04/03/2012
15 ans et demi de radio
C'est en décembre 1970 que, la toute première fois, à l'aide du magnétophone que mon cousin/frère Jean-Yves avait eu à Noël, j'avais eu l'idée de faire un programme dans lequel j'étais à la fois l'animateur et l'auditeur au téléphone (grâce à un certain talent d'imitateur à l'époque l'auditeur était le Général de Gaulle lui-même, Jacques Chaban-Delmas, Albert Simon ou... le père de mon frère/cousin !) avec bien sûr des chansons intercalées, et même... des fausses publicités ! Cette cassette, je l'ai toujours et tous les 10 ans je la "réenregistre" pour qu'elle puisse toujours être audible.
Mais ce n'est que onze ans plus tard que mon rêve d'enfant et d'ado aura une chance de se réaliser, avec l'arrivée des radios libres. Ce que j'entendais un peu partout était disons très "moyen" et je me disais qu'après tout ma cassette de 1970 n'était pas pire !
Fin 1981 une radio s'établit à Gap, du nom de Radio 5. Celle-là avait le double avantage d'être de très bonne qualité, et surtout audible de chez moi, à 38 km. Je me mis à les écouter religieusement, en rêvant qu'un jour je serais des leurs...
Je l'étais un peu d'ailleurs car je possédais déjà à l'époque une impressionnante série de disques que je me fis un plaisir de leur prêter, et souvent ils citaient mon prénom à l'antenne pour me remercier.
C'est là que le "Destin" va intervenir ! J'avais fait, quelques mois auparavant, la connaissance d'une dame. Dame bien plus âgée que moi, et cette relation n'avait rien d'équivoque. Nous étions vraiment amis, nous nous sommes toujours vouvoyés, et jamais aucune arrière-pensée n'est venue nous chatouiller. Je lui confiais mes problèmes, elle me confiait les siens.
Un jour le lui parlai de la radio, et la lui fis écouter.
Là elle tomba à la renverse, car l'animateur en chef, le patron de la radio, n'était autre que.... son premier amour, 30 ans auparavant ! Alors je lui suggérai de prendre contact avec lui, par le biais d'une émission de dédicaces.
Cela marcha mieux qu'espéré, car ils retombèrent illico dans les bras l'un de l'autre ! leur amour, 30 ans après, n'avait pas changé... Sauf que lui avait une bague au doigt...!
Ce ne sera que 10 ans plus tard que je saurai ce que cet homme devait endurer, avec une épouse que toute la radio - et les auditeurs - connaissaient, et la femme de sa vie que bien sûr il devait cacher.
Et moi j'étais au milieu....
Jacqueline (c'est le prénom de la dame) savait que je mourais d'envie de faire de la radio, et en toucha un mot à René (le prénom du monsieur). D'autant que, en mars précédent j'avais - hasard encore - "appris le métier" lors d'un bal organisé en Bretagne chez une cousine, laquelle m'avait mis aux platines vu que je connaissais personne.
Je refusai d'abord, puis ils me le demandèrent comme un service, afin de "boucher le trou de midi". C'était moi ou une bande magnétique !
Alors, en juin 1982, je me lançai dans ma première émission. Que j'enregistrai de chez moi grâce à un programmateur électrique. Quand je l'écoutai le soir, je me dis que décidément, il valait mieux en rester au stade d'auditeur ! Des hésitations, des fausses manoeuvres, bref on a sa fierté !
Mais le couple reformé par mes soins m'encouragèrent à recommencer. Devant mes dénégations, ils insistèrent. Les hésitations, c'était normal pour une première, et ça se corrigerait, idem pour la technique. Mais en revanche pour eux j'avais "une voix d'or", ce qui était rare, et surtout de solides connaissances musicales.
La suite, je l'ai racontée par ailleurs, mais pour résumer :
• août 82, premier dialogue avec un auditeur au téléphone. Prénom de l'aditeur : Nathalie.
• septembre 82, le boss, qu'on appelait "Papy Muzol", me confiait 34 heures de programmes pour la saison 82/83 !
• novembre 82, le sondage annuel d'audience me donne comme animateur le plus écouté de Gap ! Devant Foucault lui-même...
Ce sondage me sera bien sûr caché, c'est grâce à Jacqueline que je le saurai.
• janvier 83, "Papy Muzol" me propose un contrat. Un CDI où je toucherais deux fois ma paye de météorologue !! Là j'hésiterai un bon bout de temps (entre la radio et le boulot je menais une vie de fou), avant de prendre un congé sans solde. Puis finalement je déclinerai la proposition.
Dès lors mes jours de vedette seront comptés. Je représentais un double danger pour le boss, d'abord au boulot car sa grille dépendait - outre les permanents, payés - de deux bénévoles totalisant à eux deux 70% de l'audience (le second était un pro, un ancien de RMC, mon maître à penser en matière de radio), et qui pouvaient partir du jour au lendemain, donc couler la radio.
Et côté sentimental, je connaissais sa double vie.
Mon sort sera réglé à l'automne 83.
Poussé par mon épouse, je franchirai humblement trois mois après la porte d'une petite radio qui venait de s'ouvrir dans ma petite ville, la RAM. Et là, j'y ferai d'abord une émission par semaine. Puis deux, et enfin 3.
Là encore on me poussait à faire d'autres émissions (d'autant que j'étais polyvalent, je faisais également les infos et des émissions style France-Culture) mais j'avais une famille à présent, je n'étais plus célibataire, et aussi je ne tenais pas à renouveler l'expérience de 1983.
Je serai administrateur de la radio en 1985, membre du bureau en 1986.
Quand je partirai en février 87 pour cause de mutation, ils organiseront un pot géant pour mon départ..
Je ne mettrai pas longtemps à trouver une radio à Mende, où je venais d'arriver en ce printemps 1987.
Ce sera Mende-Radio où j'aurai une heure par semaine.
Puis l'équipe dirigeante changera et je serai "au chômage" en avril 1988.
Tout de suite je serai récupéré par Radio-Nostalgie Lozère qui se montait. J'animerai une émission de deux heures le samedi après-midi. Mais... financièrement, la station coulera quelques mois plus tard :(
En 1989, avec une bande de copains, nous monterons, chez un collègue, une radio-pirate, Fréquence Punch. Nous émettons à peu près sur un rayon de 150 m, la fréquence changera à chaque fois que le rideau du salon bougera (l'émetteur était fixé dessus !) mais qu'importe, je refaisais de la radio ! Même si je n'avais que mes collègues d'antenne comme auditeurs !
D'autant que je n'aurai qu'un étage à descendre pour aller dans le "studio", le domicile de mon collègue Frédéric.
Mais mon collègue fait la connaissance d'une nana, et du coup, fin de la radio. Il faut dire aussi que le collègue était du genre minable à l'antenne, et s'en était vite rendu compte.
En 1990 Mende-Radio re-change d'équipe et j'y reviens. Mais un autre Patrick y étant arrivé entre-temps je m'y ferai appeler "Docteur Pat" !
Hélas fin 1991 cette radio se fait racheter par le réseau FUN, et me voilà de nouveau au chômage...
Je suis assez mal à l'aise à cette époque, la proprio parle de nous virer, l'ambiance n'est pas top au taf, et je suis à deux doigts de poser une mutation. La feuille a été pendant une journée entière à la signature sur le bureau du chef....! Qui - hasard encore - ne sera pas là ce jour-là....
Un mercredi où je participerai au loto des Jeannettes, et où l'aumônier me proposera... de faire partie de la nouvelle radio Chrétienne qui allait s'ouvrir ! Radio Eaux-Vives.
Ce sera ma dernière radio, là où je resterai le plus longtemps, 5 ans et demie.
Quand j'ai dû quitter Mende, j'ai bien sûr stoppé la radio.
Depuis, malgré de nombreuses sollicitations, je n'ai plus jamais touché à une table de mixage.
Je vous embrasse.
10:14 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Loisirs, moi, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : animateur
03/03/2012
La vague de froid de février 2012 : bilan
Cette carte (artisanale faite par mes soins) montre bien l'intensité de cette vague de froid, venue à un moment où on ne l'attendait plus. La dernière des vagues de froid remontait à 2001, et de plus, après des mois de novembre et de janvier très doux, celle-ci a surpris tout le monde.
On remarquera tout d'abord que les endroits où le thermomètre n'est pas descendu au-dessous des -10 degrés (pas de couleur) sont très peu étendus : les zones côtières, évidement, plus une bonne portion de Basse-Normandie, une grande partie de la Bretagne (quand même -10° à Lamballe -22 - qui s'est déjà distinguée par 52 cm de neige en décembre 2010) , la Loire-Atlantique, la Vendée. Egalement une partie de l'Aude et de la Drôme, mais soumis à des vents dépassant parfois les 100 km/h, les températures ressenties étaient proches de -20 !
Enfin Paris... -7 ° en plein coeur, à St Germain des Prés, -9° toujours dans Paris mais en périphérie, à Montsouris, -11° au Bourget, à 4 km du Périphérique, et enfin -15°4 à Cormeilles à 9 km du métro La Défense !
Un bon quart de la France est descendu sous les -15 : Certains endroits de l'Ile de France comme on vient de le voir, une petite partie de Basse-Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté, une partie de Rhône-Alpes (pour cette carte je n'ai pas tenu compte des stations en-dessus de 1000 m d'altitude, les -23° à Chamonix n'y figurent donc pas) , de PACA, la Lozère, l'Auvergne, une partie du Limousin, du Centre, et de l'Aquitaine.
Sous les -20, on trouve bien sûr le Haut-Hura et le Haut-Doubs (j'ai eu -20° chez moi, mais il y a eu -24° dans ma commune, -26° à Mouthe et -29° à La Brévine (Suisse) à 1km de la frontière). On trouve aussi un morceau de Champagne-Ardenne, du Centre et de l'Auvergne.
Parmi les valeurs très inhabituelles, on peut noter :
• les -20° de Bâle-Mulhouse et de Romorantin (Loir et Cher)
• les -19° 4 de l'aéroport de Grenoble, St Etienne de St Geoirs
• les -18° d'Embrun (05) proche du record absolu que j'avais moi-même relevé, -19°3 en 1985.
• les -17° de Bergerac et de Châteaudun.
• les -15°4 de Cormeilles (Val d'Oise)
• les -13° de Toulouse.
• les -10° de Lamballe et de Montpellier
Je vous embrasse
12:21 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (0)
01/03/2012
Les notes que vous avez le plus lues en février
ATTENTION : Contrairement à la dernière fois, ces chiffres ne sont pas calculés par mes soins à l'aide d'une formule qui peut, j'en conviens, passer pour abracadabrante, mais issus de Google analytics.
Du coup, je pourrai mettre la durée moyenne passée sur chaque note.
1 ) Mais quel âge ont nos chanteurs ? Les chiffres, du 28 mars 2011.
589 lectures, soit 20 par jour, avec 5.59 minutes passées sur chaque page. En tout, cette note a été lue durant 59 heures le mois dernier...
2) Photovoltaïque, le parcours du combattant, du 22 juillet 2011, actualisé le 17 février.
252 lectures, soit 9 par jour, avec 5.35 minutes passées sur chaque page. 23h30 seulement...
3) I love your attitude de facebook ou le miroir aux alouettes, du 14 juin 2011.
169 lectures soit 6 par jour, 6 minutes 27.
4) Une entrée : Vague de froid 2012, est-si exceptionnel ? du 11 février.
102 lectures soit 4 par jour avec 1 mn 24.
5) Une autre entrée, Sheila V, du 2 février.
94 lectures, soit 3 par jour, avec 3 mn 20. Je dois ce succès à mes "amis" du forum des fous de Sheila qui ont passé ma note à la loupe pour essayer d'en déceler les failles !
6) Ma réplique à cela, entrée aussi : le danger d'aborder certains sujets.
82 lectures, soit 3 par jour, avec 4 mn 11.
7) Mutuelles santé : attention à l'arnaque Swisslife, du 13 juillet, réactualisée de nombreuses fois.
66 lectures, soit 2 par jour, avec 2.33 mn à la lire.
8) Entrée aussi : Vague de froid, le Doubs n'apprécie pas, du 8 février.
60 lectures, soit 2 par jour, 2mn 26.
9) Entrée également : Elections, les menaces personnelles arrivent, du 7 février, où j'explique que je me suis fait choper par Hadopi, alors que je "pirate" très peu, "comme par hasard" au moment où je commence à élaborer des pronostics concernant les élections sur FB. J'ai été chopé en décembre dernier, alors que... je téléchargeais un meeting de François Hollande !
55 lectures, soit 2 par jour, 3.04 minutes.
10) Les deux faces de Patrick Sébastien, entrée également, du 10 février.
51 lectures, 2 par jour, 3.44 mn passées dessus.
Côté notes les plus lues depuis le début du blog :
1) Cica-chansons 28/8/2010
2) Mais quel âge ont nos chanteurs ? 28/3/2011
3) Vers les étoiles/8 2/10/2010
4) I love your attitude 14/6/2010
5) La dernière crise de démence de mon épouse 27/1/2011
6) Le plus dur c'est de commencer 22/7/2010
7) Photovoltaïque le parcours du combattant 22/07/2011
8) Photovoltaïque c'est le moment d'y penser 2/11/2011
9) Premier baiser première rupture 1/9/2010
10) Mutuelles santé : attention à l'arnaque Swisslife 13/07/2011.
A dans un mois pour un nouveau bilan.
Je vous embrasse.
16:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
29/02/2012
A l'aide !
Nous sommes, paraît-il, un pays d'assistés.
N'ayant pas l'honneur de recevoir la télé (aucune chaîne) à l'endroit où j'habite, on m'a parlé de l'"aide à la réception".
Cela consiste à une somme de 250 euros versée pour compenser la non-réception des chaînes publiques.
Ce qui signifie que dès la 3ème année, vous raquez quand même votre redevance, même si vous ne recevez rien.
Admettons, mieux que rien me direz-vous.
Pour bénéficier de cette aide à l'antenne, il faut :
• donner son adresse, afin de vérifier qu'effectivement on ne capte rien. Bon ça OK.
• un formulaire à faire remplir par un antenniste (il n'a que ça à faire) pour qu'il certifie qu'effectivement avant le passage au numérique on recevait et qu'après on ne recevait plus. Ok toujours, si l'antenniste veut bien.
Puis c'est là que ça se corse :
• Vous devez OBLIGATOIREMENT avoir fait l'acquisition APRES le passage à la TNT d'un moyen de réception par satellite, et donc en fournir la facture. Si comme moi vous aviez déjà l'installation, vous l'avez dans l'os.
• Et enfin, la demande - disponible ACTUELLEMENT sur le site internet "tous au numérique" avait dû être faite 6 mois avant le passage à la TNT dans la région (soit ici avant le... 11 novembre 2010 !)
Rapide calcul :
95 % de la population est couverte par la TNT.
Donc 5% ne l'est pas.
Ces 5% représentent : 65.000.000 * 5% = 3.250.000 personnes soit au moins 1 million de foyers.
Qui vont devoir payer la redevance (125 euros) alors qu'ils ne reçoivent rien.
Soit quand même 125 millions d'euros par an dans les poches de l'état....
Rentable le passage au "tout numérique" !
Mais il existe des exonérations. Pour qui ? Pour les personnes invalides d'au moins 50%.
Youpi !!! C'est le cas de mon épouse ! Mais des personnes invalides qui ont droit à l'allocation d'adulte handicapé (lesquelles ne payent pas d'impôts locaux)
Re-youpi ! Mon épouse y a droit, c'est marqué sur son papier de la MDPH.
Allocation d'adulte handicapé qui dépendent de conditions de ressources.
Aïe !!
Nous sommes au-dessous du seuil de la pauvreté, mais nous sommes trop riches pour y avoir droit.
Le maxi toléré est un revenu maximum de 743 euros mensuels par personne...
http://vosdroits.service-public.fr/F2464.xhtml#N1010D
C'est pour ça que le riche handicapé de Intouchables pouvait avoir Omar Sy à son service. Un mec qui a le César en plus, ça doit pas être cadeau...
Je me suis penché aussi sur l'aide juridictionnelle. Etant donné les honoraires d'avocat, c'est une chose à ne pas négliger.
Là, c'est encore mieux : Pour un couple, le revenu mensuel ne doit pas dépasser 1096 euros soit 548 euros par personne !
Ah oui, on est vraiment bien aidés sous Sarkozy ;-))
Je vous embrasse
11:58 Publié dans actualité, arnaques | Lien permanent | Commentaires (2)
28/02/2012
Sans commentaire...
15.700 pages lues depuis le début du mois.
6700 visiteurs.
42 commentaires !!
Soit un commentaire toutes les 374 pages lues...
Il fut un temps où ce genre de chose me désolait. Certes j'étais encore dans la maniaco/dépression, et j'avais toujours un grand besoin de reconnaissance. Puis cela m'a passé, petit à petit.
Heureusement car cette "course aux commentaires" non seulement me faisait du mal, mais également agaçait ceux qui venaient me lire, surtout s'ils me connaissaient.
A présent, c'est fini, je me fie beaucoup plus au nombre de pages lues et au nombre de visiteurs, et depuis que mon cousin/frère m'a mis Google analytics, je sais combien de temps les gens passent en moyenne sur mes notes. 1 minute 40 très exactement, ce qui est quand même pas mal du tout.
Quand aux commentaires, si je voulais j'en aurais. Voici une bonne recette pour en obtenir un maximum :
• Commenter le plus possible de blogs à tour de bras. Du coup les "commentés" viendront lire vos derniers écrits et les commenteront presque à tous les coups.
• Ne pas oublier de laisser un lien sur les commentaires que vous aurez déposés. Ainsi, ceux qui liront les blogs que vous avez commentés auront de fortes chances de cliquer sur votre lien, et découvriront ainsi votre blog.
• Enfin, le fin du fin, c'est de partager votre blog sur Facebook. Ainsi ceux qui liront votre page seront également des commentateurs potentiels.
Moi, désormais je recherche la qualité plus que la quantité. Je sais que les coms qu'on me fait (en dehors de quelques pisse-vinaigre qui cherchent la moindre erreur sur des notes techniques - pas grave, bloquer les IP malveillantes je sais faire) sont sincères, viennent du coeur et sont parfois instructifs. Ainsi Cristophe, pour ne pas le nommer, me laisse-t'il souvent des liens intéressants.
Donc voilà, comme disait Jackie Quartz voici près de 30 ans c'était "juste une mise au point" !
Je vous embrasse.
12:21 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (2)
26/02/2012
Les 50 interprètes 1963/1974 d'après "Salut les Copains" : les Sunlights
Qui à présent se souvient des Sunlights ?
Et pourtant, leur explosion entre 1966 et 1968 m'oblige à les inclure dans cette "saga".
Les Sunlights sont un groupe Italo/Belge (comme Adamo et Frédéric François) fondé en 1962/63. En même temps que Sheila ;-))
Leurs premiers 45 tours passent inaperçus en France. C'est le cas de :
• Day train en avril 63
• Les cavaliers du ciel en juillet 63
• Les malheurs de Sylvie en septembre 63
• Surf beat en février 64
Devant ce peu de succès, Decca les vire, puis éclipse de deux ans avant d'être récupérés par AZ, avec la reprise du déserteur de Boris Vian en avril 1966.
Là SLC accroche, et cette chanson, bien que culminant à la 4ème place fin août, sera toute de même classée 12 semaines dans le hit !!
Les Sunlights sont lancés.
Le disque que je préfère d'eux ne marchera pas. Grand Jacques, reprise de Jacques Brel, mais avec plus de force, sortira en octobre mais ne sera pas classé.
Pas de classement non plus pour eux parmi les 20 interprètes de l'année.
1967.
En mars sort en Belgique Ne jouez pas aux soldats, dont la la version française sera ne joue pas au soldat.
Bon accueil dans SLC, qui le classe 5 mois dans ses pages hit-parade, d'avril à août, avec la 10ème place en juin.
Toujours pas de classement dans les 20 meilleurs interprètes de l'année.
1968.
Au début de cette année-là, j'ignore pourquoi, mais c'est l'année....1926 qui sera à l'honneur!!!
Grâce d'abord aux Sunlights qui firent une merveilleuse reprise des roses blanches, que SLC classa, le cul entre deux chaises, à la 13ème place en mars, alors que côté vente de disques, elle se classera 3ème en février derrière comme un garçon de Sylvie Vartan et l'amour te ressemble d'Adamo.
La numéro 4 étant elle aussi une chanson de 1926, Riquita, chantée par une dame de 51 ans, Georgette Plana, ayant eu son heure de gloire dans les années 40 et qui, à 95 ans, est aujourd'hui la doyenne des chanteuses françaises !
Bref, SLC ne sait pas quoi faire de ces Roses Blanches, qui n'entrent pas tout à fait dans le cadre de l'émission !
Forts de leur succès, ils reprennent en avril une chanson de 1958, maman la plus belle du monde.
Classée 4ème avec la version de Dalida à l'été 58, ils feront mieux dix ans plus tard, 3èmes derrière Nana Mouskouri et Adamo ! SLC ne leur accordera que la 10 ème place...
Au niveau (comme on commeçait à dire à l'époque !) SLC, leur disque suivant sera un succès ! sorti en août, Quand on est musicien restera 16 semaines dans le hit, avec une 4ème place à la clé en décembre.
Fort logiquement, les Sunlights s'emparent de la 1ère place des groupes pour 1968, juste devant les Charlots.
1969.
Dernière année pour eux dans SLC.
• Les majorettes n'auront qu'une 25ème place (juste!) en mars.
• Sortie en juin, nous deux on s'aimera ne sera que 19ème.
Ensuite, on notera la sortie en 1970 de Rendez-vous à demain, papa est en voyage et tzeinerlin.
En 1971 de loin des yeux loin du coeur.
Enfin, en 1973, avec Aldo maccione, de arrêtez les aiguilles.
Inévitable tentative de come-back en 1975 avec les roses blanches, en 1983 avec le déserteur, et en 1991 avec un medley des deux chansons. Sans aucun succès...
Voilà pour les Sunlights, qui s'éteignent à présent (lol), rendez-vous la semaine prochaine avec du "costaud" : le premier tome consacré à Sylvie Vartan !
je vous embrasse.
16:17 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2012
9 ans de "rab".... déjà !!
A cette heure-là, voici 9 ans, j'étais entre la vie et la mort.
Extrait de ma note "l'espérance folle"
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/04/l-espe...
pour ceux qui ne connaîtraient pas mon histoire :
Et si elle m’avait laissé un mail au boulot ?
Encore une chance...
Boulot. Ordinateur. Réception des messages.
Je suis là, le coeur battant.
Message, oui, mais pas d'elle. Un de Jean-Paul en revanche : « Game is over ». Il me raconte en substance que « les collègues » lui auraient dit que je cassais du sucre sur son dos. Et que la belle période d’embellie qui a duré plus d’un an se termine. En clair le harcèlement va reprendre de plus belle... jusqu'à ma mutation pour Besançon.
Second mail, de la DRH qui me dit "désolé pour Besançon mais un emploi réservé est passé devant vous..."
Et là, d'un coup, je deviens très calme.
C'est maintenant. C'est là que mon calvaire va enfin se terminer.. Je vais enfin m'autoriser à me reposer, une chose que je refusais depuis plus de trois ans.
Toujours calme, presque souriant, je sors de mon placard une boîte de rohypnol.
Je commence par avaler 10 comprimés.
Puis je rentre chez moi, l'air de rien, et vais me coucher, comme si de rien n'était.
Petit passage par la salle de bains, où là je m'enfile une nouvelle dose de 15 pilules magiques.
Puis je me glisse dans mon lit, auprès de ma femme.
Et là, j'attends, calmement.
Calmement au début, puis de moins en moins calmement, constatant que "ça ne venait pas".
D'habitude, 2 de ces petits comprimés m'assomment en un rien de temps, mais là, non !
Lutte féroce entre la partie de moi qui veut en finir, et celle qui ne veut pas mourir.
Alors, au bout d'une petite heure, je finis par me lever. Je titube un peu - quand même - et je retourne dans la salle de bains reprendre une nouvelle dose de 10 comprimés, assortis cette fois d'une demie-bouteille d'après-rasage.
Je pense que l'envie de mourir est proportionnelle au fardeau que l'on porte.
Puis, je me rallonge.
Et je plonge.
Rideau.
Le rideau ne s'est pas refermé...
Pendant longtemps, très longtemps, j'ai pensé que c'était regrettable. Au tout début (de mars à juillet) j'ai pensé recommencer, avec cette fois le train qui me passerait dessus, imparable.
Puis ce fut la période ou certes j'abandonnais plus ou moins mon projet funeste, mais où aussi, pour la moindre contrariété, j'envisageais à nouveau de passer à l'acte. Alors je vous dis pas pour des atroces déceptions...
Comme celle de ce mois de juin 2004 - soit 16 mois après - où ma vie fut suspendue, pendant une heure, à un fil de téléphone. A une voix amie, qui se reconnaîtra si elle vient me lire.
Puis cela se tassa. Début 2005 nous achetions le terrain, je recommençais, en parlant d'une maison pour ma retraite, à faire des projets. Oui j'avais encore quelques petits "accès" mais ça ne durait plus guère de temps dans la plupart des cas.
En février 2006, la double épreuve trépanation de mon épouse/mort de mon père n'arrangea pas les choses. La cohabitation avec une épouse qui n'arrivait plus à aligner deux mots à la suite me semblait insurmontable. Mais je me devais de tenir, car si je disparaissais, c'est sur ma fille que tout reposerait, ma fille qui avait - enfin - pris un bon départ dans la vie, et qui avait assez morflé pendant son enfance et son adolescence entre la maladie de sa mère et celles de son père. Les médecins m'avaient assuré que mon épouse retrouverait une grande partie de son vocabulaire.
Et heureusement pour moi ils eurent raison. Mais ils m'aura fallu attendre des années...
Mais de nouveau, en octobre 2006, je fus à deux doigts de plonger. Plonger dans l'Adour, la rivière qui coupe Bayonne en deux. La raison ? Un collègue avait violé mon blog, et avait passé le "filon" à d'autres collègues, qui du coup connaissaient tout mon passé. Mais en plus, vu que racontais des choses qui n'honoraient pas la maison qui m'employait (harcèlement, débarquement de Nathalie par le petit chef Lozérien) ma hiérarchie m'avait imposé un choix : soit le conseil de discipline et éventuellement la révocation, soit une mutation.
C'est comme ça que j'ai quitté le Pays Basque, un endroit qui au contraire de la Bretagne m'avait adopté et aidé à panser mes plaies.
Mais - coup de pouce du destin ? - c'est ma nouvelle affectation à Lons le Saunier qui me guérira de la maniaco-dépression. Restait l'autre maladie, cette fameuse Nathalie Aigue... Qui elle ne se guérit pas par des cachets, mais par de l'Amour. Et là, moins évident.
Lons est une ville où je rêvais déjà de poser mes bagages en... 1985 ! Une affectation qui me permettra d'être polyvalent et faire tous les boulots que comportent ma profession. J'irai ainsi énormément en Franche-Comté et en Alsace, mais aussi dans le Limousin, le Nord Pas de Calais, la Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine...
Je peux dater le jour où j'ai "basculé". Où je me suis dit que finalement il avait mieux valu que cette nuit du 23 au 24 février, au contraire de Bernard Loiseau je me rate.
C'est le 10 août 2007.
Ce jour-là, je suis en mission à Guéret.
Extrait de mon blog de l'époque :
Puis, le taf ce matin.
C'était donc un ancien collègue de Mende avec qui je tournais "en double".
Ce collègue qui était arrivé à me mépriser tant mon boulot était ni fait ni à faire, aujourd'hui je pense l'avoir épaté. Je lui ai montré un florilège de tout ce que je savais faire, et j'avoue que voir son regard surpris, étonné, époustouflé même, m'a procuré une immense satisfaction personnelle.
Je crois qu'il était content pour moi...
Et c'est vrai que je n'aurais pas parié un centième de roupie sur une telle résurrection il y a 10 ans.
Côté boulot, j'étais donc revenu à niveau, à mon niveau de 1993. Conjointement, j'ai cessé de rêver à Nathalie. Ces rêves à la limite du film qui me laissaient désespéré à mon réveil, ces rêves qui étaient fréquents et qui m'ont poursuivi pendant des années.
Et depuis cet été-là, j'ai cessé de pencher du mauvais côté. Et la Vie m'a remercié l'an passé, avec le retour de celui que j'appelle mon "cousin-frère" après 13 ans d'exil à l'autre bout de la planète. Il a beaucoup de choses à rattraper, moi aussi.
Des amitiés renouées aussi, comme celle de mes amis de Lons et Quimper qui, en 2000, n'avaient pas digéré ma maniaco-dépression. 7 ans de fâcherie pour l'un, 11 ans pour l'autre.
Et puis vous, vous qui depuis - pour certains - juillet 2003, m'avez porté à bout de bras par vos mails, vos coups de fil, vos commentaires, votre présence, quoi !
Je vous embrasse.
23:42 Publié dans détripage, Merci, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : résilience
Fin des examens
Mon premier examen, c'était celui-ci :
Vague de froid à Ouhans, l'examen de passage
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/02/06/vague-...
Cette vague de froid s'est terminée aujourd'hui, hier nous avions encore -15° le matin.
Alors ?
Côté acclimatation, je nous mettrais 16/20.
En effet, le froid est beaucoup plus facile à supporter pour une famille qui a les moyens de se payer du chauffage que la canicule, dont le seul remède est de monter à une altitude suffisante, pour qui a la chance de n'habiter pas très loin des montagnes.
Pour les autres, ne leur reste (le jour) que les endroits climatisés. Pas terrible !
Le chauffage était fixé à 19 degrés dans les "pièces à vivre", 20 pendant 1h dans la salle de bains et 14/17 dans les chambres.
15/17 dans mon "antre"...
Pour nous, en retraite, nous avons su prévenir la chose (avantage de mon ancien métier) et faire le plein de commissions juste avant, de manière à ne pas être obligés d'aller faire les courses si les routes étaient impraticables. Par chance, elles l'ont été.
Côté dégâts, je serai nettement plus mitigé ! Disons un 10/20.
Certes, nous n'avons pas eu de dégât des eaux comme la plupart de nos voisins du Haut-Doubs, mais quand même :
• l'arrivée d'eau des WC et de la salle d'eau du bas gelée. D'où pour chauffer le garage et dégeler les tuyaux l'achat dun poële à pétrole d'occasion, plus le prix du combustible plus le prix du transport pour aller le chercher, soit dans les 70 euros.
• le mitigeur thermostatique pété dans la salle d'eau du bas, soit dans les 30 euros (j'ai pris le moins cher !)
• environ 30 euros de coût de chauffage supplémentaire.
• une fenêtre coincée dans une chambre : à voir pour la réparation.
• la voiture qui fait un drôle de bruit au démarrage : idem.
A noter que pour les prochaines fois (s'il y en a, la dernière de cet acabit remontait à 27 ans) on a déjà le poële à pétrole dès que le garage descendra en-dessous de -2° (il est descendu jusqu'à -7°...) et l'on sait que l'on peut trouver des mitigeurs thermostatiques "jetables".
Donc 13/20 pour la vague de froid.
Second examen, le présence pendant 9 jours de deux petits loulous de 10 et 13 ans.
J'en ai déjà parlé sur la note à propos des 4 jours de "cohabitation".
Ils sont arrivés le lundi 13. C'est vrai que dès le jeudi je n'en pouvais plus ! Mon épouse résistait encore.
Puis le vendredi j'ai décidé de mettre le ho-la, alors que mon épouse commençait à leur (lui, c'est surtout le gamin qui était pénible) dire leurs 4 vérités. A savoir :
• Couvre-feu à 21h30. Finies les jeux de société qui les énervait et qui duraient jusqu'à des minuit/une heure du matin.
• Grandes sorties les après-midi. De sorte qu'on ne revienne que vers 18h à la maison.
• Recadrage. Alors que mon épouse leur faisait des reproches qui se perdaient dans la nature, moi je préférais la "juste fermeté". Par exemple, après dîner dès que le petit partait en vrille (je reconnaissais ce moment à un rire forcé qui ne se terminait pas, ou à un comportement très infantile) alors là, au lit direct !
Mais en revanche, quand il se comportait correctement, alors je le lui disais. Ce qui pour lui était très important et valorisant.
Bref, je mettrai un 13/20 à cette expérience qu'il ne faudra pas renouveler si longtemps. Je l'ai dit, 4 jours pleins, c'est largement suffisant, pour les uns et pour les autres.
Conclusion: examens réussis avec mention !
Je vous embrasse.
14:26 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (2)
22/02/2012
Coucou de Paris !
Et oui, je suis à Paris, mais pas pour faire du tourisme !
Je suis en "mission", afin de raccompagner les deux petits loulous qui étaient chez nous depuis 9 jours jusqu'à leur TGV gare Montparnasse. Aller-retour Haut-Doubs Paris dans la journée, car je repars à 17h57, arrivée chez moi à partir de 21h30.
Je dis "à partir" car ce TGV-là je ne l'ai vu à l'heure (ou quasiment) qu'une seule fois, c'est quand mes amis Bretons sont arrivés en janvier. Sinon, l'ayant pris 2 fois par semaine l'an passé pour revenir du boulot, le retard "moyen" était de 45 mn, le maxi d'une heure 30. A cause de la neige...
Je me demande comment les TGV ont fait pour circuler en 1985 et 1987 ?
Ah oui, ils étaient presque neufs ;-))
On le voit par le temps de trajet qui est de 3h26, presque autant que le Paris-Interlaken que je prenais voici 42 ans et qui ne mettait que 3h55....
Bon, peut-être à ce soir si j'ai de la chance et que je n'arrive pas trop tard.
Je vous embrasse.
16:16 Publié dans actualité, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
20/02/2012
La barrière psychologique des quatre jours
Je profite de l'absence ou de la quasi-absence de commentaires (donc du socle de mon lectorat) pour écrire une note qui ne sera pas politiquement correcte.
Je veux parler de la fameuse barrière psychologique des 4 jours quand on est invité chez quelqu'un ou quand on invite quelqu'un.
Je pars d'abord du postulat que les gens chez qui on va (ou qui viennent) sont des gens avec qui on a une grande relation affective au départ. Sans cela, ce n'est même pas de 4 jours qu'il faut parler mais de 4 heures, voire de 4 minutes.
J'illustrerai mon propos par quatre exemples :
• Novembre 2007 chez une amie commune à mon épouse et moi, à Lille. Hyper-contents de se voir, le premier soir est sans fin, puis peu à peu elle et nous commençons à voir des petites failles chez l'autre. "Tiens, elle a laissé la table sans la débarrasser" ou" tiens, il n'a pas fait son lit.." Peu à peu les conversations changent de ton. On rigole moins. Les objectifs, plus petits qu'ils soient (par exemple les balades "moi j'aimerais bien faire 10 km à pied à la base de loisirs" "moi je préfèrerais faire du lèche-vitrine" ou "ce qui me botterait c'est d'aller en Belgique "(1/4 d'heure de train) divergent de plus en plus ouvertement.
bref, au bout de 4 jours, on n'a qu'une envie, c'est de repartir. Avant qu'on ne se tape dessus.
• août 2011 : visite de notre fille et de son conjoint, suite à l'hospitalisation de mon épouse.
Au début, ça se passe plutôt bien, malgré la vague de chaleur (heureusement bien amortie dans notre village). Sorties, jeux, pendant les trois premiers jours, tout est OK.
Certes nos deux jeunes - dont l'une me reproche d'aller souvent sur Internet - ont les yeux rivés devant la télé, certes quelques vannes commencent à pointer mais quand même on est heureux d'être ensemble.
Mais le 4ème, alors qu'il faisait une chaleur écrasante (32° ici c'est dire...) je décidai de grimper au sommet le plus proche, 1325 m, au-dessus de Pontarlier. Je savais que les derniers kilomètres (entre 1150 et 1325 m) se faisaient à pied, mais dans ma tête c'était en majorité en forêt, et j'avais fait une erreur professionnelle en pensant que là-haut, une petite brise rafraîchissante nous envelopperait.
Or pas d'arbre sauf sur les derniers 300m, et pas un poil de vent. Et là ma fille commence à m'engueuler en me disant carrément qu'en lui faisant faire des trucs pareils, je faisais tout pour renvoyer sa mère à l'hosto. Alors que justement mon but était inverse, de la changer du confinement qu'elle avait subi pendant 3 semaines.
Mais elle n'avait pas tort.
Cependant c'était le signe que les relations commençaient à se tendre, et leur départ sera - rien à voir bien sûr, lol - prévu pour le lendemain au lieu du surlendemain.
Cela peut même se faire avec des personnes avec qui l'amitié remonte à des dizaines d'années, des gens qui nous connaissent et qu'on connaît par coeur. Exemple :
• janvier 2012 : visite de mon ami Bernard et de son épouse. Les trois premiers jours sont magiques ! Bernard adore notre lieu de vie et notre maison, qu'il prendra des dizaines de fois en photo. (je bave aussi devant sa maison et son coin de Bretagne )
Les repas ne sont que rigolades, et quand je lui fais découvrir mon "antre" du sous-sol il est ébahi, et là aussi prend des photos.
Mieux : vu qu'à présent il sait par où je suis amoureusement passé, nous pouvons avoir - toujours dans mon antre - enfin des discussions profondes, qui me font un bien fou. Pour une fois, je peux parler de Nathalie à quelqu'un sans me faire rembarrer ! Et bien sûr la lui montrer en photo.
Lui aussi de son côté me fera quelques confidences inédites qui sans aucun doute ont dû le soulager.
Bref, le rêve. En dehors de la neige que je leur avais promis mais qui n'était vraiment présente que 300m au-dessus !
Mais le 4ème soir, alors qu'il me parle d'un membre de sa famille, moi, ayant sans doute dépassé les 0.5 g, me sentant (beaucoup trop) en confiance, je lui dis honnêtement ce que je pense de la manière de vivre du membre en question.
Et là je vois mon ami se renfrogner d'un coup et me répondre assez sèchement.
Ensuite, rapidement, tout semblera s'apaiser, mais là j'ai senti qu'on était arrivé au bout de la magie, que certes ces 4 jours avaient été réussis - et qu'il faudra donc renouveler l'expérience - mais qu'un 5ème aurait été peut-être de trop. Et ça aurait été vraiment dommage, car déjà deux fois (1991 et 2000) mal dans notre peau l'un et l'autre nous nous étions brouillés pour des peccadilles, je n'aurais pas voulu inaugurer la cuvée 2012.
Par "chance" et prévu de longue date, ils prenaient le train dès le lendemain matin, de sorte que ma réflexion déplacée aura été sans conséquence.
• février 2012 : Nous recevons actuellement mon filleul (10 ans) et sa soeur (13 ans). Ce sont deux petits bouts de chous adorables. Mais hélas, increvables !!! Nous autres, qui sommes bien entrés dans la retraite, avons du mal à suivre. Par chance, notre voisine - qui elle est habituée aux enfants - vient de temps en temps "épauler" mon épouse, et aussi, nous passons beaucoup d'après-midi en balade. Nous avons, par exemple trouvé une petite station de ski dans la commune voisine, et nous leur faisons faire de la luge.
Pour ma part, après un moment de "flottement", j'ai surmonté la fameuse barrière des 4 jours. En faisant preuve d'autorité. Par exemple, les jeux de société jusqu'à des minuit et quelque, fini ! Couvre-feu à 21h30/22h maxi. Et ils l'ont accepté sans aucun problème.
Mais mon épouse a commencé à craquer le ... 4ème jour, en envoyant de plus en plus de vannes à mon filleul qui, hyper-intelligent, a accusé le coup. C'est pour cette raison que je me suis "dévoué" depuis en organisant des balades durant tout l'après-midi, de façon à éviter les tensions. Suisse samedi, Besançon hier, mon épouse ne nous ayant cette fois pas suivis.
Luge prévue cet après-midi, mon épouse et moi les surveillerons en bas.
Et donc, les soirées se terminent à 21h30.
Il reste encore 36h à passer, j'espère qu'il n'y aura pas de clash, et aussi... de crise d'épilepsie, car je vois mon épouse de plus en plus fatiguée. Hier c'était limite...
Je me demandais aussi pourquoi leur mère insistait tant à ce sujet, à chaque fois que je l'avais au bout du fil :"tu es sûr que ta femme ne sera pas trop fatiguée ? il ne faut pas hésiter à nous le dire..."
En fait, 9 jours c'est vrai que ça fait beaucoup pour des personnes qui n'ont plus l'habitude des enfants. La prochaine fois - car il y aura une prochaine fois - nous nous limiterons également à 4 jours pleins, jours d'arrivée et de départ exclus.
C'est un truc à savoir, et désormais nous y ferons attention.
Je vous embrasse.
09:41 Publié dans détripage, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (4)