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27/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 3) la divine surprise

Et nous voilà prêts, vers 16h, à partir le mardi pour Lorient.

Lorient.
C'est un peu mon port d'attache.
Cette ville et moi avons grandi ensemble, nous avons le même âge, à peu de choses près.

Ainsi, Lorient et moi avions une petite dizaine d'années quand nous nous sommes rencontrés, en 1962.
Contraste saisissant, pour moi, le petit parigot-tête de veau, habitué aux immeubles austères et crades (et oui, en 1962 Paris était noir, noir de suie !) entre les maisons et immeubles tout blancs, flambant neufs d'un côté de l'artère principale, et les baraques en bois de l'autre côté...

Et au bout, tout au bout, l'océan. Que je voyais pour la première fois...

Mais c'est pendant notre adolescence que nous nous sommes le plus fréquentés.
1963, 64, 65, 66, 67 (deux fois !) 68, 69 (trois fois !) 70 (trois fois aussi) , 71 (idem) 72 (quatre fois !).

Nous avions nos Noëls enchantés, c'était un rêve pour moi de me balader au milieu de ses rues toutes illuminées. Ca aussi je ne connaissais pas. Ne manquait que la neige...
Je me souviens de quinzaines commerciales extraordinaires, à faire pâlir la Rue de Buci parisienne où je (sur)vivais.

C'est vers cette ville aussi que je me suis réfugié un week-end de janvier 73, alors que je faisais mon service militaire, lors d'une permission non prévue. Lorient, bien qu'elle en ait beaucoup vécu, n'aime pas trop les militaires. Comme moi. Elle en garde un mauvais souvenir, un truc d'avant-naissance.
Et du coup, elle m'avait comprise, et avait fait donner son magnifique ciel bleu d'hiver exprès pour ma venue.

Mais Lorient c'est donc d'abord mes Noëls magiques (http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/24/mes-no... ), qui n'auraient pas été si magiques sans la présence de celui que j'appelle depuis le tout début mon "frère-cousin" Jean-Yves.

Dans mon autre blog (qui va fermer, chose que j'avais pressenti depuis déjà 3 ans) Je parlais presque autant de lui que d'elle dans mes notes.

Presque frère, plus qu'ami, en tout cas cousins - donc du même sang - , comment définir le lien qui nous lie lui et moi ?
Et cela, avec quelques interruptions dues à nos "nanas" respectives, depuis près de 50 ans.

6206a.jpgPremière photo de nous ensemble, prise en juin 1962, au zoo de Vincennes.

D'entrée, nous avions "flashé" l'un sur l'autre, lorsque je le vis pour la (vraie) première fois. J'étais le grand frère qui lui avait toujours manqué, il était le frère que j'espérais encore.

C'est avec lui que j'ai appris à faire de la bicyclette.
C'est à lui que j'ai confié mes premières amours (et aussi mes dernières).

J'oserai dire qu'à 554 km de distance, nous avons grandi ensemble.

Lui aussi me confiera ses tourments de coeur, et ses tourments "tout court" d'ailleurs.

Ados complexés, nous nous rassurions l'un l'autre. L'absence criante de nanas dans notre univers sentimental nous laissaient penser que nous étions à la fois repoussants et c...s
En fait nous étions simplement romantiques, ce qui dans ces années-là constituait un véritable handicap.

Egalement, ce que l'un avait fait, l'autre se devait de le faire !

Les vendanges par exemple, je lui en avais tant parlé que lui aussi tentera l'expérience, 4 ans plus tard - mais au même âge - chez le même viticulteur !
En revanche le virus du "deux roues", c'est lui qui me l'avait inoculé...

Depuis les années 80, il insistait de toutes ses forces pour que j'achète un ordinateur. A l'époque, jeune père de famille, je pensais qu'il y avait d'autres priorités.
Puis il y a eu le net, qu'il m'a fait découvrir dès 1995. Il me montrait des photos de gens, des internautes du bout du monde avec qui il correspondait régulièrement, chez qui, même, il passait ses vacances ! Moi, je ne le croyais pas... J'imaginais cela impossible.
A cette époque, j'avais les moyens de me payer un PC, mais à cause d'un sinistre personnage dont je parle aussi pas mal au fil de ces colonnes, le mot "ordinateur" me faisait monter la tension...

C'est dire qu'il jubilait quand de temps en temps je l'avais sur aime-est-ce haine, et qu'on discutait lui et moi des derniers logiciels arrivés sur le marché...
Car il est parti.
Loin.
Beaucoup plus loin que le TGV puisse aller. Même le Transsibérien. 17 heures d'avion pour arriver chez lui, à Tahiti où un beau jour de 1998 il a posés ses valises là-bas.
Alors que je venais d'arriver en Bretagne....
Et quand j'en partirai, c'est Nathalie qui y arrivera !

Bref, si les années 60 nous ont vu beaucoup ensemble (j'ai compté, mis bout à bout, plus de 8 mois ), ce ne fut pas le cas pour les "seventies" où nos femmes respectives étaient d'accord sur un point : sous séparer le plus possible.
La décennie 80 vit nos existences très agitées, surtout la mienne, et c'est au tout début de ces années-là que nous nous sommes le plus apportés.
Puis, une nouvelle fois, nos nanas - qui n'étaient plus les mêmes - ne supportèrent pas cette presque "rivalité", et il y eut beaucoup de creux à partir de 1983.

Puis ce fut ma dépression, en 1994. Il n'hésita pas - début 95 - à me proposer de venir passer dix jours chez lui pour me remonter le moral, pour me changer les idées. Il savait que j'étais persécuté par mon chef, il savait aussi que j'étais très mal de devoir malgré moi mener ce que dans les magazines on appelle une double vie.

Quand ma chérie a cédé sous le poids du harcèlement, en mars 97, demandant alors une mutation, j'ai mis Vannes sur la liste, me disant que si c'était là que j'atterrissais - en fait je pensais aller à Lons le Saunier - , le fait de savoir mon presque-frère à 3/4 d'heure de route pourrait en partie compenser le manque d'elle, manque que je pensais (naïvement)  temporaire.

Je me demande toujours comment j'ai fait pour passer ces douze mois horribles (octobre 97/ septembre 98) où se sont succédés : l'abandon de la femme de ma vie, la mort de ma maman, la reprise du harcèlement par les nouveaux collègues, et le départ de Jean-Yves...
Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Là je me suis tué (en 2003) et je me sens plus fort.

J'ai cessé les tchats, lui étant passé sur Skype, que mes différents antivirus successifs trouvaient dangereux.

Bref, pour moi, pas de doute, Lorient c'est Jean-Yves, et Jean-Yves c'est sa maman (81 ans) sa maison, que j'ai vu toute neuve en 1974.
Quand je sonne à la porte, comme je l'ai fait un très grand nombre de fois depuis 1998, je m'attends toujours à voir son visage apparaître....
Mais ce n'est (si j'ose dire) que sa mère, que j'adore. Je profite d'elle au maximum, sachant à quel âge est morte ma maman, et que j'aimerais bien faire taire les statistiques !

Chez elle, je me ressource. Voici un mois j'ai été dans mon ex-quartier de Paris et j'en suis parti en courant tant ça avait changé. Là-bas, en revanche, tout est resté pareil depuis 1974, mis à part certains éléments inévitables d'électro-ménager.
Et le vide qui s'est peu à peu installé aussi. En 1974 c'était la ruche, à présent, je penserais presque à la chanson de Bénabar quatre murs et puis un toit. Et je redoute le jour où se pointera ce maudit agent immobilier...

Mais je digresse.

Il est 17h13 quand je sonne.
Et que je vois Jean-Yves ouvrir la porte....

Il est revenu. Avec son épouse et leur plus jeune fille. Ils ont abandonné Tahiti et rejoint la Terre qui est la leur.

Que dire ? Que nous n'avons pas changé. Que nous discutons toujours aussi ardemment. Qu'il est toujours aussi généreux pour les autres en refusant catégoriquement de penser gauche et droite.

Pour lui, je le sais, c'est un échec. Pour moi, je pense plutôt à une victoire de sa part, d'avoir osé "rentrer la queue basse" face à 3 frères et soeurs qui ont plus ou moins réussi.

Voici quelques mois, je me disais que la Bretagne m'avait pris les deux femmes de ma vie.

Lundi elle m'a rendu un ami de 46 ans.

Mardi un presque frère de 49.

Je sens que je vais faire tourner la carte senior....

 

Je vous embrasse.

Mon voyage en Bretagne : 2) la réconciliation

Il faut d'abord que je vous fasse lire une note écrite voici fort longtemps sur un autre blog.

Bernard

Qui l'eût cru ? Encore une note de ma catégorie "détripage" !
Catégorie loin d'être épuisée, car j'arrive toujours à "gratter" dans mes souvenirs.

Là je vous parlerai de Bernard, celui qui fut mon "meilleur ami de vacances".
Bernard, je l'ai déjà évoqué dans une note il y a presque un an et demie. J'ai même mis sa photo, enfin notre photo car quand nous nous sommes pris au photomaton, cette fois-là, en 1969, nous étions inséparables.
Cette note, complètement passée inaperçue à l'époque, s'appelle Nadine.

Bernard et moi nous nous sommes connus il y a quelque 43 ans... Juillet 1965 très exactement.
Nos tout premiers rapports ne furent pas des plus aisés, car nous étions... rivaux ! Rivaux par rapport à la femeuse Nadine à laquelle je renvoie. Et bonjour le contraste entre le breton buriné et le jeune parigot blanc-bec.... Nous avions respectivement 14 et 12 ans.

Puis nous avons entamé une correspondance, plutôt assidue, pendant l'année qui a suivi cet été 65. Si bien qu'à l'été 66 notre regard l'un sur l'autre a changé. Certes, nous étions toujours fous amoureux de la fameuse fille, mais - comme dans les chansons de Johnny à l'époque - notre amitié passait avant.

1967. Toujours au même endroit (Ste Anne du Portzic près de Brest pour ceux qui connaissent), et cette fois pour deux mois. Damned, mon ami était entré dans la vie active, et ne pouvait plus venir à la plage... Mais heureusement, j'avais mon vélo, et grâce à cet engin j'ai pu aller le voir régulièrement "après l'turbin". 20 km aller-reour, dont une côte impraticable à vélo, ça me faisait les muscles !

68. Là je ne devais quasiment pas le voir. On passe rapidement à 69.

Ce fut notre plus bel été. Nadine était partie avec un troisème larron (qui est actuellement le secrétaire général de mon syndicat !!! - la vie joue de ces tours...) et, pour oublier ça en particulier, et les filles en général, nous avons fait les 400 coups. Nous campions dans une petite tente canadienne, que nous ne rejoignions qu'au petit matin, après avoir passé le nuit à sillonner les rues de Brest, non pas clopin-clopant, mais buvant-clopant ! Certes ce n'étaient que des canettes de bière, mais pour moi qui ne voulait pas entendre parler de vin à table, c'était déjà un exploit ! La photo que j'ai mise dans ma note Nadine date de cette époque.
Bon, je vois que vous piaffez, alors la voici, la photo en question où on pourra noter ma superbe chemise à fleurs...

6907a

Oh yeah !!!

Nous n'étions plus en vélo, mais en moto !!! On jouait la fureur de vivre, et j'avoue que la parenthèse du 21 juillet (quand on a marché sur la Lune) m'a parue alors très, très décalée.

Ce fut le dernier été que je passai à Brest.

Pendant deux ans nous continuâmes à nous écrire, et la Vie se chargea assez vite de nous séparer. En 72, lui et moi étions déjà "casés" !!!!


Et puis le temps passa.

Tanjipasse_3

 



Pour moi Roissy, un premier mariage, l'Isère, Millau, mon divorce, les Hautes-Alpes, mes années radio, mon second mariage, la naissance de ma fille, Mende....

21 ans très exactement. 21 ans pedant lesquels je pensais à mon ami Bernard.
Et, sans doute influencé par "Perdu de Vue" (après Courbet, voilà Pradel). Je préfère le dire moi-même avant que des esprits chagrins s'en emparent lol ) en mai 1990, alors que j'étais en vacances à Lorient, j'entrai dans un bureau de poste et tapai sur le minitel son nom, son prénom, et "Finistère".
Et je trouvai un Bernard X... près de Pont l'Abbé.

Sans téléphoner, je parcourus les quelques 100 km pour me rendre à l'adresse indiquée, le coeur battant.
Et là-bas, je tombai sur son épouse, qui resta perplexe devant mon histoire abracadabrantesque. Mais elle me confirma que c'était bien mon Bernard de Brest, que son boulot avait amené à 80 km de là. Bien entendu je me suis abstenu de lui dire que pour ma part j'avais déjà traversé 5 fois la France...

Elle lui téléphona à son boulot, pour lui dire que "un certain Patrick que tu as connu il y a 25 ans est là".
Il a parait-il sauté de joie, a demandé à ce que je vienne là-bas, ce que je fis. Toujours le coeur battant.
On s'est vite reconnus, car physiquement on avait bien surmonté ces deux décennies.
Le soir même il nous invita à dîner, puis à coucher, et la soirée, la nuit s'est terminée après avoir refait le monde devant une bouteille de cognac de 1925...

Mais si physiquement nous n'avions pas changé, il n'en était pas de même dans nos têtes....
Chacun de son côté avait vécu, et pour lui des choses pas très réjouissantes.

Et je commis l'erreur de l'inviter à Mende.

Et lui commit l'erreur d'amener sa fille aînée. 13 ans, une beauté à couper le souffle. Mon Bernard ne vivait plus quand sa grande fille était à ses côtés. Comme tout père divorcé, il était très mal à l'aise pendant sa "moitié de vacances scolaires".

Le début se passa pourtant bien. Preuve cette photo de nous deux :

9109b Mais le clash allait se produire quelques jours après, et d'un commun accord nous décidâmes de ne plus nous revoir.

C'était en 1991, c'était pour moi "dans une autre vie".

Et le temps à nouveau passa.

Tanjipasse_2










"normalement" moins de temps, puisque ce ne fut "que" 6 ans, mais en fait, comme ces années-là allaient être les plus fantastiques de mon existence, comme au Scrabble elles comptent triple, voire quadruple.

Notre arrivée en Bretagne à l'automne 97 fit que nous reprîmes le contact. Le scénario était immuable : Deux fois par an, nous allions à Pont l'Abbé, deux fois par an, ils venaient à Vannes.
A chaque fois, même emploi du temps, à savoir petite balade le samedi après-midi, puis dîner suivi d'une soirée très très très arrosée, et tiercé /belote le dimanche.
Moi qui d'ordinaire n'a jamais pu supporter ce jeu-là, j'en redemandais !!! Tout simplement - je sais, c'est très puéril - pour le plaisir d'entendre à tour de bras l'expression "Un atout".  Il est des liaisons très heureuses, parfois...

Mais si Bernard s'accomodait fort bien du zombie des années 90,  il ne supporta pas - comme beaucoup - le maniaco-dépressif que je devins après l'arrêt brutal des médocs. Lui qui se moquait de moi parce que je n'émergeais pas du lit avant 13h les lendemains de "beuverie", était estomaqué quand, à 7h du mat, il me retrouvait habillé/rasé !

Et un beau jour de l'été 2000, nouveau clash, et nouvelle séparation.

C'est vrai que nous n'avions plus grand-chose en commun, en dehors d'une belle histoire d'amour contrariée. Que lui me racontera avec moult détails, alors que moi je resterai toujours muet...Et oui, Bernard est une des seules personnes de la planète à ne pas avoir "su" pour une certaine collègue...

Je doute que jamais nous nous reverrons. Déjà, la troisième période ( 1997/200 ) avait été du "rafistolage" organisé par nos deux épouses qui elles, s'aimaient bien.

That's life !

Bernard m'avait fait coucou sur Facebook en janvier dernier, et ma foi, j'ignorais de ce qui allait sortir de cette soirée. 11 ans de plus ça n'arrange pas les choses, et ma foi, ça pouvait pire que meilleur.

Ce fut meilleur. Et je me pris un sale coup sur la tronche quand j'ai vu sa cadette Sarah, quittée alors qu'elle avait 12 ans, une super jeune fille de 24 ans sortant d'une voiture !

Opération totalement réussie, qui du coup nous fit les inviter en février.

Nous retournerons donc plus souvent en Bretagne, et si notre douce fille me fait encore la gueule (le pire c'est qu'elle ne se rend même pas compte) nous aurons d'autres points de chute en Bretagne.
Il y a aussi un ami du net, qui n'est malheureusement pas en retraite ni au chômage, et ne peut donner - côté temps - que ce qu'il a, compte tenu de ses gouts qui vont nettement du côté du sexe opposé, lequel le lui rend bien. Mais un type qui "vaut le détour"....

Et ça encore c'est rien, car le lendemain, ça allait être le feu d'artifice ! Celui qui me fera venir là-bas au moins 4 fois - si ce n'est plus - par an à partir de maintenant. Prochain voyage : dans 3 mois.

Je vous embrasse.

26/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 1) le pire

Amis lecteurs, retenez bien ce que j'écris, car avec 38°6 de fièvre, ce qu'on écrit est beaucoup moins inhibé qu'avec une température normale. Beaucoup moins rapide aussi, car je dois revenir sur pratiquement chaque mot, que ma fièvre a fait escagasser.

Orléans le jeudi soir, ce fut bien. Je dois dire que je me suis presque réconcilié avec la ville qui m'y a vu y bosser voici près de 36 ans...

Pas de souci de route, si bien qu'on était "sur place" en Bretagne le vendredi  à 16h30.

Le soir, dîner avec notre fille. L'avant-dîner s'était presque bien passé, car j'avais eu comme idéed'offrir à ma fille des CD qui montraient son jeune âge ( 0 à 18 mois), puis sa communion 1993 où j'avais mis près de 3 heures à expurger Nathalie, et sa communion 1966 que, bien qu'en étant le caméraman, je découvrais.

Puis cela devint, hélas, comme d'habitude. Ma fille et son mec vautrés sur le canapé en regardant des chaînes TV à pleurer. Quand, par hasard, je demandais bêtement s'il n'y avait pas d'autres châines à voir, la réponse était "oui", mais la télécommande ne bougeait pas.

Le lendemain, le souci étant la balade de l'après-midi. Ma fille voulait aller à Dinan (8km), son mec et elle au Mt St Michel (50km). Mon épouse, comme à chaque fois qu'elle était chez sa fille, ne pipait mot.
Bref sans doute devant la tronche de ceux qui étaient logiquement pour elle les deux hommes de sa vie, le Mont St Michel fut décidé.

Le lendemain , les beaux-parents étaient là. Quel contraste avec l'ambiance des deux jours précédents...
On riait, on jouait, notamment à des jeux télévisés dont j'ignorais l'existence.

Un choc pour moi, qui avais toujours pensé que la présence des beaux-parents cassaient l'ambiance !
Là c'était l'inverse. Merci encore à eux....

Le lundi matin allait nous délivrer de tout ça. Entre autres des remarques douces-amères quand il s'agissait de s'essuyer les pieds venant de dehors (il y a des mémoires courtes...) Je sais que ma fille m'en veut parce qu'avaec moi elle a eu une adolecence de merde, j'espère que cela un jour s'arrangera.

Un lundi qui ira crescendo, avec deux visites, l'une somme toute amicale avec quelqu'un que nous connaissions déjà et qui aurait préféré une - ou deux belles nanas - à notre place, et celle du soir un peu surréaliste, qui alait préparer celle du jeudi, sincèrement inimaginable....

Voilà, je n'arrive plus à écrire sans trébucher 4 à 5 fois par mot, je vais donc me coucher en vous disant à demain pour la suite de mes aventures bretonnes.

Je commenterai demain mes commentatrices je n'ai plus aucune force.

Je vous embrasse.

20:45 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

25/09/2011

Je suis malade comme un chien je vous donnerai des nouvelles demain.

Je rentre de Bretagne où j'ai chopé un virus tropical là-bas. Voyage de retour en 3 fois !

Je vous embrasse.

18:50 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (5)

18/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - III

L'homme-orchestre complet (1982/2011)

En 1982, Eddy Mitchell commence à animer la dernière séance, une émission qui deviendra vite attachante, et dont le contenu fera rêver petits et grands : 1 western, des dessins animés, les actualités de l'époque des films en question, des pubs de la même époque (mon régal) un second film (western ou non), tout cela datant des années 40 à 50. On y verra donc le fameux Jean Mineur, et le générique de ces actualités qui ont été l'équivalent du JT pour deux générations au moins.

Côté chansons, le cimetière des éléphants est classé 8ème en septembre.

En 1983, l'amour est vraiment fort ne sera pas classé.

Comme quand j'étais môme en revanche se classera 16ème des hits français du top 50 en novembre.

Puis, côté chanson, de nouveau une traversée du désert de 13 ans. Pas de top 50 pour Nashville ou Belleville (1985) Ni pour Vieille canaille avec Gainsbourg, et manque de toi (1986).
Ni pour m'man (1987) pourtant une très belle chanson, ni pour la peau d'une autre (1987) 

Pas de disques en 1988.

Une oasis le 30 décembre 1989 avec lèche-bottes blues, classé 18ème au top 50.

Puis de nouveau pas de classement avec, pour 1990 Baby blues et Under the rainbow, ni pour vraiment bien en 1992.

Oasis de nouveau pour Rio grande, 10 ème le 25 juillet au top.

A partir de là, je ne veux pas défendre Eddy Michell, mais le top 50 n'a plus représenté grand-chose après la fin de sa diffusion sur Canal (1993) avant qu'il ne soit rediffusé en 2001 sur France 2 avec la jolie Ness. Beaucoup de reprises (Jive Bunny), de dessins animés, bref rien de sérieux.

Dans ce hit-là, Eddy ne classera donc pas j'me sens mieux quand j'me sens mal (1993) 18 ans demain et te perdre (1994) pourtant deux chansons hyper-connues, ni y a pas de mal à se faire du bien (1995)

Ni en 1996 -je l'ai acheté - les tuniques bleues et les indiens.

Nouvelle oasis le 2 février 1997, la 12ème place pour un portrait de Norman Rockwell.

Pas de classement pour ça fait désordre (1998)

Ni pour un homme de paille (1999)

Frémissement le 12 mars 2000 avec la limite du top (26ème) pour j'aime pas les gens heureux.
Idem pour son disque suivant, décrocher les étoiles, où là il décroche la 24ème place le 14 août.

C'est reparti pour une "pause" de 3 ans. Le single suivant ne sort qu'en 2003 et s'intitule sur la route 66. Pas de classement dans les 25 (28ème place). Eddy chanteur est en train de boire la tasse, d'autant qu'Eddy animateur est en retraite depuis 1998... Reste heureusement le Mitchell acteur !

Le disque suivant, j'aime les interdits, ne fera pas non plus partie du top français. Il piétinera dans l'"antichambre".

Si côté albums il s'en sort bien (Jambalaya est n°2 en 2006, Grand écran est également n°2 en 2009 et surtout come-back est n°1 en 2010) c'est fini pour les singles. Ceux qui veulent écouter du Mitchell doivent désormais passer à la caisse !

Quoi qu'il en soit, c'est un très grand bonhomme. Pour moi, côté carrière, l'égal de Johnny, qui lui aussi a eu ses passages à vides, n'a fait qu'un peu - dommage - de cinéma et n'a jamais animé d'émission de télé.
Se produire sur scène de 1961 à 2011, soit 51 années, peu peuvent se vanter de l'avoir fait, et même en cherchant dans les décennies passées, où la concurrence était beaucoup moins rude.

Dimanche prochain, moins de boulot pour moi avec quand même un grand Monsieur, qui a régné sur les années 60,  Jacques Monty.

Je vous embrasse.

17/09/2011

de chez ma fille

bien arrivé en Bretagne. Notre fille va bien et la Bretagne est toujours aussi jolie.

Merci pour vos coms, età ce sujet je voudrais direà ceux qui me connaissent "en vrai" qu'ils évitent de venir me critiquer sur mon blog, de façon anonyme, et en pensant que je ne pourrais pas revenir sur un PC pendant plusieurs jours. Que ceux-là ne s'étonnent pas que j'efface leur com, s'ils veulent me dire des trucs, qu'ils viennent me le dire en face.

Sinon côté temps, agréable surprise hier, avec 24 degrés à l' arrivée. Mais je viens de voir mon site météo préféré et je vois qu'une vague de froid va s'abattre sur l'est de la France. Pas plus de 8 degrés en journée chez moi, neige sur les sommets du Doubs !

Voilà, je vous embrasse

13:37 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (2)

15/09/2011

A dans 10 jours....

Depuis 2007 c'était devenu un rite, notre "tour de Bretagne" de mi-septembre.

L'an passé, notre déménagement-surprise avait fait que ce rite s'était interrompu.

Cette fois, nous y retournons, départ tout à l'heure direction Orléans, où nous ferons étape.

Puis demain soir nous serons auprès de notre fille, jusqu'au lundi matin, où nous nous séparerons. Elle filera plein est direction Dinard là où elle travaille et nous sud-ouest - puis ouest (il est des détours obligatoires à faire...) direction Quimper et Pont l'Abbé où nous retrouverons de vieilles connaissances.

Mardi après-midi, cap sur Lorient, où nous poserons nos valises trois jours, allant visiter les nombreux cousins.

Vendredi matin nous reprendrons la route, cette fois sans s'arrêter (en 2009 nous avions fait un arrêt à Vannes, j'en avais été malade) cap sud-ouest où nous pensons arriver à Guéret en fin d'après-midi.Je tiens à montrer à mon épouse la capitale de la Creuse où j'ai passé un week-end d'enfer en 2007.

Samedi matin, retour par Lons le Saunier, où nous nous arrêterons quelque temps avant de reprendre la route du Odou, route bien connue.

Image (9).jpg

Voilà, voilou, je pense qu'il fera beau - même en Bretagne - et je vous dis à dimanche 25.

Pour seulement 4 jours, puisque jeudi nous repartons pour Paris assister à la Nuit Blanche (pour ma part j'ai "fait " toutes les éditions depuis 2004, sauf l'an passé, même raison.

Je vous embrasse.

14/09/2011

Prénoms préférés des français : les Nath en tête

 

nathan.jpg

 

J'en vois qui sourient...

Pourquoi ? Vous vous attendiez à autre chose ?

Je vous embrasse

13/09/2011

La hausse du Franc Suisse aboutirait à la xénophobie ?

Certes, avec leur franc Suisse à 0.85 euro, si cela fait la joie des Frontaliers y travaillant (les Suisses ne percevant pas de différence ) cela ne fait pas du tout la joie des exportateurs.

Depuis 4 ans, il faut payer 40 à 45% plus cher (la hausse a même atteint 63% le 10 août) les produits venant de Suisse qu'en 2007.

Le gouvernement a décidé que (visez mon regard) désormais les travailleurs frontaliers verraient leur salaire diminuer. Vous savez, ceux qui roulent l'après-midi à 120 sur les routes du haut-Doubs, reconnaissables à ça sur leur pare-brise :rien_a_declarer.gif

 Quand vous en voyez un, un conseil, garez-vous le plus vite possible !

Ce qui ne me peine pas, vu qu'ici dans le Haut-Doubs, 95% des belles maisons et des beaux chalets qui ornent le paysage ont été payés par les Suisses.

041-Chalets_Malbuisson.jpg

Moi je ne me sens pas visé, mon chalet a été bâti avec de l'argent exclusivement français.

On pourra logiquement me demander : d'où sort cette histoire de Xénophobie ?

D'abord certaines "votations" récentes ont certainement plus réjoui Marine Le Pen que Jean-Luc Mélenchon !

Ensuite certaines "petites nouvelles", lues dans la presse régionale, comme celle-là :

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Jeudi 25.08 - 05:57 
Suisse / Vignette autoroutière: l'amende sera doublée

Circuler sans vignette sur les autoroutes suisses coûtera plus cher dès décembre. Le montant de l'amende passera de 100 à 200 francs. Par ailleurs, le prix de l'autocollant reste quant à lui fixé à 40 francs par an.

Enfin, pour financer les coûts d'aménagement, d'exploitation et d'entretien des routes nationales, le Conseil fédéral souhaite faire passer le prix de la vignette annuelle de 40 à 100 francs, dans quatre ans probablement.

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Il faut savoir que la voirie Suisse est différente de la voirie Française. Pour citer un exemple, on peut aller de Pontarlier à Besançon (60km) sans traverser un seul village, grâce à des nationales adaptées. Trop adaptées même, car ça les transforme en machines à tuer (voir la note qu'y s'y rapporte).
Certaines (comme en Bretagne, dans les Landes ou en Alsace) sont carrément à deux fois deux voies.

En Suisse, en dehors de l'autoroute subsistent quelques rares "voies adaptées" (limitées à 80 quand même) qui ne traversent aucun village, comme La Route Fédérale 1 de Lausanne à Mutten.

Mais 99% de leur réseau routier ressemblent à nos bonnes vieilles départementales, avec vilages tous les 3 km et limitation à 50 1 km de part et d'autre de ces villages.

Je vais vous donner un exemple. Un trajet que je fais souvent.

Vallorbe/Lausanne. 42 km par l'autoroute, moins de 25 minutes.

Vallorbe/Lausanne. 40 km par la route, 1 heure de trajet.

En mai j'ai été en vacances à Chamonix. Grâce à l'autoroute, j'ai mis grosso-modo 2h15.
Si j'étais passé par les nationales, outre la multitude de villages, j'aurais dû traverser : Lausanne (30 mn). Vevey (10mn). Montreux (15 mn) et Martigny (10mn).  En tout j'aurais mis près de 4 heures...

La vignette Suisse, instaurée en 1985, coûtait 30 francs suisses. Puis, hausse de 33% en 1995.

Pour ceux qui bordent la Suisse (Allemagne, Autriche, Italie et France) la vignette est passée de 24 euros en 2007 à 34 euros en 2011.

Je conçois que c'est encore très bon marché par rapport à la France, en 2007 vous pouviez faire 340 km sur les autoroutes françaises, en 2011 380. Un Paris-Lyon.

Mais 100 francs suisses, ça change la donne ! Qui, en dehors des travailleurs frontaliers, pourra se permettre de sortir 85 euros pour prendre l'autoroute ? Pas moi en tout cas, et si c'est cela que veulent nos voisins Helvètes, empêcher les automobilistes étrangers de venir chez eux (et consommer !) cela ne relèverait-il pas du "chacun chez soi" et de là, à une certaine xénophobie ?

On peut bien sûr y aller en train.

Pontarlier-Berne, 99km, c'est 34 FS soit 29 euros.

Pontarlier - Dole, 92 km, c'est 13 euros...

J'espère que 1) le franc Suisse reviendra à son niveau "normal" (0.65 euro) ce qui apparemment satisfera tout le monde (sauf les travailleurs frontaliers) et que 2) cette histoire de vignette à 100 euros promise pour 2015 ne se fera pas.

Je vous embrasse

 

11:36 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : suisse

11/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - II

Baisse de forme (1968-1981)

Au début, ça va encore. Mais rien à voir avec 63/66. En mars 1968 sort pourtant Je n'aime que toi, 24 semaines de présence dans le hit, avec un podium à la clé fin juin.  Mais c'est l'arbre qui cache la forêt, car le disque suivant, où étais-tu, sorti en octobre, ne sera classé dans le hit que début 69. Soyons juste, entre-temps il a sorti Sunny, qui arrivera 12ème en novembre.

Pour 68 il est quand même 16ème du classement des interprètes.

Où étais-tu ne sera que 19ème en mars 1969.
Otis sort en mars, justement. Mais n'aura droit qu'à la 20ème place en mai.
Vieille fille ne dépassera pas la 21ème place en juin.
Miss Caroline n'atteindra pas la notoriété de la chanson originale, et n'obtiendra qu'une 21ème place en octobre.

Eddy Mitchell est encore 10ème en 1969, mais "par défaut". Aucune de ses chansns n'ayant été plus loin que la 19ème place. Mais il en a classé 4...

En 1970, il n'en classera qu'une seule, Arizona. 13ème en avril.
Son premier single, les vieux loups, ne sera pas classé. Une première pour le grand rocker.
Idem pour métro boulot dodo.

Début 1971 ne sera pas plus brillant : Pas de classement pour l'arc en ciel, ni pour Gwendolina.

Mais une oasis se profile dans ce désert, il s'agit de c'est facile, sorti en septembre. Au bout d'une ascension de ...17 semaines (!) il finit quatrième en février 72.

Malgré cette chanson, Eddy ne figurera pas dans le hit annuel des interprètes.

72 ne verra qu'un seul disque figurer dans le hit : en revenant vers toi, 12ème en mai.

Et là va commencer sa "vraie" traversée du désert. Aucun disque de classé dans le hit de SLC pendant près de 3 ans !!!

Donc, sont passés à la trappe je n'ai pas besoin de docteur (1972), soudain l'été et coup de foudre (1973), chaque matin il se lève (1974) pourtant une très belle chanson, Alice au pays des amours et la reprise de be-bop a lula (1974).

A ce moment beaucoup pensent qu'Eddy Mitchell est "mort".

Pour la période 1963/1974, Eddy garde quand même la place qui lui revient, à savoir la 7ème, 5ème chanteur derrière Johnny, Claude François, Richard Anthony et Adamo.

Et ensuite ?

Une longue, longue carrière.... jusqu'en septembre 2011 !!!

Mais d'abord de nouveau la gloire à partir de 1975 avec d'abord Bye bye Johnny be good, 5ème en février.
Puis C'est un rocker 11ème en mars, A crédit et à stéréo 15ème en avril, et je ne sais faire que l'amour 6ème en novembre.

76 sera également une bonne année avec je vais craquer bientôt, 18ème en janvier. Puis C'est OK 16ème en mai, pas de boogie-woogie 11ème en juillet. SLC a omis la fille du motel, pourtant un de ses standards !

Et de nouveau la dégringolade à partir de 1977. Doublé pourtant avec La voix d'Elvis / La dernière séance, en octobre. Cette dernière chanson sera déterminante pour le reste de sa carrière. En effet, il sera le seul à devenir chanteur-acteur-animateur de télé ! Mais ce n'est pas encore pour tout de suite...
Pour en revenir à 1977 le chanteur du dancing ne sera pas classé.

En 78, il va classer le camp du bonheur et il ne rentre pas ce soir.

En 79, tu peux préparer le café noir et trop c'est trop. Ne changeons rien reste dans les bacs.

Et tout d'un coup on va découvrir un autre Eddy Mitchell.

Côté chansons, en 1980 il va classer couleur menthe à l'eau, et commencer sa (véritable) carrière dans le cinéma dans Je vais craquer de François Leterrier.  Il apparaîtra aussi dans la comédie musicale Emilie Jolie.

Enfin le 19 janvier 1982, il va animer une émission-culte, la dernière séance, où il va se montrer parfaitement à l'aise et surtout cinéphile très averti.

Cette émission se poursuivra pendant... 16 ans, jusqu'en décembre 1998 !

Un nouvel Eddy est né, pour qui dorénavant la chanson ne sera qu'une de ses activités.

Rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus....

je vous embrasse.