03/03/2011
Ce soir c'est la quille !
Ma carrière s'est terminée tout à l'heure à 17 heures.
Tel que je me connais, je m’étonne de mon relatif détachement…
Il fut un temps où j’aurais solennellement fait le compte à rebours.
Mon dernier voyage à Lons pour aller bosser, la dernière fois que je me réveille pour accomplir ma journée, mon dernier repas pris là-bas, mon dernier bulletin (et oui, l’avantage de la retraite c’est que dorénavant je suis libéré de toute obligation de réserve. Mais soyons prudent quand même dans un premier temps…), la dernière fois que je classe les papiers avant de partir…
Oui, il fut un temps où j’aurais ressenti tout ça, où cette journée m’aurait torturé, soit en bien soit en mal. Où j’aurais fixé l’horloge.
Or là je me sens détaché, vraiment. Cette journée fut pour moi presque ordinaire, le trajet du retour comme d’habitude.
Du reste tout le monde me le dit, à commencer par ma fille : « alors, comment tu te sens ? » Comme si je venais de passer une épreuve difficile.
J’ai quelques éléments de réponse.
La première, la fondamentale, c’est que si professionnellement j’ai fini ma carrière, je n’ai rien accompli d’irréparable.
Je m’explique.
D’abord, pas de déchirement. Cette fin de carrière fut douce, et demain sera la première fois depuis…1979 (!) où je ferai un pot de départ. Je sais que je peux retourner voir les collègues quand je veux, je serai toujours bien accueilli.
Ensuite pas d’éloignement. Je bossais en Franche-Comté, j’habite toujours en Franche-Comté.
Egalement, grâce à Internet, je pourrai – un peu moins bien, c’est vrai – continuer à pratiquer un métier qui a toujours été une passion depuis mes 11 ans.
Et puis aussi, j’ai le cuir un peu tanné !
1997, je quittais, par un coup de pied au cul, le département (la Lozère) que je chérissais à l’époque le plus au monde depuis qu’à mes 19 ans je l’avais découvert et où je comptais finir mes jours.
1998, j’allais enterrer ma maman. Je reverrai également toute mon existence ce voyage interminable en deux étapes, passant par Nantes, Niort, Limoges, Brive, Rodez, Millau.
Cafetaria à Niort, je peux presque détailler le menu, Hôtel à Rodez, je peux aisément décrire la chambre.
Inlassablement, j’avais une petite voix intérieure qui me répétait «tu es désormais orphelin »…
Et oui, même à 47 ans on peut être orphelin. Il n’y a pas d’âge pour de telles choses.
Je reverrai toute ma vie cette camionnette Renault Express grise, de laquelle on a extrait le cercueil, à côté duquel je suis resté assis pendant toute la messe, à côté de mon père et de ma filles effondrés et en larmes. Moi je ne pleurais pas, j’avais dépassé ce stade. Il me faudra attendre quelques mois avant d’y arriver. Je serai du reste un vrai pro ensuite !
Je savais donc que plus jamais je ne pourrai parler avec elle, l’embrasser.
2003. Le jour où j’ai décidé de quitter cette vallée de larmes. La suite logique des deux épisodes précédents.
Certes, quand j’ai avalé – en trois étapes – mes 35 comprimés, je n’avais pas reculé. Mais au moment où je commençais à « plonger », alors là j’ai pris conscience que plus jamais je ne reverrais ma fille. C’était la seule chose qui à l’époque pouvait m’accrocher à la vie. Je me suis alors levé et suis allé dans sa chambre pour l’embrasser. Elle dormait, n’a rien vu. Je pleurais…
Alors, quand on a subi de tels chocs, le reste est finalement secondaire.
Aujourd’hui, si certes une page se tourne, il n’y a pas de véritable «plus jamais ».
Peut-être que je réaliserai dans quelques mois, quand je me dirai que finalement, ces vacances sont vraiment longues…
Mais pour l’instant, pas d’état d’âme. Je ne me sens pas soulagé comme j’aurais pu l’être à Vannes, je me sens pas frustré non plus comme j’aurais pu l’être voici deux ans, quand je pouvais faire mon métier à fond.
Ne manque plus que l’ADSL ! Mme Orange devait m’appeler à 19h, j’ai attendu longtemps son coup de fil…
Demain ça va ch… !
Je vous embrasse.
21:17 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : retraite
28/02/2011
Orangeade
La semaine dernière, j'ai reçu ce papier de M. Le Maire :
Illico je téléphone à France-Télécom pour leur demander si j'était bien "éligible".
"Pas de problème monsieur, vous avez 20 méga sur votre ligne".
20 méga par rapport à 56 kilos, c'est un peu comme si je passais de la marche soutenue au Concorde ! En fait je n'ai pas besoin de tous ces méga, tout ce que je veux, c'est pouvoir, par exemple, accéder à mon blog en une seconde au lieu de plusieurs minutes.
Mais bon, on ne va pas bouder son plaisir. Je lui demande alors ce dont je peux bénéficier, il me répond internet, la télé, le téléphone illimité vers les fixes et une heure vers les mobiles. Pour 32 euros TTC.
Je lui dis que bon, j'allais réfléchir et je mets fin à la conversation.
J'appelle aussitôt mon fournisseur d'accès (le maire a bien dit que je pouvais prendre celui de mon choix) SFR, qui me dit que ma ligne n'est toujours pas équipe pour le Haut-Débit !
Je rappelle alors Orange, pour souscrire à leur offre. Ils me répondent que... c'est déjà fait, (avec mon appel de la veille) et que la livebox arrive le lendemain par colissimo !!!
Là je sais qu'ils sont en tort, car je n'ai strictement rien signé...
Mais bon, j'ai le haut débit, et j'ai aussi le haut dépit envers SFR qui m'avait promis-juré qu'ils s'adapteraient à toutes les offres d'Orange. En clair que ma ligne équipée par Orange devait l'être aussi par SFR. Et du coup je demande à résilier.
C'est vrai en plus que je ne dispose que de 100 heures de bas-débit par mois pour 20 euros.
Soit (je vous passe les calculs) l'équivalent par mois de 17 minutes en ADSL !!!
Ma live-box arrive vendredi 25, alors que j'étais à Lons, et je fais les branchements hier après-midi en arrivant.
Et là, j'apprends que ma ligne n'est pas équipée !
Je remets alors mon petit modem bas-débit et je téléphone au 3900 pour leur demander ce qui se passe.
Là une charmante dame de Dakar ou de la Réunion me répond que ma ligne ne sera activée que le 2 mars au soir !
Va pour le 2 au soir.
Mais ce matin, je reçois un CD ROM d'Orange : le pack sécurité au prix convenu (j'insiste sur ce mot) de 5 euros par mois et je retéléphone. Une voix virile me répond que ça fait partie de ma souscription le 22 février.
Mais c'est quoi que j'ai souscrit au juste ???
On me répond Un abonnement Internet + téléphone illimité sur les fixes + 1 heure sur les mobiles + la télé d'Orange (sur l'ordinateur) + l'anti-virus + la location de la live-box, 3 euros par mois.
En tout, ça me fait donc 40 euros + 16 euros d'abonnement France Télécom !
Là je hurle, on m'avait parlé de 32....
On me renvoie donc à un nouveau numéro où je m'explique. Que je ne veux pas de leur anti-virus à 60 euros par an, ni de leur télé à 24, et que si je suis en zone dégroupée je peux me passer de l'abonnement France-Télécom.
Après quelques minutes d'attente, le préposé me dit que bon, il a rectifié et que je paierai plus que 40 euros en tout au lieu de 56.
Et au lieu de 32 chez SFR :(
Donc voilà où j'en suis, je vous tiendrai au courant de la suite des évènements.
Je vous embrasse.
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NOTA : Cette note a été publiée à midi et demie, et s'est retrouvée virée de mon blog cet après-midi. J'ai dû la réenregistrer pour qu'elle réapparaisse ! Puis elle a de nouveau disparu, et de nouveau re-publication.
Bizarre, non ?
12:37 Publié dans arnaques, Web | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : opérateur orange
27/02/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Claude François - II
Claude François, depuis 1964, vit une grande passion. Avec une jeune chanteuse débutante, qu'elle surnomme "le rêve impossible". Il a 25 ans, elle en a 16, mais qu'importe. Cependant Claude François est très maladroit avec elle, et un jour il lui interdit quasiment d'aller concourir pour l'Eurovision en 1965.
Elle gagne pourtant ce concours, et lorsqu'au téléphone il lui demande "tu es fière de toi ?", elle lui répond... qu'elle le quitte. J'ai souvent remarqué que les femmes prenaient de grandes décisions lorsqu'elles subissaient un stress énorme, positif ou négatif.
Il va avoir du mal à se résoudre au fait que France Gall - c'est elle - l'ait quitté, et ne trouvera l'apaisement que dans une chanson. Bien qu'entretemps il se soit marié !
Jacques Revaux, son compositeur attitré, comptait lui adjoindre des paroles anglaises, mais Claude François a tenu à en faire les paroles. Une chanson qui raconte l'usure du couple.
Aucun des deux ne se doutent que cette chanson sera la plus célèbre dans le monde entier en cette fin de XXème siècle ! Chantée sous le titre My Way par Paul Anka, Elvis Presley, Nina Simone, Frank Sinatra... Et par nos hexagonaux Michel sardou, Faudel, Florent Pagny et les Gypsy kings...
Côté hit-parade SLC, la chanson comme d'habitude est pourant un "numéro un ordinaire" à SLC. Parmi ses succès des années 60, elle ne se classera que 9ème !!
Sortie en novembre 67, elle mettra 5 semaines à devenir numéro 1, le restera deux semaines avant de redescendre. Elle sera même, un moment, concurrencée par sa chanson de Noël l'homme au traîneau.
Pour cette année 67, il se retrouve 5ème parmi les interprètes, 4ème chanteur masculin derrière Adamo, Johnny et Richard Anthony.
Le disque suivant sera un des moins bien classés de sa jeune carrière. Sorti en janvier, Pardon ne sera que 10ème en mars, Ce soir je vais boire 20ème en février...
On ne retiendra pas pour la postérité Jacques a dit, qui pourtant sera numéro un. En...mai 68 !
En juillet, Toi tu voudrais se classe 6ème et après tout 5ème en novembre. Pas bien terrible pour Cloclo..
En septembre c'est une chanson presque autobiographique (mais le sait-il ?) M. Le businessman qui est 6ème le mois d'après, et avec la tête avec le coeur obtient une honorable seconde place en janvier et février 69.
Et Claude françois reprend aussi sa deuxième place (derrière Johnny) en tant qu'interprète de l'année 68.
En janvier 69, alors que la plupart des interprètes ont adopté le modèle "single" (2 titres par disque) Lui est resté au "4 titres". Mais il commence à faire une exception avec Reste et Eloise.
Deux versions du disque seront proposées. Avec les deux chansons précitées, la petite souris en janvier et le magicien en février.
Eloïse, adaptation du tube planétaire de Barry Ryan, se classera 10ème en mars, et Reste, l'adaptation du succès de Frankie Valli Beggin (et oui, cette chanson date de 1968) sera première en avril.
Encore un tube planétaire adapté par Cloclo, Daydream des Wallace Collection deviendra Rêveries en avril. Numéro 2 en juillet. Tout seul. Il est loin le temps des doublés, voire des triplés...
BIDE sur SLC de son disque suivant, sorti en juillet, un monde de musique ne sera pas classé.
Celui de septembre, oui. Tout éclate tout explose sera 6ème en décembre. Tout seul aussi.
Cette année 1969 verra un creux dans la carrière de Claude François, qui plongera à la 11ème place, 8ème chanteur masculin.
70, son année maudite.
En janvier il sort son dernier "4 titres". Dont une chanson qui aurait bien mérité d'être classée, menteur ou cruel. Mais ce sera Une petite larme m'a trahi qui emportera le morceau, tout juste 7ème en février.
En mars il a un malaise sur scène à Marseille.
Dans son premier "single" du printemps on trouve c'est de l'eau, c'est du vent. Il n'aura droit qu'à une miséreuse 11ème place en juin et juillet 70.
Mais il faut dire aussi que Cloclo a échappé à la mort dans un accident de voiture en mai. Cette année-là 15.000 personnes se tueront au volant !
L'été, merveilleuse chanson, c'est un départ, mais c'est l'autre face qui sera classée, le monde est grand les gens sont beaux : 6ème en novembre.
En novembre où il sort le disque qui va un peu le remettre en selle : Si douce à mon souvenir. Elle met pourtant du temps à démarrer : 22ème en décembre, 11ème en janvier. Mais février et mars 71 vont la voir numéro un.
Et grâce à cette chanson, 1970 n'est pas si mal pour CloClo qui décroche une belle 3ème place derrière Adamo et Johnny.
En mai il sort c'est la même chanson, qui aura la particularité d'avoir fait deux carrières. 9ème en juin, elle quitte le hit ensuite pour réapparaître...en octobre où elle sera 7ème, puis 9ème en novembre !
Le disque suivant les ballons et les billes fait aussi une belle carrière puisqu'elle se classera 3ème en septembre.
Novembre : il fait beau, il fait bon, encore une reprise des hits anglais. C'est une époque où j'écoute fébrilement le "pick of the pops" de la BBC le dimanche soir, et je suis bien placé pour voir les adaptations ! Chanson qui sera numéro 2 en janvier 72.
Cette année 71 verra Claude François reculer à la 5ème place des interprètes.
72 sera-t'elle enfin son année ? Stop au nom de l'amour, c'est décidément trop au niveau des adaptations de succès. Le public n'en veut plus. Et c'est la face B qui va sauver le disque, un peu d'amour beaucoup de haine, 11ème en mai.
Le suivant, Viens à la maison y a le printemps qui chante est une chanson bien française, et bien dans l'époque. Du coup elle se retrouve parmi les tubes de cet été-là, 5ème en juillet et août.
En septembre quand l'épicier ouvre sa boutique n'aura qu'une 19ème place. Bien payé je trouve...
Mais en décembre, le lundi au soleil le ressuscite : 15 semaines dans les 10 permiers, 2ème en janvier 73. Belinda aurait mérité de figurer au classement...
En 72, Cloclo n'a pas fait de grosse année : 4 titres classés, pas de numéro 1.
Seulement... c'est une année maudite pour les "vieux", comme Johnny qui lui aussi n'aura que 4 chansons de classées, ainsi qu'Adamo. Sheila n'en aura que 3, comme Joe Dassin et Michel Delpech, et que dire des Polnareff, Julien Clerc et Sardou qui ne classeront que deux titres !
La relève est arrivée, elle s'appelle Mike Brant, Ringo Willy-Cat, Gérard Lenorman, Véronique Sanson, Stone et Charden, Patrick Juvet, Christian Delagrange...
Et du coup, Claude François sera le premier des interprètes cette année-là !
Année où il fera feu de tout bois : il va créer le magazine Podium, ce qui, on le verra, fera beaucoup de jaloux, et co-animer avec Michel Drucker "Avec le coeur".
Rendez-vous la semaine prochaine pour la fin (ce sera le cas de le dire) de Claude François.
Je vous embrasse.
17:23 Publié dans Cica-chansons, Musique, notes non commentées | Lien permanent | Commentaires (3)
21/02/2011
Le grand numéro de DSK hier sur France 2
On peut l'aimer, ou bien le détester.
On peut hésiter sur le fait qu'il soit, ou non, socialiste.
Mais quelle que soit l'opinion qu'on ait de lui, et même si on trouve à gauche des candidats "qui en veulent" beaucoup plus, il faut bien se dire une chose :
Si on veut éviter à tout prix de se reprendre du Sarkozy pour 5 ans, il va falloir avaler la couleuvre Strass-Kahn.
Car si des sondages plus ou moins fantaisistes prêtent quelques 54% contre 46% à Martine Aubry ou à François Hollande contre le sortant, ce ne sont que des sondages, une photo à l'instant t. Rien à voir avec ce que l'électeur va, solennellement, glisser dans l'enveloppe. Là il sera tout seul et n'aura de comptes à rendre à personne, avec tous ses vieux démons qui seront avec lui dans l'isoloir. Voir la différence entre les vraies intentions de vote FN et les résultats...
En fait il fallait prendre du recul pour décoder la prestation de DSK hier.
La première chose qu'on a vu, c'est qu'il na pas l'air de se prendre pour une merde. Le nombre de fois où il a parlé de lui à la troisième personne ("le directeur du FMI ne doit pas ","le directeur du FMI pense que") on peut dire que par rapport à Sakozy il n'a pas fait "je" égal.... (lol)
Tout y était, le regard grave, la pensée forte, le ton autoritaire...
Mais il faut se dire aussi que c'est un atout pour prétendre incarner la fonction suprême en France. DSK est vraiment, de ce côté, à l'égal d'un Obama ou d'un Poutine. Il n'a pas la dégaine d'un garçon de café endimanché du président actuel. J'ai essayé de m'imaginer DSK lançant "casse-toi pauvre con" ou "descends de là si t'es un homme", je n'y suis absolument pas arrivé.
Pour décoder la démonstration de DSK, il faut penser passé, présent et avenir.
Passé : DSK s'est pris une raclée aux primaires socialistes, et cela lui est resté au travers de la gorge. Pas question donc pour lui d'annoncer ce qui n'est même pas une candidature, mais une velléité de canditure. Car avant d'affrocnter l'électeur, il devra, comme en 2007, affronter les camarades...
Le présent : La fonction de DSK est planétaire, celle de président de la république est nationale. Cela DSK le sent bien, que les rapports avec les autres gouvernants ne sont pas les mêmes.
DSK se sent (et il l'est, de par sa fonction) supérieur à ces gouvernants, et ne veut même pas penser que cela, hélas, ne durera pas.
Il "carpediemise" à fond, en savourant d'être un des Grands de la planète.
Mais d'autre part, je pense qu'il en marre d'être sans cesse à l'étranger. Il n'a même pas pu aller à Sarcelles, sa terre d'élection ! Plein de petites phrases attestent qu'il préfèrerait être à la maison : "La France me manque", "mon épouse ne souhaite pas que je fasse un second mandat à New-York, et je l'écoute toujours".
Mieux : il a un moment donné abandonné sa casquette de dirigeant mondial pour se mettre au niveau de son pays. Se rendre compte de la situation des gens.
On n'a pas dominé la crise sociale, a-t-il expliqué, On a évité l'effondrement, mais on n'a pas évité les souffrances. (…) Dans la population, il y a une souffrance qu’il n’y a pas ailleurs. "
« En France, plus de 6 millions, un quart des salariés, gagnent moins de 750 euros par mois. Dans cette situation-là, il y a une sorte de mécanique négative qui se met en marche et c'est contre ça qu'il faut lutter"
"ce qui compte, c’est ce qu’il se passe dans la rue pour un monsieur tous les jours qui cherche un boulot, qui ne le trouve pas, qui a du mal à payer ses notes d’électricité, son loyer… "
Cela pour bien montrer qu'il est toujours socialiste. S'il ne pensait pas y aller, aurait-il pris cette précaution ? Il aurait très bien pu ne pas parler des affaires intérieures de la France et rester rivé à sa casquette de président du fonds monétaire interantional.
Le futur :
Son mandat au FMI se termine fin 2012. Vu ses déclarations et celles de son épouse, il ne sollicitera pas un second mandat.
Mais fin 2012 c'est loin, et il se voit mal conjuger sa fonction de dirigeant planétaire et celle de prétendant à une primaire d'un parti français ! S'il veut être respecté pendant les mois qui lui restent avant de quitter sa fonction, il lui faut absolument éviter de se déclarer trop tôt.
Les primaires du PS sont à l'automne, je crois par conséquent qu'il attend l'automne pour y participer.
Donc pour moi, c'est clair, au jour d'aujourd'hui (car tout bouge si vite...) il se sent prêt à y aller.
Mais pas encore à le dire.
Tout juste à le suggérer.
Je vous embrasse.
16:32 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4)
20/02/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Claude François - I
I - Octobre 1962 / Septembre 1967
Claude François fait partie de cette génération qui a bouleversé "la chanson de papa".
Quand il a sorti son premier 45 tours sous son nom, n'étaient présents côté Français que Richard Anthony, Johnny Hallyday, Pétula Clark, Sylvie Vartan, Lucky Blondo, Billy Bridge (qui n'allait pas survivre à son invention, le Madison)...
Sheila allait arriver un mois après.
Le 45 tours contient donc Belles Belles Belles, qui pour un premier tube tutoiera les anges, c'est à dire se hissera à la seconde place (Johnny était à l'époque indéboulonnable) et restera 20 semaines dans les 20 premiers.
Il fera un triplé avec son second disque, paru en février 63 : Moi je voudrais me marier sera 5ème en avril, Marche tout droit 7ème en mai, et Dis-lui 3ème pour ce même mois de mai.
Idem avec son troisième 45 tours sorti en juin : Si tu veux être heureux sera 3ème en juillet et août, Des bises de moi pour toi 12ème en octobre (adaptation des Beatles, qui n'étaient pas encore connus à cette époque. Il faudra attendre septembre avec Twist and Shout pour les voir dans un hit-parade français) et surtout Pauvre petite fille riche, qui restera 18 semaines dans les 10 premières, gravissant lentement les échelons pour arriver N°2 en octobre. Derrière Sylvie Vartan et son Watching you. En chipotant, et en ne prenant en compte que les chansons vraiment chantées en Français, Cloclo a été numéro un avec ce titre.
Johnny reprendra ses droits en novembre, mais les perdra de nouveau en décembre.
Avec le 4ème disque de Claude, Si j'avais un marteau qui fut, je m'en souviens, plus qu'un tube, un hymne dans nos cours de lycée. 2ème en novembre, 1ère en décembre, 2ème en janvier 64.
Triplé pour ce disque avec la 13ème place pour En rêvant à Noël et la 17ème pour je veux rester seul avec toi.
Pour cette année 1963 on ne s'étonnera pas que Claude François se positionne comme 2ème interprète derrière Johnny. Il lui faudra néanmoins attendre de longues années avant d'atteindre cette fameuse première place. Malgré qu'en 1968 il ait co-signé et interprété ce qu'il faut bien appeler "la chanson du siècle". On y reviendra.
Petite baisse de régime avec son 5ème disque. Maman chérie (qui est une de mes chansons préférées de Cloclo) ne se classera pas. Petite mèche de cheveux sera tout juste 21ème en mai, et heureusement chaque jour c'est la même chose accèdera à une belle 4ème place en mai également.
Mais bon, doublé quand même !
Son 6ème disque, sorti en juin, avait mis toutes les chances de son côté. Le générique d'une émission célèbre (Intervilles), un beau slow larmoyant et une chanson entraînante.
La première (de ville en ville) ne vit pas la couleur du hit-parade. La troisième (la ferme du bonheur) bien que matraquée par les radios n'arrivera qu'à la 14ème place en juillet, mais la seconde fera un malheur. 21 semaines dans les 20 premières, près de 5 mois dans le top 4, et bien sûr numéro 1 en août 64. J'y pense et puis j'oublie fera date.
PREMIER QUARTE (même Johnny n'y arrivera jamais) de Cloclo avec son 7ème disque : Je sais arrivera 16ème en janvier 1965. Du pain et du beurre fut classé 11ème en novembre. Dona Dona 3ème dès sa sortie en novembre. Mais sans atteindre la première place les cloches sonnaient restera 21 semaines dans le hit, 3ème en décembre, mais aussi 11ème en mars !
Mais à l'époque la lutte est rude, et Cloclo ne sera que le 4ème interprète de l'année.
8ème disque en février 65, avec là aussi, une belle brochette : Terry sera 11ème en avril. Alors salut 8ème en mai. Et Les choses de la maison seront numéro 1 juste une semaine le 1er mai, entre Johnny lui dit adieu, de M. Hallyday, et l'inattendu Va-t'en va-t'en de Dick Rivers.
9ème disque en juin. Triplé encore, avec la 20ème place pour silhouettes en septembre, la 7ème pour sois fier en août et septembre, et la première avec la merveilleuse quand un bateau passe, au mois d'août.
10ème disque en septembre. Doublé seulement, si j'ose dire, avec je t'aime trop toi, adaptation de l'hypertube I got you babe (j'en étais complètement dingue à l'époque) qui se classera 12ème en décembre, et même si tu revenais, que mon père (54 ans) avait acheté (!) et qui sera bien sûr numéro 1 , deux mois de suite, en décembre 65 et janvier 66. Son plus grand succès à cette date.
Pour cette année 65, Claude François montera d'un cran et sera 3ème derrière Johnny et Schmoll (Eddy Mitchell). Le 9ème arrondissement de Paris était en tête cette année-là....
A partir de 1966, il va s'adjoindre 4 danseuses, les Clodettes.
66 qui sera une très bonne année pour lui malgré des débuts un peu difficiles. Pour son 11ème disque, Tout le monde rit d'un clown ne sera que 21ème, et le jouet extraordinaire seulement 4ème en février.
Le 12ème disque sortira en avril. Ces petites choses ne seront que 14èmes en juin. Je tiens un tigre par la queue, allusion à la pub de l'époque de la marque Esso mettez un tigre dans votre moteur ne sera que 11ème en ce même mois de juin. Et C'est moi, c'est moi, l'adaptation de Ring ring i've got to sing (Ferré Grignard) devait être la locomotive de ce disque, elle ne sera pas classée. Mais combien de temps sera 2ème en juin.
En ce mois de juin, Cloclo réussit quand même le prodige de classer 3 chansons dans les 14 premières.
Le 14ème disque, sorti en juin, fera aussi parler de lui. Un triplé aussi, avec j'ai joué et j'ai perdu, 21ème en septembre, Amoureux du monde entier, 10 ème le même mois, et le temps des pleurs furtivement numéro 1 début septembre entre les deux tubes de Polnareff, love me please love me et l'amour avec toi.
15ème disque, paru en deux exemplaires. Premier exemplaire avec J'attendrai (4ème en janvier et février 67) Sur le banc 21, second en février 67, Miss Félicity Gray, non classée, et j'travaille à l'usine, non classée non plus. Mais cette dernière est rapidement évincée par la maison de disques, remplacée à la hâte par Winchester Cathedral.
Cette année 66 le verra remonter à la seconde place des interprètes, derrière l'indéboulonnable Johnny.
Doublé pour son 16ème disque, sorti en février 1967. Car..tout le monde a besoin d'amour sera 7ème en avril, et qu'est-ce que tu deviens sera première en mai. Rien pour toute la vie, qui me fait monter les larmes à chaque fois que je l'entends depuis à présent 14 ans.
"Toute la vie je reverrai/ce portail ouvert/j'entendrai claquer la portière/et elle qui me disait/très vite je reviendrai"...
Pour l'été, il ne classera qu'une chanson. Mais quand le matin sera première, après être restée 19 semaines dans le top 10, et 11 sur le podium, d'août à octobre.
A la semaine prochaine pour la suite.
Je vous embrasse
15:26 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (5)
17/02/2011
Cica-quizz musical
5 questions auxquelles je vous demande de répondre, sans avoir recours à Google, je ramasse les copies demain soir.
1) Quand Claude François est mort, laquelle de ces chansons était son meilleur succès de l'époque ?
- Alexandrie Alexandra
- Magniolas for ever
- Je vais à Rio
- Ecoute ma chanson
2) de quand date le tube actuel, passé en boucle dans toutes les radios ?
- 1939
- 1959
- 1979
- 1999
3) Combien de semaines la chanson Plus près des étoiles du groupe Gold a été en tête du top 50 ?
- 0
- 3
- 7
- 12
4) Quel âge a Mylène Farmer ?
- 38 ans
- 42 ans
- 46 ans
- 50 ans
5) Quel a été le premier disque enregistré par Hervé Vilard en 1965 ?
- Capri c'est fini
- Fais-la rire
- Une voix qui t'appelle
- Pedro
A vos claviers, et pas de triche !
Je vous embrasse.
16:55 Publié dans Cica-chansons | Lien permanent | Commentaires (15)
15/02/2011
♪♪ un mexicain basané....♪♪
NON LE MEXIQUE NE ME FAIT PLUS SOURIRE
Tout seul, je ne peux évidemment rien, mais contre cette abominable incarcération qui dure à présent depuis plus de 5 ans, les internautes peuvent, eux, faire beaucoup de choses.
Ils ont réussi à dégommer deux dictateurs,
peut-être arriveront-ils à faire plier un état preneur d'otages ???
20:49 Publié dans actualité, ceux que j'aime, non politiquement correct, Web | Lien permanent | Commentaires (5)
11/02/2011
Sportif sans trop le vouloir...
Voilà ce que c'est de construire une maison sur trois niveaux. Certes, on y a de la place, et chaque pièce est située de telle manière que personne ne gêne personne.
Par exemple les cuisines à l'américaine....
Ah quel bonheur ! Sentir la cuisson d'un chou-fleur, entendre le bruit du lave-vaisselle tandis qu'on est en train d'essayer de regarder la télé, j'ai donné entre 1995 et 2010, mais j'ai juré qu'on ne m'y reprendrait pas.
Idem la pièce où est installé mon ordi, et ma chaîne hifi. Elle a toujours été à côté d'une chambre à coucher ou de la salle à manger. Si bien que ma musique, poussée à un certain niveau, pouvait s'entendre dans les environs immédiats.
Il n'y a que dans un appartement, occupé de septembre 1997 à novembre 1998, que dans ce que ma douce épouse appelle "la pièce à bordel", je n'ai jamais déballé aucun carton. Je n'y ai jamais écouté de musique, mon occupation principale étant le lit, où en dehors des jours de boulot et des jours de visite, je le squattais jusqu'à 11h30, puis de 13h15 à 16h/16h30, et à partir de 20h30. Pas forcément pour dormir, pas mal aussi pour lire, mon lit était une sorte de refuge.
Dans ma nouvelle maison du Odou, les chambres sont au premier, avec un WC-salle de bains.
Au rez-de chaussée se trouve salon, salle à manger, seconde salle de bain, WC séparé (deux WC c'est peut-être un peu snob, mais je vous garantis que personne ne gêne l'autre) , une autre chambre (qui sert de chambre d'amis, qui ont ainsi tous leurs aises) et enfin la cuisine.
Au sous-sol le garage, une buanderie où peuvent ronfler tranquillement la machine à laver et le sèche-linge, la cave à vin, un couloir dans lequel j'entrepose pas mal d'affaires, dont des piles et des ampoules (retenez bien les ampoules, vous verrez que ce n'est pas innocent...) et enfin ma pièce à bordel où se trouve l'ordi (où je peux surfer sans me faire surprendre) et la chaîne Hifi (que je peux faire gueuler sans gêner les autres).
Mais, il y a des choses auxquelles je n'avais pas pensé.
Par exemple, hier soir, après avoir éteint l'ordi, je monte me coucher.
Et là, je constate que l'ampoule de ma lampe de chevet est naze.
Je descends alors au sous-sol pour en chercher une autre, et après m'être regrimpé mes deux étages, je m'aperçois qu'elle est à baïonnette alors qu'il en faut une à vis !
Je descends alors au sous-sol pour en chercher une autre, et après m'être regrimpé mes deux étages, je m'aperçois (j'ai fait un copier-coller, ça va plus vite lol) qu'elle est HS. Censée pourtant être dans les "qui marchent".
Je descends alors au sous-sol mais cette fois j'en prends une bonne dizaine, et je finis par en trouver une qui marche.
Et je redescends une nouvelle fois pour ranger celles sont je n'ai pas eu besoin.
Comptez : ça fait 10 étages de montés ! Et pas des petits étages, les plafonds sont à 2m50 !
Un "exploit" que j'aurais refusé d'accomplir si on me l'avait présenté sous une autre forme. C'est à dire, par exemple, de grimper au 10ème étage d'un immeuble sans ascenseur...
Merci à ma maison qui me (nous) permet de faire dus sport !
Je vous embrasse.
11:07 Publié dans les délires de Cica, moi, Sport | Lien permanent | Commentaires (9)
07/02/2011
Le crêt Monniot : un panorama remarquable
A seulement 14 km de chez moi, on y accède par une route tout à fait correcte.
Ce lieu est connu pour sa vue exceptionnelle du Mont-Blanc.
Et c'est vrai que le sommet des Alpes y apparaît dans toute sa majesté.
Mais si vous ne venez que pour ça, certes vous verrez le Mont-Blanc, mais aussi ce paysage :
Paysage Jurassien typique, mais qu'on pourrait qualifier d'assez commun.
Néanmoins, certains jours (jamais en été) l'air est si limpide que, avec une bonne paire de jumelles, on peut voir plus de détails :
Et là, le Mont-Blanc, il passe en seconde zone ! Car les glaciers que vous voyez au loin sont à plus de cent, voire cent cinquante kilomètres !
Sur la photo ci-dessus on peut voir respectivement de gauche à droite (pour les principaux):
L'Eiger, le Finsterarrhorn (4274m), la Jungfrau (4158m), l'Aletchshorn (4182m), Le Weishorn (4505m), le Mont Rose - frontière avec l'Italie - (4634m) et le Cervin (4478m).
Bien entendu, la vue porte largement au-delà de la photo, qui commence à gauche par le Titlis et à droite par les Dents du Midi et le Mont Blanc. Bref, pas loin de 180 km de massif !
Mais, étant bien connu qu'un petit croquis vaut mieux qu'un long discours, voici une carte qui illustrera parfaitement mon propos :
(le trait en pointillé représente le grosso-modo le sud-est, c'est à dire la direction de la ferme)
Sur ce je pars faire mes deux jours à Lons, à mercredi soir.
Je vous embrasse.
15:19 Publié dans beaux moments, Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
06/02/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Jacques DUTRONC
La première fois que j'ai entendu Et moi et moi et moi, en juillet 1966, je me demandais si ce n'était pas un canular.
Plus encore quand on annonça le nom du chanteur : Dutronc. Sans prénom.
A une époque où les chanteurs français se faisaient appeler Johnny Hallyday, Richard Anthony, Sheila, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Stone, Ronnie Bird, Frank Alamo ou Monty, cela faisait "chelou".
Les rumeurs allaient bon train, beaucoup pensaient que c'était encore un coup des Charlots, voire d'Antoine lui-même. On ne pouvait pas admettre qu'un chanteur à la voix nazillarde, à la musique pauvre et au répertoire limité, puisse en plus s'appeler "Dutronc" !
Et pourtant c'était véridique. Dutronc existait bien, il était directeur artistique chez Vogue, et s'était essayé en cet été 66, peut-être celui où il y avait le plus de concurrence.
Et moi et moi et moi, sorti en juillet, se classera 13ème en août, 12ème en septembre et 6ème en octobre. Pas mal du tout pour un premier disque...
En bon professionnel, il attendra d'avoir épuisé Et moi et moi et moi pour sortir les Play-Boys fin octobre.
6ème en novembre, il atteint le sommet en décembre. Personne ne comprendra le sens de cette chanson mais tout le monde notera l'imitation du Général De Gaulle dans le refrain (Crac boum Huuuue).
Sans être classées, deux autres chansons du disque seront célèbres : on nous cache tout on nous dit rien et la fille du Père Noël.
En cette année 66, Dutronc entre à la 19ème place des interprètes français, 15ème chanteur masculin.
Janvier 67 verra la sortie du super 45 tours contenant Les Cactus (non classée à l'époque, Pompidou n'avait pas encore fait sa promo ! ) et l'espace d'une fille qui sera 19ème en février.
4ème 45 tours en avril avec un doublé. Marchera d'abord l'idole, 6ème en mai, puis J'aime les filles, encore une fois numéro 1 (début juin).
En juillet arrive la mode hippie, et c'est encore un doublé. Il enregistrera à cette occasion hippie hippie hourra en septembre, qui n'arrivera que 20 ème alors que le plus difficile arrivera numéro 4.
Pour cette année 67, il atteint la 8ème place des interprètes, 5ème chanteur masculin derrière Adamo, Johnny, Claude François et Michel Polnareff.
Le disque sorti en janvier 68 fera quand à lui un triplé !!!
Comment elles dorment sera 21ème en mars. Fais pas ci fais pas ça sera 12ème ce même mois. Et la locomotive de ce disque s'appelle il est cinq heures Paris s'éveille, numéro 3 en ce même mois de mars (3 chansons d'un même 45 tours dans les 21 premiers, belle performanance) et surtout numéro 1 en avril.
Bien que Dutronc ne soit pas ma tasse de thé, pour moi cette place est méritée. Car c'est finalement un document sur le Paris de cette année-là. (Et sur le Boulevard Montparnasse la gare n'est plus qu'une carcasse, à la Villette on tranche le lard).
Gros bide avec le disque suivant, qui paraît en juin, le courrier du coeur.
Meilleure pioche en septembre avec amour toujours tendresse caresses, 9ème en août et une 25ème place en septembre pour l'opportuniste, qui restera néanmoins 6 mois dans l' "antichambre" (entre la 26ème et la 50ème place).
A tout berzingue, sorti en novembre, sera 11ème en février 69.
Pour cette année 68, il se classe 9ème chez les interprètes.
1969 . La Seine n'est que 21ème en mars.
Mais le responsable est 3ème en juin.
Et l'hôtesse de l'air, sortie en novembre, fait un tabac : 16 semaines dans le hit, numéro 2 en janvier 70.
Il reste assez haut chez les interprètes, 12ème pour cette année 69.
A la vie à l'amour (rien a voir avec la chanson de Jackie Quartz) ne sera que 22ème en avril.
Doublé avec un disque simple, Dutronc l'a fait avec la 18ème place pour la queue les Yvelines et la 25ème pour il suffit de leur demander.
Et pour 70, Dutronc se maintient à sa 12ème place. A partir de là commence la dégringolade pour le Dutronc chanteur.
Certes le fond de l'air est frais arrivera 7ème en février 71. L'Arsène, qui bénéficie du fait d'être la chanson-générique d'un feuilleton populaire ne sera lui aussi que 7ème.
Et ce sera tout pour cette année 71.
Une seule chanson pour 1972, mais sa plus belle à mes yeux : le petit jardin, 13ème en mai.
En 1973, une injuste 19ème place en juin avec le dragueur des supermarchés, qui est l'une de ses chansons qu'on entend actuellement le plus.
Et une 15ème place pour le Testamour en novembre.
Pour 74, nouveau générique d'Arsène Lupin, mais Gentleman cambrioleur fera moins bien que la première version : 24ème en janvier.
L'amour prison ne sera pas classé. Ni l'aventurier (rien à voir avec Indochine) qui pourtant passe également en boucle à la radio.
Au total, sur cette période 1963/74, Jacques Dutronc se classe 14ème, 11ème chanteur masculin.
Je vous embrasse
PS : trente-neuf minutes pour poster cette note !!!
18:00 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (10)