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25/08/2011

Dans ma tour d'ivoire

Quand je dis autour de moi que j'ai grandi Rue de Buci, à St Germain des Prés, c'est toujours la même réaction : "putain la veine que tu as eue..."

Non. Car du haut de mon 6ème étage de la Rue de Buci, je ne rêvais que d'une chose : m'échapper.

Paris, j'en avais eu ras-le-bol depuis toujours. Quand j'avais 13 ans, mon film préféré avait Bourvil comme vedette et s'intitulait le tracassin (ou les plaisirs de la ville), mettant déjà en scène un Paris impossible à vivre pour des gens normaux.

Mon rêve c'était la Bretagne. Brest ou Lorient, qu'importe.

Un des plus beaux jours de ma vie, ce fut le 5 novembre 1962. Mon père nous offrait - à crédit - la télé. Dès lors je pouvais voir le Monde. Apprécier le cinéma, ainsi que les variétés.

A ce sujet, j'en raffolais. Et de voir à la télé des gens comme par exemple Jean Yanne (avec Jacques Martin dans 2=3), Armand Lanoux, Pierre Richard, les Frères Ennemis (mon premier spectacle, c'était à Brest) Jacques Dufilho, Pierre Doris, Hubert Deschamps, Jean Amadou....

 

A présent, je vous demanderai de faire un exercice ! Vous allez dans "Via Michelin" et vous cherchez la distance qui sépare le 14 rue de Buci à Paris du 55 rue de Seine, toujours à Paris.

Vous allez trouver 100 mètres.

Exactement ce qui me séparait de chez moi à la "galerie 55", endroit qui dans les années 60 aura vu défiler tous les gens que je viens de citer ! Dans le même pâté de maisons !!!

Ainsi, alors que j'étais tout près d'eux, débutants, moi je les découvrais au même titre qu'un habitant de La Cluse et Mijoux (25) ou Rebirechioulet (32).

Pas étonnant qu'à chaque fois que j'allais en vacances j'aie droit au refrain bien connu "Parisien tête de chien, parigot tête de veau..."
Même mes cousins germains de Marseille me feront le coup !
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/07/la-des...

C'était l'envie. L'envie d'être à ma place, qui sans aucun doute devais monter toutes les semaines en haut de la Tour Eiffel, descendre à la même cadence les Champs-Elysées, aller à L'Olympia tous les mois, me balader en bateau-mouche tous les jours, et bien sûr voir au théâtre ou au cabaret toutes les vedettes possibles et inimaginables !

Déjà, dans l'autobiographie de Johnny Hallyday, Destroy, celui-ci disait qu'il arpentait plusieurs fois la rue de Buci... Certes une fois j'y ai vu feu Henri Salvador à son époque "chansons pour enfants". I les chassait vigoureusement !

Certes, ma mère a été en 1968/1969 la cuisinière de Françoise Arnoul et y verra les deux Georges, Moustaki et Cravenne, l'inventeur des Césars. Moustaki dira même à ma mère "Yvonne, votre couscous est le meilleur que je n'aie jamais dégusté".

Et alors ?

Quand ma mère me racontait ça, le yeux pétillants, moi je rêvais du Cours Chazelles à Lorient ou de la Rue de Siam à Brest !

J'ai lu ces anecdotes dans le dernier livre de Jean Amadou, je vous parle d'un temps (éditions Robert laffont).  Et il en rajoute le bougre :

Les loges de la Galerie 55 étaient des plus surprenantes de Paris. Dans tout le quartier, les maisons modernes ont été bâties sur les sous-sols de l'Abbaye de St Germain des Prés. Les loges étaient instalées sous des voûtes gothiques du XIVème siècle...

Putain !

Ma pauvre mère, pourtant férue d'histoire et de variétés, sera heureusement morte, elle qui écoutait tous les soirs dans son lit Le Pop Club, animé par José Artur, avant de savoir qu'une part sous notre immeuble se trouvaient des caves du XIVème siècle et que d'autre part, toutes les grandes vedettes qu'elle adorait se produisaient chaque soir à cent mètres  (plus la dénivellation) de chez elle...

Je vous embrasse.

21:20 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

24/08/2011

Sarkozy : la politique de la terre brûlée

Ca y est. Il vient de s'en rendre compte : il ne pourra jamais être réélu.

Je n'insisterai pas sur son (triste) bilan, mais quand même je me désole de faire 54 km pour aller voir une conseillère financière de La Poste ou de voir le centre départemental du Jura où je travaillais promis à la fermeture d'ici 2 ou 3 ans. Aussi de mettre 2h30 en transports en commun pour faire 85 km...

En tant qu'automobiliste je me désole aussi de ne plus voir d'uniformes au bord des routes, mais au contraire des radars vicieux et rémunérateurs planqués dans les zones sans risque (toute ma vie je me souviendrai de cette "prune" à Chamonix, alors que je roulais à 91 km/h sur une deux fois deux voies limitée à 90. J'ai beau me dire qu'environ 99% des automobilistes ont logiquement dû avoir droit à ce traitement, je fulmine quand même)

Mais on est loin du sujet.

Sarkozy est excellent sur les affaires étrangères. Non ce n'est pas à double sens, on l'a vu lors de sa présidence de l'Union Européenne en 2008, on vient de le voir en Lybie.

Mais côté "intérieur", c'est une des pires tâches que notre pays ait connu depuis De Gaulle.

Tout y est passé : d'abord faire un pied-de nez aux classes moyennes en allant le soir même dîner au Fouquet's avec ses potes (il aurait dû savoir ce qui est arrivé à Fouquet...), puis les jours suivants se balader à Malte en yacht.

Puis démanteler les entreprises publiques. Qui y sont toutes passées, hormis celles qui touchent aux politiques. Ainsi il n'a pas hésité à tripler son salaire et à se payer un Airbus "Air Sarko one" à près de 200 millions d'euros, où lui et Carlita occupent 95% de la place !

Puis le gros morceau, bafouer sa parole de 2007 en tirant un trait sur la retraite à 60 ans. Tous ceux qui sont nés après le 31 juillet 1951 doivent le bénir. Juppé s'en fiche, lui a pris la sienne à 57 ans après sa bérézina de 1997 en nous faisant un joli bras d'honneur.

A présent, il (Sarko) sait qu'il est "grillé", grâce à des sondages que curieusement on ne nous montre plus. Vous avez dit bizarre ?

Alors, allons-y pour le grand numéro de la rigueur. Celui qu'avait imposé Delors (le papa de Martine) en 1983 et avait permis aux députés socialistes de perdre la majorité malgré l'instauration (juste) de la proportionnelle censée limiter les dégâts. Désormais, on n'en parlera plus, c'est comme l'épreuve du contre la montre du Tour aux Champs-Elysées qui avait eu pour conséquence directe de voler à Laurent Fignon un Tour 89 qu'il avait pourtant conquis haut la main.

Mais je digresse.

Ce soir, nous entrons dans l'ère de la rigueur. Une première à 8 mois de la présidentielle.

Les Sarkozystes diront à l'unisson "quel courage ! ", les autres diront "il nous aura emmerdé jusqu'au bout".

Bon, je vous quitte car il a été aussi question de supprimer l'internet illimité. Alors, j'essaie de me mettre au diapason et de changer mes habitudes.

Je vous embrasse.

21:05 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sarkozy

22/08/2011

DSK. Enfin....

Je m'empresse d'abord de dire, qu'au su et vu du "problème" de DSK avec les femmes (autrement dit, qu'il serait quasiment un obsédé sexuel) je n'aurais finalement pas trop aimé avoir un tel homme pour président.
Donc je ne regrette pas trop qu'il n'ait pas pu se présenter aux primaires du PS.

Cela dit, on a bel et bien sali un innocent.

A 21h28, la nouvelle est tombée : DSK est blanchi par le procureur.

Je ne peux résister à la joie et à la fierté de dire que, dès le début, je savais que cette histoire était un coup monté (note du 19 mai http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/05/19/les-ri...) mais que de gâchis !

Pour moi, l'affaire a été "téléguidée" d'un très haut lieu, et c'est vrai que d'un côté on peut dire que 1) Christine Lagarde est présidente du FMI et que 2) l'élection présidentielle sera plus serrée que prévu.

Mais qu'on fasse attention à l'"effet boomerang".

DSK, pendant ces trois mois n'a pas pipé mot.
A présent, il faut s'attendre à ce qu'il règle ses comptes. Je ne serais pas surpris autre mesure qu'il écrive un bouquin - et carrément qu'il l'édite en "poche" tout de suite - où il parlerait de ce qu'il a subi, et aussi raté. Je verrais bien comme titre "Présumé président", ces deux mots résumant en fait toute l'histoire.

Et, de toutes façons, je voudrais pas être à la place d'un homme qui aurait à la fois gagné une guerre (contre un de ses ex-amis !) mais perdu une grosse bataille, menée en sous-main avec des manières abjectes. Chacun pourra se faire son opinion...

Je vous embrasse.

21/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Mireille MATHIEU

Oh que ça me gêne des notes pareilles ! Etre obligé de traiter d'une de nos représentantes mondiales de la chanson par le biais d'un journal (Salut les Copains) qui ne savait pas trop quoi en faire. Même souci avec beaucoup de grandes vedettes qui de temps en temps firent une apparition dans le classement. Ainsi la Mamma, d'Aznavour, 36 ème en janvier 64. La solitude de Bécaud, n°11 en décembre 70. Les autres, connais pas ! De Jacques Brel SLC n'a retenu que Vesoul, 22ème en janvier 69. Nougaro se résume à il y avait une ville, 46e en septembre 1964. Alain Barrière n'aura classé que ma vie, tube de l'année 64, pour SLC n°30 en septembre...

Mais Mireille Mathieu fait partie des "50", et je me dois de traiter sa carrière, sous l'angle SLC.

Aussi, exceptionnellement, stopperai-je cette étude à la fin du hit de SLC, en 1976.  Il ne me servira à rien de parler de la carrière de Mireille après cette date, je ne me bornerais qu'à enfoncer des portes ouvertes.

Le premier disque de Mireille Mathieu est sorti en février 1966. Avec Mon credo comme locomotive.
Rien du côté de SLC....

Puis, dans la foulée, deux mois plus tard, Qu'elle est belle.
En septembre, Paris en colère.
En octobre, Et merci quand même.

Là je marque une pause. J'ai redécouvert cette chanson en 2000, et je l'ai passée en boucle pendant 4 ans.
Il s'en est allé et pourtant je l'aime / Partez sans moi, allez danser !
Bonne chance et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi
Vous aviez compté soulager ma peine / Pardonnez-moi, je veux rester !
Sauvez-vous et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi

Quand bien même il ne viendra pas / Je l'attendrai lontemps, longtemps
Oui, quand bien même il ne reviendra pas / Je l'attendrai, longtemps, longtemps
Car je l'aime !

Comment l'oublier ! Quelle que soit ma peine / Je ne peux pas m'en détacher
Bonne nuit et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi
Seuls de vrais amis comme vous me comprennent / Partez sans moi, je vous en prie
Laissez moi et merci quand même / Merci d'avoir pensé à moi...

1967.

En mars sort ce soir ils vont s'aimer.
Puis dans la foulée, en avril, quand on revient.

Moi qui écoute religieusement le hit de la BBC tous les dimanches (quitte à refuser des invitations !! Je sais j'étais un peu c...) je suis frappé par la durée au sommet de the last Waltz d'Engelbert Humperdick. Ce monsieur, pendant les années 66 à 70, sera au top du hit-parade anglais, et il sera même chez nous salué par une 3ème place en 1968 !

Bref, cette last waltz va être adaptée par un peu tout le monde. Et surtout Pétula Clark et Mireille Mathieu. Mireille Mathieu dont on voit alors le nom pour la première fois dans les colonnes du hit-parade ! Certes, juste une 35ème place en janvier 68, mais beaucoup - dont moi-même je le confesse - écrivirent alors au journal que Mireille Mathieu n'avait rien à voir avec "notre" musique.
Et nous étions dans le vrai, car que signifiait ce traitement mi-chèvre mi-chou ? La dernière valse fut certainement numéro 1 des ventes de 45 tours, alors que signifiait cette 35ème place chez les "chouchous" ??? Qu'on nous laisse tranquilles !

Mais hélas, SLC n'en tint pas compte. Mireille devait se boyauter, de voir pareille chose !

1968.

Sort en février j'ai gardé l'accent, chanson qu'elle n'oubliera pas car elle se fera douce violence pour le garder jusqu'à l'aube de ses 70 ans... C'est, il est vrai, sa marque de fabrique, comme celle de Francis Cabrel, de Claude Nougaro ou de Daniel Guichard.

La cadence de ses parutions ne faiblit pas (moins de deux mois entre deux 45 tours) et en avril sort una canzone.
Remarquée aussi par SLC qui lui octroie généreusement une seconde 35ème place en août !

En août, Humperdink fait encore un malheur avec les bicyclettes de Belsize (en français dans le texte), notre Mireille s'en empare en septembre ! Pour SLC c'est mieux : la 32ème place !
Et la face B Ensemble obtient la 39ème place.

Il y a vraiment de quoi rire....SLC le cul entre deux chaises...

Fidèle à sa "cadence", deux mois après sort C'est à Mayerling. Du progrès pour SLC qui la classera 28ème ! Toujours dans la fameuse "antichambre"....

1969.

Sortie en mars de La première étoile. Et première apparition dans le top 25 de SLC (ce n'était vraiment plus déjà SLC depuis un an), à la...25ème place.

Le mois suivant elle peut se permettre la sortie d'un disque purement commercial sur la fête des mères, qui bien sûr fera un bide à SLC.

En juin, sortie de mon bel amour d'été, bide chez SLC. 

14 disques sortis en 3 ans !!!! C'est du matraquage ou alors je n'y connais pas.

En novembre sort toi moi nous, qui sera saluée par une 18ème place dans le hit.

1970.

Les choses sérieuses commencent.

Janvier, sortie de toi et moi, qui me tourneboule complètement la tête, suite à un épisode douloureux de ma (jeune) vie. Et du coup je ne fais ni une ni deux : je l'achète !
Et SLC la place 14ème...

Pardonne-moi ce caprice d'enfant sort en mai, mais ne sera pas classé.

Et tout d'un coup, ça part.
Sorti en septembre, donne ton coeur donne ta vie arrive directement 4ème en décembre, puis touche la seconde place en janvier 71. Battu de justesse par essayez de Johnny.

Du coup, Mireille se retrouve propulsée 14ème interprète (et 3ème chanteuse) sur l'année 70.

1971.

En mars, elle sort en single la musique d'accompagnement d'un film américain, Love Story. Le film s'envole dans les salles obscures - moi-même j'irai le voir deux fois (en vacances, tant je m'emm..., et puis le prix du billet n'était pas le même qu'à Paris), et du coup la chanson de Mireille, une histoire d'amour, devient numéro 1 ! Enfin....
Alors que cela fait quand même 5 ans qu'elle est en tête des ventes, SLC se réveille !

Puis sort C'est dommage, sans classement.

En septembre, c'est Mille fois Bravo/Acropolis Adieu, que SLC place à la 20ème place en novembre 71.

1971, où Mireille Mathieu ressort 17ème, toujours 3ème chanteuse derrière Sylvie et Sheila.

A partir de là, SLC ne la classera plus.

Citons quand même pour mémoire :

- en 1972 Mon ami de toujours, Corsica, en frappant dans nos mains et j'étais si jeune.

- en 1973 Anna et Julien, la Bonne Année, emmène-moi demain avec toi, La paloma adieu.

- en 1974 Moi c'est la chanson, folle follement heureuse, l'amour oublie le temps et le vent de la nuit.

- en 1975 Un jour tu reviendras, un million d'enfants, on ne vit pas sans se dire adieu, Addio, inutile de nous revoir, et ma préférée - que je continue de passer en boucle, Apprends-moi
Comment l’on fait pour oublier / L’hiver à supporter / Quand on s’était habitué à l’été?
Et comment vivre seule sans toi à mes côtés? /Comment l’on peut faire passer des heures et des journées /Longues à present comme des années sans été /Et comment oublier comme le temps passait?

O toi, qui m’a tout appris / Des joie de la vie, / Apprends-moi, /Je t’en prie, /Apprends-moi!

Apprends-moi à tout oublier / Et à recommencer à être celle que j’étais,
Et s’il vous plait / Vivre sans espérer et vivre sans aimer.

76 verra ma mélodie d'amour, Ciao Bambino sorry, qu'attends-tu de moi et Madame maman.

Voilà la période "SLC" de Mireille Mathieu dont je n'ose même pas donner le classement sur les années 63/74.

A la semaine prochaine pour Jean-François Michael.

Je vous embrasse.









19/08/2011

Alain de Carné, le faiseur d'illusions de la généalogie

La généalogie, je m'y suis lancé en 2008, avec quelques bribes d'informations données par ma cousine germaine.

J'ai mis tout ça en ligne, et très vite, grâce à deux personnes (des cousines en fait, plus ou moins éloignées) Geneviève et Florence, j'ai pu faire remonter l'arbre côté grand-père maternel très loin, jusqu'en 1540, jusqu'à un certain Blaise de Montagnac.

Là-dessus, j'ai fouillé sur le net, et me suis aperçu - avec différents sites- que je pouvais remonter beaucoup plus haut, jusqu'au Chevalier Pierre d'Haleyne (1315/1366).

J'étais déjà super-content, quand en regardant plus précisément un de ces sites

http://www.winancetre.com/graph/LD.pdf

J'ai vu que ce Chevalier était lui même ascendant direct de Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Mes cousins donc. Très éloignés, mais quand même des cousins.


Me manquait deux choses : l'ascendance de ma grand-mère Julie Marcelline Bonnet, née en 1888 à Marseille, et surtout le chaînon manquant en ce qui concerne mon nom de famille.
Je savais que ce nom était Breton, du 22 (est !!!!) très précisément, mais je m'arrêtais à un Alexis, né en 1863/64 et mort en 1903. Mon arrière-grand-père.

C'est récemment que j'ai reçu de la part d'un généalogiste de Rennes la véritable identité de cet arrière-grand-père : Alexis-Marie !

Du coup, grâce aux archives des côtes d'Armor mises en ligne j'ai pu remonter la branche paternelle Bretonne jusqu'en 1580 ! J'ai remonté mon nom de famille sur 13 générations, jusqu'en 1635.

J'étais déjà tout content, quand une "cousine" me signala qu'en fait je ne descendais pas de Pierre Haleyne, mais de Pierre "d'Atayne".
D'après les données du généalogiste Alain de Carné.

Là, très embêté, car ce même généalogiste avait mis en ligne toutes les familles nobles de cette époque sur un autre site, un des sites sur lesquels je m'étais appuyé, et qui ne parlait pas du tout  d'Atayne, mais d'Haleyne.

Ce généalogiste me donnait en fait deux sources différentes !

L'une, moyennement flatteuse car remontant à 1315 (Haleyne) l'autre extraordinaire, puisque ce Pierre D'Atayne avait eu comme ascendants directs des gens très illustres, comme Robert comte d'Auvergne (1150), Aldabert comte du Périgord (1000), Saint Géraud d'Aurillac (856) dont la mère était aussi une sainte, Sainte Adeltrude de Cahors (830).

Ca me donnait l'occasion de revisiter mon histoire/géo, car j'ignorais que Cahors était vieille de 1200 ans.

Et quand on sait que l'arrière-grand-père de Sainte Adeltrude n'est autre que.... Charlemagne, Empereur d'Occident, né le 7 avril 747 et couronné en l'an 800 comme le savent, non le savaient, tous les élèves de primaire, il y a de quoi grimper aux rideaux !!!

Je sais que j'ai plus ou moins démontré mathématiquement que nous descendons tous de Charlemagne, dans une ancienne note http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/17/nous-d..., mais là, servi sur un plateau, avec tous les intermédiaires, je n'y crois pas.

J'ai écrit par trois deux fois à M. Alain de Carné sur la dualité de ses parutions sur la toile, à ce jour il ne m'a pas répondu.

Je m'autorise à présent à écrire cette note, que je suis prêt à effacer quand M. De Carné me dira si je peux remonter mon arbre (et le sien) jusqu'au XIV ème siècle, ou jusqu'au .... VIème !!!!

Je vous embrasse.

17/08/2011

Précision pour mes commentateurs

Il peut arriver parfois que vous me commentiez et que je ne donne pas de réponse au commentaire.

C'est la faute au "captcha", devenu à présent en usage intensif chez Hautetfort, comme sur Psychologies.

L'ennui, si celui de Psycho était dur à lire, au moins il marchait. Ici, il semble facile à lire, mais quand tu recopies les bons caractères, 9 fois sur 10 ils te jettent !

Du coup après 3 essais je laisse tomber.

Là ce matin, c'était juste avec un com pour Thierry où j'ai dû me farcir 3 captchas avant de pouvoir, enfin, lui répondre.

Voilà.

Je vous embrasse.

11:06 Publié dans Blog, Web | Lien permanent | Commentaires (2)

16/08/2011

Facebook : les + et les -

Jusqu'à présent, mes notes n'ont pas été tendres avec Facebook.

Elles ont eu un certain succès. plus de 400 lectures pour "i love your attitude", 250 pour leur jeu de belote.

Mais je voudrais quand même rétablir l'équilibre. Je maintiens que Facebook est un gigantesque fichier où les gens ont le tort de se présenter avec leur véritable identité. Pour l'internaute que je suis, ayant connu l'époque des forums de Psychologies où obtenir une simple adresse e-mail (qu'on pouvait se fabriquer en quelques minutes) tenait du prodige, je reste baba devant cela.

Je maintiens également que, pour ceux qui n'ont pas le recul suffisant, Facebook est une grande machine à fric. J'ai dépensé 3 euros 87 pour jouer à "we love music", j'ai failli débourser 10 euros pour jouer à la belote... Et je vais sur mes 61 ans, je ne suis pas un jeune perdreau de l'année !

Mais en revanche, si l'outil est très condamnable, ceux qui s'en servent (nous tous, les Humains) sont en revanche dans leur immense majorité, très généreux.

Ainsi, lors de l'hospitalisation de mon épouse, qui fut dure pour elle, et un vrai marathon pour moi, j'ai vu alors se tresser là-bas une véritable chaîne d'amitié et de soutien.

Et des soutiens inattendus. Bien sûr de mes amis (ce qui m'a permis de voir qui étaient vraiment mes amis...) mais aussi Caroline Moireaux, cette jeune femme qui est en train de faire le tour du monde à pied (en dix ans) et qui a trouvé le moyen de m'adresser des messages de soutien.

Et Gérard Palaprat, une de mes Idoles avec un grand I, qui s'y met lui aussi...

Je pense, sans doute, que beaucoup de gens que l'on croit inaccessibles auraient pu le faire.

Certes tout n'est pas rose non plus. Ainsi je pense au chanteur Jean-Paul Césari, que j'ai, avec les faibles moyens que j'avais à l'époque (1983), essayé de faire connaître au grand public. C'était alors moi le "faiseur de vedettes". Enfin j'essayais.
Dans les hit-parades que j'élaborais, je le plaçais à chaque fois à la première place, alors que bien entendu, il ne la "méritait" pas, même s'il avait un talent énorme.

Mais Jean-Paul Césari a refusé de me mettre dans la liste de ses "amis"...

Ainsi va la vie, et pour un Césari, il y a des Palaprat, des Moineaux, des tas de gens qui savent ce qu'est la générosité.

Donc merci à Fb de m'avoir fait connaître ceux-ci.

Je vous embrasse

14/08/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : MARTIN CIRCUS

Les Martin Circus, composés de Gérard Blanc, né le 08/12/1947, Alain Pewzner, né le 03/04/1948, Sylvain Pauchard, né le 21/09/1950, René Guérin, né le 08/06/1949, Bob Brault, né le 20/08/1945 et Gérard Pisani, né le 10/07/1941, ont fait leur premier 45 tours en 1969. Il sera d'emblée classé dans le hit de SLC. C'est du reste le morceau d'eux que je préfère, tout tremblant de fièvre, n°23 en octobre 1969.

Pour 69, ils sortent également le matin des magiciens, 18ème en février 70.

En 1970 ils ne sortent qu'un disque, Dis-moi, qui n'aura pas l'honneur de figurer dans le hit.

Jusque là les Martin Circus sont tout à fait inconnus du Grand Public.

Mi-71 ils enregistrent je m'éclate au Sénégal, qui comblera cette lacune. Côté hit de SLC en revanche, pas mieux que la 13ème place.

Malgré cette chanson ils ne seront pas dans le classement annuel des interprètes, ni cette année-là, ni les autres.

Certes ils resteront - de justesse - le premier groupe de rock des années 70, devant Triangle, mais sans grand mérite vu que la place était vacante à l'époque. Téléphone n'arrivera qu'en 1978, Trust qu'en 1979. Les Variations sont restés au niveau de la confidentialité.

Toujours en 71, je danse comme un pingouin ne sera pas classée.

En 1972, les indiens du petit matin font un bon petit succès, restent 4 mois dans le hit, dont une belle 10ème place en juillet.

Toujours en 72, sort il faut rêver, qui sera aux frontières du hit (25ème) en janvier 73.

En 73, je me suis retrouvé en tutu ne passionne pas les foules, mais people réveillez-vous a un petit succès (21ème en août).

Martin Circus n'est pas un groupe à tubes, à trois exceptions près, et se balade très souvent tout près de la frontière du hit-parade.  Parfois en dehors, dans l'antichambre (Français français en 73, un coin qui sent le foin en 1974) parfois juste dedans comme l'accident heureux 25ème en novembre 1974.

En cette année 1974 ils enregistrent aussi Docteur, de la même veine que le Sénégal, mais sans succès.

Bref, sur les années 63 à 74, ils se classent 37èmes interprètes, 2ème groupe derrière les Sunlights, précédant Il était une fois.

Et ensuite ?

Ils vont décoller, avec une recette qui ma foi marche assez souvent : massacrer les succès anglo-saxons parvenus jusqu'à nous.

Premier coup, c'est les Beach Boys avec leur magnifique chanson Barbara Ann qui va se faire tronçonner par la reprise Marylène en 1975.
Là c'est le tube, SLC le classera pendant 5 mois, de juin à octobre 75, avec un numéro deux en septembre. Pour moi, qui adorais la musique des Beach Boys, j'ai eu du mal à voir traduire Ba ba ba Barbara Ann par Marylène tu es ma reine....

Voyant que la recette marche, cette fois-ci c'est I get Around des mêmes Beach Boys qui est massacrée. (On peut entendre un morceau de I get Around dans RockCollection de Laurent Voulzy).
Là, ça s'intitule Bye Bye Cherry.  5ème en février 76 :(

Vont-ils persister ? Et oui ! Toujours les Beach Boys (et Frank Alamo). Loop de loop est devenu Si tu me loupes. Ils n'obtiendront cette fois que la 16ème place. Ca ne marche pas à tous les coups...

76, toujours, tu joues ton coeur ne marche pas.

Mais le disque enregistré en janvier 77 restera 8 mois dans les tablettes, de janvier à août 77, avec une 3ème place en avril. Toujours le même style, Drague Party ne sera pas dans l'anthologie des plus belles chansons.

77 toujours, comme au bon vieux temps du rock and roll, mais pas de classement, de même que rock n roll circus.

Rien non plus en 1978 avec j'en perds mes baskets.

Mais quelque chose se produit la même année. Les Martin Circus se (re)mettent à faire des chansons d'amour !
Fini le Sénégal, Marylène et autres Drague Party. Et puis tu t'en vas décroche une 6ème place bien méritée.

Hélas, le public ne suivra plus. Pour lui, Martin Circus c'est de la chanson pour noces et banquets, rien d'autre. Pour m'en aller plus loin en 1978 ne marchera pas, ni la même année - pour essayer sans doute de renverser la vapeur - notre meilleur copain c'est Tintin.

A partir de là, leurs disques vont devenir des "collectors". Shine baby shine, de 1979 se négocie dans les 5 euros...

Bains-douches, de 1980, 8 euros. Idem pour Bingo-Banco sorti en 1981.

Tous ces disques connaîtront un bide éclatant, et j'en serai une preuve vivante quand, animateur de radio en 1983 on me demandera leur disque Solange... J'étais très étonné que Martin Circus fasse encore des disques !!! Et pourtant Solange a existé.... De même que, deux ans plus tard Trop sentimental.

Le groupe se délite. Sylvain Pauchard et Alain Pewzner quittent le navire en 1985, alors que Bob Brault est devenu depuis quelque temps le guitariste d'Hervé Cristiani.

C'est donc la séparation...

Et le seul "vestige" du groupe se nomme alors Gérard Blanc (décédé en 2009) Qui se met à chanter de fort belles chansons, presque à l'opposé de celles du Circus.
Pourquoi ?

Ca, c'est une autre histoire....

Rendez-vous la semaine prochaine pour un "cas", que je traiterai en deux parties.
Un "cas", car cette dame a quand même vendu de par le monde plus de disques que Johnny Hallyday. Mais à SLC on ne savait pas où la "caser"... Tout comme Dalida. Aussi, dans le classement par interprètes vais-je la semaine traiter de la numéro 43 pour SLC entre 63 et 74. Alors que, côté ventes de disques en France elle est numéro 1 pour cette époque !

J'ai nommé Mireille Mathieu.

Je vous embrasse

12/08/2011

sortie demain finalement

C'était prévu pour cet après-midi, mais ils ont encore quelques examens supplémentaires à faire.

hier, j'ai été la voir deux fois. Limitées à 1h20 pour cause de disque de stationnement (ne me parlez pas du parking souterrain de l'hôpital de Pontarlier !!) .

Première fois, balade dans les couloirs.
Seconde fois, sortie dans la cour de l'hôpital. L'air frais lui a filé une bonne claque.

Entre les deux fois, balade autour de Pontarlier.

J'ai voulu revoir un endroit où j'avais traîné pour la première fois mes guêtres voici 41 ans. C'était en solex.   http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/09/01/premie....

J'avais 19 ans et demie, et j'avais cru apercevoir derrière les sapins un espèce de truc blanchâtre.

Depuis, vu tous les belvédères que j'ai arpentés dans la région, je peux dire que je suis un fan du "truc blanchâtre" !

Mais hier, j'avoue que j'en suis resté sur le cul. Voilà (le zoom est très très raisonnable) ce que j'ai vu, sur le sommet de l'Herba (1302m), inconnu des guides :

DSCN0013.JPG

Encore mieux qu'à Lons le Saunier, où j'étais pourtant plus près, mais aussi beaucoup moins haut. Et le Géant ressortant derrière une forêt de sapins, c'est là qu'on peut vraiment dire que la Nature est belle...

je vous embrasse.

11:23 Publié dans beaux moments | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : épilepsie

10/08/2011

Mes moments de vie tranquille

Je viens de faire le compte, mes moments de vie tranquille, pépère, ne représentent que 30% de celle-ci !

Décompte :

- Néant pendant mes années école-lycée (jusqu'à mi 1970), que j'ai toujours considérées comme un stress permanent.
- Ce fut cool pendant la fac (mi 70/mi 71), mais j'étais sous le coup de ma première rupture sentimentale.

- En revanche, oui pour mon année d'école pro, puis l'été le plus fabuleux que j'aie connu, suivi de trois mois de rêve à bosser dans un endroit magique (le Mont-Aigoual), avec le soleil levant sur les Alpes et le soleil couchant sur les Pyrénées ! septembre 1971 à novembre 1972 : 15 mois.

- Puis ce fut l'année horrible du service militaire, jusqu'à fin novembre 1973.

- Ensuite, de nouveau de super-mois, alors que je bossais à Orange (il faudra que je vous raconte l'anecdote) en décembre 73 et janvier 74. 2 mois.

- Puis ce fut le retour forcé vers la capitale, que je pensais avoir quittée pour de bon, cela jusqu'en septembre 1975 où enfin je rejoignais mon affectation obtenue pourtant.... à l'été 73.

- Suivent là, ma plus grande période "pépère", 4 ans de vie commune avec ma première épouse, malgré les menaces de nos parents sur notre jeune couple et la vache enragée que les mêmes parents se faisaient un plaisir de nous voir avaler. Là on comptera 50 mois, jusqu'en novembre 1979.

- Ma première épouse m'abandonne fin décembre, et je vis une année de cauchemar jusqu'à l'arrivée à Embrun dans les hautes-Alpes en 1980. Mais tout seul, c'était un calvaire. Puis rencontre avec une petite garce qui m'a pris le temps de faire revenir son mari volage, la vie recommence à être sympa vers février 1982.

- Suit le temps de la radio (82/83) la rencontre avec ma seconde épouse (83) la lune de miel, la naissance de notre petite fille (84).

- En septembre 1985 cette belle série s'interrompt avec d'une part la sale maladie de mon épouse et d'autre part, le harcèlement dont je suis l'objet de la part de la belle-famille. Phénomène récurrent, à chaque fois pour la même raison : les parents n'acceptent pas que leur fille, qu'ils ont toujours considérée comme une ratée ayant besoin de leurs crochets, puisse trouver le bonheur avec un homme. Ce fut le cas avec mes deux épouses, mais avec Nathalie aussi.

Donc, la "belle période" a duré de février 1982 à août 1985. 42 mois.

Ce n'est vraiment qu'en 1988 que les crises s"espacent et que les beaux-parents me lâchent. Nouvelle période "pépère" jusqu'en août 1992. Date où je rencontre Nathalie.
Cinq ans magiques d'intensité amoureuse, mais très stressantes !

Janvier 1988 à août 1992 : 56 mois.

1997/2003  : harcèlement à Vannes.

2003/2005 : maniaco-dépression.

2006 : terrible opération de mon épouse, viol de mon blog par ma hiérarchie, éjection du Pays Basque.

De nouveau, en mars 2007, avec mon arrivée à Lons le Saunier, a commencé une belle période.
Qui dure encore aujourd'hui.

53 mois.

Total : 18 ans et 2 mois. Soit tout juste 30% de ma vie.

Et donc, 70% vécus dans le stress !

Je vous embrasse.

10:36 Publié dans beaux moments, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bonheur