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11/03/2012

Hier soirée avec Gérard Palaprat

D'abord mes excuses aux fans de Sylvie Vartan, mais place à l'actualité !

Hier soir, nous nous sommes rendus au concert de Gérard Palaprat, en Alsace. Concert dans une petite salle de 250 personnes, prévu de longue date.

Quand j'ai pris les billets, voici de cela.... 10 mois (le 26 mai !) je pensais aller à un concert "normal" d'un de mes chanteurs préférés.  C'est à dire faire sagement faire partie du public - à mon avis on refuserait du monde donc arriver de bonne heure, écouter Gérard en espérant que sur scène il ne soit pas devenu comme Sardou (qui devrait arrêter, c'en est pitoyable) puis en regagnant sagement l'hôtel que j'avais réservé à 15 km..

Or sur FaceBook je suis devenu l'"ami" de Gérard Palaprat (comme j'étais "ami" - notez bien les guillemets) avec une vingtaine de chanteurs et chanteuses.

A ces chanteurs et ces chanteuses, dès que je "pondais" une note dominicale sur eux, je leur envoyais le lien afin qu'ils me disent si j'avais dit des c... ries ou non.
Pas à Sheila car avant d'avoir fini ma copie sur elle, je me suis fait tomber dessus par sa secte, celle des adorateurs de Sheila, qui m'a agoni d'injures
lire http://forum.lixium.fr/d-1854641585.htm et la suite...
Ils m'ont même, sous le pseudo d'"Annie Chancel", poursuivi jusqu'à mon blog, il a fallu que je bloque leur adresse IP... !

Bref, revenons à nos moutons, aucun(e) ne m'a répondu.

Sauf Gérard Palaprat. Qui fait partie de mon Panthéon musical.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/10/28/les-50...

C'était le 30 novembre.

Du coup on sympathise sur Fb, enfin disons que de temps en temps j'ai droit à des réponses personnelles de sa part, ce qui me remplit de joie.

Puis quelques messages personnels, ce qui me remplit encore plus de joie. Puis son numéro de téléphone perso !! Sans doute le fait que nous ayions grandi dans la même ambiance (à 500m l'un de l'autre et à quelques mois d'écart) a- t'il joué.

Mais je manque défaillir quand j'écoute la messagerie de mn portable hier midi ! C'est Gérard lui-même, qui...me tutoie (!) et qui me dit qu'il sera content de me voir avant son spectacle et qu'on pourra se parler, et même manger un morceau !!!

Je suis sur un petit nuage, et le Roi n'est pas mon cousin ! Enfin si, il l'est... mais ça ne change rien !

Je réponds tout je suite et je tombe sur sa femme. Qui confirme, qui me dit que dès notre arrivée, je l'appelle et qu'elle nous fera assister à sa répétition !

A 17h05, nous arrivons là-bas, en Alsace, et comme prévu, Mme Palaprat nous accueille et nous avons l'immense privilège de pouvoir assister aux "réglages" de Gérard.

Je m'aperçois très vite que Gérard est un perfectionniste, et qu'il veut avoir un son absolument parfait. Y compris pour des petites salles de 250 places comme celle-là...

Les réglages finis, il se penche vers moi, et me dit "Patrick, tu restes là pendant le spectacle, et tu me rejoins avec ta femme après..."

OK, le rêve continue, le Grand Gérard, qui a sûrement autre chose à faire, tient à échanger quelques mots (et peut-être quelque nourriture) avec un de ses innombrables fans.

Son show, je l'attendrai quand même un certain temps....

D'abord, à 20h20 (au lieu de 20h) la première partie, un mec qui chantait hyper-bien pendant la répétition et qui a perdu tous ses moyens devant le public.

Le public.... Peut-être 150 personnes, dont pas mal de "gratuits", alors que le concert est affiché depuis 11 mois ! Comment va réagir Gérard ? Je me souviens, en 1983, de la chanteuse brésilienne Nazaré Pereira, que je venais d'interwiever, et qui s'est retrouvée  chanter à Gap davant... 50 personnes !
Imaginez Johnny allez chanter au Brésil dans les mêmes conditions...
Elle a chanté poliment 3 chansons, puis elle est partie, très déçue.

Donc, qu'allait faire Gérard Palaprat, qui a aligné tube sur tube dans les années 60/70, devant ce que j'appelle, moi, un affront ?

En attendant, à 20h40 (c'est bien les numériques, ils datent les photos, donc les évènements) arrive une chanteuse, Lily Road, qui elle en revanche se débrouille super-bien.
Sauf que dans sa fougue elle casse une corde de sa guitare !

Du coup le meneur de jeu, un mec dont je me demandais ce qu'il faisait là tant il était nul, essaie de meubler. Et une dame, venue du public, s'imagine dans un karaoké et monte sur scène ! Elle avait sa bande-son avec elle, et tente de se mesurer à Piaf.
Par charité je n'en dirai pas plus, et heureusement, je vois Lily Road (qui avait dû entendre le massacre en réparant sa guirare) qui revient presque en courant finir son tour de chant.

A 21h10, c'est un groupe oriental. J'aime bien la musique orientale. Mais 45 minutes de musique orientale, c'est pour moi un peu trop !

C'est à 21h50 que le meneur de jeu va nous entraîner dans une tombola qui va durer une bonne demie-heure, et nous annonce l'entracte.

Lequel va durer presque autant que la tombola.

C'est à 22h45 que Gérard apparaît. Et là je me pose deux questions :

1) Va't-il faire un "vrai" tour de chant ou alors se contenter de 6 chansons sur une bande préenregistrée ?
2) Se souviendra-t'il de ce qu'il m'a dit tout à l'heure ?

Pour la première question, la réponse sera oui. Quand au départ je le vois chanter avec sa bande, je me dis que c'est mal barré. Mais quand je le vois prendre sa guitare, alors là je respire.

Plus d'une heure de vraie magie. Gérard Palaprat n'a pas perdu une once de ses capacités vocales. Et quand il parle entre les chansons, je m'aperçois - en fait je le savais déjà en le lisant sur FB - que c'est quelqu'un de très humain et de très généreux. Ce concert, il ne sera pas payé pour le faire. Tout ira à une association caritative, ayant pour but d'épargner la rue à quelques SDF. Peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais une idée généreuse et déjà un commencement. Si 10 personnes peuvent être sauvées de la rue, c'est déjà beaucoup.

Il parviendra même... à me faire chanter ! Nous devions êtres 3 ou 4 mecs à chanter "fais-moi un signe" !

Et cette si belle chanson, qui me rappelle tant de choses :



Pour la seconde question, en revanche, ce sera non.

Je verrai Gérard, comme tout le monde, assis à sa table de dédicaces, me jetant un regard furtif en signant son dernier CD.

Mais il était minuit 10, et certainement qu'il avait plus envie d'aller se coucher que d'évoquer quelques vagues souvenirs d'enfance avec un Facebookien Lambda.

C'est à la fois très déçu (pour mon égo) et sous le charme (de ses chansons) que j'ai rejoint, à 80 km/h de moyenne, mon hôtel de Belfort.

Je guette quand même la prochaine fois où il passera à moins de 200 km, je pense que j'irai. Et cette fois sans le lui dire. En spectateur anonyme. Et s'il me reconnaît, ce sera un super-bonus...

Je vous embrasse.

____________________________________________________________________________

REACTUALISATION DU LUNDI 20h30

Gérard m'a.... téléphoné !!! Oui, oui, à moi ! Pour me dire qu'il aurait voulu me voir après sa séance d'autographes, et qu'il serait content de me voir si je passe près de chez lui. Il a même lu ma page Fb (on est quand même des centaines à être de ses "amis" ! ) et m'a parlé du radar qui m'a chopé -voir note suivante.
Non, je vous dirai plas où il habite, mais je suis prêt à faire un méga-crochet pour aller le voir en septembre prochain lors de ma virée Bretonne. Et qui sait, peut-être qu'enfin nous parlerons de ce jardin du Luxembourg qui a bercé nos deux enfances...

 

10/03/2012

J'ai la mémoire qui flanche

Depuis un certain temps, je m'aperçois que je deviens amnésique, voire aphasique.

Je cherche de plus en plus mes mots, alors qu'il y a encore deux trois ans, j'avais une mémoire éléphantesque.

J'ai de plus en plus recours à Google quand il s'agit de trouver le prénom ou le nom de tel chanteur, de tel acteur. Voire d'un verbe, d'un mot de la langue française !

Et parfois, Google ne peut rien pour moi... Quand il s'agit de gens qui ne sont pas connus, des gens de mes connaissances, là je reste coincé !

Alors, d'où cela peut-il provenir ?

• D'un début d'Alzheimer ?

• De l'effet des médicaments ?

• De la fatigue de mon cerveau obligé de travailler 2 fois plus depuis 6 ans depuis la sortie de l'hôpital de mon épouse, avec sa grave aphasie qui m'oblige à jouer contre mon gré à "Questions pour un champion"?

J'ai pensé aussi à l'arrêt du travail dû à ma retraite qui me ferait moins exercer mes neurones, mais comme je bosse autant - mais à des heures qui me conviennent mieux (exemple j'aurais bien été volontaire pour suivre l'évolution de la tempête Xynthia durant la nuit où elle était arrivée...du coup je l'ai fait de chez moi, après m'être levé à 5h le matin pour le "vrai" boulot, celui du département).

Ou de deux de chaque, ou des trois ?

• Si c'est Alzheimer, au risque de surprendre, ma foi ça ne me dérangerait pas tant que ça, d'oublier. J'ai tellement de choses à oublier ! Du reste j'ai constaté que mon humeur générale - qui s'améliore - va de pair avec cette baisse de mémoire. Cette mémoire qui avait été (presque) meurtrière dans les années 2000/2003 et qui me laisse à présent en paix.
Le gros problème serait l'entourage, qui devrait alors supporter ça.

• L'effet des médicaments, ça me semble bizarre au moment même où depuis un an je les ai réduits de 70% !!! peut-être - comme pour le réchauffement climatique - y a - t'il un décalage entre la prise et la perte de mémoire, et que je serais en train de "payer" 2006/2010 ? Dans ce cas ça devrait aller mieux d'ici 6 ans... ?

• Je penche plutôt pour la troisième solution. 6 ans d'orthophonie non stop, ce n'est pas facile... Surtout quand c'est moi l'orthophoniste !
Quand par exemple mon épouse me dit "va chercher le seau vert qui est par là-bas vers l'entrée", et qu'après 10 mn de fouille je trouve finalement une casserole rouge qui se trouve dans la direction opposée, déjà ça fatigue, et en plus ça énerve.
Mais quand ça se produit 5 à 10 fois par jour, et que j'en suis à 2200 jours, je ne sais pas si dans mon crâne, ça suit !

Là je vais être sordide.
Mais c'est nécessaire pour comprendre.

Du fait de son infirmité, je dois être avec elle 24h/24. Les seuls moments qui dépassent la semaine où je ne le suis pas, c'est .... quand elle est à l'hôpital ! La dernière fois c'était entre le 1er et le 13 août, à l'issue de sa dernière crise.
Certes j'étais aussi épuisé. Mais pas de la même manière.
TOUS LES JOURS voiture jusqu'à Pontarlier, puis autocar jusqu'à Besançon, où je déjeunais, puis TER jusqu'à Dole, où je prenais le bus de ville (quand il y en avait un) jusqu'à l'hôpital, où je restais entre une ou deux heures, puis redescente à pied de l'hosto à la gare (3km) pour prendre le TER de 17h qui m'amenait directement à Pontarlier à 18h42, là cafétéria et direct maison.

Je n'avais pas été chez moi entre 9h et 21h....

Mais peu à peu, je sentais ma mémoire revenir... Comme si mon cerveau prenait des vacances bien méritées.

Mais comment dire ça à mon entourage ? Bien sûr, sa famille Normande n'a pas tellement envie de la prendre une semaine ou deux chez elle. Pas fous !

Le dire à mon épouse, ce serait à la fois idiot et cruel. Le dire à ma fille me vaudrait de sa part des qualificatifs pas très sympa. Peut-être à mon cousin germain, chez qui je vais passer 3 jours dans une semaine, s'il ne me casse pas la tête avec son "cher" Sarkozy ?

En tout cas je le dis à mon blog, et d'une certaine manière, même si certains passages ne sont pas "corrects", ça me soulage !

Je vous embrasse.

09:10 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : amnésie

09/03/2012

500 ème note :)

Et oui !

C'est le 22 juillet 2010 que j'ai entamé ce blog sur Hautetfort. Après un premier "faux départ" toujours ici, avec le blog "tomber 7 fois se relever 8", du 18 janvier au 18 mars.
Blog - où je m'appelais Lionel ! - qui n'a pas marché parce que trop négatif : je n'y parlais que de mes chutes !

Après un retour la queue pendante chez Psycho, où je créerai un autre blog "Cica2010", en cette fin juillet je me résoudrai à y tirer un trait définitif.

C'était un défi que je me lançais, partant de très haut sur Psycho où j'étais parmi les plus lus.  Ma démarche était simple : raconter mon histoire d'amour à un public nouveau.
Une histoire que cette fois je situerais dans son contexte, c'est à dire en y racontant ma vie, y compris les choses les plus intimes.
Le tout alternant avec d'autres notes, surtout musicales, pour ne pas étouffer le lecteur.

C'était pour moi le principal : savoir si cette histoire - déjà racontée dans l'autre site  - plairait aux lecteurs de mon blog. Ensuite ma foi, je verrais. Si vraiment personne ne me lisait, et bien j'arrêterais l'aventure des blogs.

Mais il fallait que je fasse vite : En novembre je serais dans un "no net's land", à savoir que j'habiterais le petit village que nous nous étions choisi en 2005, où internet ne passait pas. Et bien sûr pas question - j'avais payé cher pour le savoir - de bloguer du boulot !

Fin août 2010 j'en étais à mes 14 ans. J'en étais aussi à 50 visites par jour sur le mois écoulé. Pas mal du tout, même si je savais que pas mal de gens de Psycho m'avaient suivi.

Ce sera le 20 septembre que j'entamerai mon Histoire d'amour. A cette date 70 personnes me lisaient.

La dernière note sur Nathalie sera écrite le 13 octobre. 77 lecteurs par jour, cette Histoire avait plu.
Du coup je raconterai le "post-Nathalie", c'est à dire les cinq ans et demie qui sépareront notre arrachement forcé de ma TS.

Mais.... à partir du 27, "nuit virtuelle", comme je l'écris ici :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/27/nuit-v...

Pendant plus de 4 mois, en dehors d'un cybercafé de Lons le Saunier où je ne pourrai aller que les jours où je bosse (sauf le lundi) entre 17h30 et 18h, soit environ 45 minutes par semaine ! Heureusement je pourrai regarder mes mails au boulot.

Chute du nombre de mes lecteurs, qui vont passer à 62 le 13 novembre. Forte tentation de laisser tomber, mais je n'ai pas fini ma "saga", et par respect à ceux qui sont restés je me dois de la continuer jusqu'au bout.

C'est la note (du 23 novembre) où je parle de "La" rencontre entre Elle et moi, après plus de 4 ans de séparation qui va remettre le blog en selle. Cette note aura 150 lecteurs ! Beau de savoir que les Belles Histoires d'Amour font encore recette...
Même si pour le savoir il me faudra ouvrir 4 pages, donc me prendre dans les 20 minutes, pendant lesquelles le téléphone sera coupé dans la maison ! Et oui, le bas débit c'est ça : c'est Net ou téléphone, pas les deux à la fois.

Le 4 décembre, alors que je suis coincé par la neige et que je me demande comment faire pour aller au boulot, que je réalise que je me vois très mal sans ADSL, le découragement me prend. Et je l'écris sur mon blog : Finirons-nous nos jours dans notre maison ?
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/03/finiro...

Question posée alors que j'avais une idée de la réponse : non.

Puis les nuages vont se dissiper, le maire ayant décidé de nous installer l'ADSL, les routes se dégageant...

Ma saga s'achèvera le 4 décembre. Ce jour-là, j'en serai à 85 lecteurs.
Ce qui m'incitera à continuer à écrire, même si j'aurai moins d'inspiration.

L'ADSL arrivera pratiquement le jour de ma retraite.

Et du coup, mon blog sera sauvé !
Même si aujourd'hui je sais que la grosse majorité des lecteurs provient de demandes Google... Je suis un peu "Le particulier" de Hautetfort ;-)

Je vous embrasse.

19:00 Publié dans Blog, Merci | Lien permanent | Commentaires (2)

08/03/2012

Je ne produirai pas de courant aujourd'hui :(

DSCN0856.JPG

On n'en sort pas !!!!!

Je vous embrasse

07/03/2012

Désintoxycation progressive

J'en ai parlé ici, je profite de ma retraite pour baisser certains médicaments que je prends, des antianxyolitiques pour la plupart.

En février 2011, je prenais 200 mg d'atarax et 5 mg de témesta (Lorézapam). En plus du stilnox, médicament "à vie" dû à mes horaires décalés.
Cela depuis mars 2006, date de sortie de l'hôpital de mon épouse.

Je ne veux pas l'accabler, mais se retrouver face à une personne qui à la limite ne pouvait communiquer que par gestes et qui bien sûr finit par me rendre responsable de cet état de fait ("tu fais semblant de ne pas comprendre ce que je dis, ça t'arrange bien") ça n'arrange pas. En plus mon épouse a commencé à déprimer sec, je devais donc jouer les orthophonistes à plein temps et aussi les psy...

Plus, le fait que 6 mois plus tard, alors que mon épouse commençait peu à peu à retrouver quelques mots et à voir la vie moins en noir, voilà que c'est le boulot qui s'en mêle ! Viol de mon blog par ma hiérarchie, qui y voit certains passages où je ne suis pas tendre avec certains de mes ex-collègues - et même d'un collègue qui commençait à me prendre en grippe Dieu sait pourquoi ! - me dit, un beau matin : "c'est la révocation ou la mutation".
Bien sûr la question ne se posait pas.
Mais le "hasard" a voulu que parmi les postes proposés se trouve la ville où je rêvais d'aller depuis plus de 20 ans (Lons le Saunier), avec un boulot (Polyvalent) qui m'évitait de faire les mêmes gestes qu'avec "elle".
Je serai "l'instit" de Météo-France !

Et surtout, surtout un immense dégoût vis à vis de cette hiérarchie voyeuse Béarnaise qui me surveillait depuis des semaines, et qui se régalait de lire mes notes dès leur parution.

Bref, tout cela a fait que j'étais accro à ce genre de médocs.
De temps en temps, notamment pendant les vacances, je baissais les doses, mais dès la reprise du boulot, j'étais obligé de revenir en arrière.

C'était bien le boulot le principal responsable. Ils m'en avaient trop fait...

Donc, résolution, en accord avec mon nouveau médecin traitant, de baisser les doses progressivement, jusqu'à arriver à un minimum. Peut-être zéro ?? Il n'y croyait pas, moi non plus.

Commencer par le plus facile, l'Atarax.

Passer de 200 mg à 0. Pour le Témesta on verrait plus tard.

C'est ainsi que j'ai baissé les doses d'Atarax de 25 mg tous les mois, à partir du moment où j'ai été en retraite.
Le sevrage, même lent, n'est pas si facile que ça... Outre l'endormissement à 3/4 h du matin (mais en retraite je pouvais me le permettre) j'avais droit à des horribles cauchemars...

Mais, hourra, le 1er octobre, alors que je venais de revoir mon frère-cousin qui revenait (définitivement) du bout du monde, alors que mon endormissement se trouvait facilité par une crève tropicale qui m'épuisait littéralement, je pus mettre mes boîtes d' Atarax dans un placard. Au cas où...

Mais il n'y aura pas de "cas où". Je tiendrai bon.

Restait le plus dur, le Témesta.
5 mg, c'est énorme.

Mais fallait y aller, et dès Novembre 2011 je passai à 4.5
Pas concluant, je restai à 4.5 en décembre
Puis 4 en janvier.
Puis 3.5 en février.
Et depuis mars, j'en suis à 3.

Mon but, c'est évidemment d'arriver à zéro, mais je n'y crois pas. Ce médicament je le prends depuis à présent 32 ans, depuis le grand traumatisme du départ de ma première épouse.
Pas de cauchemars, mais des nuits blanches, surtout au début du mois, quand je baisse d'un cran.

Alors bien sûr, peut-être que cette avalanche de chiffres ne vous parlera pas, aussi je vous livre cette photo :

médicaments.jpg

La série alignée à gauche, c'est ce que je prenais jusqu'à ma retraite.

A droite, ce que je prends actuellement.

Mon médecin - qui me donne les ordonnances - m'a récemment félicité d'être arrivé à ce palier. Il a dit que j'avais une volonté de fer. J'ignore si c'est vrai, mais depuis que j'ai baissé les doses de.... quand même 70 % je me sens mieux. Mon sommeil est nettement plus régulier, mes nuits sont calées à 8h, quelle que soit l'heure où je m'endors.
Quand je dois me réveiller le matin, cause rendez-vous ou train à prendre, alors je m'autorise un extra, c'est à dire un somnifère léger qui fera effet pendant 4h, le temps que je plonge dans les bras de Morphée.

Dans l'idéal, il faudrait que j'arrive à zéro. Au rythme actuel, ce serait possible d'ici 6 mois.

Mais ne vendons pas la peau de l'ours, si j'arrive à retrouver mes 2.5 mg de 2005, je serais très content !

Je vous embrasse.

17:31 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : désintoxycation

06/03/2012

Ma première prévision

J'avais 7 ans.

Ma mère et moi étions en vacances dans le Gers, chez des gens très charmants. Au point que nous y passerons deux étés consécutifs, 1957 et 1958. Et oui, c'est pas tout jeune...

Nous logions dans un petit pavillon d'environ 40 mètres carrés, à une vingtaine de mètres des propriétaires.

Vous dire à quel point ils étaient sympa, chque fois qu'il y avait de l'orage, ma mère avait une telle trouille qu'ils nous "recueillaient" pour la nuit, dans une chambre inoccupée.
Faut dire que le paratonnerre était situé sur le pavillon, et que la première fois que ça a claqué (mon père était avec nous, c'était en juillet) on aurait dit qu'une bombe venait d'exploser.

Un soir, je me souviens, j'ai vu des éclairs au loin, dans la direction de Toulouse. J'en fis part illico à ma mère, car j'adorais coucher chez les proprios, j'étais très copain avec leur fils Francis. Bien que nous divergions sur le vainqueur possible du Tour de France. Lui c'était Darrigade et moi Anquetil.

Bref, ma mère regarda et me dit :"ne t'inquiète pas mon poulet (elle m'a toujours appellé comme ça, jusqu'à mes 46 ans, âge où je l'ai perdue) ce sont des éclairs de chaleur..."

p8-171-wallpaper-orages-et-eclairs.jpg

 

 

 

 

 A l'époque j'y croyais aux "éclairs de chaleur". Comme au Père Noël. J'apprendrai plus tard qu'en fait c'étaient de vrais éclairs, mais dont les orages étaient tellement loin qu'on ne pouvait pas entendre le tonnerre.
Parfois même, très loin ! Je me souviens par exemple en avoir vu du sommet du Mont-Aigoual (Lozère), où je travaillais en 1972.  Plein sud-ouest, mais très diffus.
En regardant mes "dépêches", un seul orage était signalé en France. Effectivement dans la bonne direction, mais à.... St Girons, dans l'Ariège !!! Soit quand même 250 km.

Donc, pour ma mère, éclair de chaleur.
On discute le bout de gras chez nos hôtes, et après l'infusion du soir, direction le pavillon.

Et je vois toujours mes éclairs, mais cette fois de façon beaucoup plus nette.

eclairs.jpg

"Tu vois maman, c'est l'orage, il arrive...
- mais non, mon chéri, ne t'inquiète pas."
Notre logeuse alors intervient, en me disant que de toutes façons, les orages n'arrivaient jamais de ce côté-là, mais plutôt des Pyrénées, pas du tout dans la même direction. Direction que je m'empresse de fixer, mais pas le moindre éclair par là-bas.

Nous rentrons dans le pavillon, direction le paddock.

Environ une demie-heure plus tard, je suis pris d'une envie naturelle, et je sors pour la soulager. Car à l'époque, c'était encore "la cabane au fond du jardin" !
Et là, en sortant, je vois mes éclairs de plus en plus grands et qui cette fois commençaient à zébrer le ciel.
Je ne voulais pas réveiller ma mère, aussi préféré-je la boucler. Et je m'endormis aussi sec.
A cette époque je n'avais pas peur de l'orage, bien qu'à Paris ils soient assez violents. Ce ne sera que l'année d'après que je commencerai à les craindre, je le raconte ici :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/02/souven...

 

Je me réveillerai dans les bras de ma mère !

Qui me portait direction chez les proprios tandis que l'enfer s'abattait sur nous. Jamais encore vu un orage pareil ! Eclairs en continu, on aurait cru un stade éclairé pour un match ! Roulements de tonnerre continus aussi, un bruit d'enfer. Et toutes les 5 secondes, une goutte de la grosseur d'un oeuf de poule nous tombait dessus.

20c35442.jpg

Gouttes qui allaient laisser place à un beau déluge. Nos logeurs, pourtant habitués aux orages (c'est dans cette région qu'il y en a le plus) n'en revenaient pas.
Et me félicitèrent :
"Bravo mon garçon, je ne sais pas si tu as senti quelque chose, mais nous on n'aurait jamais cru que des orages auraient pu arriver de ce côté. Tu devrais en faire ton métier !"

Je rassure tout de suite mon lectorat, à cet âge-là je rêvais d'être cartographe, ma vocation ne viendra qu'à l'âge de 12 ans.

Et au cours de ma carrière, je pourrai vérifier qu'effectivement, il était extrêmement rare qu'un orage dans le Gers arrive par l'est !

Je vous embrasse.

18:21 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (1)

Souvenirs souvenirs

Ce week-end s'est produit un truc assez inattendu : Une internaute de mes amies a eu l'idée, sur Facebook, de recréer la "rue des blogs", c'est à dire la blogosphère de Psychologies.

Car il y a blogosphère et blogosphère.

Celle de Psychologies était très spéciale.

• D'abord elle était peu nombreuse. En moyenne entre 200 et 400 blogs actifs. En comparaison, actuellement 1374 blogs chez hautetfort, qui n'est pas - et de loin - la plate-forme la plus fréquentée.

• De ce fait, tout le monde ou presque se connaissait. Bien sûr on ne sympathisait pas avec tous, 300 personnes en moyenne ça aurait été dur ! Mais les "affinités" jouaient, et cette "rue" était composée de plusieurs "sous-rues", qui pouvaient très bien s'entrecroiser.

• Et surtout, ce site n'était pas anodin. Ceux qui allaient sur Psychologies n'y allaient pas pour rien. C'est qu'ils avaient des problèmes, et un immense besoin de reconnaissance. C'est pourquoi, là-bas, la plupart des internautes (bien qu'ils s'en défendaient) guérissaient ce besoin à coups de commentaires. Le commentaire c'était le médicament, d'autant bienvenu qu'il venait de gens qu'on connaissait, qu'on appréciait.

• On se mailait beaucoup, on se téléphonait assez souvent et on allait même se rendre visite parfois ! Chose impensable ici...

• La caractéristique de nos notes était que la plupart parlait.... des blogs eux-mêmes ! J'adorais par exemple faire un "voyage à travers les blogs" au hasard, en faisant deviner à l'aide d'indices de quels blogs je parlais.

Au fil du temps, les choses se sont peu à peu gâtées. Lentement, très lentement.
Par exemple, tous ceux qui avaient un gros besoin de reconnaissance se faisaient poser des compteurs, non prévus par la plateforme.
Problème : ce compteur était visible par les internautes, lesquels pouvaient cliquer dessus et voir, en direct, l'audience du blogueur - plutôt de la blogueuse, car cette "rue" était à 85% féminine (du reste sur le groupe créé sur Facebook la proportion est pire : pour l'instant 7% d'hommes et 93% de femmes !) - et je dois dire que pour ceux qui n'avaient que peu d'audience, voir qu'un blog était lu simultanément par 15 personnes (ça m'est arrivé !), voir le total des visites depuis la pose du compteur pouvait quelque peu créer de la jalousie.

Oui, ça m'est arrivé, car le besoin de reconnaissance je l'avais aussi, et donc avec lui le compteur, au bout d'un an quand même.

Ensuite, des clans ont commencé à se former. Je me souviens très bien d'avoir été viré d'une liste de chouchous, uniquement parce que je n'étais pas copain d'une copine de l'internaute !  Au début je prenais ça très mal, pas encore totalement guéri.

Par chance, en 2007, après avoir reçu simultément trois bombes atomiques (ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort) à savoir la mort de mon père, la trépanation de mon épouse - et les séquelles devant lesquelles je devrai faire face-  et enfin le viol de mon blog par des collègues indélicats, ce qui m'a valu l'explusion du Pays Basque, après ces trois bombes donc, mon nouveau boulot a fait qu'à l'été je me considère comme sorti d'affaire.

C'est à ce moment que j'ai entrepris de raconter de A à Z mon histoire d'amour avec Nathalie. J'appelai cette série "Mon inoubliable parenthèse". Une trentaine de notes "tripales", sur lesquelles j'ai eu un nombre impressionnant de lectures, mais très peu de commentaires.

C'est là que j'ai vu que cette Histoire d'Amour, avec laquelle j'étais arrivé en pleurant sur le forum en juin 2003, commençait à barber de plus en plus de monde.

Je ne m'en offusquai pas trop, comprenant que le râbachage depuis 4 ans pouvait à la longue lasser les gens. D'autant que la plupart des gens de la "rue" avaient leurs propres problèmes, en direct, et n'avaient pas le temps de ressasser des trucs vieux de 10 à 15 ans !

Mais je me réservai la possibilité de raconter cette "parenthèse" dans un autre endroit, neutre.

En 2008, c'est la technique qui tomba en panne. A savoir la liste des derniers blogs mis à jour.
Autant ici je ne me sers pas du tout de cette liste (que je vais d'ailleurs finir par enlever) autant là-bas elle était indispensable.  Pour la "rue" que nous formions, c'était en quelque sorte le facteur.
"Tiens, unetelle a sorti une note, on court vite la voir..."

C'est ainsi que l'on procédait.  Enfin disons une grande partie, dont bibi. Car les "clans" avaient opéré, et beaucoup avaient dans leur PC la liste de leurs blogs préférés, et n'avaient pas besoin de la liste en question. Il leur suffisait de faire une revue quotidienne de leurs chouchous et le tour était joué.

Fort bien, mais quid des nouveaux arrivants ? Comment saurait-on leur existence ?
Ce fut mon cheval de bataille en 2008 et 2009. Je n'eus alors que peu d'écho parmi mes "collègues".

Et c'est alors que j'ai craqué.
En janvier 2010 j'ai, simultanément, créé deux blogs : L'un toujours sur Psychologies, "Cica 2010", et l'autre... ici, sous le nom "tomber sept fois se relever huit"
http://tomber7foisserelever8.hautetfort.com

La seconde expérience se soldera par un fiasco, et je jetterai l'éponge le 25 mars.
Quand à "Cica 2010", il sera beaucoup moins personnel, j'y ferai surtout des statistiques à base de prénoms, qui n'intéresseront que peu le lecteur. Je ne mettrai pas de compteur dans ce blog, mais je comprendrai très vite que je n'avais plus trop ma place là-bas.

C'est en ce sens que je verrai ce qui va se passer dans le groupe sur Facebook, si les clans se reforment, ou si vraiment tout le monde parlera à tout le monde, comme en 2005.

Et donc, en juillet 2010, je crée ce blog, sur Hautetfort.
Avec un but précis : raconter mon "inoubliable parenthèse", mais cette fois dans son contexte, c'est à dire après avoir raconté le plus intimement possible ma vie, de 0 à 41 ans.

Pari gagné : cette "parenthèse", complètement réécrite (j'avais encore plus de recul) a déjà été lue plus de 15.000 fois. La seule note "vers les étoiles 8" l'a été 2.000 et continue à l'être, c'est ma troisième note la plus lue du blog.

Alors, content ou pas d'être ici ?

Ici c'est très différent de Psycho. Sur la forme d'abord, c'est une Rolls après avoir essayé la Panda! Habillages magnifiques, fonctionnalités étendues - et sans panne - bref le pied.

Sur la forme, les gens ne se connaissent pas et bloguent chacun dans leur coin.
De Hautetfort, je n'ai qu'une commentatrice, Cricri ! D'autres blogs, deux ou trois. Sinon des internautes ayant posé une question sur Google, qui atterrissent sur mon blog et me demandent des précisions.
Et des commentateurs de Psycho, j'en ai perdu environ 80% : Actuellement ils sont au nombre de 10...

En revanche, j'ai récupéré mon nombre de visiteurs de ma période de gloire de chez Psycho, mais j'ignore qui ils sont, et de toutes façons je ne les connais pas, vu qu'ils ne se manifestent pas.

Je dois le dire, je regarde attentivement le nombre de visiteurs, non pas par besoin de reconnaissance, mais tout simplement parce qu'il me servira d'indicateur pour savoir si je poursuis ce blog ou non.

Je suis fier de pouvoir rendre service, d'éclairer les gens qui veulent poser du phovoltaïque, veulent connaître l'âge des chanteurs ou en savoir un peu plus sur certaines applis Facebook, mais si mon blog ne doit servir qu'à ça, à être "le Particulier" du Net, alors non.

Sur Psycho il y avait de la castagne, des prises de bec, des discussions incessantes, mais il y avait de la VIE.

Ici, pas grand-chose depuis que j'ai fini de raconter la mienne...

Je vous embrasse.

04/03/2012

les 50 interprètes des années 1963/1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - I

"D'après SLC", je le répète ici, afin d'éviter d'éventuelles prises de bec avec des esprits tâtillons.

Scoop : il n'est pas exclu que je reprenne cette saga l'année prochaine, mais :
• de 1963 à 2012, soit 50 ans
• avec les ventes réelles de disques.

Pour l'instant, je termine ma saga "SLC" !

Sylvie Vartan a sorti son premier disque à 17 ans. Un "dépannage" suite au désistement de Gillian Hills, un duo avec Frankie Jordan proposé par son frère Eddie, panne d'essence. C'est en juin 1961.

Ce fut un assez bon succès, qui l'encouragea à continuer dans la chanson, alors qu'elle avait toujours rêvé d'être actrice.

Ainsi en 1962 sortiront
- quand le film est triste, en mars.
- est-ce que tu le sais, en avril.
- gong gong, en mai.
- Madison twist en juillet.
- le locomotion en septembre.
- tous mes copains en décembre, première chanson de Sylvie classée en solo (Locomotion était couplé dans le hit avec la version de Little Eva) qui ne dépassera pas le 10ème place en février 63.

1963.

Il revient sort en février, qui fera mieux que la précédente, tout en ne pouvant dépasser la 5ème place en mars et avril, le podium étant alors dévolu au duo Johnny Hallyday/Claude François, Sheila squattant la 4ème place (l'école est finie en mai, pendant les vacances en juillet et août) Notons la face B réponds-moi, 13ème en mars.

En écoutant la pluie va également prendre la 5ème place en juin, mais restera présent dans le hit durant 5 mois...

Là SLC fait une grosse erreur. A partir de juillet il classe séparément les chansons étrangères et les chansons françaises. Fort bien. Mais il va.... mélanger ! Françoise Hardy en fera les frais avec Catch a falling star, classée chez les français de février à avril 64, puis chez les étrangers de mai à juin !

La première chanson de Sylvie en anglais, Watching you, sortie en juin, ne sera classée que dans les chansons françaises et arrivera numéro 2 derrière son futur mari Johnny en août et septembre, puis enfin numéro un en octobre !
Pour elle, pas de doute c'est bien un numéro 1 toutes catégories, mais Pauvre petite fille riche de Cloclo aurait logiquement dû avoir la première place des chansons françaises en octobre, Sylvie étant alors numéro 1 dans l'autre catégorie, privant Elvis de sa première place et reléguant la première chansons des Beatles classée dans le hit SLC (twist and shout) à la 9ème place...

Bref un beau numéro un pour Sylvie. En outre, la face B, ne t'en vas pas, arrivera à la 9ème place en septembre.

Mais les disques s'enchaînent pour elle à une cadence infernale, et l'adaptation des Beatles Twiste et chante sort... en juillet !!  Du coup, il sera occulté par le précédent et n'obtiendra qu'une misérable 24ème place le mois de sa sortie.

En septembre sort Si je chante, qui elle aussi devra attendre la fin du succès de Watching you et n'entrera dans le hit qu'en décembre, puis première en janvier 64, restant en février et mars n°2 derrière son fiancé Johnny et son excuse-moi partenaire.
Triplé pour ce disque avec lalala, qui restera classée 13 semaines dans les 10 premières (!) avec une belle 6 ème place en mars.
Enfin fini de pleurer aura droit à la 25ème place.

Bien évidemment, avec 9 chansons classées pour cette année 63, Sylvie prend la première place des chanteuses, et la troisième toutes catégories derrière Johnny et Cloclo.

1964.

Cette année sera son point culminant.

Elle démarre en fanfare en mars avec la plus belle pour aller danser, 1ère en avril, 2ème en mai, 3ème en juin et 8ème en juillet !
Grande première pour un 45 tours : les 4 chansons seront classées ! la 13ème place pour un air de fête, la 20ème pour ne l'imite pas et la 25ème pour dum di la !

Son disque d'été n'aura pas de numéro un, parce qu'il n'a pas au départ de "locomotive".
C'est Shalala qui ouvre le bal à la 10 ème place en juillet, La vie sans toi n'étant que 45ème. Puis cette dernière passe devant en août, prenant la 7ème place, alors que Shalala rétrograde à la 9ème. En septembre, La vie sans toi s'impose et est tardivement consacrée n°2 en octobre. Sans cette valse-hésitation, nul doute qu'elle aurait eue la première place.

Même erreur avec le disque d'automne !
Seul n'oublie pas qu'il est à moi est classé en septembre. Puis monte à la 5ème place en octobre. Mais.... l'autre face, l'homme en noir, est passée devant, à la 2ème place. Cette fois, la première chanson va s'effacer et laisser l'homme en noir prendre la 1ère place.

L'homme en noir que tout le monde connaît, grâce à un film qui est sorti 26 ans après, en 1990, et dont la musique date, justement, de 1964. Sylvie avait alors adapté cette Pretty Woman de Roy Orbison sans savoir que cet air ressortirait beaucoup plus tard :



Cette année 1964 voit le sommet de Sylvie Vartan, bien sûr chanteuse n°1 mais surtout n°2 pour les interprètes, derrière celui qu'elle allait épouser quelques mois plus tard.

A dimanche prochain.

Je vous embrasse.

15 ans et demi de radio

C'est en décembre 1970 que, la toute première fois, à l'aide du magnétophone que mon cousin/frère Jean-Yves avait eu à Noël, j'avais eu l'idée de faire un programme dans lequel j'étais à la fois l'animateur et l'auditeur au téléphone (grâce à un certain talent d'imitateur à l'époque l'auditeur était le Général de Gaulle lui-même, Jacques Chaban-Delmas, Albert Simon ou... le père de mon frère/cousin !) avec bien sûr des chansons intercalées, et même... des fausses publicités ! Cette cassette, je l'ai toujours et tous les 10 ans je la "réenregistre" pour qu'elle puisse toujours être audible.

Mais ce n'est que onze ans plus tard que mon rêve d'enfant et d'ado aura une chance de se réaliser, avec l'arrivée des radios libres. Ce que j'entendais un peu partout était disons très "moyen" et je me disais qu'après tout ma cassette de 1970 n'était pas pire !

Fin 1981 une radio s'établit à Gap, du nom de Radio 5. Celle-là avait le double avantage d'être de très bonne qualité, et surtout audible de chez moi, à 38 km. Je me mis à les écouter religieusement, en rêvant qu'un jour je serais des leurs...
Je l'étais un peu d'ailleurs car je possédais déjà à l'époque une impressionnante série de disques que je me fis un plaisir de leur prêter, et souvent ils citaient mon prénom à l'antenne pour me remercier.

C'est là que le "Destin" va intervenir ! J'avais fait, quelques mois auparavant, la connaissance d'une dame. Dame bien plus âgée que moi, et cette relation n'avait rien d'équivoque. Nous étions vraiment amis, nous nous sommes toujours vouvoyés, et jamais aucune arrière-pensée n'est venue nous chatouiller. Je lui confiais mes problèmes, elle me confiait les siens. 
Un jour le lui parlai de la radio, et la lui fis écouter.
Là elle tomba à la renverse, car l'animateur en chef, le patron de la radio, n'était autre que.... son premier amour, 30 ans auparavant ! Alors je lui suggérai de prendre contact  avec lui, par le biais d'une émission de dédicaces.

Cela marcha mieux qu'espéré, car ils retombèrent illico dans les bras l'un de l'autre ! leur amour, 30 ans après, n'avait pas changé... Sauf que lui avait une bague au doigt...!
Ce ne sera que 10 ans plus tard que je saurai ce que cet homme devait endurer, avec une épouse que toute la radio - et les auditeurs - connaissaient, et la femme de sa vie que bien sûr il devait cacher.
Et moi j'étais au milieu....

Jacqueline (c'est le prénom de la dame) savait que je mourais d'envie de faire de la radio, et en toucha un mot à René (le prénom du monsieur). D'autant que, en mars précédent j'avais - hasard encore - "appris le métier" lors d'un bal organisé en Bretagne chez une cousine, laquelle m'avait mis aux platines vu que je connaissais personne.

Je refusai d'abord, puis ils me le demandèrent comme un service, afin de "boucher le trou de midi". C'était moi ou une bande magnétique !

Alors, en juin 1982, je me lançai dans ma première émission. Que j'enregistrai de chez moi grâce à un programmateur électrique. Quand je l'écoutai le soir, je me dis que décidément, il valait mieux en rester au stade d'auditeur ! Des hésitations, des fausses manoeuvres, bref on a sa fierté !

Mais le couple reformé par mes soins m'encouragèrent à recommencer. Devant mes dénégations, ils insistèrent. Les hésitations, c'était normal pour une première, et ça se corrigerait, idem pour la technique. Mais en revanche pour eux j'avais "une voix d'or", ce qui était rare, et surtout de solides connaissances musicales.

animateur


La suite, je l'ai racontée par ailleurs, mais pour résumer :
• août 82, premier dialogue avec un auditeur au téléphone. Prénom de l'aditeur : Nathalie.
• septembre 82, le boss, qu'on appelait "Papy Muzol", me confiait 34 heures de programmes pour la saison 82/83 !
• novembre 82, le sondage annuel d'audience me donne comme animateur le plus écouté de Gap ! Devant Foucault lui-même...
Ce sondage me sera bien sûr caché, c'est grâce à Jacqueline que je le saurai.
• janvier 83, "Papy Muzol" me propose un contrat. Un CDI où je toucherais deux fois ma paye de météorologue !! Là j'hésiterai un bon bout de temps (entre la radio et le boulot je menais une vie de fou), avant de prendre un congé sans solde. Puis finalement je déclinerai la proposition.

Dès lors mes jours de vedette seront comptés. Je représentais un double danger pour le boss, d'abord au boulot car sa grille dépendait  - outre les permanents, payés - de deux bénévoles totalisant à eux deux 70% de l'audience (le second était un pro, un ancien de RMC, mon maître à penser en matière de radio), et qui pouvaient partir du jour au lendemain, donc couler la radio.
Et côté sentimental, je connaissais sa double vie.

Mon sort sera réglé à l'automne 83.

                                                           

Poussé par mon épouse, je franchirai humblement trois mois après la porte d'une petite radio qui venait de s'ouvrir dans ma petite ville, la RAM. Et là, j'y ferai d'abord une émission par semaine. Puis deux, et enfin 3.
Là encore on me poussait à faire d'autres émissions (d'autant que j'étais polyvalent, je faisais également les infos et des émissions style France-Culture) mais j'avais une famille à présent, je n'étais plus célibataire, et aussi je ne tenais pas à renouveler l'expérience de 1983.

Je serai administrateur de la radio en 1985, membre du bureau en 1986.
Quand je partirai en février 87 pour cause de mutation, ils organiseront un pot géant pour mon départ..


Je ne mettrai pas longtemps à trouver une radio à Mende, où je venais d'arriver en ce printemps 1987.
Ce sera Mende-Radio où j'aurai une heure par semaine.
Puis l'équipe dirigeante changera et je serai "au chômage" en avril 1988.

Tout de suite je serai récupéré par Radio-Nostalgie Lozère qui se montait. J'animerai une émission de deux heures le samedi après-midi. Mais... financièrement, la station coulera quelques mois plus tard :(

En 1989, avec une bande de copains, nous monterons, chez un collègue, une radio-pirate, Fréquence Punch. Nous émettons à peu près sur un rayon de 150 m, la fréquence changera à chaque fois que le rideau du salon bougera (l'émetteur était fixé dessus !) mais qu'importe, je refaisais de la radio ! Même si je n'avais que mes collègues d'antenne comme auditeurs !
D'autant que je n'aurai qu'un étage à descendre pour aller dans le "studio", le domicile de mon collègue Frédéric.

Mais mon collègue fait la connaissance d'une nana, et du coup, fin de la radio. Il faut dire aussi que le collègue était du genre minable à l'antenne, et s'en était vite rendu compte.

En 1990 Mende-Radio re-change d'équipe et j'y reviens. Mais un autre Patrick y étant arrivé entre-temps je m'y ferai appeler "Docteur Pat" !
Hélas fin 1991 cette radio se fait racheter par le réseau FUN, et me voilà de nouveau au chômage...

Je suis assez mal à l'aise à cette époque, la proprio parle de nous virer, l'ambiance n'est pas top au taf, et je suis à deux doigts de poser une mutation. La feuille a été pendant une journée entière à la signature sur le bureau du chef....! Qui - hasard encore - ne sera pas là ce jour-là....
Un mercredi où je participerai au loto des Jeannettes, et où l'aumônier me proposera... de faire partie de la nouvelle radio Chrétienne qui allait s'ouvrir ! Radio Eaux-Vives.

Ce sera ma dernière radio, là où je resterai le plus longtemps, 5 ans et demie.

Quand j'ai dû quitter Mende, j'ai bien sûr stoppé la radio.

Depuis, malgré de nombreuses sollicitations, je n'ai plus jamais touché à une table de mixage

Je vous embrasse.

03/03/2012

La vague de froid de février 2012 : bilan

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Cette carte (artisanale faite par mes soins) montre bien l'intensité de cette vague de froid, venue à un moment où on ne l'attendait plus. La dernière des vagues de froid remontait à 2001, et de plus, après des mois de novembre et de janvier très doux, celle-ci a surpris tout le monde.

On remarquera tout d'abord que les endroits où le thermomètre n'est pas descendu au-dessous des -10 degrés (pas de couleur) sont très peu étendus : les zones côtières, évidement, plus une bonne portion de Basse-Normandie, une grande partie de la Bretagne (quand même -10° à Lamballe -22 - qui s'est déjà distinguée par 52 cm de neige en décembre 2010) , la Loire-Atlantique, la Vendée. Egalement une partie de l'Aude et de la Drôme, mais soumis à des vents dépassant parfois les 100 km/h, les températures ressenties étaient proches de -20 !
Enfin Paris... -7 ° en plein coeur, à St Germain des Prés, -9° toujours dans Paris mais en périphérie, à Montsouris, -11° au Bourget, à 4  km du Périphérique, et enfin -15°4 à Cormeilles à 9 km du métro La Défense !

Un bon quart de la France est descendu sous les -15 : Certains endroits de l'Ile de France comme on vient de le voir, une petite partie de Basse-Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté, une partie de Rhône-Alpes (pour cette carte je n'ai pas tenu compte des stations en-dessus de 1000 m d'altitude, les -23° à Chamonix n'y figurent donc pas) , de PACA, la Lozère, l'Auvergne, une partie du Limousin, du Centre, et de l'Aquitaine.

Sous les -20, on trouve bien sûr le Haut-Hura et le Haut-Doubs (j'ai eu -20° chez moi, mais il y a eu -24° dans ma commune, -26° à Mouthe et -29° à La Brévine (Suisse) à 1km de la frontière).  On trouve aussi un morceau de Champagne-Ardenne, du Centre et de l'Auvergne.

Parmi les valeurs très inhabituelles, on peut noter :


• les -20° de Bâle-Mulhouse et de Romorantin (Loir et Cher)
• les -19° 4 de l'aéroport de Grenoble, St Etienne de St Geoirs
• les -18° d'Embrun (05) proche du record absolu que j'avais moi-même relevé, -19°3 en 1985.
• les -17° de Bergerac et de Châteaudun.
• les -15°4 de Cormeilles (Val d'Oise)
• les -13° de Toulouse.
• les -10° de Lamballe et de Montpellier

Je vous embrasse

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