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04/08/2011

Dole II

Je me répète, merci à mes commentateurs. Surtout ceux (enfin "celle") qui sont revenu(s) à cette occasion.

Je pensais avoir trouvé la bonne combinaison, à savoir le TER Valdahon (18km de chez moi) - Besançon, puis le TER Besançon-Dole. L'avantage, c'était le départ à 13h23, donc une possibilité d'éviter le sandwich.

Mais, horreur ! J'avais oublié ce qu'était un "Car SNCF".
Car la ligne, connue sous le nom des "horlogers", qui relie Besançon à La Chaux de Fonds (clin d'oeil à Mélissa si elle me lit encore) par Morteau, hypertouristique car hyper-jolie, est en travaux !!! C'est certain, d'après nos crânes d'oeuf de la SNCF, l'hiver tombe juste le 1er septembre dans nos contrées. Le 15, il y a d'ailleurs souvent 50cm de neige...

Quels c..... !

Comme s'ils ne pouvaient pas la "remettre en état" en septembre et octobre, mois encore très doux ici !!

Bref, comme pour le car que je prenais pour rentrer de Lons, le principe du car TER est le suivant :

Bourrer comme un fou entre les villages (je voyais souvent l'aiguille dépasser le 100), puis entrer dans le village, se le taper intégralement dans les deux sens pendant au moins 4 bornes pour desservir la gare SNCF, toujours implantée à dache !

Comme j'ai dit ce midi à un des chauffeurs (un "boeuf!") pourquoi, dans ces temps de cars de substitution, ne pas mettre un panonceau à la gare (à 95% désaffectée) stipulant que l'arrêt de ces cars se ferait au centre du village ? Pas mal de distance économisée à l'usager, pas mal de temps aussi...
Mais le "boeuf" de ce midi m'a répondu en touchant sa casquette - ça les empêche de réfléchir -  "on dessert toutes les gares SNCF. c'est comme ça ! Z'avez qu'à prendre votre bagnole".

Bref, après une heure passée dans ce car (la distance est de 32km) ma religion était faite : plus jamais ça !

Bon, je vous passe tous les détails du voyage, pour arriver au vif du sujet : mon épouse.

Quand je suis arrivé auprès d'elle, il n'y avait pratiquement plus de tuyaux, mais elle dormait encore.
Je lui ai alors pris la main, et là elle a entr'ouvert un oeil. Puis sa main droite a essayé de bouger, puis elle est retombée dans le sommeil.

Le principal est qu'elle se soit réveillée de cette anesthésie générale de forte puissance, administrée par deux petites nanas du SAMU qui ont "appliqué les consignes".

Il fut un temps, une crise d'épilepsie, c'était une nuit à l'hôpital (et encore, en 88 on a réussi à l'éviter) et basta. Là, c'est 2 jours aux urgences, 4 en réanimation, 3 en neurologie et encore quelques-uns en médecine. La bonne nouvelle c'est qu'elle va se rapprocher. Dès après-demain au plus tard elle sera admise à Besançon, et dès lundi ou mardi ce sera Pontarlier. J'ai espoir de la revoir ici dans 8 jours...

Bref, entre les" bouchers" de Paris (Cochin) qui l'avaient shootée à mort puis l'avaient laissée dans le couloir et dans la nature 36 h après, là c'est l'inverse.

Enfin bon, disons que ça va mieux qu'hier, on est sur la bonne pente.

J'aurai la charité d'éviter de parler des bus urbains de Dole, ce n'est pas le moment pour le faire. Mais j'y viendrai un jour...

Je vous embrasse en attendant.

21:27 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

02/08/2011

Re-des nouvelles

D'abord merci à tous mes commentateurs.

J'y suis allé, et là-bas, on m'a annoncé... qu'elle avait été transférée sur Dole à 2h du matin !

Pourquoi Dole ? Mystère des administrations, comme le dit si justement Chris. Quand même, pour m'éviter 150 km supplémentaires, ils m'ont prévenu que de toutes façons elle est "stabilisée", et ne serait réveillée que demain.

Retour ici, et je regarde la situation.

Via Michelin m'annonce 88 km et 1h50 de trajet.

Que me propose la SNCF ?

Je consulte le site voyages.sncf.com, en leur demandant quels étaient les TER reliant Pontarlier et Dole, deux des plus grandes villes de la Franche-Comté.

La sentence est sans appel : 3 TER seulement permettent de relier Pontarlier et Dole :

Le premier à... 5h01 ! No comment.
Le second à....5h41 !! Bis.
Et ensuite, celui que je prenais pour aller bosser, 18h03.

Donc, râpé par Pontarlier. Je félicite la SNCF au passage, qui a déjà sucré 75% des TGV passant par Pontarlier, mais qui oblige à prendre ceux-ci (les rares qui restent) pur un parcours régional. J'en avais fait l'expérience quand je bossais : départ de Lons le Saunier à 18h40, arrivée à Pontarlier entre 21h15 (mon record) et 23h...

Mais je ne m'avoue pas vaincu !

Grâce aux cars "Mobidoubs", je peux prendre un de ces cars à 9 km de chez moi, lequel m'amène à Besançon, de là TER Besançon-Dole. Puis bus de ville.

C'est ce que je ferai demain. Départ 12h26, retour 19h18. Pour voir mon épouse.... moins de deux heures !

Et après on s'étonne du trafic automobile ???
Faudrait pas prendre les gens pour plus cons qu'ils ne le sont !

Je vous embrasse

20:47 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

Des nouvelles

Hier soir un interne des urgences m'a appelé pour me dire qu'elle était chez eux, et qu'ils attendaient une place pour la mettre en réanimation. Que son état était "stable".

Ce matin, à la première heure, j'appelle l'hôpital, et après 4 ou 5 minutes d'attente, je demande la réanimation. On me dit qu'elle n'y est pas, et qu'elle doit être encore aux urgences, dont on me donne le numéro.

Je compose ce numéro, et on me dit qu'il ne peut aboutir.

Je rappelle le standard, et au bout de 4 à 5 minutes d'attente, je demande les urgences. Au bout de 10 minutes de sonnerie j'ai raccroché.

De toutes façons ils ont mon numéro (ils m'ont appelé hier soir) et si quelque chose ne va pas, ils me rappelleront.

Quand à moi, j'irai cet après-midi.

Je vous embrasse.

01/08/2011

Mon épouse est dans le coma

L'hélico vient de partir, elle sera au CHU de Besançon dans quelques minutes.

Crise très forte, au point qu'il a fallu la plonger dans un coma artificiel pour éviter que son coeur lâche.

Crise attendue, vu les signes qui se développaient depuis quelque temps.

Je vous tiendrai au courant, dès que moi-même j'aurai des nouvelles.

Je vous embrasse.

31/07/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Gérard LENORMAN

Gérard Lenorman (pas LenormanD...) est né pendant la guerre, d'une mère normande et d'un père soldat nazi. Blessure qu'il gardera très longtemps avant d'en parler dans une chanson.
Il passera son enfance tantôt en Normandie, tantôt au Malzieu en Lozère, au... presbytère du village ! (scoop, seuls les Lozériens le savent).

Son premier disque sort en 1967 et s'intitule à coeur la vague. Pas de succès.

Puis c'est, toujours en 1967, Rêve. Pas de succès non plus. Mais si vous l'avez, ne le donnez pas, sachez qu'il vaut 30 euros !

Début 1968, Nocturne (j'ai craqué sur cette chanson et me la suis offerte un an plus tard) et Pluie, qui lui va entrer dans l'antichambre du hit en février 1969. Idem, si vous l'avez, sachez qu'il vaut 55 euros. Moi je ne le vendrai pas à cause de la chanson nocturne que je repasse en boucle depuis 2002...

Bref, les années 60 ne sourient pas à Gérard Lenorman. Ni le tout début des années 70.

Pas plus que Sueva en 1969 (25 euros), si les murs pouvaient parler en 1970 (5.50 euros seulement), sa version tardive de Hair toujours en 1970 (6 euros) Je partirai début 1971 (16 euros quand même).

Ses disques suivants ne valent plus un clou.

Il, sorti en juin, va entrer au hit-parade. Et pas qu'un peu, parce qu'il va y rester 18 semaines ! Avec une belle 6ème place en octobre.

Bien sûr, Gérard ne se classe pas parmi les 20 meilleurs de 1971, mais sa carrière est partie.

1972.

En janvier, il sort de toi, qui cartonnera encore plus. 4ème en mars, 2ème en avril, il ira se heurter au "mur" d'un autre Gérard, Palaprat qui occupe la première place avec Pour la fin du monde.
Belle performance tout de même.

Le Petit prince sort en juin, et lui aussi n'occupera que la 2ème place en septembre, derrière Une belle histoire de Fugain. Lenorman, Poulidor de la chanson ? On verra que non.

En septembre c'est les matins d'hiver, directement n°4 en novembre, mais en descente ensuite.
Avec deux n°2 et un n°4, Gérard Lenorman se hisse à la 7ème place des interprètes pour 1972, 6ème chanteur.

1973.

Les jours heureux sortent en janvier, et sont couronnés d'une 8ème place en mars.
Cette année-là il sera abonné aux 8èmes places, avec ensuite - sortie en mai - si tu ne me laisses pas tomber, 8ème en septembre.
Puis Le Magicien, sorti en septembre, et qui sera donc 8ème en février 1974.

En revanche, après tant de souvenirs, qu'il sort en décembre, ne sera pas classé.
Pour cette année 73, il ne se classera pas 8ème mais dégringolera à la 10ème place.

1974.

Côté hit-parade, le disque qu'il sortira en février sera son plus grand tube. Sans être numéro 1. Mais il va rester classé 23 semaines, jusqu'à la fin de l'été ! C'est le côté mystique de Gérard qui ressort, cette chanson quelque chose et moi se payant une 3ème place en mai.

Mais du coup il fusille son disque de Juillet, je n'ai jamais rencontré Dieu.

Je vous écris, sortie en septembre, est 5ème en novembre.

C'est le Noël du monde, sorti en décembre ne marchera pas.

Gérard n'est plus que 15ème interprète pour cette année 74, et pour les 12 années 63/74, il n'arrive qu'à la 31ème position.

Et ensuite ?

Il va remonter en puissance.

Pour 1975 il aligne Et moi je chante (6ème en mai), la belle et la bête (16ème en juin) et son magnifique funambule, que je me suis passé en boucle de 1993 à 1997, qui décrochera une seconde place en octobre, derrière Dave.

A présent les choses sérieuses vont commencer. 1976 sera "son" année.

la suite prochainement.

28/07/2011

Le prix de l'eau : un impôt déguisé de plus

Quand j'ai acheté mon terrain (communal) et que je m'étais enquis du prix de l'eau, M. le Maire m'avait dit "gratuit ou presque". C'était en 2005, et j'ai effectivement vérifié cette info auprès de mes futurs voisins.

Voici un mois je reçois la facture.

Abonnement : 15 euros.
Pas cher.

Redevance eau : 0.95 euros/mètre cube. Pas très cher non plus mais on est loin de la gratuité de 2005.

Puis je vois

Redevance pollution 0.114/mètre cube.

Je me dis que ma foi tout cela est raisonnable, et je règle ma facture.

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais le fisc s'y prend désormais à deux fois pour faire cracher au bassinet. Par exemple si vous avez le malheur de louer une résidence secondaire, vous paierez la douloureuse en intégrant vos loyers à votre revenu, ce qui fait sauter quelques tranches.

Puis, 3 à 4 mois après, vous recevez une feuille intitulée "prélèvements sociaux", dont le montant est supérieur au loyer mensuel de votre locataire !

Pour l'eau, c'est pareil.

Là on en était à 1.064 euro/mètre cube.

Ce matin, seconde facture.

Qui ne vient plus de la mairie mais de la fameuse "com com" (communautés de communes). Celle qui déjà a fait passer ma facture d'ordures ménagères de 145 à 290 euros.

Et là je vois

Part fixe par unité d'habitation, 35 euros.

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Donc, que l'on consomme ou pas, c'est déjà 50 euros d'abonnement déguisé.

Puis pour l'eau elle-même, qui était déjà facturée par la commune 1.064 euro/mètre cube :

- Taxe d'assainissement sur la consommation 0.80 euro/mètre cube.
Mon eau passe à 1.864 euro/mètre cube

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Puis : redevance modernisation des réseaux : 0.104 euro/mètre cube.

Mon eau arrive à 1.968 euros/mètre cube.

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Au total, par mètre cube, au-delà des 95 centimes prises par la mairie, plus les 15 euros d'abonnement, viennent se greffer 35 euros d'impôt fixe (il faut appeler un chat un chat) et 0.94 euros d'impôt par mètre cube.

Prenons le cas d'une famille qui consomme 150 mètres cubes par an, elle paiera comme impôt à la "com com" la somme coquette de 176 euros .

Pas mal....
Merci qui ????

Moi, c'est décidé, je ne prends plus de douche, j'attends qu'il pleuve pour me mettre dessous !

Je vous embrasse.

12:48 Publié dans arnaques | Lien permanent | Commentaires (1)

26/07/2011

En voie de "guérison" ????

Je viens de m'apercevoir que j'ai laissé passer la date.

La date de quoi ? La date anniversaire de mon arrivée sur le net, le 4 juillet.

D'ordinaire, de 2004 à 2010, je lançais un post ou écrivais une note à ce sujet. L'an passé c'était dans une autre "rue", celle des blogs de Psychologies, et j'avais titré "7 ans déjà" ou quelque chose comme ça.

L'année d'avant c'était "6 ans déjà", etc etc.
Pour souligner cette arrivée en lambeaux sur le net, qui en ce 4 juillet 2003 était devenue pour moi une bouteille à la mer.

Bouteille qui avait été ratée dans un premier temps, puis réussie ensuite.

Et grâce à laquelle je suis d'abord resté en vie, puis petit à petit ai fini par accepter mon sort.

Renaud l'avait déjà chanté :

Eh déconne pas Manu
Va pas t' tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent

Bon, c'est vrai que je m'appelle pas Manu. Ensuite ce n'était pas tout à fait "une gonzesse"... 
Et ensuite ce ne sera pas "10 copains", mais plutôt des centaines, plus du genre féminin, beaucoup plus, que du genre masculin.

Bref, je n'aurai jamais cru pouvoir "oublier" cette date anniversaire !

Mais je sais l'expliquer, cet oubli.
La retraite.

Dans un sens une délivrance, car désormais je n'aurais plus à refaire les mêmes gestes qu'Elle...

Et encore pas tout à fait, car il était une discipline de ma profession où nous n'étions que tous les deux, collés-serrés pour accomplir la tâche, et cela jusqu'au bout, malgré notre grave dépression. Nous embrassant "en douce" toutes les minutes ou presque, quand "ordure adorée" (1) avait le dos tourné. Jusqu'au bout aussi...

J'y avais échappé depuis 2003, mais quand mon collègue Daniel est mort en 2009, mon chef avait alors parlé de me mettre à cette tâche-là.
Ce qui a précipité mon départ en retraite, prévue logiquement pour juin 2012, quand j'aurais obtenu tous mes "trimestres".

En tout cas, du mieux, une étape de franchie avant la prochaine qui s'intitulera "j'y pense et puis j'oublie".

Pour l'instant je n'oublie pas....

Je vous embrasse.

 (1) notre chef, qui, dans ses notes de service, signait toujours "votre chef adoré".
La "vraie" guérison, ce sera quand je n'aurai plus d'envies de meurtre....

22:26 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (5)

24/07/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Michel LAURENT

Je vais vous parler d'un temps que les moins de 55 ans ne pourront pas connaître...

Son dernier succès, Lady, date en effet de 1971.

Mais auparavant, Michel Laurent a été un chanteur remarqué dans les années 60.

Premier disque début 1963, c'est bien fini. Et pas encore commencé pour Michel Laurent.

Second disque en juin de la même année, et là c'est le succès immédiat : Laisse-moi rêver va entrer dans l'antichambre du hit. Perdu aussi, 37ème en juillet et novembre.
Mais le pantin sera lui classé 6ème en octobre et novembre, juste derrière Sylvie Vartan, Claude François, Johnny Hallyday et Frank Alamo !!

En décembre son troisième disque avant de sortir ne sera que dans l'antichambre.

Michel Laurent se classera 16ème interprète pour cette année 1963.

En mars 1964, joyeux anniversaire se classera 23ème en mai.

Ailleurs, son 5ème disque, sort en septembre, mais il faudra attendre mai 65 pour le voir arriver 23ème.

En 1965 Michel Laurent se classe au 20ème rang des interprètes.

Ses disques deviennent de plus en plus espacés, et la lampe d'Aladin sort en février 66. Antichambre aussi pour elle, malgré de nombreux passages radio.

Fin de la carrière de "Michel" Laurent.
Et en 1967, il revient sous le nom de "Laurent".

Le premier disque de Laurent est un tube. Magistral même , puisque classé 5 mois dans le hit, de juillet à novembre 67, avec une 9ème place en août et une 11ème en septembre.


Comme un clown, la face A du disque suivant, pateaugera 3 mois dans l'antichambre de décembre 67 à février 68.
Mais la face B la colline des vents sera un succès, 14ème en février 68. Mais à mon avis elle vaut mieux que ça...


En 1968 il sort Bon voyage, reprise de Gloria Lasso et Henri Salvador. Sans grand succès.

Et de nouveau plus rien. Pendant trois ans. Des chansons comme Ma cathédrale (1969) les violons de l'oubli (1969) et les éléphants (1970) sont restés inconnus du public.


En novembre 70, il s'associe avec le groupe Mardi-Gras (n°1 du hit étranger pendant 8 semaines avec Girl I've got news for you) pour créer son plus grand tube. Titre en anglais, mais chanson bien française, qui sera présente pendant 19 semaines de mi-janvier à fin mai 71, avec une 5ème place en avril.



6 mois après, en juin 1971 il sort Lady, qui sera elle aussi classée, 14ème en octobre.

Plus de classement ensuite pour Michel Laurent, malgré black young love, un très beau slow, en 1972,  Mary Blind Mary la même année, ma belle Aurélie (Colonel Reyel n'a rien inventé...!) en 1973, Superwomanhattan en 1974, n'aurais-tu pas pu naître un peu avant (chanson que je connais pas mais dont j'admire profondément le titre) en 1975.

La dernière fois que l'on a pu entendre la voix de Michel Laurent, c'est en 1976. Lors de la vogue "Saint-Preux". C'est lui qui chante dans The sun is gonna rain, pour les connaisseurs.

En 1977 il sort un dernier disque, Mama Pizza.

Depuis, il vit au Vietnam.

Sur la période 1963/1974, qui couvre totalement sa carrière, Michel Laurent se classe 36ème.

La semaine prochaine, on change de dimension avec Gérard Lenorman.

Je vous embrasse.

21/07/2011

Mon premier exploit sportif

Rien à voir avec que qu'on fait Andy Schleck et Thomas Voeckler, celui que les organisateurs du Tour n'attendaient pas... Et qui peut sauver cette épreuve moribonde, boudée par les "vrais" cyclistes.

J'étais en colo dans le Cantal, j'avais un peu plus de 11 ans.
Ca se passait très exactement le 14 avril 1962.

Non, ça n'est pas ma mémoire d'éléphant !!! Avril 62 je le savais, mais le 14... ?

Simple. J'étais donc dans le Cantal, et ce jour-là Georges Pompidou - un Cantalou - venait d'être désigné Premier Ministre. Et c'était l'effervescence dans le village !

Il pleuvait et la Directrice eut l'idée d'un tournoi de ping-pong.
On était 20, garçons et filles de 10 à 16 ans, et on n'eut pas de mal à trouver quatre volontaires qui ne participeraient pas !

Moi je me disais : je ne connais pas du tout, on verra bien.

Je tombai donc en 8èmes de finale contre une nana de 12 ans qui n'avait, elle non plus, jamais touché une raquette. La partie fut interminable, tant elle et moi étions... minables, et difficiles à départager.

Mais pendant ce temps, j'apprenais à jouer....

Je fus finalement vainqueur, mais de justesse. Admis en quart de finale.

C'est sur une autre nana que je tombai, qui elle connaissait un peu le truc. Tout de suite je perdis la première manche, 6/2 ! Puis je revins peu à peu et gagnai les deux manches suivantes.

Je n'en revenais pas....

Admis en demie-finale, c'est à dire que j'étais parmi les 4 meilleurs joueurs de la
colo !!
Moi qui, une heure avant, n'avait jamais vu une raquette de ping-pong !

Je tombai hélas sur le "salaud" de la colo, un certain Sapin (je serai son souffre-douleur pendant toute la quinzaine), qui les yeux emplis de rage m'infligea deux roues de bicyclette en quelques minutes !

J'étais quand même fier de cette "performance", venant deux mois et demie après une séance de natation où je manquai de mourir, et trois mois avant une mémorable marche à pied de plus de 20 km avec 1000 m de dénivelée !

Je vous embrasse.

 

Je vous embrasse.

18/07/2011

1er anniversaire Hautetfort

Un an déjà que ce blog existe, alors qu’au départ je l’avais limité.
A quelques mois.

Ce blog a été une thérapie. Celle de raconter ma « première vie », jusqu’à ce triste soir de février 2003, où devant combattre sur trois fronts et n’y arrivant pas j’avais lâché prise.

Je m’étais déjà plus ou moins raconté sur le sites psychologies, d’abord sur le forum du site où, partant de ma dernière histoire d’amour, j’avais fait un carton en termes d’audience.

Audiences qui – Dieu sait pourquoi ? – étaient mises en exergue de chaque « post ». Je me suis toujours demandé pourquoi il était utile de mettre ces chiffres devant chaque post lancé. D’autant qu’il pouvait y avoir un problème technique à la base.

Par exemple une de celles qui est devenue mes amies du net, que j’ai revue depuis plusieurs fois, en avait fait l’amère expérience en intitulant sa note « AVC ».
A l’époque, j’ignorais totalement ce que ces trois lettres voulaient dire, mais j’étais intrigué par les posts « à roue de bicyclette », ceux qui n’avaient eu aucune réponse.
Il se trouvait que celui-là était très bien écrit, traitant d’une maladie alors inconnue au bataillon du Grand Public : les Accidents Vasculaires Cérébraux. Je lui ai répondu, et à partir de là, ce post a eu beaucoup de visites.

Et oui, je sais (et je ne l’ai jamais bien compris), à partir du moment où « pompon » avait commenté un post, les internautes voulaient voir de quoi il s’agissait.
J'avais eu le "record" de réponses dans le forum "séparations" et le forum "spiritualité", forcément ça intriguait...

Ca me gênait énormément cette espèce de notoriété non désirée. Et ça gênait également beaucoup de personnes, qui auraient voulu être à ma place, dont une dame d’Alsace et un monsieur du Charolais.

Si bien qu’un jour, à force de me débattre contre ces deux personnes, plus leurs copains/copines, plus les pseudos qu’ils avaient inventés, le 11 septembre 2005 j’ai jeté l’éponge.

Entre-temps j’avais intégré les blogs du site, et je me suis mis à écrire tout ce qui me passait par la tête. Dans le désordre. Là, pas (autant) de jalousies, alors que je deviendrai, là encore - sans compter bien entendu les professionnels – parmi les plus lus de ces blogs. Une si belle histoire d’amour, ça fait tellement rêver…

Mais mon rêve à moi était le même que celui de mes « années-radio » : savoir si le récit de ma vie serait autant lu à partir du moment où c’était un individu lambda qui le racontait.
Mais comment le savoir ?

Alors je me suis inscrit ici. Pensant bien à l’époque « retourner au bercail ».
Ici où j’étais enfin anonyme, fier de me balader en termes de lectorat entre la 250ème et le 350ème place.

Le but de ce blog était certes de me raconter, mais cette fois dans l’ordre. Chronologiquement, de ma naissance à ce mois de février 2003, en essayant de ne rien omettre.

.
Mon but était d’arriver à février 2003, et d’arrêter là. Je voulais une nouvelle fois raconter ce qui est ma plus belle histoire d'amour et la situer dans son contexte.
Sans aller plus loin.

Mais voilà que d'es gens se sont intéressés à mon blog. Oh, pas 300 comme « là-bas » ni même 30, non, juste 2 - 3 personnes qui m’ont découvert et qui m’ont aidé à poursuivre cette entreprise. En plus des (rares) qui m’avaient accompagné dans ma nouvelle « demeure ».

Quelques-uns d’ailleurs pour se poser en juges, me « recadrant » sans cesse, réflexe sans doute inconscient pour me reprocher d’être parti, d’avoir quitté « la rue des blogs » comme on disait.

Bref, le 4 décembre j’avais fini ma « copie ».

Mais entre-temps j’avais écrit des notes « intermédiaires », où j’écrivais en direct ce que je ressentais.
Egalement, j’avais entrepris une série sur les chanteurs vedettes des années 63 à 74, qui a eu un succès pas du tout escompté. Super, de prendre son pied à écrire des notes, qui font prendre leur pied aux quelques-uns qui les lisent…

Et puis, je dois l’avouer, même si je restais sagement vers la 300 ème place des blogs les plus lus de Hautetfort, et vers la 5500ème des blogs les plus lus « tout court », j’avais quand même un certain lectorat, intéressant car posant les bonnes questions, qui me poussera à continuer plus avant l’aventure Hautetfort.

40 visiteurs uniques le premier mois, 73 en septembre, 80 en décembre (alors que je n'avais plus d'Internet) 92 en février, 98 en mars, 112 en juin.... Certes, loin de mon "lectorat de "là-bas", mais largement suffisant pour moi. J'ai toujours privilégié la qualité à la quantité.

Et c’est comme ça qu’on en arrive à écrire 300 notes, et qu’on est prêt à en écrire encore autant ;-)

Je vous embrasse.

17:26 Publié dans détripage, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : cicatrice