, jeudi soir, des paroles et des actes sur France 2.
Là j'avoue que j'ai hâte que ça finisse, car la campagne de Sarko n'est même pas nulle, elle est largement au-dessous du zéro... Un type complètement aux abois à l'idée de perdre son jouet, et prêt à faire n'importe quoi pour le garder, même les choses les plus pourries.
Je pense que cette campagne restera dans les annales...
Quelques photos de Paris, pour terminer :
Pris de la chambre, une preuve du réchauffement climatique accentué par l'effet de ville
Présent/Passé, à 1 km de notre meublé, à gauche les vestiges du tunnel du chemin de fer de la Bastille, la promenade plantée commençant à l'autre bout du tunnel, à droite le RER A se dirigeant vers Nation.
Témoin du passé, la dernière vespasienne de Paris, située devant la prison de la Santé. L'affiche témoigne que la photo est vraiment prise cette semaine (oui, vraiment une campagne de chiottes...!)
Une vue inhabituelle de la Butte Montmartre, prise de la cité Bergeyre, près des Buttes-Chaumont.
Voilà, je vous embrasse.
16:29 Publié dans actualité, beaux moments, ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (10)
22/04/2012
les 50 interprètes 1963/1974 selon "salut les copains" : Ringo WILLY-CAT
Dernier volet de cette saga, commencée à l'été 2010 avec Adamo.
Alors, Ringo Willy-Cat, dont certains ont attribué le lancement à celle qui sera temporairement son épouse, Sheila.
Il n'en est rien, et j'irai même jusqu'à affirmer le contraire. On y reviendra.
Ringo, de son vrai nom Guy Bayle (peut-être est-il le cousin de Stendhal ?) a 24 ans lorsqu'il enregistre son premier disque, l'Homme.
Je l'ai entendu après coup (l'année d'après), pour moi c'est une pure merveille. L'homme sort en juin 1971 mais ne passe que très peu en radio.
Le second, en revanche, elle je ne veux qu'elle, sorti en décembre, entrera dans le hit de SLC à la 13ème place en février 1972, puis prendra la première place en mars. Juste devant mon ami Gérard Palaprat, qui le dégommera en avril !
Puis en mai sortira trop belle pour rester seule, qui devra se contenter de la seconde place à l'été, derrière un Kiss me indétrônable...
Ma jalousie, sortie en octobre, aura droit à un podium.
Pour cette année 1972, avec trois chansons occupant les 3 premières places, Ringo arrivera directement 5ème interprète et chanteur. C'est cette année-là qu'il tombera amoureux de Sheila, qui de con côté occupera la 6ème place du classement 1972. On ne pourra donc pas dire que c'est sa relation avec Sheila qui lui aura mis le pied à l'étrier....!
Union célébrée par un mariage, et un disque en duo, les gondoles à Venise, lequel bien évidemment arrivera à la première place, en avril 1973.
Il sortira tout seul une bague un collier au mois de mai, chanson qui se classera 5ème en juillet.
Puis ce sera une heure une nuit en octobre, qui ne dépassera pas la 10ème place.
Ringo est en perte de vitesse, et c'est pour moi "l'effet M.Sheila". Ses admiratrices - dont mon épouse de l'époque - le voyant "casé" et donc frustrées, le plebiscitant nettement moins.
Au top annuel, il perd 7 places. Et Sheila 6....
Alors Ringo a une idée géniale : rompre avec son image de "chanteur à minettes", le temps d'un disque. Et c'est sous le nom de "Ringo Formule 1" qu'il sortira un instrumental, tentation, en décembre.
Cette chanson mettra trois mois pour entrer dans le hit de SLC, alors que dès février elle sera meilleure vente de disques (hors dessins animés, je continue à le préciser !). SLC la couronnera en mars.
Rassuré, Ringo retrouve son répertoire et sort en avril accepte-moi, 8 ème chez SLC en juin, 7ème vente de disques.
Remets ce disque arrivera à la quatrième place en octobre.
1974 le verra remonter de 4 places au classement annuel.
De nouveau, petite faiblesse observée en 1975, la rupture sortie en mars, ne "fera" qu'une 14ème place.
Rossana, sortie en juin, sera certes classée 3 mois d'affilée mais ne fera pas mieux que 12ème en septembre.
Un peu mieux pour fille sauvage, 8ème en décembre.
1976 voit les oiseaux de Thaïlande se classer n°2 au mois d'avril. Comme hier seulement 22ème en juin.
Et commence une petite traversée du désert pour Ringo.
Se quitter est impossible, sorti en août 76 ne sera pas classé.
Les violons de Verlaine, sorti en décembre non plus.
Toi, moi, sorti en avril 77 également.
Pourtant de très belles chansons...
C'est la mort du King qui le fera renouer avec le succès. Pourtant cette mort a été célébrée par de nombreux interprètes, dont Dick Rivers et Pétula Clark, mais curieusement, c'est la version "Willy-Catienne" qui décrochera la timbale. Goddbye Elvis est la meilleure vente de disques en septembre 1977.
Nouvelle traversée du désert, avec des ventes d'estime pour ma Pompadour (janvier 78), fais-le moi savoir (mai 78), darlin' (septembre 78), tu veux que je te quitte (janvier 79).
En attendant, c'est Sheila qui le quitte !
Pas de grand succès non plus pour c'est bon de te voir - à mon sens une très belle chanson - en mai.
Mais une chanson bizarroïde du groupe les Buggles, video kill the radio star (ce qui s'avérera faux) sera une oasis avec l'adaptation - dont les paroles n'ont rien à voir avec celles de l'original - qui est ce grand corbeau noir ? 4 ème en janvier 1980.
Hélas, ni allo l'OVNI (avril 80), un homme ne pleure pas (octobre 80), tendrement (1981) l'ange exterminateur la voix du magnétophone (1982) et j'ai toujours besoin d'amour (1983) n'auront de succès.
Ringo arrête donc, après 12 ans de carrière.
Pour l'anecdote, il ouvrira un resto à Toulouse en 2000, et je peux vous dire qu'à l'époque on y mangeait très bien ;-)
Fin de cette saga des chanteurs les mieux classés dans le hit de SLC de 1963 à 1974.
Dans 15 jours début d'une nouvelle série, consacrée aux tubes de l'été, et ce sera, cette fois, pour éviter toute contestation, basé sur les ventes de disques.
D'ici quelque temps, je vous proposerai également une nouvelle série sur les chanteurs - et chanteuses - français(e)s, mais portant cette fois sur les 50 années 1963/2012, et basée également sur les ventes de disques.
Je vous embrasse.
18:10 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (3)
18/04/2012
A dimanche 30 !
Je pars pour 10 jours demain matin de bonne heure, mon parcours habituel depuis septembre dernier, à savoir :
• Chez ma fille dans les Côtes d'Armor (est !!!!!!!!) , jusqu'à samedi.
• Dans ma famille (celle de mon frère-cousin Jean-Yves et de mon filleul, son neveu) à Lorient et environs de samedi à lundi. (je vote - "utile" - par procuration).
• Chez mon ami Bernard de lundi à mercredi.
• A Paris de mercredi à dimanche, avec un immense point d'orgue vendredi.
Déjà, je manque de peu Gérard Palaprat et son épouse Guylaine, avec qui j'aurais pu passer un moment mercredi. Mais mon train arrivant à 19h11, pas possible. Ca sera pour une autre fois (septembre prochain je pense, vers la Bretagne).
Mais vendredi, ce seront de grandes et belles retrouvailles.
Je vous campe le décor (extrait d'une ancienne note) :
En octobre 1970, j'intègre la fac. Changement total d'ambiance avec Louis-Le-Grand, les robes courtes et colorées des jeunes filles tranchent avec les blouses blanches de LLG, la fac est toute neuve (même en construction) ce qui change du bâtiment XVIIème siècle d'où je venais.
Je m'inscrivis tout de suite en section "sport", nanti de mes 10'8'' aux cents mètres qui m'avaient mis "hors-barême" pour le 80m du bac.
C'est un monde nouveau que je découvrais, on pouvait étudier "à la carte" ! Et en dehors des TP et TD notre présence n'était pas obligatoire.
Il y avait, en haut de l'échelle, le cours magistral en amphi, 300 personnes avec un prof très éloigné de nous (dans tous les sens du terme). Puis, les Travaux Dirigés, l'équivalent d'une classe de lycée, avec une vingtaine de personnes. Et enfin, les "colles", dont le sens n'avait rien à voir avec celles du lycée ! C'était des cours presque particuliers à 2, 3 personnes que nous faisaient les étudiants de licence ou de maîtrise.
Il y avait aussi les TP, Travaux Pratiques de chimie, branche dans laquelle je m'étais engagé.
J'eus comme "binôme" une certaine Annie. Avec laquelle je sympathisai immédiatement. Rien de plus, car mon coeur était déjà pris . Du reste pas mal d'étudiantes venaient s'assoir à côté de moi en amphi, pour me faire la conversation !
Je restais sur un énorme échec sentimental, une jeune fille de Franche-Comté pour qui j'avais fait les vendanges et que ses parents avaient enfermée pour ne pas avoir la tentation de poursuivre cette idylle. Je ne pensais qu'au jour où je pourrais y retourner, monté sur un cheval blanc, pour enlever ma belle.
Et je me lançai à corps perdu dans mes études. Ne ratant aucun cours, aucun TD, aucune colle, aucun TP.
Et quand vint le jour du "partiel" de maths, je pensais bien m'être débrouillé, au lycée ce que j'avais fait méritait au moins un 13/20.
Hélas, quand, début novembre, arrivèrent les résultats, je fus très déçu même si j'étais parmi les 50 premiers de l'amphi, je n'avais que 7/20 ! Méthode efficace pour décourager les "première année", qui marche toujours aujourd'hui.
J'avais repris mon entraînement aux 100m, sur un stade près de la Porte de Clignancourt, mais je m'aperçus très vite qu'il fallait que je m'entretienne ! Mes 10'8"" était devenus 12'1"", et peu à peu je recommençai à grapiller les précieux dixièmes.
Puis arriva la mort de De Gaulle, qui me permit de tenter de revoir ma "promise" en Franche-Comté et qui se solda par un échec magistral.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premier-baiser-premiere-rupture-1970.html
A mon retour, je n'avais plus goût à rien. Si je continuais à fréquenter les bancs de la fac, c'était pour faire plaisir à ma mère, mon père s'étant une fois de plus montré odieux à l'occasion de ce maudit retour.
Du reste pour moi cette année de fac était du "remplissage", avant l'Essentiel, le concours d'entrée qui était la porte de l'Ecole Supérieure de la Météorologie, la profession dont je rêvais depuis mes 12 ans. Mon père m'avait dit "passe ton bac d'abord", c'est ce que j'avais fait. Me faisant ainsi rater 3 années de travail, lesquelles m'auraient bien servi actuellement, pour ma retraite.
Je gagnerais environ 30% de plus.... Merci papa !
Les cours n'étant pas obligatoires, je les séchai donc, mais restaient les TD et les TP qui eux l'étaient.
Je dois beaucoup à mon binôme Annie, qui, mise au courant de mes déboires, faisait ce qu'elle pouvait pour me dérider lors de ces fameux TP, n'hésitant pas à mettre n'importe quoi dans les éprouvettes. C'était, 8 ans avant, "les sous-doués"...
Annie avait une amie, sa meilleure amie, qui s'appelait Danielle.
Et je me liai vite d'amitié avec ces deux jeunes filles, à qui je racontai mes malheurs Jurassiens.
C'est après les vacances de Noël que les choses s'accélérèrent. Par, si j'ose dire, "cooptation".
Annie tomba amoureuse d'un grand garçon, hypersympa, prénommé Michel. Et j'avais deux sentiments contradictoires en les voyant, se donnant la main, toujours serrés l'un contre l'autre.
1) que c'est beau, deux êtres qui s'aiment à ce point, mais
2) et dire que pour moi c'était encore ça il y a quelques mois...
La bande des trois devenait la bande des 4. Mais pas pour longtemps, car Michel emmenait dans sa "musette" un grand copain à lui, Clément.
Et de 5.
Mais Clément était amoureux de la "vieille" du TD, Claire. On l'appelait "la vieille" car elle avait 24 ans, ayant essayé diverses voies avant de se retrouver parmi nous. Et Claire vint tout naturellement nous rejoindre, la "bande des six" était née".
Curieuse bande en vérité car constituée de deux couples et d'un duo, Danielle et moi. Danielle qui je crois, n'aurait pas demandé mieux de constituer avec ma pomme un troisième couple.
Danielle ne m'était pas du tout indifférente, mais elle ressemblait énormément à Brigitte, la jeune jurassienne. Et en plus chez moi, les chagrins d'amour durant très longtemps, je n'étais pas prêt pour une nouvelle rencontre.
A partir de ce moment-là, la fac ne nous verra quasiment plus.
Certes pour nos parents respectifs on fera semblant d'y aller, on se lèvera à 7h30 et on prendra le métro, mais pour... se retrouver tous les sur le quai du métro Châtelet, ligne 7 direction Ivry, devant les premières classes.
Et quatre mois se passeront comme ça, de janvier à avril. Nous nous baladerons de tous les côtés dans Paris, et même en dehors. C'est avec eux que j'irai pour la première fois "en boîte", en fait à Paris des caves.
C'est avec eux que je m'initierai au bowling.
C'est avec eux que je vais tâter du fast-food, qui à l'époque ne s'appelait pas MacDo mais Wimpy.
Nous aurons nos quartiers généraux : Le matin, ce sera la brasserie "l'Etoile" où en guise de repas nous mangerons des sandwiches.
L'après-midi c'était le Bar de l'Odéon, juste à côté du Théâtre du même nom, où nous refaisions le monde en buvant des cafés (ce qu'il y avait de moins cher) et écoutant des chansons au Juke-Box. Nos préférées étaient "la vente aux enchères" de Bécaud et "qui a tué grand-maman" de Polnareff.
Danielle et moi regardions les deux couples s'enlacer, se bécoter. Parfois, quand nous nous baladions, nos mains se frôlaient. Mais ça n'allait pas plus loin, je n'étais pas assez "mûr" pour ça. Dans tous les sens du terme.
Un des plus beaux cadeaux que je recevrai de ma vie, c'est à eux que je le devrai. Un simple 45 tours, mais sur lequel tous avaient mis un petit mot.
Puis arrivèrent les vacances de Pâques, le break nécessaire pour faire le point. Ce furent 15 jours en Lozère, comme l'année d'avant. Quinze jours merveilleux que je passai avec mon père qui voulait se racheter de sa conduite immonde de l'automne. Ma mère nous rejoignit pour 8 jours, et nous étions cette fois motorisés. Que des Solex, certes, mais nous n'étions plus tributaires des horaires de car.
En plus il fera beau et doux quasiment tous les jours, ce fut une parenthèse bienvenue.
Au retour, ce n'était plus ça. Les couples en avaient marre de "la bande" et préféraient - je les comprends - se retrouver en tête à tête. J'irai alors très souvent chez Danielle, écoutant Iron Butterfly (une chanson de 18 minutes) , Elvis et quelques autres. Nous discuterons énormément elle et moi. J'essayais de lui faire comprendre avec mes mots, mes pauvres mots de mec, que pour moi ce n'était pas facile, que j'aimerais tellement tomber dans ses bras mais que "quelque chose" m'en empêchait. Mais je ne connaissais rien de la psychologie féminine...
A tel point que vers la fin Danielle aura des doutes sur mon hétérosexualité ! Et il faudra que je m'invente un coup de foudre bidon pour une autre fille du TD pour faire stopper la rumeur naissante...!
De temps en temps quand même nous nous retrouverons à 6, dans un quartier où - je l'ignorais complètement, mon père me l'ayant caché - habitait celui qui allait devenir le parrain de ma fille.
Puis mai vit l'éclatement du groupe. Annie et Michel tinrent à m'accompagner pour passer mon concours professionnel, d'où dépendait ma future carrière.
Je devais les revoir trois ans plus tard, avec ma toute jeune première épouse, où nous partagerons un repas dans un resto sympa de la gare Montparnasse ("le Grenier") disparu depuis. Ils étaient toujours ensemble.
Et plus de 35 ans ont passé...
C'est par le site "copains d'avant" que je remarquai une certaine Annie N... qui avait fréquenté un lycée du XXème entre 67 et 70. A tout hasard, style Dubosc dans Sophie Boustier, je lui envoyai un message dans lequel je lui demandais grosso-modo si c'était pas elle la Annie avec qui nous allions au bar de l'Odéon avec 4 autres étudiants.
Et le lendemain elle me répondit, me disant que oui, c'était bien elle, et qu'elle était mariée avec deux enfants.
Et là, le plus beau. Un truc qui me fait rêver, moi la midinette masculine des blogs.
Car elle s'est mariée... avec Michel, celui de la fac. Le couple que j'ai vu se former sous mes yeux en 1970 est toujours là, 40 ans après... !
Il y a des choses qui vous réconcilient avec la vie. Ces deux-là n'auront donc jamais connu d'autre "partenaire" (beuark ce mot, c'est un terme de belote, pas d'amour...) de toute leur vie.
Et donc, il est convenu que vendredi 27 à 19h45 on se retrouve devant la fontaine St Michel.
41 ans après, je reverrai 4 membres de la bande des 6.
On aura des choses à se dire, car ces 41 ans ont été très différents pour les uns et pour les autres !
Je vous raconterai...
Et je vous embrasse.
17:41 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)