17/10/2011
Le sort de Bob va se jouer cette semaine
D'un côté, mon épouse, qui ne rêve que de l'euthanasier, ne voyant que des "bénéfices" à court terme (l'hiver arrive, on devra le faire coucher dedans et il risque de s'oublier... les vacances sont dans un peu plus de deux mois, que va-t'on en faire ? ..... Ses croquettes "chat diabétique" nous coûtent 30 euros par mois)
De mon côté, je joue la montre, ne tenant pas du tout à ce que Bob, tant qu'il ne souffre pas (et il ne souffre pas) soit tué.
Alors, d'un côté je relativise la chose. Pour l'hiver, je pense que le garage et la buanderie feront l'affaire pour la nuit, en lui laissant un petit coin de fenêtre ouverte s'il veut faire ses besoins.
Pour les vacances, on lui trouvera une pension. Deux fois 9 jours, ça fait 18, que multiplie 7, ça fait 126 euros, notre chat vaut quand même plus de 126 euros.
Question pognon, c'est vrai que depuis le début de l'année ça chiffre, avec ses croquettes spéciales. Mais il suffit de se priver d'autre chose (par exemple de l'apéro. Le "Macvin" est certes excellent mais coûte deux fois plus cher que le Martini.)
Pour l'instant ma tactique est simple : je joue la montre, comme on dit, et je me refuse à le faire piquer si son taux de diabète ne monte pas. De ce fait, tous les trois mois, on le fait analyser. Et les deux dernières analyses sont encourageantes. Les croquettes font effet, et son diabète non seulement ne monte pas mais baisse légèrement.
Mais demain, c'est le jour de l'analyse, pratiquée tous les trimestres (mi-avril, mi-juillet, mi-octobre).
Je comptais la repousser d'encore quelques jours mais la météo ne l'entend pas de cette
oreille : jeudi matin, quelques centimètres de neige recouvriront les routes autour de Pontarlier. Or - Bob doit être à jeun - c'est le matin que l'analyse doit être faite.
Donc demain soir, c'est le résultat de l'analyse qui déterminera le sort de Bob.
Si son diabète recommence à monter, je pense qu'il ne verra pas le mois de novembre.
S'il stagne, je lutterai de toutes mes forces, et s'il continue à descendre, le sursis lui sera accordé. Jusqu'à la prochaine analyse (mi-janvier)
J'ai averti mon épouse : pour moi, quels que soient les résutats, je suis contre l'assassinat du chat. Je n'oublie pas qu'il "fait partie de la famille", et quand l'un de nous était malade il allait sur son lit. Je parle à l'imparfait car à présent, il y a des hautes marches pour accéder aux chambres, qui sont un barrage pour lui.
Quand à elle, je sais qu'elle est - contrairement aux apparences - très "secondaire", et que si sur le moment elle ne verra que les avantages, le printemps revenu elle réalisera que nous ne sommes plus que deux. Et ça ça risque de lui faire mal... Elle a dû oublier QUI lui tenait compagnie pendant mes jours de folie pour le boulot entre novembre et mars ???
Vous me direz, mais es-tu si faible avec elle que tu ne peux t'opposer à ce qu'elle fasse tuer le chat ?
C'est compter sans ses crises de démence...
Lisez cette note, vous comprendrez :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/27/la-der...
Pour moi c'était déjà une tentative de meurtre !
Il se peut très bien qu'un jour, elle fasse pire, voire "dans les règles" en profitant que je suis "en bas à l'ordinateur" pour prendre le matou dans la voiture et le conduire à l'abbatoir.
Demain soir, je saurai.
Je saurai si je peux encore profiter de mon chat pour trois mois supplémentaires.
Je vous embrasse
12:24 Publié dans ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bob
16/10/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : NICOLETTA - I
L'ascension (1967 - 1971)
Je parlais de mon tortionnaire ce matin, mais il possède au moins une qualité : comme moi il adore Nicoletta !
Nicoletta a 23 ans quand elle sort en février 67 son premier disque, pour oublier qu'on s'est aimés. D'entrée mon préféré d'elle avec une phrase magique :
Combien de fois / dire ton nom / pour qu'il ne soit / plus ton nom à toi ? C'est vrai que le jour où je pourrai dire Nathalie sans penser obligatoirement à la mienne, je pense que je serai tiré d'affaire. Et pas facile pour moi d'être tombé sur le prénom féminin le plus répandu....
Mais je digresse.
Pas de classement pour ce premier disque. Mais le second, la musique, qu'elle sort en juin, sera beaucoup passé sur les ondes et du coup classé pas moins de 12 semaines dans le hit, avec une prometteuse 12ème place en septembre. SLC hésitait, les auditeurs beaucoup moins, le disque sera 5ème des ventes !
En plus elle sera numéro 1 au top 50 34 ans plus tard, pendant 9 semaines de décembre 2001 à février 2002, mais chantée par la Star Academy !
Son 3ème disque, sorti en septembre, adaptation du tube de l'été a whiter shade of pale (Les orgues d'antan) ne sera pas classé.
En novembre, 4ème disque. Avec l'adaptation de How can I be sure des Young Rascals, également un tube chez les Anglais, je ne pense qu'à t'aimer : 21ème en décembre. La face B se glisse dans l'antichambre, sans plus, pourtant on entendra parler d'elle : il s'agit de Il est mort le soleil...
1968.
Everlasting love, N°1 à la BBC, aura inspiré au moins deux chanteurs : Joe Dassin avec plus je te vois et plus je te veux, et Nicoletta avec L'amour me pardonne. Mais cette dernière, sortie en mars, piétinera 4 mois dans l'antichambre. Sa face A Une enfance marchera mieux, 9 ème en avril.
En juin, elle adapte carrément Frank Sinatra ! Fly me to the moon devient Il ne me restera rien, et restera... 13 semaines dans le hit sans jamais dépasser (en août) la 19 ème place...
En novembre, c'est liberté mon amour, qui se classera jusqu'à la 8ème place.
Pas mal tout ça, mais toujours pas de Nicoletta dans le top 20 des interprètes annuels.
Mais 1969 sera une bonne année.
Qui commence par Jeff, sortie en avril, et qui se classera 10ème en juin.
Elle chante Brel en juillet avec quand on a que l'amour, 20ème en août.
Doublé sur ce disque, la face B les nuits sont trop courtes en hiver se classera 15ème en septembre.
Et un premier podium avec le disque qui sort en novembre ma vie c'est un manège : 11 semaines dans les 10 premiers, et une 3ème place en mars 1970. Peut-être même une seconde. Et une 6ème place à la vente de disques.
Avec 4 titres classés, dont un sur le podium, Nicoletta prend la 13ème place des interprètes.
Il faudra attendre juin 1970 pour voir apparaître son disque suivant, un négro spiritual du nom de Litanies pour un été. C'était osé mais la belle Nicole se classera 18ème en juillet.
Puis un passage à vide.
Un de ses plus beaux disques, les mendiants d'amour, sort en octobre. Mais ne sera pas classé. Ce sera son dernier super 45 tours.
1971
Son premier single ne marche pas mieux, avec ouvre ton coeur, sorti en avril. Pas de classement.
Nicoletta a alors un doute, deux "roues de bicyclette" de suite, c'est pas bon signe....
Elle tente alors sa chance avec une des innombrables adaptations d'une chanson des Pop Tops qui a fait un carton. Mais elle a l'intelligence de ne pas attendre, de le sortir dans la foulée.
Bingo !
Sortie en septembre 1971, Mamy Blue est 4ème en octobre, numéro 1 en novembre. Côté ventes de disques, numéro 1 en octobre, numéro 2 en novembre.
Nicoletta est relancée...
La suite la semaine prochaine.
Je vous embrasse.
17:18 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, moi | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2011
Les couples selon leur âge
Etude statisticienne pour savoir quels qont les couples les plus probables selon leur tranche d'âge.
1) Monsieur et Madame vingtenaires (nés entre 1982 et 1991)
AURELIE & JULIEN.
2) Monsieur et Madame trentenaires
STEPHANIE & SEBASTIEN
3) Monsieur et Madame quadra
NATHALIE & PHILIPPE
4) Monsieur et Madame quinqua
MARIE & PATRICK
5) Monsieur et Madame sexa
MARIE & JEAN.
Combinaison qu'on retrouvera pour tous les couples plus âgés.
Mais il est des différences d'âge, de plus en plus répandues. 10 ans, c'est à présent presque une norme.
Alors, 6 ) Madame vingtenaire et monsieur trentenaire ?
AURELIE & SEBASTIEN
7) Madame trentenaire et monsieur quadra
STEPHANIE & PHILIPPE
8) Madame quadra et monsieur quinqua
Celle-là je l'attendais, même si - je vous jure - que je ne le savais pas avant le début de cette étude :
NATHALIE & PATRICK
9) Madame quinqua et Monsieur sexa
MARIE & JEAN.
S'applique également à tous les couples plus âgés ayant 10 ans de différence d'âge .
Il est de plus en plus courant, même si ce n'est encore que la minorité, que des différence d'âge atteignent 20 ans. La preuve : la pub Leclerc, que l'on entend depuis 10 ans, et qui met en scène un de ces couples-là.
Donc, si 10) Madame vingtenaire et Monsieur quadra
AURELIE & PHILIPPE
11) Madame trentenaire et Monsieur Quinqua
STEPHANIE &t PATRICK
12) Madame quadra et Monsieur Sexa (les "Leclerc" !)
Ce couple Leclerc a de fortes chances de s'appeler NATHALIE & JEAN
13) Madame quinqua et monsieur septuagénaire
MARIE & JEAN.
Valable pour tous les plus âgés dans cette catégorie.
Sinon, il existe d'autres possibilités. Les 30 ans et + de différence d'âge me paraissent immoraux (du moins s'il en naît des enfants) aussi ne traiterai-je pas ce cas.
Mais il arrive de plus en plus souvent que Madame soit plus âgée que Monsieur.
Alors 14) Madame trentenaire et Monsieur vingtenaire
STEPHANIE & JULIEN
15) Madame quadra et Monsieur trentenaire
NATHALIE & SEBASTIEN
16) Madame quinqua (je n'ai pas dit Cougar...) et Monsieur quadra
MARIE & PHILIPPE
17) Madame sexa et Monsieur quinqua
MARIE & PATRICK
18) Madame septua et Monsieur sexa (et tous les autres cas ensuite)
MARIE & JEAN
Voilà j'espère que ce petit divertissement du week-end vous aura plu, d'autant qu'il est interactif !
Vous pouvez me soumettre deux âges et je vous dirai les couples.
Et vice-versa ....
A vos claviers !
Je vous embrasse.
11:58 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : age des couples
14/10/2011
Ma mémoire fout le camp !
Certes, j'ai encore de beaux restes, je peux, par exemple vous citer toutes les stations de métro de la ligne 4 dans l'ordre, je peux énumérer (presque) tous les vainqueurs du Tour depuis les années 60.
Mais il m'arrive aussi d'avoir de méga-trous.
De plus en plus souvent, je me lève de ma chaise, monte l'escalier et me demande une fois arrivé en haut pourquoi je suis monté !
Idem pour essayer de retrouver des noms. Mais comment il s'appelle celui-là ???
Ou, en écrivant une note, chercher mes mots.
L'an passé c'était anecdotique, mais cette année ça empire sérieusement.
J'ai une piste : ce pourrait être l'usage des somnifères, anti-dépresseurs ou antianxyolitiques. C'est paru récemment dans la presse.
Si c'est ça, alors que faire ? Car après l'Atarax, j'avais décidé de m'attaquer au Témesta.
Mais j'ai aussi constaté une chose : Moins j'ai de mémoire, plus je me sens bien. Car - ceux qui m'ont lu depuis le début le savent - mon salut passe contre la lutte contre certains souvenirs. Et, comme les autres, mais de façon moins rapide, ces "certains souvenirs" ont tendance aussi à s'estomper.
Elle m'avait écrit en février 2003 "tout ce que je souhaite, c'est t'oublier".
J'avais pris ça très mal, mais aujourd'hui je comprends : Vu ce qu'on a vécu, il n'y avait que deux façons de s'en sortir, et pour elle et pour moi : se tuer ou essayer d'oublier, oublier ce que nous fûmes.
Après avoir essayé - sans succès - la première solution, je vois que la seconde pourrait, peu à peu, devenir réalisable.
Je sais que je me dirige tout droit vers Alzheimer si le processus s'amplifie. Ce que je ne souhaite pas, car je ne veux pas être un fardeau pour mes proches.
Mais l'idéal serait une bonne atténuation des souvenirs, assez grande pour que je garde les bons et que j'oublie les autres.
J'en demande trop, non ?
Je vous embrasse.
14:36 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mémoire
13/10/2011
Blog "psychologies" supprimé : je republie ici
Nombre d'ex-bloggueurs de là-bas pourront hélas vérifier que tout ce qu'ils ont écrit est parti en fumée, sans le moindre avertissement des "modérateurs".
Depuis 3 ans, ayant prévu - et publié - cette mort inévitable, j'ai alors tout enregistré sur Word. Près de 1500 notes quand même, qui représentent une belle tranche de vie.
Si l'immense majorité de ces notes est personnelle (comme début 2006 l'épisode de l'hospitalisation non prévue de mon épouse - suivie d'une trépanation, non prévue non plus) une certaine quantité peut se révéler utile.
Par exemple, Damart.
J'avais fait une note sur la stratégie de ce groupe qui consiste à faire croire à tout le monde qu'ils sont les heureux gagnants de quelque chose. Et que pour savoir qu'il n'en est rien, il leur faut passer 3 heures d'horloge munis d'une loupe ultra-grossissante pour comprendre que c'est en fait une vaste fumisterie.
C'est une de mes notes - non personnelles - qui a reçu le plus de commentaires. Près de 50. Et je vois, tout à l'heure à la télé, dans "envoyé spécial", que ça continue... Ma note est donc toujours d'actualité !
Mais le blog ayant été effacé, si on tape "Damart arnaque" sur Google, on ne tombe plus sur mon blog, alors qu'il était dans les 5 premiers ne serait-ce que l'an passé.
Ceci n'est qu'un exemple. J'avais fait à mes débuts d'assez belles notes sur la Lozère, sur la folle aventure des radios libres, sur le harcèlement en général. J'avais commencé une série sur les stations du métro parisien. J'avais fait une saga sur les prénoms.
Tout cela est passé à la trappe. Ce n'était - comme la prétendue dette de la France - que du virtuel.
Aussi ai-je l'intention de republier ici certaines des notes de ce blog afin que ces écrits ne soient pas perdus à jamais...
Pourquoi cette note ? Parce que je suis lu en moyenne par 150/200 personnes/jour, dont une grande partie doit provenir de mon ancien blog. Et c'est pour ceux-là que j'ai écrit ces lignes, quand ils s'apercevront pour certaines notes qu'ils "l'ont déjà lu quelque part..."
Je vous embrasse.
PS : j'ai toujours la crève. je vais aborder ma 5ème semaine !
21:13 Publié dans arnaques, Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : psychologies.com
La dette française, c'est du pipeau....
Hier les deux protagonistes des primaires socialistes nous ont encore bassinés avec leur fichue dette.
Une dette bien pratique pour certains gouvernants et certains opposants, mais qui, j'ai le regret de vous le dire, n'existe pas, du moins en France.
La dette, c'est en fait des billets de Monopoly !
Je pourrais bien essayer de vous l'expliquer, mais je ne suis pas trop doué pour ça. Je préfère vous montrer une vidéo qui le fera mieux que moi, si du moins vous voulez bien consacrer 13 minutes à regarder ce petit documentaire très instructif.
http://www.youtube.com/watch?v=fIyPMzaK_Cc&feature=sh...
Je vous embrasse.
17:14 Publié dans actualité, arnaques | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2011
Primaires : le triomphe du PS
L'important, pour une fois, n'est pas le nom et le score de chaque participant, mais la participation.
2.500.000 personnes se sont déplacées.
Alors, bien sûr, certains esprits obtus (l'UMP n'en manque pas) souligneront que ça ne fait que 6% des inscrits, et que 94% seraient "contre".
Il faut savoir quatre choses :
1) le peu de bureaux de vote. Un par canton, le mien était situé à Gilley, soit à 21 km de chez moi. 42 aller-retour. Très dissuasif.
2) la participation financière. Désolé, mais pour certaines familles dans la dèche, 1 euro par personne, ça compte...
3) le "fichage". Désormais, tous ceux qui ont participé à ce vote sont dans un fichier, et ils le savent. Ils sont dès lors "estampillés PS".
4) le mode opératoire. Ceux qui n'ont pas internet n'ont pas pu savoir quel était le bureau où ils devaient voter. Et le site qui le précisait a été HS dès hier matin...
Pour connaître le nombre de gens qui se seraient déplacés pour voter si tous les bureaux de vote étaient ouverts, s'il n'y avait rien à payer et si cela se serait fait dans la plus grande transparence, il faut appliquer un coefficient multiplicateur.
Je prends l'exemple de mon village. Je connais 7 sympathisants PS.
Aucun ne s'est déplacé, rebutés par les 42 bornes à se taper.
Mais ce coefficient est bien supérieur à 7 !!!
La seule façon de savoir la valeur de ces 2.500.000 personnes, c'est d'organiser la même chose dans l'autre camp. Ce qui se fera certainement en 2017, quand la droite sera (à n'en pas douter une seconde) revenue dans l'opposition. Plus de "leader naturel", et vont alors s'écharper les Copé, NKM, Fillon, Morin, Borloo etc. Des primaires seront alors nécessaires, et on jugera sur pièces.
Je vous embrasse.
11:50 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : ps
09/10/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Jacques MONTY - II
1968.
Jusque là, son meilleur palmarès est une place de 3ème pour mes rêves d'enfant, et une place de 4ème pour la vie que j'aime. Fort logiquement, la seconde place sera atteinte cette année.
Pour la vie sort pile pendant les Jeux Olympiques, grâce auxquels le Général nous octroya 15 jours de vacances d'hiver afin d'amirer les exploits de nos sportifs. Ce que je ne manquai pas de faire.
Arrivée n°11 en février, elle atteint enfin la 2ème place mi-mars. Mais continuera sur sa lancée, avec enfin la première place la semaine suivante.
Mai 68 verra la sortie d'attends-moi, qui sera.... le tube de l'été !!!
• 22 semaines dans le hit • 12 semaines dans les 10 premiers, de juin à septembre • 10 semaines sur le podium, et 4 semaines numéro 1, en juillet/août.
L'explication ? Johnny avait sorti son disque trop tôt, lequel disque (jeune homme entre autres) montrait qu'il soutenait - à 25 ans.... - la droite dure. Idem pour Sylvie, qui partageait ses idées, et pour Sheila, avec petite fille de français moyen. CloClo traversait une mauvaise passe, Eddy commençait sa première chute, Il n'y avait guère que Polnareff qui aurait pu faire de l'ombre à Monty, avec son splendide Jour après jour. On notera la présence d'un certain Gilles Dreu qui fit aussi un des tubes de l'été.
Il sortira trop tôt qui après toi, en septembre, alors qu'attends-moi était encore sur le podium. Une belle 4ème place en décembre cependant. Et dans la foulée, un petit doublé avec je n'ai rien à t'offrir, qui arrivera 17ème.
Pour l'année, avec deux numéros 1 et un numéro 4, Monty ne se retrouve qu'onzième. Mais il n'a pas dit son dernier mot...
1969.
Paraguena sera 6ème en avril.
C'est mon destin sera 7ème en juin. Doublé avec Katia Sonia 18ème en août.
Vivre d'amour sera 9ème en décembre.
Sur l'année, Monty arrive 10ème. Mais ce n'est pas fini.
1970.
Une invite pour Sheila ? En tout cas Fleurs et Bonbons se classe 6ème en avril.
Son premier single Amour tendresse et larmes restera 19 semaines dans le hit, de juin à octobre, occultant sa merveilleuse face B du soleil sans amour. Encore une 6ème place en juillet, un des tubes de l'été côté français.
19 semaines aussi pour le disque d'automne, la fête au village, qui finira 6ème.
Voilà ce qui explique pourquoi Monty arrive 8ème (6ème chanteur) au classement des interprètes pour 1970.
1971.
Dieu aime la musique sera 18ème en juin.
Le vésuve et l'Etna 6ème en septembre.
Et une 14ème place pour le disque suivant, inoubliablement.
Monty commence sa chute, seulement 12ème au classement des interprètes, où il ne figurera plus désormais.
1972.
Dernière chanson classée à SLC : un certain standing, n°23.
Rien pour les suivantes, dont professeur en amour.
A l'été, il décide de mettre son prénom sur les pochettes, estimant que la vogue du seul nom de famille était passée. Seul Gotainer, 10 ans après, fera l'inverse, avant Calogéro 30 ans plus tard.
Donc pas de classement pour des lendemains qui chantent (1972) Moi je préfère la France et yddishe Momme (1973), ni les violons du bal (1974).
Pour la période 1963/1974, Monty est à sa place : la onzième, 8ème chez les Messieurs.
Et ensuite ?
La fin, en tant que chanteur.
Il sortira Dieu que tu l'aimes avec la secte - dont j'ai fait partie ! - les Enfants de Dieu en 1975, puis il produira des chansons à la gloire de l'équipe de St Etienne en 1976, dont le fameux allez les verts. Il créera même sa maison de disques "les disques Monty" (le groupe France, Cramier, Zaino, Footy et la bande à Hidalgo, Fanny)
Il partira aux USA en tant que producteur, reviendra faire un disque-rétro - qui ne marchera pas, souviens-toi 63, en 1983. Si vous l'avez, sachez qu'il vaut 25 euros qauand même !
Puis, la déchéance à partir des années 90, dans la tournée - maison de retraite pour chanteurs Age tendre et tête de bois...
A la semaine prochaine pour Nicoletta.
Je vous embrasse.
12:26 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2011
Agression contrôleur SNCF : des pistes
Ce Corail Lyon-Strasbourg, je le connais bien. Je l'ai souvent emprunté pour me rendre de Lons le Saunier à la capitale alsacienne.
Certes, l'homme était un "déséquilibré". Excuse facile qui satisfera tout le monde, sauf la famille du contrôleur.
Mais il faut savoir que, grâce à notre Cher Président et sa RGPP (démantèlement des services publics), à la SNCF, il y a de moins en moins de moyens. Le TGV lui-même est mis en cause, car finalement pas si rentable que ça sur certaines lignes.
Le Corail où s'est passée la chose fait partie de ces trains qu'on cherche à éliminer depuis 20 ans. D'abord affublés du nom de T I R (trains d'intérêts interrégionaux) puis de T E T (trains d'équilibre du territoire) ils coûtent énormément d'argent par rapport à la plupart des TGV et des TER que les contribuables financent par le biais et de leur billet et de leurs impôts locaux.
Or, depuis 2007, la SNCF a glissé du "service public" à une entreprise devant dégager des bénéfices.
Avec la fameuse RGPP, tout ce qui est fonctionnaire et ne rapporte pas d'argent (et encore.... mon entreprise dégage des bénéfices indirects énormes pour la société et a fait partie de la charrette) doit être réduit à sa plus simple expression, de manière à tuer la bête. C'est pour ça qu'on a créé des "paliers" :
Entreprise d'état --- > Etablissement Public administratif ---> Etablissement public à caractère industriel et commercial ----> Entreprise privatisée.
Mon ex-boîte se situe en 2) et la SNCF en 3).
Bref, pour ces lignes non rentables et pour ces trains, le moins de personnel possible, des lignes qu'on laisse se dégrader et des billets de plus en plus chers.
Sont donc mécontents les contrôleurs, qui ont de plus en plus de travail sur ces trains-là étant de moins en mins nombreux, et les usagers, qui en ont marre des retards à répétition et de la non-information en cas de panne.
Mon voyage à Paris, par exemple : A l'aller, 20 mn de retard au début du trajet, qui se sont transformées en 32 pour laisser passer un train "prestigieux" à l'arrivée sur la ligne nouvelle.
Or à 30 minutes de retard on a droit à une compensation de 30%.
Notre conducteur a fait le service minimum : au lieu de rouler à 220 comme c'est prévu pour les trains Suisses, il a fait du 240, le train "prestigieux" qui le suivait étant assez loin. Si bien qu'on est arrivé à la gare de Lyon avec avec 29 mn de retard. S'il avait roulé à la vitesse maxi, le retard aurait été moindre.
Résultat des courses : tous ceux qui avaizent une correspondance en une heure l'ont ratée, sans la moindre indemnisation.
Au retour, je suis monté dans un train et j'ai fini.... dans un taxi, avec 1h05 de retard à l'arrivée ! Sans aucune information, me demandant si je devais descendre ou non à la gare précédent Pontarlier.
Y a t'il eu conjonction hier entre un usager excédé (on peut être à la fois déséquilibré et excédé) et un contrôleur fatigué, pas trop disposé à discuter ? Je n'en sais rien, mais à force de tirer sur la corde on arrivera de plus en plus à de pareils errements.
A force de rendre exsangues les services publics, on va vers le mur. Il reste encore 7 mois de cette politique-là. Les successeurs parviendront-ils à réparer tout ce qui a été cassé ? Devrai-je toujours faire 27 km pour voir un conseiller financier de la Poste, les enfants de certains villages continueront-ils de se taper 45 mn de car pour aller à l'école ?
Je crois que le vrai problème est là. Et je pense que la grève actuelle "de solidarité" des cheminots est en fait une "vraie" grève, sans préavis obligatoire et service minimum, qui est loin d'être finie.
Et que je soutiens.
Je vous embrasse.
10:29 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
06/10/2011
Paris, septembre/octobre 2011
Ca va mieux (le matin ça va toujours mieux) et je m'autorise donc à publier mon séjour Parisien.
Jeudi, premier jour : à la fois une immense satisfaction et une profonde déception. La satisfaction vient de la demoiselle qui nous louait, laquelle s'est déplacée à la station de RER Vincennes - nous étions en retard, TGV Lyria...! - pour nous donner en toute confiance les clés de son appartement.
Dans lequel rien n'avait été enlevé, même son argenterie (dont elle me dira plus tard ignorer l'existence !)
Une confiance pareille, dans le Paris de 2011 m'a scié !
A ce propos, je tiens à féliciter le conducteur de la rame TGV, malgré qu'il ait pris un retard de 35 minutes entre Pontarlier et le départ de Dijon, qui a fait son possible pour le rattraper, et.... passer sous la barre de la demie-heure (28 mn) à l'arrivée.
Comment ça pour éviter le dédommagement "horaire garanti ?" Mauvaises langues !!
Mais, quelques heures après, grosse déception, pourtant prévisible. C'est à cause de cet épisode que je voulais faire baisser le thermomètre avant d'en parler, ayant déjà été trop "franc" avec quelqu"un qui l'a mal pris sur mon séjour en Bretagne.
Là, rien à voir, pourtant. Un couple dont j'avais suivi, voici 41 ans, la formation. Ils étaient jeunes, pas très beaux, mais adorables. Avec trois autres copains nous avions été inséparables pendant 6 mois.
Ils ne connaîtront jamais d'autre partenaire, et seront l'un pour l'autre l'homme et la femme de toute une vie. Pour moi c'était magique... Et je voulais le leur dire. J'avais souvent hésité, connaissant leur adresse, mais le hasard m'ayant cette fois place à 400 m de chez eux, je n'ai pu résister.
Hélas, devant un immeuble cadenassé, j'ai quand même téléphoné à la dame devant la porte, qui me raconta des histoires à dormir debout avec des beaux-parents à placer dans des maisons de retraite, et que vraiment elle n'avait pas, en ce moment, une seule minute à me consacrer. Même pour un coucou furtif.
Néanmoins, nous resterons en bas de sa porte 25 minutes à nous téléphoner....
J'en connais qui vont tout de suite bondir, et me dire, par exemple :
Peut-être les pensées et les émotions vécues auparavant ne sont plus au rendez-vous ? Peut-être ont-ils des problèmes que tu ignores et qui font que ? Peut-être ne faut-il pas prendre comme un rejet ou comme un abandon ce qui ne l'est pas ? Peut-être faut-il que tu cesses un jour de prendre pour toi (ou plutôt contre toi) ce qui se passe autour de toi et qui ne t’appartient pas? Les vies des gens sont bien souvent en roue libre, elles se croisent, se suivent, se décroisent, se parallèlisent, se recroisent à nouveau ou jamais, sans que l'on sache bien pourquoi, sans que l'on puisse dire pourquoi, sans qu'il y ait d'autres "explications" que la vie elle-même. L' "investissement" que l'on place des les gens que l'on rencontre est parfois fort, certes, et la rencontre ne survient véritablement que s'il y a accord et désir. Il suffit parfois -souvent- d'une étincelle pour qu'elle ait lieu, et parfois aussi d'un coup de vent pour que la flamme s'éteigne. Que ce soit en amour ou en amitié, les "gens" passent, les histoires vivent et parfois meurent. Ou prennent momentanément la tangente, au grand étonnement de l'un des partenaires...
Ce qui serait rigoureusement exact s'il n'y avait pas eu mensonge : pas une seule minute à me consacrer, et pourtant 25 minutes de conversation téléphonique que ma batterie a abrégé...
Je pense qu'ils vivaient leur propre vie bien pépère et qu'ils n'avaient pas envie de revoir le miroir que je serais devenu. Elle et moi avons 60 ans, plus 20....
Donc la passe de trois n'a pas eu lieu.
Cela sous un cagnard incroyable : A 20h, 27 degrés là-bas
http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=2&jour2=29&mois2=8&annee2=2011&envoyer=OK
et 13 degrés ici - d'après ma station !!!
Vendredi, second jour : un truc à faire, qui ne vous ruinera pas, c'est de descendre le canal St Martin, depuis les grands bassins de la Villette jusqu'à la Seine, qu'on longe jusqu'au louvre. Magique !
Ce jour là, 28 degrés à 20h, 12 ici.
Grande première pour moi : nous avions des tickets de cinéma à tarif réduit, et j'ai choisi la nouvelle guerre des boutons. Logiquement je ne devais pas pleurer, me souvenant de la première version.
Mais l'histoire n'était pas la même, et entre les conneries des gamins on voyait se profiler l'occupation et se nouer des ydilles. On voyait des scènes bouleversantes avec la musique qui allait avec.
J'avais toujours mon "truc" dans ces cas-là : à la première montée de larmes, m'enfoncer un ongle dans le bras, jusqu'au sang.
Hélas, ça ne marcha pas, et à la fin du film, le bras en sang et moi en pleurs, je mis au moins deux heures à "récupérer". Séquelle de mon Histoire d'Amour : je suis définitivement perdu pour le cinéma...
Le samedi c'était la Nuit Blanche. Avec toujours la crève, et je dois dire que c'est la dernière fois que j'y viendrai. Ca devient invivable, comme la fête des Lumières à Lyon. Pour ceux qui aiment être noyés dans la foule, et adorent faire des queues de 45 mn pour voir une attraction, allez-y.
Moi, c'est fini.
J'ai quand même réussi à prendre en photo le cloître des Billettes (1427)
Là encore, 25 degrés à 22h (en dehors de la foule) alors que c'était 9° chez moi....
On a essayé l'autre "pôle", Montmartre, kif kif bourricot ! à des presque minuit, des queues de 500m...
On aurait mieux fait d'aller au Festival des Vendanges de Suresnes, qui proposait aussi des attractions nocturnes, mais moins bondées, avec des chaises au milieu des cours.
Mais le dimanche il y aura là-bas une session de rattrapage, avec d'aussi beaux spectacles :
Sans filet, je précise....
Le lendemain c'était jour du départ, mais le TGV était à 17h, aussi avons-nous profité des "heures fraîches" de la matinée. C'est à dire en-dessous de 25 degrés. Soit avant 11h.... Ensuite il faut attendre 21h pour retrouver les 25 degrés.
Nous sommes allés sur un des sommets de Paris, non pas Montmartre, mais Porte des Lilas (je n'ai pas vu Henri), et je pouvais voir, tel un feu de forêt, la masse de pollution dans la banlieue nord :
photo sans retouche !!!
Puis nous avons quitté la ville-lumière à 17h avec les 29 degrés habituels, et nous sommes arrivés à Pontarlier à 21h avec vingt degrés de moins....
A retenir : Paris restera toujours aussi beau, la confiance formidable de la demoiselle de la location, et le fait qu'une amitié ça se cultive, et que le "coucou c'est moi, tu te rappelles d'il y a 40 ans", ça ne marche que dans les films US à fort budget.
Je ne peux résister à vous joindre l'appréciation de la demoiselle de la location sur le site où l'on a réservé :
Un couple merveilleux d' humanité , de reconnaissances et de respect de la situation et de la maison. Leur présence m' a réchauffé le coeur. Je souhaite à chacun d' accuellir des personnes si prévenantes. Un grand merci.
Nous pensons la même chose d'elle....
Je vous embrasse.
11:53 Publié dans beaux moments, Loisirs, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)