07/06/2011
pour Brigitte (et ceux qui pestent contre les fermetures de bureaux de poste)
Grâce à la carte dont je t'ai envoyé le lien, j'ai pu positionner les bureaux de poste Suisses dans mon coin (en vert) on pourra ainsi les comparer aux Français (en rouge )
En Suisse, les "trous" visibles sont les zones de montagne.
Edifiant...
Je t'embrasse
13:01 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : la poste
CE MATIN JE SUIS SORTI DU NUCLEAIRE
Je vous embrasse
10:57 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : photovoltaïque
06/06/2011
Qu'est-ce qu'ils ont encore inventé à La Poste ?
Vous connaissez tous ce genre de publicité :
Slogan pour les citadins, qui n'ont pas à vraiment se déplacer pour trouver un bureau de poste. A Lons le Saunier, 3 bureaux fonctionnaient.
Mais mieux encore, pour les autres, pour les bouseux ils ont inventé...
La désertification en supprimant 95% des bureaux de poste.
Tout à l'heure j'avais un colissimo à poster. Car il n'y a plus désormais de colis "non ssimo", ces bon vieux colis qui certes prenaient leur temps mais n'étaient pas trop tarifés. A présent, pour tout ce qui dépasse 20 grammes, boum ! 5 euros 60...
Bref, je devais me rendre à la Poste, et j'avais le choix entre :
- Levier, à 17km
- Pontarlier à 18 km (la Poste est de l'autre côté)
- Valdahon à 19 km
- Ornans à 23 km
- Frasne à 27 km. C'est d'ailleurs dans ce bureau que j'ai dû aller pour pouvoir parler à un conseiller financier si je ne voulais pas attendre plus de 3 semaines.
Et dire que c'est le même président qui a fait les Accords de Grenelle pour les économies d'énergie et a obligé les gens à faire désormais (en moyenne) 8 à 10 km pour trouver un vrai bureau de poste !!
Chapeau l'artiste. Nos voisins Suisses doivent se marrer, eux qui ont un bureau dans chaque commune ou presque !
Je vous embrasse.
18:56 Publié dans actualité, arnaques, Film | Lien permanent | Commentaires (5)
03/06/2011
Un peu mieux...
Par cette note, je tiens à rassurer celles et ceux qui auraient pu s'inquiéter à la lecture de ma note précédente.
C'était un passage à vide, provoqué par une accumulation de tracas (à présent surmontés) qui m'a fait réaliser que je n'étais peut-être pas si "guéri" que ça...
A voir dans les prochains jours, et un grand Merci pour les personnes qui m'ont apporté mails et commentaires.
Je vous embrasse.
19:14 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (14)
02/06/2011
Je plonge :(
Note qui, certes va sembler assez contradictoire avec la précédente, postée seulement voici quelques heures, mais je plonge.
Déjà certains symptômes peuvent être visibles par tous. "Abandonné" par une amie internaute à cause de quelques mots échangés sur Fb, sur ce même site je suis en train de - fébrilement - essayer de "tout casser" sur un jeu de chansons où elle participait. Là je suis à niveau presque "pro".
Et alors ? Elle ne me reviendra pas pour autant...
Dans le même Fb, je demande à être ami à d'innombrables chanteurs et animateurs. Ceux que j'ai toujours aimé, bien sûr, jamais je ne demanderai par exemple à être l'ami de Julien Doré !
Mais je retrouve là ma période maniaco de 2000/2003. Où j'écrivais à tout de bras à tout le monde, piur n'importe quoi.
En fait je me sens pris dans la nasse.
Mon épouse a pris acte le fait qu'elle ne puisse pas conduire.
Résultat : je fais le chauffeur 3 ou 4 jours par semaine, l'emmenant dans des hypers où elle reste des heures.
Nous sommes en retraite, nous pourrions suivre le conseil de Sardou:
Alors il me vient une idée : / Si l'on partait comme deux vieux fous,
On habiterait à l'hôtel. / On prendrait le café au lit.
On choisirait un p'tit hôtel / Dans un joli coin...
Oui, mais quid du chat ?
Quand nous sommes partis à Chamonix, c'est tout juste si la SPA n'a pas porté plainte contre nous !
Et nous manque notre fille.
En ce qui me concerne, ça reste à l'intérieur. Je me bouffe peu à peu sans rien laisser paraître. Gare au jour où - comme un certain jour de février 2003 - ça ressortira d'un bloc !
Mon épouse, elle, encaisse aussi sans rien dire, sauf quand elle a un choc. Ce matin des ouvriers qui devaient s'occuper de nos futurs panneaux solaires se sont tirés après nous avoir réveillés aux aurores, car il manquait... des vis !
D'où explosion de mon épouse, qui a fini par "cracher" d'où venait son plus gros souci.
Donc, là, je commence à plonger sec.
Premier signe : je m'apprête à aller me coucher, chose qui ne m'était pas encore arrivé ici.
Mais sincèrement, devant tout ce qui me tombe dessus, je ne vois que mon lit comme réconfort.
Je veux bien jouer l'orthophoniste à plein temps, le psy à mi-temps, le comptable à mi-temps aussi, mais vient un moment où la machine s'épuise.
Aussi pour éviter un nouveau 23 février 2003, je préfère prendre mes précautions.
S'il en est encore temps.
je vous embrasse
13:31 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (5)
Ma désintoxication : mes progrès
Je vous avais dit, juste avant de prendre ma retraite, que j'allais baisser progressivement la dose de somnifères/tranquillisants que je prends le soir.
En février j'étais donc à
5 mg de A *
200 mg de B *
10 mg de C *
Depuis mars, j'ai baissé la dose de B, progressivement, chaque début de mois.
- 12.5% début mars
- 14.3% début avril
- 16.7% début mai
- 20% début juin.
A présent, j'ai donc réduit de moitié le B.
Ma dose quotidienne est donc actuellement
5 mg de A
100 mg de B
10 mg de C
Je dois le dire, cela n'a pas été facile. Entre les endormissements à 2 -3 h du matin, les cauchemars qui vous faisaient réveiller en sueur, ça n'a pas été une partie de plaisir.
Je vais continuer, le but étant de me passer totalement du B.
Ma dose sera de 75 mg début juillet
50 mg début août
25 mg début septembre.
Plus de C début octobre.
Après on s'attaquera au A !
Je vous tiendrai au courant de tout ça au fil des mois.
Je vous embrasse.
PS : pour ceux qui s'y connaissent en pharmacie, A = Témesta, B = Atarax, et C = Stilnox.
12:10 Publié dans moi, psy, Science | Lien permanent | Commentaires (3)
31/05/2011
Si j'avais eu une fille en 1978, comment se serait-elle appelée ?
C'est bien de déballer des cartons.
Dont certains n'ont pas été touchés depuis plus de 20 ans !
Je viens de trouver un carnet intitulé "remarques", dans lequel je marquais tout et n'importe quoi.
Par exemple, le prix des 45 tours.
(je vous parle en équivalent - euro 2011) était en 1967 de ...7 euros 67 (!) en 1968 de 7 euros 93, en 1969 de 7 euros 56, en 1970 de 8 euros 26 (la moitié en Suisse...) .
Mais les hypers ont changé la donne.
Au Mammouth de Montpellier, on pouvait trouver le single à 4 euros 22 en 1973 !
C'était l'époque où les hypers cassaient vraiment les prix. Epoque qui n'a pas duré bien longtemps, car en octobre 77, date où je tenais ce carnet, si on en était à 5 euros 08, le rattrapage allait être assez rapide.
Je vois aussi un chapitre "consommation électrique".
"1h de chauffage 1500 W: 0.72 francs". Traduction : le KWH valait à l'époque 0.25 € 2011. Soit deux fois plus qu'à présent... J'avais oublié !
Je tombe aussi sur des hit-parades, sans intérêt, du moins pour vous, de savoir qu'en 1977 ma chanson préférée s'intitulait mon amour ennemi chantée par Guy Bonnardot !
Et enfin, à la lettre "P", ce que nous appelions "prénoms pour rejeton éventuel".
En 1978 j'étais "hachement" romantique. Comme mon épouse d'alors !
Car la page est datée du 1er juin 1978.
A l'époque, donc, si nous avions choisi le prénom masculin (Richard), nous nous battions pour le prénom féminin.
Héritant à l'époque (ou voulant le singer) de mon père, je traitais chaque sujet comme un rapport comptable.
Je vous le dis car "situation au 1er juin 78" risque de me faire prendre pour un maniaque.
Donc, ce 1er juin 1978, nous hésitions entre deux prénoms féminins.
Deux premiers ex-aequo. D'abord la filleule de mes parents pour laquelle j'avais toujours eu un petit faible. Annie. Elle sera du reste le troisième prénom de ma fille.
Mais pour l'autre, je vous laisse le découvrir:
J'avoue que mon engouement pour Muriel, Carine, Chantal, Sandrine et Marie me laisse assez pantois !
je vous embrasse.
13:39 Publié dans les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (4)
29/05/2011
Dur moment à passer...
Comme la St Valentin, la fête des mères est pour moi assez "hard" à passer.
14 fêtes des mères déjà se sont succédées, depuis ce moment tragique où elle mis fin à ses jours.
Sans doute se sentait-elle trop seule, depuis mon exil à l'autre bout de la France par l'immonde ordure Mendoise. Avant, elle me savait à 2 heures de route. Après ce fut deux jours...
Qu'on l'ait fichu à la porte de son appartement aussi, après quand même 20 ans, appartement où elle pensait finir ses jours, ne sachant pas que 1) le propriétaire pouvait vendre quand il le voulait - ça nous le savions depuis 1995 - et que 2) mon père avait environ de quoi se payer 5 fois l'appartement, mais il n'a jamais voulu écorner son bas de laine.
Il paiera cela assez cher, avant qu'à son tour il nous quitte.
Où que tu sois Maman, je sais que tu me vois, et permets moi de t'offrir ce bouquet de roses.
Je t'embrasse
Ton Pat.
12:28 Publié dans ceux que j'aime, détripage | Lien permanent | Commentaires (6)
28/05/2011
En ce moment on vit un conte de fées
• La roturière est devenue princesse.
• Le méchant a été tué.
• Blanche-neige est enceinte d'un nain.
• Et pendant ce temps là, Dominique, nique, nique....
Je vous embrasse.
PS : à ce sujet, (DSK) il se pourrait que la mascarade se termine plus tôt que prévu - mais trop tard pour les présidentielles - , la défense étant en train de démontrer que la plupart des thèses de l'accusation ne tiennent pas. Que n'a-t'on pas commencé par là, un procès équitable d'abord, avec la victime autant à visage découvert que le présumé agresseur, et la possibilbilté pour chacune des deux parties d'étayer ses arguments...
Je plains Fitoussatou quand elle devra apparaître à la barre...Si elle y apparaît un jour.
11:59 Publié dans actualité, les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (2)
26/05/2011
Mes rencontres avec Chamonix : 3 (1976)
Là aussi c'est par un hasard inouï que je vais retrouver la cité du Mont-Blanc.
Mont-Blanc que, par beau temps, je vois de la fenêtre de ma cuisine. Un tout petit bout...
J'ai regardé sur les cartes Michelin qui me servent de... tapisserie dans une pièce inoccupée, ça fait 145 km.
J'ai enfin réussi à quitter Paris, et avec ma jeune épouse nous habitons dans un HLM entre Lyon et Grenoble. Je bosse à l'aéroport de Grenoble, à 2km, 3 mn de cyclo. Car nous sommes toujours en cyclo !
Nous prenons des leçons de conduite, et finalement je l'aurai en septembre ce fichu permis, et Mireille, mon ex, ne l'aura qu'en... mai 1979, grâce à moi. Oui, grâce à moi, elle avait passé ses 5 épreuves à Voiron, toutes ratées et en 1977 ne voulait plus entendre parler de l'auto-école du village ni des leçons de conduite.
C'est moi qui, en 1978, l'inscrirai dans une autre auto-école, à 25 km de chez moi. Mise en confiance, elle l'aura alors du premier coup (enfin du 6ème) après seulement 10 leçons. C'est un peu pour ça que j'ai moyennement digéré qu'elle me plaque, 6 mois plus tard...
On n'en est pas là, on est en mai 76 et un soir, vers 21h, j'entends sonner à la porte.
C'est Jean-Yves, mon quasi-frère, avec qui depuis notre majorité j'ai eu des relations oscillant entre chaleur intense et froid glacial. Là je l'avais quitté un an auparavant sur un froid glacial, mal reçu par sa mère (ma cousine germaine) qui ne pouvait pas voir Mireille en peinture. Mireille qui ne s'était pas laissée faire et du coup nous étions tricards à Lorient. Ce sera du reste la plus longue période (avril 1975/juin 1979, 4 ans et deux mois) qui se passera sans que je m'arrête dans la ville de mes vacances d'enfant.
Jean-Yves fait son service militaire. Habitant en Bretagne, on l'a d'abord muté à Mourmelon (c'est logique), puis encore plus loin, près d'Orange ! Du coup il se retrouvait seul lors de ses permissions, et a pensé que je n'étais pas trop loin. C'est vrai que par rapport à la Bretagne, cela n'avait rien à voir.
170 km dont une grande partie sur autoroute ou une trois voies.
Car mon Jean-Yves était motorisé ! Il avait "emprunté" la vieille 404 de son père, qui était une nouvelle fois à Tahiti avec ses frères et soeur.
Pour moi, double joie : D'abord - et surtout - de savoir que pour cette fois la période de froid est terminée (la prochaine serait 7 ans plus tard), et ensuite qu'avec une voiture nous pouvions faire des tas de choses. Comme - le plus urgent - faire des commissions lourdes, que nous ne pouvions pas effectuer avec nos cyclos.
Il viendra 2 week-ends de suite, et par chance je serai libre pendant ces week-ends. Enfin, si l'on veut car pour le premier j'aurai à faire la nuit de dimanche à lundi, et pour le second, j'aurai fait la nuit de vendredi à samedi.
Pour ce premier week-end, où il fait une chaleur à crever, d'abord l'utile : les courses !
Et c'est avec un coffre plein à rabord de lessive, boîtes de conserve, bouteilles, que nous revenons le samedi soir.
Pour le dimanche, ce sera une petite montée à Chamrousse, car comme tout habitant de la montagne veut voir la mer, tout habitant du bord de mer - surtout les sud-bretons, qui n'en ont que rarement - veulent voir la neige.
C'est le même dimanche que je lui montre en tout petit le Mont-Blanc.
"Et si on y allait la prochaine fois ?" me demande-t'il.
Il prêche un convaincu !!
Nous voilà donc partis ce samedi après-midi vers Chambéry, puis Altbertville, Megève et enfin Chamonix.
Nous sommes émerveillés. Car tout au bout de la route, de temps en temps le Géant se montrera, de plus imposant. Et quand nous quitterons Megève, le specacle sera tel que nous nous arrêterons.
A Chamonix, photo pour immortaliser la chose
Puis nous prenons la route du Tunnel du Mont-Blanc. Non, pas pour le traverser, j'avais déjà donné, mais pour s'arrêter au dernier lacet et se garer dans un parking. De là un chemin nous amenait vers le glacier des Bossons.
A cette époque, le glacier descendait jusqu'à 1200 m d'altitude environ. Et de notre point de vue, nous pouvions le voir dans toute sa splendeur.
Je dis "à cette époque", car 35 ans après, ce n'est plus du même tonneau ! Le dit glacier ne descend plus jusqu'à 1200 m mais jusqu'à 1500 ! Et à présent, sauf si on est un randonneur chevronné, on ne peut plus l'admirer. Sauf de loin....
Belle preuve du réchauffement de la planète, avec pour nous un climat qui s'approche de plus en plus du climat Québécois. Froid et neigeux l'hiver, caniculaire l'été.
Enfin j'aurai pu voir le Mont-Blanc !!!
Je vous embrasse
18:30 Publié dans beaux moments, ceux que j'aime, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)