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27/03/2012

Passage en douceur à l'heure d'été

Pour la première fois depuis mes 25 ans (l'année de sa création par Giscard) le passage à l'heure d'été s'est passé pour nous sans encombre.

Avant, il n'en était pas de même. Il me fallait, pour moi qui bossais, au moins une semaine pour récupérer.

D'abord, si l'heure de nos montres avait changé, il n'en était pas de même pour nos horloges biologiques.
Et pour la première journée de boulot en heure d'été (le dimanche, on restait plus ou moins en heure d'hiver) les ennuis commençaient.

Pour moi réveil à 5h.
Donc 4h.  Une heure de moins à dormir. Et pas le choix ! Puis la pause déjeuner. Midi et demie, soit 11h30. Avez-vous vraiment faim à 11h30 ? Puis le soir, dur dur pour se coucher... Mais il fallait s'endormir à 22h maximum (soit 21h...) car le lendemain, le réveil ressonnerait à 5h.

L'organisme finissait par s'habituer, et au bout d'une semaine, on avait récupéré.

 

Cette année, c'est différent.

Déjà le réveil est un engin dont on ne se sert qu'occasionnellement, disons une dizaine de fois par an (train à prendre ou voyageurs à aller chercher, rendez-vous matinal, etc).

Donc, j'ai fait comme avec les médicaments : sevrage progressif.

Dimanche matin, je me suis levé comme à mon habitude. Puis nous avons déjeuné non pas à 13h, mais à.... 13h45 !!!  Dîner non pas à 20h, mais à 20h45. Je me suis endormi à minuit 30 au lieu de minuit.

Lundi : Déjeuner à 13h15, dîner à 20h. Nickel.

Et finalement, hier, je me suis endormi à minuit, comme tous les autres jours.

Ce matin, toujours comme les autres jours, réveil à 8h (soit 7h), avec en prime le spectacle du soleil qui se levait !

soleil levant.JPG

Certes, il y a des inconvénients - notamment pécuniaires - à la retraite, mais il y aussi pas mal d'avantages !

Je vous embrasse.

25/03/2012

Les 50 interprètes de 1963 à 1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - III

1968 - 1971

L'année 1968 commence bien avec un doublé : Comme un garçon, sorti en décembre 1967 arrivera numéro 2 fin janvier, entre deux chansons d'Adamo (!) et le jour qui vient sera 16ème en février.

Février où elle sort l'oiseau, qui obtiendra une 4ème place en juin.

Pendant les "évènements", même si elle a ses opinions politiques bien ancrées (elle a fui le régime communiste en Bulgarie, et par réflexe sera toute sa vie anti-gauche) elle ne commet pas les erreurs de son mari, de Frank Alamo ou de Sheila, et se garde bien de les exprimer dans ses chansons.

En mai 68 sort "the" 45 tours" !!
C'est baby capone qui ouvre le bal avec une 7ème place d'entrée en juin. 3 places de gagnées en juillet, tandis qu'Irrésistiblement se pointe dans l'antichambre à la 31ème place.  Mi-août, Baby Capone est numéro 2, Irrésistiblement arrive péniblement 22ème.
C'est le dernier dimanche d'août que baby Capone prend la tête, pendant une seule semaine.
Mi-septembre, Baby capone est à la seconde place, irrésistiblement se pointe 14ème.
Mi-octobre, c'est la chute pour BC alors qu'irrésistiblement arrive, 5 mois après sa sortie, sur le podium.
Et se retrouve numéro 2 en novembre.
La sortie de la Maritza la fait chuter ensuite, mais quelle carrière ! Un numéro 1 et un numéro 2 sur ce disque, le mieux classé de Sylvie depuis bien longtemps.

La Maritza, sortie en octobre, est très connue mais ne fera pas une immense carrière à SLC. Tout juste un podium début janvier 69.

Pour cette année 1968, Sylvie remonte. Toujours seconde chanteuse derrière Sheila, mais 5ème au général.

1969.

On a toutes besoin d'un homme, sortie en janvier, prendra la seconde place début mars. Sa face B - que j'adore - face au soleil, prendra la succession et arrivera 13ème en juin.

Ralentissement de sa production, un jour à rester couché ne sortira que début juillet.  Mais là, un semi-bide, une 13ème place en octobre ! Doublé quand même, car la seconde chanson consacrée à son fils, le roi David (avec la musique de sur le pont de Nantes...!) sera 19ème.

Encore un cafouillage de programmation pour le disque sorti en décembre : Apprends-moi arrive direct à la 16ème place, puis disparaît.
Les hommes qui n'ont plus rien à perdre arrivera 3ème en janvier, et culminera 2ème derrière Polnareff et sa maison vide.

Et cette fois-ci, Sylvie repasse devant Sheila, 4ème au général.

1970.

Premier single avec, en avril aime-moi, qui prendra une belle seconde place en juin.

Mais le single suivant, sorti en juillet, va durer... 8 mois !
D'abord j'ai deux mains deux pieds va se classer 26 semaines dans les 20 premiers, de juillet à décembre, avec la première place en octobre.
Suivra la face A, la chasse à l'homme, qui arrivera 17ème en décembre, et sera classée jusqu'en février 1971, avec une 12ème place en janvier. Tout le monde pensera qu'il s'agit de deux disques différents !

Exploit, avec seulement deux singles, Sylvie Vartan ne rétrogradera que de 3 places au général, re-cédant la première place à Sheila...

1971.

Elle revient au super 45 tours en avril, avec je t'appelle qui sera 7ème en juin, de loin ma chanson préférée d'elle pour cette époque

Et loup qui se classera 15ème en juillet.

Retour au single avec en octobre parle-moi de ta vie qui arrivera numéro 5.

Pour 1970, Sylvie Vartan, toujours derrière Sheila, rétrograde à la 10 ème place. Avant de disparaître du classement l'année suivante, sa "traversée du désert".

Rendez-vous dimanche prochain pour la dernière partie.

Je vous embrasse.

24/03/2012

Balancier

Il y a neuf ans, le Net m'a sauvé la vie.

J'avais un "réel" tellement horrible que je voulais en finir, et finalement c'est le "virtuel" qui m'a aidé à sortir de cette spirale mortelle.

Cela, je l'ai raconté maintes et maintes fois, notamment dans mes notes de l'automne 2011.

Puis, petit à petit, mon "réel" est devenu supportable.
Mon "virtuel" quand à lui continuait à me satisfaire, avec beaucoup de hauts et quelques bas.
Et du coup, j'ai lancé quelques passerelles entre les deux, j'ai pu mettre un visage sur des lignes lues sur un écran. Surtout en 2004, année de forte remise en question.

Voilà 6 ans, lorsque mon épouse a subi - en catastrophe - une terrible opération qui l'a rendue handicapée, là encore, mon "virtuel" a bien réagi, m'a encouragé, m'a aidé à passer cette terrible épreuve.

Quelques mois plus tard, mélange entre les deux : Certains malintentionnés du "réel" ont découvert mon jardin secret "virtuel", et m'ont mis à la porte du Paradis. Le Pays Basque, où je me plaisais tant.

Mais je n'ai pas perdu au change : En 2007 la Franche-Comté m'accueillait à bras ouverts.

Mon "réel" s'est alors amélioré de jour en jour. Avec un sommet à l'été 2007, alors que je commençais à avoir quelques déceptions côté "virtuel".

Puis ce fut statu-quo pendant quelques années. "Réel" et "virtuel" me convenaient parfaitement.

L'équilibre.

Mais, très récemment, alors que je vivais un "réel" de retraité très paisible, avec de belles retrouvailles Bretonnes à Lorient et à Quimper, une promesse de retrouvailles à Paris d'ici un mois (plus fort que Bruel, ce ne sera pas "rendez-vous dans 10 ans", mais dans 40...) mon "virtuel" a commencé à me lâcher sévère.

Espoirs transformés en déception.

D'abord purement "virtuels", avec la retrouvaille de personnes dont certaines ont fait une croix sur moi.
Je l'admets, à une certaine époque, je n'étais pas clair. Et j'avais de sales réactions envers des gens admirables, qui m'ont soutenu à bout de bras.
Oui j'étais encore malade, mais je ne le savais pas... Ce genre de maladie dont on ne peut dater la fin qu'après coup.
Puis de nouveau les mêmes reproches, des personnes - pas mal de personnes - dont il faudrait sans cesse lire leurs écrits en permanence (certains écrivent jusqu'à 18 h par jour...) pour savoir qu'ils vont mal. Ou bien. Et là bien sûr le couperet qui tombe "tu ne t'intéresses pas aux autres"... Je pense qu'il suffit de lire mon blog pour savoir ce qu'il en est à ce sujet. Je n'y parle pas que de moi....
Mais rien à dire, quand j'étais "Ordi-dépendant", j'étais comme ça aussi...

Et puis l'entrecroisement du "virtuel" et du "réel". Des personnes que je croyais inaccessibles, et qui vous donnent leur numéro de téléphone ! A moi, petite Cicatrice blogueuse...
Qui vous font participer à des moments conviviaux inoubliables. Mais hélas, ces stars s'envolent vers d'autres endroits où d'autres Cicatrice les attendent... J'ai du mal à atterrir dans ces moments-là !

Alors qu'"en vrai" je viens de passer 3 mois superbes, avec beaucoup de monde chez moi, de tous âges, avec des escapades Parisiennes ou Azuréennes, je fais de plus en plus de pauses ici.

Je me préserve.

Ne tenant pas à ce que ce qui m'a sauvé voici 9 ans me fasse à présent plonger.

Pensant de plus en plus que le Net, c'est comme le bon vin : à consommer avec modération, sinon, c'est l'ivresse. Et puis la gueule de bois.
Contrairement à certain(e)s ami(e)s dont c'est devenu une drogue, moi je suis, ce ce côté-là aussi en train de me désintoxyquer.
En plus, pas le choix, mon épouse exige une surveillance de tous les instants. Mais ça je ne le dirai qu'à vous, qui venez me lire ici :)

Je vous embrasse.

 

21:35 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (8)

22/03/2012

Tragédies et politique

Devant l'horreur qui s'est produite à Toulouse les français ont été vitrifiés. Personne ne pouvait s'imaginer qu'une telle abomination puisse se produire.

Au point qu'il a été décidé, lundi dernier, d'instaurer une "trève" de la campagne présidentielle, de peur que cette tragédie pousse les candidats à là récupérer bassement, à la manière de pillards.

Mais l'histoire nous montre que c'est ce genre de tragédie qui fait basculer les opinions.

Deux (grands) exemples :

En 2001, George W Bush, après une élection assez aisée était retombé au plus bas dans les sondages.
Les attentats du 11 septembre ont vu alors l'Amérique se souder autour de son président. Président qui après une très sincère émotion s'est engagé dans un processus de guerre contre l'Afghanistan, profitant du désir de vengeance de la population des Etats-Unis.
En 2004 il a été réélu...
Sans le 11 septembre l'aurait-il été ?

Plus grave - et j'en suis le témoin - les attentats de Madrid en 2004.
Tout de suite, le Premier Ministre de droite José Maria Aznar a mis ça, sans aucune preuve, sur le dos des indépendantistes basques.
Mais, très vite, on se rendait compte qu'il n'en était rien.
Habitant à Biarritz, je captais les télés Espagnoles, et le peu de connaissance que j'ai de la langue de Cervantes me faisait cependant comprendre que les journaux de la TVE avaient assez rapidement établi la preuve que les Basques n'y étaient pour rien.
A ce moment, Aznar pouvait encore s'en sortir, avouer que tout simplement il s'était trompé. Mais non, il persistera dans cette attitude, alors que les preuves de l'implication d'Al Quaida commençaient à s'amonceler.

Le peuple ne lui pardonnera pas ce mensonge, et à la surprise générale, élira Zapatero - de gauche - quelques jours plus tard à la tête du pays.

Donc il a été décrété une trève durant la campagne. C'est à dire qu'aucun candidat ne devait évoquer, pendant quelques jours, cette abomination.
Quand je dis aucun candidat, c'est aucun candidat.

Hélas, cette trève a été rompue hier.

L'un d'entre eux s'est souvenu qu'il avait un "double job" et a alors revêtu ses habits de "protecteur de la Nation" pour faire passer un très émouvant discours (Guaino écrit très bien), qui sans nul doute, aura des répercussions sur le premier tour.

On se souvient que "Télé-Chirac", TF1, avait exploité un fait divers .

Le 18 avril 2002, Paul Voise, un retraité apparemment sans histoires, apprécié par tous ses voisins, est agressé dans la masure qui lui sert d'habitation à Orléans. Deux jeunes individus non identifiés auraient tenté de le rançonner, puis roué de coups, et incendié sa maison avant de prendre la fuite.

Le lendemain 19 avril le journal de 20 h de TF1 accorde une grande importance à la couverture de ce fait divers. Les images du visage tuméfié et les pleurs de Paul Voise bouleversent la France entière et provoquent une vague d'indignation face à la délinquance. La chaîne LCI (filiale deTF1) repasse 19 fois le sujet pendant la journée.
Les propositions d'aide à la reconstruction du pavillon du vieil homme sont lancées en grand nombre.

Le 20 avril TF1 reviendra très longuement dans ses journaux télévisés sur cette histoire.

Le 22, Jean-Marie Le Pen passe devant Jospin au premier tour...

Pillards, oui, je maintiens.

Je vous embrasse.

17/03/2012

Les trois villes où je me ressource

Quand je déprime, le simple fait de m'éloigner est déjà un début de remède. Fuir passagèrement de là où on est afin de prendre du recul, pour moi ça marche.

Mais dans les cas un peu plus "sévères", j'ai trois endroits où j'arrive parfaitement à me ressourcer.

D'abord deux maisons, enfin un appartement et une maison.

Seuls vestiges de ma jeunesse, je les ai arpentés à 23/24 ans. Et ils n'ont pas changé.
Du coup, en y pénétrant, je me revois dans cette période, et ça m'apaise.

La maison d'abord. Elle est située à Lorient (enfin, dans la banlieue), c'est celle où habitait (et re-habite depuis l'année dernière) mon cousin/frère Jean-Yves. C'est dans cette maison qu'un beau matin de 1974 il m'a réveillé en me disant "Pat, Pompidou est mort !" . Je vous JURE que c'est vrai !
Cette maison a vu passer ma première épouse, mes parents, a vu naître et grandir mes cousins, petits et grands. A vu mourir des personnes aussi, mon parrain, ma tante, le mari de mon cousin...
Jean-Yves avait 19 ans quand il m'a annoncé la mort de Pompidou, il en a à présent 57...
Et moi 23, je vais sur mes 62 ! Cette maison m'a vu célibataire, puis marié, puis divorcé, puis remarié, puis père de famille et certainement qu'elle me verra grand-père.

Rien n'y a bougé. Même pas l'abri météo que j'avais construit à l'époque. Il est toujours là... Et ma cousine germaine, qui va sur ses 82 ans aussi !
Idem pour le quartier, des alignées de maisons en granit et toits en ardoise avec petit jardin...


L'appartement, lui, se situe à Toulon, c'est celui de mon autre cousin (nous ne sommes que 3 cousins germains issus d'une fratrie de 5 enfants) et je l'ai connu (pas mon cousin, l'appartement) en 1975 quand ma tante l'habitait.
Depuis j'y suis retourné des dizaines et des dizaines de fois. Notamment en 1977/1978 quand ma première épouse et moi habitions dans l'Isère, nous ne pouvions faute d'argent nous payer de "vraies et longues" vacances alors une fois par mois environ, je la prenais le vendredi soir à la sortie de son usine et avec la vieille Simca 1100 poussive direction Grenoble, Sisteron, Manosque et enfin la côte d'Azur. En espérant que "la panne mensuelle" n'arrivât pas sur ce parcours.

L'hiver 77/78 fut très rude, et je me souviens parcourir la Sibérie pendant quelques 150 km, voir peu à peu la couche de neige diminuer puis disparaître, vers les 20h faire une pause-sandwiches à Sisteron qui était déjà la Provence, même si l'air était encore glacial.
Puis au fil des kilomètres la végétation changeait, nous voyions le premier palmier vers St Maximin, lesquels devenaient de plus en plus nombreux à mesure que nous approchions de la mer. La descente de la vallée du Gapeau était un enchantement et un dépaysement total, et c'est à fond de train que nous parcourions les derniers km d'autoroute pour enfin nous garer rue Emile Vincent. Il était en général 23h, parfois moins, parfois plus. Ma tante (72 ans) nous attendait.
Et là, en descendant... le printemps !! Une dizaine de degrés, qui tranchaient avec les -10 des "Terres Froides".

En 1984, mon père affolé m'appela : ma mère avait eu un infarctus et se trouvait entre la vie et la mort. J'étais dans les Hautes-Alpes, la neige bloquait les routes, il était 16h, je devais faire la nuit. Comment être à Montpellier le plus tôt possible ? Internet n'existait pas mais le minitel si. Alors je prévins le collègues et regardai les horaires de train, il y avait un départ à 17h05, arrivée Marseille 21h10. Après, plus rien, sauf vers Toulon et Nice. Coucher à Marseille? Pour qui connaît le quartier de la gare St Charles, vaut mieux éviter d'y chercher un hôtel après 20h !
C'est ma tante qui nous logera, dans ce même appartement.
Le lendemain matin de très bonnne heure nous prendrons un train pour Montpellier, où nous serons à 10h. Ma mère était tirée d'affaire...

Oui, cet appartement a vu mes peines et mes joies.

 

Enfin Paris.
Je n'ai plus d'appartement-"témoin" (de ma jeunesse), ma rue a été complètement bouleversée, un méchant digicode m'empêche désormais de prendre le couloir de mon enfance et de mon adolescence, puis de monter l'escalier qui couine, et d'arriver au 7ème étage, celui des "chambres de bonne".
La dernière fois, c'était il y a 22 ans !

D'accord... je l'ai même évoqué dans une note. Mais il existe certains endroits de Paris qui n'ont pas changé. Déjà le jardin du Luxembourg, si cher à Joe Dassin et Gérard Palaprat.


Il a raison l'ami Gérard ! il me suffit de m'asseoir près du bassin pour me replonger dans mes années-lycée. Ce "Luco" que je traversais 4 fois par jour pour aller au lycée...

Il y a aussi d'autres endroits qui n'ont pas changé. Même les moins imaginables. Et pourtant !
Par exemple... la gare RER de la Défense est restée telle quelle depuis son ouverture en 1969.  Quand j'y passe, là aussi un certain bien-être m'envahit... Si je monte à la surface tout est foutu bien sûr !

C'est aussi le Parc Montsouris, où gamin je restais des heures sur un pont enjambant ce qu'on appelle maintenant le RER, regardant s'arrêter les ombibus et filer les "directs". On a les Mistral qu'on peut ! Ou les bords du canal St Martin avec ses écluses et ses passereles où l'on s'attend à tout moment de voir surgir Gabin et Arletty...

 

Voilà...

A présent, je vous dis à mardi, je file tout à l'heure prendre le train.

Pour Toulon...

Je vous embrasse

10:12 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (4)

16/03/2012

Les 50 interprètes de 1963 à 1974 d'après SLC : Sylvie VARTAN - II

1965 - 1967

On avait laissé Sylvie Vartan en 1964, sa meilleure année.

En janvier 1965 doublé pour elle avec en face A dans tes bras, qui arrivera n°2 fin mars 1965 juste derrière celui qui est en passe de devenir son mari johnny Hallyday, et en face B Histoire ancienne qui sera dans les 15 premiers entre le 15 mars et le 15 avril.

Doublé encore pour le disque sorti en avril. Hésitation de nouveau au départ pour la programmation avec le 15 mai je le vois en tête avec la 8ème place, et cette lettre-là 16ème. Qui revient finalement à la 2ème place du 15 juin au 15 juillet (derrière son mari) alors que je le vois plafonne à la 8ème place.

Pas de souci pour le disque d'été qui sera son carton de l'année. Quand tu es là, adaptation de Game of love, méga tube éphémère passé en boucle sur toutes les radios, après des débuts poussifs (19ème en juillet, 5ème en août) arrive sur la seconde marche du podium en septembre et décroche  tout juste une semaine la première place entre les deux tubes d'Adamo, mes mains sur tes hanches et comme toujours. Elle cessera d'être dans le top fin novembre, belle longévité...
17ème place pour j'ai fait un voeu, doublé donc pour ce 45 tours. A noter qu'une de ses plus belles chansons - selon moi - se trouve dans ce disque : ce jour-là.

Cette fois elle attendra la fin du succès de quand tu es là pour enregistrer son disque d'hiver. Qui sort en novembre avec c'était trop beau, qui n'ira pas plus loin que la 6ème place en décembre et janvier.
L'oiseau rare sera 21ème en décembre, mais une troisième larronne, Dis-lui qu'il revienne, va passer trois mois d'ans l'antichambre, et arriver n°22 en avril, alors qu'est déjà sorti son disque suivant !!

Au final pour cette année 65, Sylvie se maintient première chanteuse mais descend à la 4ème place toutes catégories, Eddy Mitchell et Claude François, de vieilles connaissances, lui passant devant.

1966.

Fin janvier sort il y a deux filles en moi, qui ne dépassera pas la 4ème place en mars, tandis que l'autre face le pays que j'ai inventé se contentera de la 21ème place.... en juin !!!

Enceinte de son fils David, elle va espacer ses disques, le suivant ne sortant qu'en juillet. Mr John B, adaptation de Sloop John B des Beach Boys sera le premier bide de sa carrière. Seulement la 12ème place en juillet... L'autre adaptation de cette chanson américaine, seul dans la nuit par Ronnie Bird fera pire encore.

Elle va consacrer plusieurs chansons à son fils David. La première, Ballade pour un sourire, qui sort juste après sa naissance - et juste après la tentative de suicide de Johnny, sauvé in extremis par le regretté Ticky Holgado - n'aura droit qu'à un furtif podium en novembre.

A mon goût, sa plus belle chanson elle va la sortir en décembre : Par amour par pitié qui arrivera à décrocher une seconde place début février 67.




Garde-moi dans ta poche sera quand à elle 17ème en février

Inexorablement, bien que toujours au sommet, Sylvie entame sa descente. Certes elle est toujours chanteuse n°1 de l'année chez SLC mais recule dans le "général" d'encore deux places.

1967.

Encore un numéro deux (en avril) avec 2'35 de bonheur, où elle change carrément de style. C'est à cette occasion qu'on entendra Carlos  - son secrétaire - pour la première fois.
La face B moi je danse sera classée 4 mois dans le hit (de mars à juin) sans dépasser la 20ème place.

Sortie en juin, un peu de tendresse ne parviendra pas à décrocher un podium, 4ème en août.

En septembre est dans les bacs le Kid, qui sera 3ème en novembre. La face B moi arrivera 18ème le même mois.

Pour l'année, Sylvie descend d'un cran, tant niveau chanteuse, à présent dépassée par Sheila, et tant au général, où elle arrive 7ème.

Que donneront la fin des années 60 ?

Vous le saurez dimanche 25.

Je vous embrasse.

14/03/2012

Le bonheur en direct live

Ceux qui ont lu jusque-là mon blog - surtout au début - ont pu aisément constater que ma vie n'a pas été, et de loin, un long chemin jonché de roses...

Et pourtant, pendant 28 mois j'ai été heureux, et surtout... j'en ai eu bien conscience sur le moment !
Bonheur... enfin, ma définition à moi du bonheur, qui n'est pas forcément celle de tout le monde. Le dico me donne "état de bien-être, de félicité"... Oui, un truc de ce genre, se dire "je me sens bien et j'en profite" !

Donc, 28 mois divisés en deux périodes de 14 (marrant ça !) et à 10 ans d'intervalle.

La première, ce fut de mi-septembre 1971 à mi-novembre 1972.

J'arrivais alors dans une sorte de demi-vie active, dans une école spécialisée, dans la profession que je voulais exercer depuis l'âge de 12 ans.
7109.JPG Non seulement j'étais dans le milieu dont j'avais toujours rêvé, mais en plus j'étais payé pour le faire! Et pas mal en plus.
Je me retrouvais à la fois "riche", "libre" (je vivais encore chez mes parents mais ce n'était désormais plus une obligation) et passant mes journées à finalement m'adonner à mon violon d'Ingres, mais cette fois en professionnel.
Mieux : Cette école étant à 30 km de mon domicile, je devais prendre le train, un truc qui m'a toujours fait prendre mon pied, et les quelques 80 minutes de trajet quotidiennes (formule métro + train + solex, je laissais le solex toute la nuit à la gare avec un simple antivol - impensable aujourd"hui surtout dans cette banlieue, du côté de Trappes)) étaient aussi un réel plaisir.

Nous étions quittes le vendredi à midi jusqu'au lundi matin, nous avions le statut scolaire et donc des vacances.

Mon premier investissement (la carte 12/25 ou son équivalent n'existait pas en 1971) fut une carte demi-tarif, valable pour la Bretagne et le Sud-Ouest. Carte avec laquelle je prenais le large dès que le moindre pont se profilait à l'horizon !
Période aussi marquée par ma majorité (21 ans à l'époque) un vrai "sésame" pour les jeunes de ma génération.

Durant cette époque, toujours les mêmes merveilleuses vacances de Noël et les non moins merveilleuses vacances de Pâques Lozériennes...

Puis, en juillet, un "voyage d'études" à Malte, dans un quatre étoiles (Pas tranquille, c'était la première fois que je prenais l'avion....)

Suivi d'un Tour d'Europe avec mon père, mais un peu spécial puisque ce fut en... solex !!!

Puis en août mon arrivée dans mon premier poste, le Mont-Aigoual. 7208b.JPG

Là, non seulement j'étais dans un décor de rêve (vous dire, de ma chambre, je pouvais voir d'une fenêtre les Alpes du Mont-Blanc au Ventoux, de l'autre fenêtre la Méditerranée et les Pyrénées !) mais (smiley rougissant) je me suis fait draguer par trois nanas ! L'une d'elle devait me toucher (au sens figuré bien entendu) plus que les autres puisque deux ans plus tard je lui mettais l'alliance au doigt...

Et cette belle période de 14 mois prit fin en novembre 1972, quand j'appris que je devais aller "sous les drapeaux".

 

La seconde période (juillet 82 / août 83) est liée intimement à mes débuts d'animateur de radio.

Elle arrivait en plus après des années grises, celles de mon divorce, d'une maladie qui a failli me coûter la vie.
Même si en juillet 82 je me retrouvais victime d'une autre maladie (paratyphoïde) due à une négligence de ma part, les mois qui suivirent furent géniaux.
Radio, bien sûr, puis la connaissance d'amis de tous horizons connus à l'occasion de stages ou de vacances. J'étais dans ma période "célibataire" dans mon HLM, et j'avais de quoi loger 2 ou 3 couples !

Mon HLM justement...
Rien à voir avec celui de Renaud !

J'ai vécu deux fois dans des HLM. Les deux fois j'étais aux Anges. Ces HLM-là ne se situaient pas dans le "neuf-trois" ou dans le "un-trois", mais le premier à la lisière d'un village authentique du dauphiné (pas de photo, c'était à l'époque ma période "diapo" !) et le second était situé à Embrun, la perle des Hautes-Alpes.
8402a.jpg Difficile de ne pas être heureux dans un décor pareil ! J'avais tout ce que je pouvais désirer : exercer le métier que j'aimais, dans un décor de rêve. Mes voisins étaient alors loin de se douter que l'animateur de leur (seule) radio locale qui leur faisait écouter des vieilles chansons des années 60, c'était bibi, connu comme le Loup Blanc dans la préfecture, à 40 km de là...et passant complètement inaperçu chez lui !
C'est vrai, cette côté Dr Jekill et Mr Hyde, la vedette absolue là qui se transformait en Mr tout le monde dans sa petite ville, aurait pu me faire basculer.


Mais est arrivée M..., qui a mis de l'ordre dans ma vie qui était bien plus dissolue que celle de Gérard Floque.

Bonheur à deux pendant les premiers mois. Pas de passion, non, un amour "tranquille" qui ma foi me convenait assez, même s'il ne fera jamais partie de celles - amour se met au féminin quand on l'emploie au pluriel - qui me marqueront à jamais.

En août, vacances "bohèmes" tous les deux, à 30 ans nous avions rajeuni de 10, voire 15, et c'est l"accueil" de mes beaux-parents qui mettra fin à cette belle période. Le charme était rompu.

J'en connais qui vont penser, en lisant cette note :
Et ta fille?  ce n'était pas du bonheur, ca ?

Désolé, mais dans le sens où je prends ce mot, non.

Ma fille est née dans un contexte assez affreux, dont j'ai parlé (mon épouse me faisant sortir de force de l'hôpital alors que j'avais une mononucléose infectieuse, je me suis traîné pendant 6 mois...)

Voilà, pour moi ce n'était pas 2 minutes 35 de bonheur (seuls les "vieux" de mon calibre pourront comprendre cette référence !) mais bel et bien deux ans et demie.

C'es vraiment énorme quand on s'en rend compte sur le moment, et je remercie le Ciel de me l'avoir accordé.

Je vous embrasse.

17:44 Publié dans beaux moments, météo, psy | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bonheur

13/03/2012

Michel Duchaussoy

michel duchaussoy.jpg

A chacun(e) ses idoles. Quand j'avais 25/30 ans, mon comédien préféré était ce qu'on appelle un "second rôle", Michel Duchaussoy.
Lui et Bernard Le Coq étaient à cette époque dans mon "box-office", et quand j'évoquais ces préférences, la plupart de mes interlocuteurs se demandaient bien de qui je voulais parler.

Je vivais à l'époque dans un petit village de l'Isère, le plus proche cinéma était à 11 km et surtout nous n'avions, ma jeune épouse et moi, pas de sous pour y aller. La seule exception sera Le coup de Sirocco en 1979 avec le jeune débutant Patrick Bruel.

Alors nous nous rabattions sur la télé. 3 chaînes noir et blanc, mais quelques bons films et séries où j'ai pu apprécier le talent de Michel.

Je ne ratais aucun épisode (sauf quand je travaillais) de la série un juge un flic, où il interprétait "magistralement" le juge, face au flic Pierre Santini.

Côté cinéma, j'ai beaucoup aimé son personnage dans que la bête meure.

L'histoire : Un jeune garçon rentrant d'une partie de pêche est écrasé sur la place d'un village breton par un chauffard qui prend la fuite. Charles Thénier, écrivain, dont le rôle est joué par Michel est le père de la victime, qui se jure de retrouver le meurtrier et de venger son fils.
Il consacrera sa vie à mener une enquête personnelle, méthodique et obsessionnelle, dont il consignera soigneusement les moindres détails. Il se retrouvera sur la trace d'une comédienne, puis de son beau-frère, un garagiste immonde joué avec brio par Jean Yanne. Un film à revoir absolument.

C'est lui la voix du Parrain, interprété par Marlon Brando.

Je sais que Michel Duchaussoy aura droit à une brève de 30 secondes dans les journaux télévisés, entre les commémorations diverses du 11 mars et la cote de popularité du Monarque de l'Elysée qui vient de croiser celle de Hollande.

Mais au moins ceux qui liront mon blog sauront que la scène française a perdu aujourd"hui un de leurs plus grands représentants.

Je vous embrasse.

 



Photovoltaïque : bilan au bout de 4 semaines.

Après avoir raconté mes déboires sur la lenteur de la mise en service, je voudrais parler de la rentabilité ou non du projet.

Je dois le dire, quand j'ai vu que le premier jour de beau temps, le 21 février, j'avais produit 17 KW, en plein hiver donc, je me suis dit : "qu'est-ce que ça va être cet été !!!".

Première erreur, et il faut que tous ceux qui se lancent là-dedans le sachent :
Par un effet de "compensation", pour une même pente de toit, la production sur un jour entièrement ensoleillé sera la même, hiver comme été.

Sauf en cas de sol enneigé, où on peut estimer un surplus de 10%.

La seule différence entre l'hiver et l'été, ce sont les jours sans soleil. L'hiver vous produirez entre 0 et 2 KW. L'été, vous pourrez atteindre jusqu'à 5/6 KW.

Etant météorologue, j'ai calculé combien je pourrais produire d'électricité annuelle chez moi, endroit assez favorisé : dans les 4000 KW.

Soit, au tarif mai 2011, environ 1800 euros annuels.

Toujours dans mon cas de figure, en comptant le crédit d'impôt (18% et non pas 22) mon installation sera amortie en 9 ans. Après, j'aurai un revenu de 150 euros mensuels (pour l'instant non imposables, mais on ne peut présager de l'avenir dans ces cas-là...)

La donne change pour ceux qui ont signé après.

Je me situe toujours dans mon cas (soleil assez généreux):

• pour ceux qui ont signé entre le 1er juillet et le 30 septembre 2011, le KW racheté passe de 0.46 à 0.4255. Avec toujours le crédit d'impôt de 3580 euros.
Installation amortie en un peu plus de 9 ans.

• pour ceux qui ont signé entre le 1er octobre et le 31 décembre, le KW n'est racheté par EDF qu'à 0.4063. Avec le même crédit d'impôt.
Installation amortie en 10 ans.

• Tout change pour ceux qui ont signé - ou s'apprêtent à signer - cette année.
Le KW n'est racheté qu'à 0.3880 mais surtout le crédit d'impôt est diminué de moitié. Soit pour une installation de 19.500 euros, 1790.
Il en résulte que pour ceux-là leur installation (toujours dans "mes" conditions assez privilégiées d'ensoleillement) ne sera amortie qu'en 11 ans et demie.

Mon conseil : Si jamais la majorité actuelle repasse - donc barême inchangé - à moins d'habiter sur un plateau du sud de la France à au moins 700 m d'altitude, ne vous lancez pas là-dedans !

Par exemple, j'ai calculé qu'un habitant de la région Lyonnaise ne verrait, s'il signe en 2012, avec les critères gouvernementaux actuels, son installation amortie que... 20 ans plus tard !!!

Donc, avant les résultats du 6 mai, il est vraiment urgent d'attendre avant de s'équiper !

Je vous embrasse.


Source :
http://www.photovoltaique.info/Fiscalite.html

12/03/2012

Attention aux radars "pédagogiques" !!!

Pour vous prévenir d'un radar fixe, avant, vous aviez ceci

radar-automatique-metz.jpg

A présent, la plupart de ces panneaux ont été enlevés, et sont remplacés par ça :

pédagogique.jpg

Qu'on appelle aussi les "radars pédagogiques".  Et bien sûr, c'est suivi par ça, de plus en plus loin :

radar_fixe.jpg

Mais j'ai remarqué, au fil du temps, que le valeurs que me donnaient les fameux radars pédagogiques étaient fantaisistes. Notamment le plus proche de chez moi, un peu avant Pontarlier sur la RN57 en venant de Besançon, qui sous-estime largement les vitesses. Par exemple pour un "90 compteur", il me met "75 km/h". Ce qui ne m'empêche pas de ralentir, de faire bien attention...

Mais hier, je me suis fait piéger.

Je revenais d'Alsace, après être passé par la Suisse, et le crachin qui régnait là-bas m'avait pas mal fatigué... En plus, là-bas, la conduite est assez spéciale : le Suisse roule scrupuleusement à 40/45 dans la moindre petite agglomération, toujours truffée de radars. Et entre les agglomérations, entre 100 et 130 selon son humeur, sachant où sont les radars fixes.
Moi j'étais un peu fatigué de tantôt me traîner au milieu de 2 maisons, tantôt me faire coller au train alors que j'allais à 90, aussi, dois-je l'avouer, sitôt franchi la frontière, je me suis relâché.

Quelques kilomètres plus loin, peu avant Morteau, je suis passé devant un "pédagogique" qui indiquait - mon épouse en fut le témoin - 76km/h.

Là je l'avoue, je n'ai pas regardé mon compteur et j'ai continué à rouler à la même allure. Et quand je suis passé devant le "vrai" radar,

rdar tirelire.jpg1..jpg

Là j'ai regardé mon compteur, qui indiquait - je suis franc - 95 km/h. Or je sais qu'il surestime ma vitesse de 8 %, j'étais donc à 87/88 km/h.

Alors deux questions se posent :

• la première, c'est la fiabilité du radar "flasheur".
• la seconde, c'est celle du "radar pédagogique".

Est-ce que le second ne sous-estime pas systématiquement pour donner confiance à l'automobiliste, qui du coup ne regarde pas son compteur (comme je l'ai fait hier) et que son homologue qui suit ne surestime pas, lui, au contraire, la vitesse ?

Le "bon" radar inoffensif, et le "méchant" radar qui sanctionne ?

Je rappelle que j'ai été, par deux fois, en 2010 et 2011, victime de deux radars, planqués, ceux-là.

A chaque fois un dimanche, sur des routes à 3 voire 4 voies.
91 km/h à chaque fois !!!

1 point aussi à chaque fois.

Certes, ces radars ont eu comme effet de réduire les morts sur les routes. Avec l'association du doublement du prix du carburant en 8 ans (2004 0.75 euros le litre de gazole, 2012 1.45 le même !) les gens prennent de moins en moins leur bagnole.

En août dernier, lorsque mon épouse était hospitalisée à Dole (80 km par la route soit logiquement 1h15) j'ai préféré prendre le train et perdre ma journée entière, entre le prix du carburant, l'imprudence de certains touristes étrangers qui n'ont pas de permis à points et donc se .... permettent n'importe quoi, et ces foutus radars.

Idem pour mes voyages en Bretagne, que je faisais régulièrement en voiture. Désormais c'est en train, et ça me coûte deux fois moins cher.

Samedi prochain je vais à Toulon rendre visite à mon cousin germain de 75 ans dont la santé n'est pas des meilleures. Je l'avais déjà fait en 2008, en passant par de très jolies routes, la traversée des Alpes, les Gorges du Verdon, la Côte d'Azur et retour par le Lubéron et les Hautes-Alpes. Fatigant mais que de paysages magnifiques traversés !

Ce coup-ci ce sera en train... Pendant qu'il y en a encore !
Je ne verrai que Toulon la Belle et mon cousin germain, j'espère que son épouse pourra nous amener à Hyères, sur la tombe de mes parents, mais au moins j'arriverai là-bas frais et dispos, n'ayant pas à lutter contre des routes souvent traîtres, des automobilistes irresponsables et les pièges de la maréchaussée.

Je m'abonne aujourd'hui même à Auto-plus !

Gendarmerie Nationale : A nous de vous faire préférer le train...

Je vous embrasse (pas les gendarmes, les lecteurs ;-)

11:06 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (3)