18/12/2011
L'hiver est ENFIN arrivé
Après un début octobre caniculaire, un mois de novembre où les fleurs continuaient de pousser dans les champs, on se demandait bien jusqu'à quand tout cela allait durer. Tant mieux pour le chauffage, tant pis pour les paysages !
Enfin la voilà, la neige, prise de chez moi (635 m je le rappelle), d'abord de mon balcon
Mais je doute qu'on pourra - comme il y a 15 jours - manger dehors ce midi :
Je vous embrasse
09:10 Publié dans beaux moments | Lien permanent | Commentaires (4)
17/12/2011
FACEBOOK : la qualité plus que la quantité
Quand j'ai découvert Facebook, je me suis dit que c'était un endroit idéal où je pourrais connaître l'activité à la fois de tous mes amis du Net, de mes amis "hors Net", de ma famille, et même de mes vedettes préférées. Plus des gens qui vous époustouflent, comme ces deux jeunes filles qui ont entrepris en juin de faire le Tour du Monde à pied ! Parties en juin de Lons le Saunier, elles sont à présent aux portes de la Grèce en ayant choisi cet été les chemins montagneux les plus difficiles, enchaînant les cols à 3000 m !
Mais j'ai, avec Facebook, fait un peu comme les enfants. C'est à dire que j'ai pris comme "amis" trop, beaucoup trop, de personnes.
Au total, j'étais arrivé à plus de 80 !
Et on en revient aux fameux commentaires sur les blogs de Psychologies.com, comment satisfaire tout le monde ?
Première erreur, si j'ai demandé à être ami à des stars que j'adore (comme Gérard Palaprat, qui m'a fait l'honneur de faire un commentaire ici même sur la note que je lui avais consacrée), j'ai additionné d'autres stars.
OK pour celles - comme Guy Criaki - que j'avais interwievées quand j'étais animateur. Mais pour d'autres, cela ne se justifiait pas.
Et l'actualité de ces "amis" est noyée au milieu de leurs innombrables chansons qu'ils balancent sur Fb pour faire leur promo.... Je ne citerai pas de noms mais le fait est là.
Du coup, je rate pas mal de choses chez les autres, qu'ils prennent pour de la négligence. Et qui bien sûr en tirent les conclusions en me rayant de leur liste. Même si certain(e)s d'entre eux m'y remettent par charité...
Deuxième erreur, j'ai commencé à participer à des jeux, et à le montrer.
Là il faut être un peu hypocrite.... C'est à dire continuer à participer mais en ne l'affichant plus.
Car là aussi, certain(e)s ami(e)s peuvent vous trouver trop "léger". Et vous virer aussi, comme cela m'est arrivé en mai dernier avec quelqu"un de cher.
Enfin troisième erreur, penser que Fb était un prolongement tout naturel des blogs (quel que soit le site).
Or, pour leur plus grande majorité, les "facebookiens" publient sous leur propre indentité. Ce qui leur enlève toute spontanéité. Car d'une part, ils publient sans se cacher, et donc ne doivent pas dire - ou laisser dire - n'importe quoi sous peine d'être sous le coup de la diffamation.
Une bonne vanne sur une plateforme de blogs, fut-elle un peu "limite", ne crée pas de danger pour son auteur, ni à son lecteur s'il se protège avec son pseudo (enfin, en principe, lol !!!) . D'autant que la particularité de Fb c'est qu'on peut directement "poster" chez l'auteur (qui généralement l'enlève quelques jours plus tard).
Je reconnais que c'est facile pour Patrick Cicatrice de pouvoir se gausser du président de la république ou de la vilaine tournure qu'on pris certains évènements internationaux. Sous mon vrai nom, le ferai-je ? Bah ceux qui me connaissent ont la réponse mais tous ne raisonnent pas de la même manière..
Et puis sur Fb on retrouve aussi certains trucs de Psycho. C'est à dire que - moi y compris - le lectorat n'est pas le même. Comme je l'ai dit au début, on a des "amis réels" sur Fb, et qui ne vous connaissent pas forcément de la même façon que sur les blogs. Parfois même, quand on s'adresse à des "amis" on voit surgir d'autres "amis", qui ont l'air très familiers avec eux, et on a souvent l'impression de tomber comme un chien dans un jeu de quilles.
Donc, ma grande résolution pour l'année 2012, c'est de changer complètement mon rapport avec Fb, de privilégier la qualité à la quantité. De telle manière à ce que puisse être toujours le même où que j'aille, de ne pas avoir à me scandaliser si je ne le suis pas, ou de paraître stupéfait si je ne le suis pas.
D'avoir la même attitude sur l'une ou l'autre plate-forme.
Pas mal d'habitudes à changer, moi qui suis sur la plate-forme depuis bientôt 3 ans !
Je vous embrasse.
15:49 Publié dans détripage, moi, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
16/12/2011
Mon épouse ne supporte pas la maladie des autres
J'ignore d'où cela vient, mais le fait est là.
C'est ma faute, je n'avais qu'à pas l'épouser car l'épilepsie n'y est cette fois pour rien.
En juillet 84, nous venions de nous marier depuis 8 mois et je contractai une grosse fièvre inexpliquée. Rien ne la faisait tomber, que ce soit aspegic, voire plus fort. Au bout de 5 jours au-dessus de 40, on m'expédia à l'hopital.
Où l'on ne trouva rien.
Mon épouse venait me voir tous les jours afin que je sorte, mais au milieu de ma fièvre je ne l'entendais même pas !
Alors elle a fait venir, exprès, sa mère. Sa mère qui 1) est comme elle à ce sujet et 2) n'avait jamais pu me blairer.
Elle me fit, au pied de mon lit, son grand numéro.
"Votre femme va a accoucher dans quelques mois - deux jours avant son accouchement, elle ira - toute seule, on verra pourquoi - en boîte! - et je ne trouve pas ça très masculin de vous faire dorloter pendant que votre femme doit se taper tout le boulot."
Sans me demander mon avis, elle m'installa sur un fauteuil roulant, et au grand dam du personne hospitalier, elles me dirigèrent vers la sortie, tandis que j'étais semi-insconscient.
"il faut que vous signiez une décharge", dit l'un des docteurs, pensant que cela la freinerait.
Ce que fit sans ciller ma jeune épouse, sous son regard incrédule.
Arrivé à la maison, je gagnai tout de suite mon lit, que je quitterai pas pendant 2 mois.... jusqu'à l'accouchement. Ce qui explique mon absence à la petite fiesta de l'avant-veille où mon épouse était allée !
Mon médecin traitant trouvait cela bizarre, et me fit passer toutes sortes d'examens, qui allaient de la peste bubonique au paludisme.
Ils furent tous négatifs, sauf un : le M.N.I.
J'avais une mononucléose infectieuse !!!!
C'est seulement un an après que mon épouse recommença ses crises d'épilepsie, et que depuis (ça fait 26 ans)....je fais avec. Certes j'ai eu deux belles interruptions, d'octobre 1990 à mai 1994, et de juin 1994 à juillet 2004 ! Heureusement pour moi....
Et là aujourd'hui, comme il y a 3 mois rebelote : j'ai chopé la crève à cause d'une panne de courant qui m'a obligé avant-hier de faire la navette entre mon sous-sol (7 degrés) et ma salle à manger (22 degrés), pendant au moins 20 fois.
Depuis je mouche, je tousse, et "chère et dure" arbore un mourre de 6 pieds de long en guise de gueule...
Heureusement que je ne suis pas comme elle !
11:02 Publié dans détripage, psy | Lien permanent | Commentaires (6)
14/12/2011
Adèle la copieuse !
Vous connaissez tous la chanson de la jeune Adèle, Rolling in the deep :
A mon avis, Adèle connaissait aussi une chanson vieille de 44 ans, Lady Madonna des Beatles !
Comme quoi, finalement, nos vieux tubes sont indémodables !
Je vous embrasse.
11:13 Publié dans arnaques, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (7)
13/12/2011
Confession
Je l'avoue, j'ai un vice caché...
Et cela prend à présent de telles proportions que je me suis décidé à tout vous dire.
Je me suis arrangé pour que ma "pièce à ordi" soit au sous-sol de ma maison. En outre un voisin m'a offert une série de clochettes à mettre sur la porte, qui me sont bien utiles pour savoir si quelqu'un descend dans mon "antre".
Ainsi, parfois dans la journée quand je sais que je suis seul (c'est indispensable, vous comprendrez pourquoi...) et le soir, quand je sais que mon épouse est endormie, je vais alors sur le Net et me connecte sur un site disons "spécial".
C'est la nature du mâle, il est vrai que la chose m'intéresse depuis la puberté (on y reviendra). Mais je sais qu'au lycée - appelé à présent collège - quand j'étais en 3ème, je me passais souvent de déjeuner pour pouvoir, avec mes camarades, assouvir ma passion.
J'y ai perdu souvent mes illusions, même si de temps en temps il m'arrivait d'être triomphant.
Le site où je vais est l'un des seuls du genre gratuit. J'avais, voici quelques mois, trouvé un site du même tonneau, mais il fallait payer pour y accéder.
Et donc là, le plus souvent après 21h, je vais assouvir mes besoins.
J'y côtoie des dames, bien sûr. Mais aussi des valets, des as et des rois !
Car c'est de la belote dont je veux parler !!
Quand j'avais 12/13 ans j'avais une telle passion pour la belote que donc, j'y jouais - mal - avec des camarades de collège, pendant toute la pause déjeuner. Sans manger.
Pendant les vacances, c'est avec mon père que je jouais. Il avait mis au point un truc terrible: tous les ans, quand je passais en classe supérieure, il m'allouait une certaine somme, non négilgeable. Disons que ça devait faire dans les 500 euros actuels !!
Et il me proposait de faire "fructifier mon gain" en jouant avec lui, les points comptant pour de l'argent.
Si bien qu'il arrivait à me plumer en 15 jours, me laissant juste le nécessaire pour ne pas avoir l'air d'un pauvre auprès de mes copains de plage ! Il savait que j'étais accro, et année après année, il augmentait ma "dotation".
En 1969, alors que je passais en terminale, il m'avait accordé 1000 francs (1100 euros !!!). je me revois comptant mes 5 billets de 200...
"Alors, on la commence quand la belote ?" m'annonça-t'il dès le lendemain.
"On ne la commence pas, papa", le glacé-je.
Car j'avais enfin compris. Cet été 69 devait être un été de folie pour moi: juillet avec mon ami Bernard, août avec mon frère/cousin Jean-Yves. Et donc, riche !!!
Gueule de mon père, qui pas une seule seconde n'avait réalisé que les 3 années précédentes il m'avait grugé de la même somme grâce à ma naïveté.
Puis le temps a passé.
Ce n'est qu'en 1990 que j'ai retrouvé - avec mon ami Bernard - la belote. Où je jouais toujours aussi mal ! Mais personne ne voulait me donner de conseils.
Après un "froid" de 4 ans, je retrouvai la belote avec Bernard en 1997, à ma mutation pour la Bretagne. Mais là j'étais devenu le parfait zombie et je jouais toujours aussi mal :(
Le temps passa encore, et c'est une amie du Jura qui me contacta pour jouer à la belote sur Facebook. j'en avais déjà essayé une version, payante, et sur laquelle j'avais fait une note vengeresse (effacée depuis) mais celle-là se révélait gratuite, et reposait sur.... la générosité!
Le principe : se faire des amis (en le leur demandant) lesquels amis pouvaient pous donner les jetons nécessaires pour faire 5 parties. En renvoyant l'ascenseur bien sûr. Comme au flipper, une partie gagnée donnait une partie gratuite. Et tous les jours, 3 parties nous sont offertes...
Au départ, j'étais donc toujours aussi mauvais. J'avais un "score" de 30 (pourcentage de parties gagnées sur parties jouées).
Puis au fur et à mesure, j'ai regardé comment les autres jouaient. Je n'avais pas que les 3 mêmes partenaires/adversaires comme dans les années 90, mais des dizaines.
Lesquels n'hésitaient pas à m'engueuler quand je faisais des conneries. Ce que mon ami Bernard ou sa femme ne se seraient jamais permis (surtout vers la fin, vu mon état...)
C'est comme cela qu'on apprend. Et peu à peu j'ai gravi les échelons. A présent je suis, si on compte à partir du début - à 50 (une partie sur deux de gagnée) mais sur le mois de décembre, c'est plutôt vers 70 que je me situe.
C'est dire que j'ai vraiment hâte de jouer "face à face" !!!
Le CicaBelote nouveau est arrivé !
Je vous embrasse
14:23 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (7)
12/12/2011
LETTRE OUVERTE A Mme LA MINISTRE DE L'ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Ouhans, le 12 décembre 2011
Je suis un météorologue à la retraite, et je suis très sensibilisé par les problèmes d'environnement.
La catastrophe nucléaire du 11 mars au Japon a achevé de me convaincre du fait que le nucléaire ne devait être qu'une solution de transition entre l'énergie fossile et émettrice de gaz à effets de serre et les énergies renouvelables.
Mais cela ne peut se faire en un jour.
J'ai, néanmoins, voulu essayer d'apporter ma petite pierre, malgré le fait que votre Gouvernement ait réduit de près de 80% les aides financières. Bien qu'ayant un revenu de 1608 euros pour un couple, ce n'est pas l'argent qui me motive, mais le désir de laisser une planète relativement vivable à mes petits-enfants.
J'ai donc fait appel, en avril, à une société spécialisée dans la pose de panneaux photovoltaïques.
Le commercial est là le 3 mai.
Je signe le contrat de 19.500 euros.
Je souscris un emprunt (200 euros de remboursement mensuel sur 10 ans)
Le 6 juin l'installation est terminée.
C'est là que la bataille avec l'administration commence.
Le 23 juin, ERDF me dit que mon installation est conforme.
Qu'une intervention est prévue, mais vacances obligent, ce ne sera pas avant septembre.
Entretemps, ils m'envoient quand même une facture de...619 euros pour le raccordement. Ils ne sont pas tous en vacances...
En septembre, ils mandatent une entreprise de la région, afin de compléter l'installation. Laquelle vérifie que tout marche à merveille. Effectivement mon installation est potentiellement productive.
Mais... il me faut l'accord du CONSUEL. Organisme de certification qui, je crois, dépend de vos services.
A partir de là, c'est l'enfer. Le CONSUEL bloque en permanence mon dossier.
Tantôt ils me disent que tout est OK dans mon dossier, puis quelques semaines plus tard, prétextent des documents manquants de l'entreprise. Laquelle entreprise leur ré-expédie les documents (que le CONSUEL avait déjà).
Puis, contact est de nouveau pris avec le CONSUEL, qui me dit une fois de plus que tout est OK, me fixant un nouveau rendez-vous. Ne voyant toujours rien venir, je les appelle, et ils me disent une foiqs de plus qu'il manque encore une pièce dans mon dossier...
Cela fait à présent plus de deux mois que petit jeu de chat et de la souris dure.
Et sincèrement, au vu de tant de mauvaise volonté, je ne pense pas en voir la fin de sitôt.
Mme la Ministre, je ne viens pas solliciter une faveur de votre part afin de faire accélérer les choses.
Je tiens seulement à faire remarquer que vos services sont en totale contradiction avec ce que vous défendez, à savoir les énergies propres. Côté pile, oui aux énergies renouvelables, clamé avec force dans les discours. Côté face, vos services bloquent tant qu'ils le peuvent les misérables pékins qui ont le malheur de tenter l'expérience.
Je pense sincèrement qu'avec de telles pratiques, le Grenelle de l'Environnement n'aura pas servi à grand-chose et que les énergies polluantes ont encore de beaux jours devant elles.
Veuillez agréer, Mme la Ministre, l'assurance de ma considération distinguée.
Patrick XXXXXXXX
(Envoyé à Nathalie Kosciusko-Morizet, publié dans Facebook et envoyé au journal Marianne)
11:45 Publié dans actualité, arnaques | Lien permanent | Commentaires (8)
11/12/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel SARDOU - I
I - LE SARDOU INCONNU (1965/1969)
Comme il y a un "son 73", il y a eu aussi un "son 65". Et le premier disque de Sardou, typique de ce son que j'adorais à l'époque je l'ai écouté un beau jour de 1966 à la radio (pas à SLC) et ça m'a emballé tout de suite. Mais j'ignorais totalement qui la chantait, et bien évidemment ce que le chanteur alait devenir par la suite !
Disque sorti en décembre 1965, la chanson s'appelait Le Madras.
Barclay faisait alors sortir un disque tous les 3 mois, et c'est tout naturellement que le second est sorti en mars 1966. Avec Les Beatniks, on voit que Johnny n'a rien inventé avec son cheveux longs idées courtes. J'ai également adoré ce style à la Ronnie Bird, tout en ignorant toujours qui chantait !!
En revanche je dois avouer sans honte ne pas connaître aucune chanson de son troisième disque sorti fin mai 66 : Mods et Rockers.
Peut-être est-il découragé ? Son 4ème disque ne sort que 10 mois après, en mars 1967. Et si après coup tout le monde se vante d'avoir découvert Sardou à cette époque, je peux vous assurer que moi qui étais fou de musique (je m'endormais même avec mon transistor collé à l'oreille !) je n'ai jamais, en ce printemps 1967, écouté Les Ricains sur Europe 1 ni sur RTL. Peut-être sur France-Inter ?
Cette chanson allait (comme toute la musique que j'aime de Johnny) être découverte dès que Michel allait être un peu plus connu.
En revanche, j'ai vraiment connu Sardou sur son 5ème disque, sorti en octobre. Car c'était un peu mon histoire : des parents qui se déchiraient, mon père en voulant à ma mère de l'avoir plus ou moins obligé à faire le choix de rester plutôt que d'aller vers un bel amour qui l'attendait du côté de Cherbourg...
Elle le paiera pendant 21 ans, jusqu'à sa mort.
Et là, j'ai su que c'était le fils de Fernand Sardou (que j'avais vu notamment dans d'où viens-tu Johnny) qui chantait.
Mais SLC, là encore, est resté totalement coi. Même pas d'"antichambre" pour Petit , même pas une place dans les 50 premiers...
De nouveau silence radio, je n'ai guère de souvenir de son 6ème disque sorti en avril 68, si j'avais un frère.
Ni de celui de novembre, nous n'aurons pas d'enfant.
Barclay non plus, et c'est chez Philips qu'il va enregistrer le suivant, un single, America America à l'été 69
Celui-là, je m'en souviens, et c'est à partir de là qu'on a fait le parallèle entre Les Ricains et America America.
Pas de hit non plus, au bout de 8 disques cela peut être inquiétant...
Sardou n'abandonnera pas, car son 9ème sera une explosion cosmique. La face A et la face B figurent encore parmi ses plus grands succès, tout le monde s'en souvient encore.
Mais on verra ça la semaine prochaine !
Je vous embrasse.
17:54 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2011
En 2005 je me suis trompé de site
Quand je suis arrivé sur le net, en juin 2003, j'avais un énorme besoin de reconnaissance, tant j'avais peu d'estime pour moi-même. Quelques mois j'avais fait une TS que j'estimais inratable autant parce que j'en arrivais à me détester que j'en avais marre de vivre.
Le déclic vint du forum de Psycho.
Lequel forum avait une mesure. En face de chaque question soulevée, il y avait un chiffre, qui correspondait à l'intérêt suscité par la question auprès de la communauté.
Quand je suis arrivé sur ces forums, j'ai tout de suite foncé sur "vivre une séparation".
Et là j'ai vu le nombre de réponses apportées à chacun des "posts" (j'ai apris ce mot-là pour l'occasion) : entre...0 (!) et 150. La moyenne tournait autour de 10/15.
Effectivement mon tout petit premier post m'a apporté 8 réponses.
Mais aussi un mail, d'une certaine Sylvie, qui m'a soutenu pendant 4 jours, aux termes desquels je devais aller voir mon père qui venait de se faire couper la jambe.
A mon retour, mail laconique de Sylvie qui me disait qu'elle arrêtait toute correspondance avec moi...
Second post, vu que j'étais encore plus mal que la semaine d'avant.
Je me souviens encore par coeur de ce post que j'ai pondu sans trop réfléchir :
Je me traîne lamentablement dans ce monde depuis que j'ai été séparé de celle avec qui j'étais. Mais nous n'avions pas le droit de nous aimer. Depuis 6 ans je me traîne, depuis 6 mois je suis un écorché vif. Je souffre et je fais souffrir les autres, j'en prends de plus en plus conscience. Donnez-moi une raison ( hors la famille ) de rester dans ce bas-monde ça me serait utile..
Et là, miracle : 254 réponses allaient arriver.
Et peu à peu, dans ces forums je devins une sorte de "vedette" car je tenais à voir les posts de ceux qui m'avaient soutenu (entre parenthèses j'en ai vu des vies brisées) et j'essayais à mon tour de leur apporter des mots de réconfort.
Au bout de quelques mois j'étais connu comme le loup blanc. Réussissant même à faire un chiffre impressionnant sur le forum spiritualités, qui n'avait jamais plus de 5/6 réponses.
Là j'en ai eu plus de 160 !
Mais qui dit popularité dit aussi jalousie, et sans vraiment m'en rendre compte j'avais dépassé un pauvre type encore plus atteint que moi (lui cherchait carrément - et réussissait - à se faire des nanas via les forums !) et il a commencé à me prendre en grippe, puis à prendre une bonne demie-douzaine de pseudos, aidé d'une nouvelle conquête encore plus à l'ouest que lui qui avait fait de même.
Bref, le 11 septembre 2005, je jetai l'éponge.
Auparavant j'avais intégré les blogs du site, mais là, pas d'instrument de mesure, en dehors d'un compteur qui pouvait mesurer l'audience mais qu'il fallait qu'on voie de la page.
En plus il n'était pas fiable.
J'avais, en 2005, toujours ce besoin de reconnaissance, et je ne me fiais alors qu'au nombre de commentaires. Je devenais même chiant avec ça, virant toute note qui avait eu le malheur d'obtenir une "roue de bicyclette" en guise de commentaires (zéro donc). Je restais baba devant des gens qui mettaient des dizaines de billets sur une note ne représentant... qu'une photo ! Je saurai bien après (septembre dernier) le fin mot de l'histoire.
Ce n'est pas pour ça que j'ai quitté Psycho.
D'abord, le site était en panne continuelle. La page d'accueil datait de.... 2008!
Je savais aussi que tôt ou tard les blogs de Psycho fermeraient ou deviendraient imbitables.
Hélas je ne me suis pas trompé... Psyblog et quelques autres en savent quelque chose !
Je me suis alors réfugié ici. Au pif.
Et j'ai vu qu'ils avaient des stat à toute épreuve.
- Nombre de visiteurs par jour
- Nombre de visiteurs uniques par jour
- Nombre de notes lues.
- "hit-parade" des notes les plus lues mensuellement.
Et par un simple calcul de CM2, je peux savoir quel lectorat a eu telle note.
Rien à voir avec le nombre des commentaires, qui - je l'ai toujours dit - ne sont que des renvois d'ascenseur. Tu m'as commenté, je vais te commenter...
Alors, amis blogueurs, sachez que le nombre de commentaires ne dépend absolument pas de l'intérêt suscité par votre note.
Des exemples ?
• Vers les étoiles - 8 du 2 avril : 2 commentatrices, Cricri et Christel. Cette note a été lue plus de 900 fois ! Et elle continue toujours, classée encore ce mois-ci, 8 mois après sa parution, 12ème des notes les plus lues (sur 420)
• I love your attitude, du 22 juin : 3 commentatrices, Captainelili, Cricri et Odile, 1665
lectures !!!
• DSK, enfin, du 22 août : 2 commenateurs, Captainelli et Julius, plus de 500 lectures.
Et ce ne sont pas les seuls exemples.
Michel Polnareff 2ème partie, du 15 novembre, 0 commentaires, plus de 80 visites !
C'est sur Hautetfort que j'aurais dû venir en avril 2005, et non pas continuer sur Psycho, car là au moins j'aurais été vraiment fixé sur l'impact de ce qu'écrivais, au lieu de me fier à des commentaires le plus souvent de charité, et aussi, je le reconnais, de marques de sympathie profonde.
A présent, beaucoup moins de besoin de reconnaissance (j'ai grimpé de 6000 places ce mois-ci au top des blogs français, mais ma foi, je m'en fous un peu...) , mais si je continue à scruter ce qui vous plaît dans mon blog, c'est juste pour voir si vous êtes d'accord avec moi, si vous aimez les mêmes choses.
Et dans ce sens je suis heureux de voir que mes notes "Nathalie", si elles ne représentent que 5% de mon blog, sont lues par 20% des internautes.
Je vous embrasse.
12:25 Publié dans Blog, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (15)
06/12/2011
Les Ricains lèvent enfin le masque
Lorsqu'a été créé l'Euro, le dollar a cessé d'être la monnaie référente sur la planète.
Gros problème pour les Ricains, qui ont fait le gros dos pendant des années.
Ils ont attendu patiemment la faille, et celle-ci est arrivée en 2008. Hélas (et ça ils ne l'avaient pas prévu) cette faille est venue d'eux-mêmes, avec la crise dite des "subprimes". Crise qui s'est transformée en crise mondiale financière.
Virtuelle.
Car ces milliards de dollars et d'euros perdus n'ont pas été jetés à la mer, non, tout simplement ils n'existaient pas. Comme le font les traders à la bourse, qui achètent "virtuellement" des valeurs, et les revendent tout aussi "virtuellement" lorsqu'elles sont à la hausse. Sauf que les bénéfices, eux, ne sont pas virtuels.
Parfois, comme on "prend" à la belote avec presque rien, comptant sur les 3 cartes à venir et au jeu de son partenaire, ça ne marche pas. A là belote on est "dedans", et à la bourse, ça fait très mal. Kerviel en sait quelque chose.
Bref, avec cette crise d'origine US, la faille était là.
Comment s'attaquer à l'Euro ?
Tout simplement avec des bras armés appelés "agences de notation".
Agences qui d'abord se sont, à pas de loup, attaquées aux plus faibles. Irlande, Portugal, Grèce.
Je mets à l'écart l'Espagne qui elle en revanche a vraiment donné le bâton pour se faire battre avec son projet immobilier pharaonique. Je me souviens d'un collègue de 52 ans à Biarritz, qui en 2006 avait obtenu un prêt espagnol de.... 45 ans !!!!
Puis, second temps, c'est l'Italie qui a été dans le collimateur.
Troisième temps, la France. Facile de s'attaquer à un pays en pleine campagne électorale.
Voici 4 semaines, la nouvelle tombait : dégradation de la note française. Mais devant la menace planétaire de cette décision, l'agence a dû battre en retraite, et arguer d'une "erreur technique" !
Mon Q ..... !
Aujourd'hui, les masques sont enfin tombés. Une agence a menacé les "meilleurs éléves" de la zone Euro (dont l'Allemagne) de les dégrader de deux crans !!
Les Allemands en sont tombés des nues, se sont demandé pourquoi, pourquoi eux ?
Simple : le but de ces agences - et par delà du gouvernement américain - c'est de faire tomber l'Euro. Et cela, ce n'est vraiment aujourd'hui que l'Europe l'a compris.
Alors, je re-pose la question, celle que j'avais déjà posée voici un mois et demie
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/10/19/2012-l...
Cela sert-il vraiment à grand chose de se rendre aux urnes, quand on sait QUI dirige vraiment les pays ?
Avec, bien évidemment des Européens - paravents, comme Christine Lagarde à la tête du FMI qui inaugure les chrystanthèmes !
Les USA - via leur bras armé des agences de notation - ont déjà fait chuter les gouvernements grecs, italiens et espagnols.
A qui le tour ?
Ou alors, arrêtons le massacre et n'écoutons plus, tous en Europe, ces monstrueuses machines qui ne font pas que prédire les catastrophes mais aussi les provoquent.
Je vous embrasse.
21:06 Publié dans actualité, arnaques | Lien permanent | Commentaires (2)
05/12/2011
OUI à la concurrence sur les voies ferrées françaises !
"c'est dégueulasse".
Telle a été la réaction - à chaud - d'Alain Souchon, invité du journal de France 2 quand a été évoqué le préavis de grève des cheminots portant sur les 4 week-ends de décembre, "parce qu'on manque de considération face aux nouveaux changements d'horaires le 11 décembre" (traduire "parce qu'on manque d'augmentation"....).
Delahousse a eu beau couper le sifflet très vite à Alain, le message est passé.
Il faut quand même savoir qu'en Franche-Comté, cela fait déjà plus d'un mois et demie que les cheminots sont en grève. Motif de ce mouvement : "il n'y aura pas de contrôleur sur la nouvelle ligne entre Besançon-Ville et Besançon-TGV". 8 kilomètres ... !
Il n'y a déjà plus de contrôleur sur les TER partant après 21h depuis le triste épisode de janvier 2005 (viol d'une contrôleuse sur un TER près de Brive), mais ça, personne n'en parle.
Je sais.
J'ai fait partie d'une entreprise nationale qui est partie de rien au début du siècle - du temps où elle s'appelait l'ONM -, pour arriver à "presque rien" dans les années 60, puis a explosé grâce à de nouveaux instruments de mesure et à l'informatique dans les années 90, où elle est devenue la plus performante du monde.
Mais le pouvoir de droite a supprimé le monopole de notre entreprise (qui a alors perdu son appellation "nationale") et tout le monde pouvait alors s'engouffrer dans la brèche. Ce qui lui a porté un rude coup.
Puis ça a été l'achèvement par la fameuse "RGPP" de sarkozy (mon nouveau clavier refuse les majuscules j'ignore pourquoi, mais là je ne reviendrai pas en arrière lol, je laisse comme ça) c'est à dire le démantèlement général de la plupart des entreprises publiques qui n'auraient pas les moyens de paralyser le pays si elles se mettaient en grève.
La SNCF a donc été épargnée, mais pas mon entreprise, qui quand même a sauvé des millions de vies depuis sa création.
Bref, j'ai dû partir précipitamment en retraite, sachant qu'on devait fermer mon centre au plus tard en 2014 et que d'ici là les gens qui partiraient ne seraient remplacés qu'à raison de 1 sur 3 (à mon arrivée en 2007 nous étions 7, actuellement "ils" sont 3...)
J'aurais donc des raisons d'être contre l'ouverture à la concurrence.
Mais pour les trains, RAS LE BOL !!!
Je suis un amoureux des trains, abonné à la Vie du rail depuis... 1964 ! A Rail Passion depuis sa création en 1996.
Mais les grèves de Noël, alors là basta !
C'est un des moments privilégiés de l'année où tout le monde peut se retrouver en famille, et seule la route ou l'avion seraient donc permis ? Avec deux fois plus d'usagers sur un réseau routier verglacé voire enneigé la plupart du temps ?
Cette année, un Paris-Rome passant par Dijon, le Haut-Doubs et la Suisse est créé par une société privée.
J'espère de tout mon coeur que cela va aller en augmentant, afin que ces messieurs les conducteurs de train payés plus que des profs d'université et pouvant prendre leur retraite à 52 ans (Oui ils ont bossé la nuit, mais moi aussi, jusqu'à 57 ans !! ) comprennent qu'ils ne sont plus les Rois et ne peuvent plus décider de prendre des millions de gens en otage.
Et je serai indulgent, je ne parlerai pas des 3h20 de trajet pour effectuer 77 km que j'ai effectués régulièrement durant l'automne et l'hiver dernier pour rallier Lons le Saunier et Pontarlier...
Sincèrement, à prix égal (le billet de train, même acheté 3 mois l'avance, est très cher, parfois 4 fois plus que l'avion) entre une entreprise privée qui certes peut faire aussi la grève, mais pour des motifs vraiment "valables", et la SNCF je n'hésiterais pas une seconde...
Attention Messieurs les Cheminots ! Vous êtes en train de scier la branche (confortable) sur laquelle vous êtes assis...
Je vous (pas les cheminots) embrasse.
14:05 Publié dans actualité, arnaques | Lien permanent | Commentaires (4)