05/02/2011
Carton ROUGE pour la Percée du vin JAUNE
Oui, beaucoup de cartons rouges en ce moment !
La Percée du vin jaune est une visite conviviale d'un village ou d'une petite ville, organisée tous les ans dans une localité du Jura.
Pour un droit d'entrée de 12 euros, on vous donne un verre-souvenir rempli de tickets jaunes ou violets.
Le verre se met autour du cou
et chaque ticket vous donne droit à un verre (rempli au tiers) soit de Vin Jaune, soit de Macvin (l'apéritif jurassien) soit de vin d'Arbois, soit de Crémant du Jura, à chercher à dans des caveaux dont les villages jurassiens sont truffés.
J'y suis allé en 2008 et 2010, et je dois dire que c'était sympa de se balader à pied en train de déguster son verre de Jura. J'en avais même fait une note en 2008 tant j'avais été content.
http://cicatrice.blogs.psychologies.com/cicatrice/2008/02...
En principe pour celui qui veut y aller seul, un vaste choix de transports en commun est organisé pour la circonstance.
Beaucoup de compagnies de car, mais aussi des TER, qui amènent les gens (et les ramènent) dans les 4 coins de Franche-Comté, et même en Suisse.
Autrement il y a la solution du "SAM". Celui qui ne boit pas et peut donc emmener du monde.
Mais le "SAM" est désormais interdit à la Percée !!
Alors que l'an passé, nous avions été à Poligny mon épouse et moi, j'avais pris un seul verre, mon épouse ne pouvant pas boire un verre d'alcool. Sans problème,
cette année, à Arbois (et non pas "en"Arbois, Arbois n'a jamais été un Etat, comme Avignon) nous avons, pour avoir le droit de déambuler dans la ville cernée de barrières, été forcés, je dis bien forcés de prendre deux verres et vingt tickets de dégustation !!
Malgré mes explications sur le fait que mon épouse n'a pas le droit de boire une goutte d'alcool, mais qu'elle a envie de participer avec moi à la fête, rien n'y a fait.
C'est Niet. Soit on rentre avec deux verres et 20 tickets, soit mon épouse m'attend derrière les barrières.
Pas question de la laisser, je prends - non sans souligner que les autres années ce n'était pas comme ça - les deux verres et les 20 tickets.
Et là, que dois-je faire ?
- consommer tous mes tickets, pour ne pas y perdre ?
- Ne consommer que ma part et donner les autres tickets à quelqu'un ?
- Consommer un peu plus que ma part, et vendre aux enchères ce qui me reste ?
Ce que j'ai fait. J'ai dégusté 11 verres - mais surtout des "jaunes" - et j'ai gardé les 9 autres pour les vendre en tant que souvenirs sur e-bay ou Price Minister.
Mais tout le monde ne pense pas forcément comme moi et mon épouse.
Laquelle aurait pu dire "allez, un petit verre ou deux, s'il te plaît", chose que je n'aurais pas su lui refuser. Ce qui provoquait illico une crise.
Moi-même j'aurais pu rester ferme avec mon épouse et me taper les 20 dégustations.
Et là, bonjour le taux d'alcoolémie !
En déambulant j'ai croisé des pompiers, prêts à partir pour une éventuelle urgence, et je leur ai demandé de ce qu'ils pensaient du procédé : forcer les gens à boire de l'alcool, avec tout ce que ça peut entraîner.
Ils ne savaient pas trop quoi répondre...
J'adore ce genre de promenade bacchique, mais c'est la dernière fois que j'y vais.
Messieurs les organisateurs, vous avez franchi la ligne en voulant faire le plus de profit possible au mépris de la santé publique.
Je vous embrasse.
20:33 Publié dans arnaques, beaux moments, moi | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : percée du vin jaune
L'autre visage d'Internet
On parle de plus en plus d'internet, et le plus souvent en des termes pas très flatteurs.
Internet couperait du monde, paraît-il. Ce que disent les parents d'un(e) ado sans cesse sur son ordi.
Moi c'était la radio, mon électrophone avec Jimi Hendrix que je faisais gueuler à fond..
Peut-être faudrait-il s'interroger sur ce que vivent ces ados ?
Internet peut faire basculer la planète. C'est vrai qu'un bon "hacker" peut fouiller dans certains sites, et pas des moindres...
On se fait plumer par Internet. C'est vrai, dans des sites non-sécurisés (il y en a de moins en moins), et si l'on ne dispose pas d'une bonne protection anti-virus et anti-mouchards, il y a danger. Mais n'avez-vous jamais donné votre numéro de CB à un hôtel pour réserver ? Sympho 2 me dira non. Ok mais les autres ???
Internet amène le porno à la maison. Oui, et les logiciels qui prétendent faire échapper les chères têtes blondes à ce spectacle ne sont pas sûrs à 100%. Mais le porno est partout... Dans les magazines féminins surtout. Vous ne me croyez pas ? Faites le test.
Internet est en train de tuer les industries du film et du disque, par le biais du piratage.
Ah bon ???? Le film qui a été le plus piraté (Bienvenue chez les ch'tis) fut aussi celui qui a fait le plus d'entrée en salles ( 20 millions) dans l'hexagone. Cherchez l'erreur.
Les concerts des chanteurs sont toujours complets au moins deux mois avant la date du concert (je sais de quoi je parle, essayez de réserver Sardou à Dijon...) Cherchez l'erreur.
Mais Internet c'est aussi autre chose.
Sans Internet, je ne serais pas là aujourd'hui, beaucoup d'entre vous le savent.
Et je ne suis pas le seul, apparemment :
Je pense, entre 2003 et 2004, avoir contribué à ce que restent en vie une bonne vingtaine de personnes.
Je sais, qu'entre 2003 et 2004, des personnes que je n'avais jamais encore vues m'ont sauvé.
Même si avec certaines d'entre elles nos routes se sont séparées, des mots ont été échangés. Mais je ne l'oublierai jamais.
Voilà pour moi comment je conçois la Toile : un grand lieu d'échange, et aussi de fraternité.
Je vous embrasse.
09:34 Publié dans actualité, Web | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : internet
03/02/2011
Le dessus du buffet
Mes jeunes années ont été accompagnées par le buffet qui trônait dans l'unique pièce où nous habitions, mes parents et moi.
Vu du sol, où je commençais ma vie à quatre pattes, ce buffet me semblait une muraille. Impression renforcée par l'exiguïté de la pièce, en plus basse de plafond.
Puis un beau jour, j'ai réussi à me tenir debout.
Et voilà ce que je voyais de ce fameux buffet :
Mais le temps jouait pour moi.
De jour en jour je poussais, et bientôt j'arrivai à voir que la muraille avait un toit.
Et même que certaines choses s'y trouvaient disposées.
Mais je pense être vraiment devenu un "grand garçon" quand, sans monter sur une chaise ou me hisser sur la pointe des pieds, quand donc j'ai pu, comme l'ont toujours fait mes parents, survoler du regard le dessus de ce buffet.
Ce buffet revient de loin.
Acheté en 1951, il a d'abord déménagé en 1961 - juste au bout du couloir de l'immeuble.
Puis en 1972, grand voyage de Paris au Vigan, près de Montpellier.
Puis en 1977, entre deux appartements du même Vigan.
Puis en 1982, idem.
Là il va battre un record, rester 15 ans dans le même endroit. Mais rebelote en 1997 après que mes parents (85 ans) se soient fait mettre à la porte par un propriétaire (M. NADAL) qui voulait vendre sa maison par parcelles.
En 2004, nouveau grand voyage entre Le Vigan et Bayonne. Le buffet serait désormais chez moi.
Puis en 2007 entre Bayonne et Lons le Saunier.
Enfin en 2010 entre Lons et Ouhans, où il a l'air de vraiment se plaire :
J'espère que le record de 15 ans sera battu !!
Je vous embrasse.
14:24 Publié dans ceux que j'aime, les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (7)
30/01/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Gilles DREU
DreU pas DreuX, comme je le vois hélas souvent écrit, et même par des plumes illustres.
Bien sûr, il est né à Dreux, mais sous ne nom de Jean-Paul Chapuisat. Pas très glamour pour un nom de chanteur, seul Dutronc osera garder sa vraie identité dans ces années là.
C'est à 31 ans qu'il sort, en 1965, son premier 45 tours, Fille de Garches. Mais cette chanson au titre-calembour ne marche pas en cette année qui voit éclore tant de talents.
L'année suivante, c'est écris-moi, aucun succès non plus.
Apparemment son rythme c'est un disque par an puisque c'est en 67 qu'il sort son troisième disque Emiliano Zapata. Qui a le même succès que les deux autres.
Va donc pour 68. Alouette sort en mars 68, et là c'est direct le triomphe ! J'ignore pourquoi cette chanson-là, qu'on a beaucoup entendue sur les ondes en mai 68.
Alouette restera pas moins de 21 semaines dans le hit et se paiera même, à l'été, le luxe d'une place sur le podium !
Du coup il n'attendra pas 1969 pour sortir son 5ème disque et Pourquoi Bon Dieu arrive dans les bacs en septembre. Mais, en septembre, Alouette est encore classée !! Et bien même, à la 6ème place.
Pourquoi Bon Dieu va alors subir cette "concurrence", et après avoir fait pas mal d'antichambre, se retrouvera avec une piètre 21ème place en décembre.
Mais Gilles Dreu fera, avec ce disque, un doublé. Car la face B, On revient toujours, va, elle, bien se classer : 14 semaines de présence dans le top 25 et une place de 13ème début 1969.
Et du coup Gilles Dreu arrivera, en cette année 1968, à la 13ème place au classement annuel des interprètes.
Sans vouloir tuer le suspense, il faut dire aussi que ce sera sa meilleure année côté classement.
Côté chansons, pour moi le Dreu 1969 sera un très bon cru avec, d'abord, un doublé en février avec Devinez qui sera 8ème en mai et il faut rendre au diable son violon, sur le même disque, qui atteindra la 15ème place en juin.
A l'été pour moi sa meilleure chanson si le coeur vous en dit ne sera présente qu'une semaine dans le hit avec une 24ème place.
A partir de là Gilles Dreu ne sera plus classé au hit de SLC.
Pour l'année, il est 18ème parmi les interprètes.
Citons, pour 1970, Ma mère me disait et Dans un tonneau de vin.
Pour 1971 Au mois de mai au mois de l'amour et où sont mes camarades.
Pour 1972 Moïse, je dirais même plus et buvons à sa santé.
Pour 1973 Sous le signe du lion, prélude en six heures et descendez l'escalier.
Pour 1974 Le vert et le noir et parce que je ne crois pas en Dieu.
Au final, si Gilles Dreu a bien couvert la période 1963/1974, il n'a vraiment marché que deux années : 1968 et 1969.
Deux années qui arriveront quand même à le classer 45ème sur cette période. Classement qui, bien sûr, ne signifie pas grand-chose dans son cas.
Et ensuite ?
En 1975 Si j'entends l'oiseau.
En 1976 Mexico mon vieux
En 1977 Le chat
En 1978 L'émigrant, qui mettra un terme à sa carrière.
En 1989, faisant comme la plupart des chanteurs "has been", il ressortira une nouvelle version de Alouette
Et en 2006 il rejoindra comme tant d'autres la tournée-hospice Age tendre et tête de bois. Triste fin pour ce qu'il faut bien appeler un grand bonhomme...
Sinon, je vous dis à mercredi soir, devant bosser "un gros morceau' à Lons, trois journées de 12h30 de suite. J'espère que mon épouse se tiendra tranquille, et que le chat ne fera pas de vol plané...
Rendez-vous la semaine prochaine avec Jacques Dutronc (1ère partie)
Je vous embrasse.
15:52 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Aujourd'hui Phil Collins a 60 ans
A 20 ans, en 1971, il rejoint le groupe Genesis. Mais 4 ans plus tard, Peter Gabriel, le leader du groupe s'en va.
Les autres membres de Genesis cherchèrent alors un chanteur pour le remplacer, mais les auditions furent un échec.
C'est alors Phil Collins qui s'y colla, devenant le leader de ce groupe mythique.
Il chantera aussi en solo à partir de 1981, et à ce jour, avec 200 millions de disques vendus, il fait partie des 10 plus grands dans ce domaine, à égalité avec Michael Jackson ou Céline Dion, voire les Beatles.
Un truc aussi, que peu de gens connaissent : il a la particularité d'être né le même jour que moi...
Nous avons quelques heures d'écart !
Joyeux anniversaire à tous les deux...
09:45 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : anniversaire
27/01/2011
La dernière crise de démence de mon épouse
Je vis avec deux grands malades.
Mon chat Bob, diabétique, et mon épouse, atteinte d'une grave maladie neurologique.
Mais d'abord, comment se fait-il que je sois là à cette heure-ci, alors que fort logiquement je devrais monter, à Mouchard (39) dans le TGV Paris-Lausanne ?
Tout simplement parce qu'aujourd'hui il y avait réunion du personnel. Que mon chef était là, ainsi que le Grand Chef qui couvre Alsace - Lorraine - Franche-Comté.
Et qu'il était question du devenir de deux de mes collègues.
Assez vite, le ton est monté, et j'ai senti que mon 3ème collègue, qui avait "osé" demander une mutation pour Lyon, était agressé.
Oh que je me souviens de trop de ces réunions où j'étais sur la sellette...
Et du coup je suis monté au créneau.
Facile, certes, en considérant qu'à partir de ce soir, je ne vais plus au travail par obligation, mais parce que je l'ai décidé. Et oui, j'arrive à la date limite autorisée !
Donc au créneau.
Et tout de go, j'ai dit ma franche pensée au Big Boss, à savoir qu'en fait, la cause de tout cela est le non-remplacement par la direction de notre collègue accidentellement décédé en 2009.
Que si on l'avait remplacé, on ne m'aurait pas "déqualifié" et que, comme je l'avais toujours dit, je serais resté jusqu'à juin 2012, afin d'avoir tous mes trimestres.
Que donc, en ce mois de janvier 2011, en admettant que mon jeune collègue ait maintenu sa mutation (mais ça m'étonnerait, attaché qu'il est à son Jura d'adoption), on aurait fini l'année non pas à deux - comme ça sera le cas- mais à 4.
Et que par conséquent l'avenir de Lons le Saunier n'aurait pas été menacé dans l'immédiat comme il l'est aujourd'hui (on parle de fermer le centre au 1er septembre...)
Sans doute ces propos - je le répète sans danger pour moi - ont eu l'heur de plaire à notre chef de Franche-Comté, si bien qu'il m'a proposé, en revenant à Besançon, de faire le crochet par Pontarlier où je récupérerais ma voiture.
Si bien que je suis arrivé chez moi non pas entre 21h45 et 23h comme les fois précédentes, mais à 19h45 !
Appréciable...
Et apprécié par mon épouse, laquelle m'a montré tout ce qu'elle a fait aujourd'hui dans la maison.
A peu près le même genre de trucs qu'elle avait fait le 10 août dernier, date à laquelle on l'avait retrouvée inanimée dans sa voiture après une crise d'épilepsie.
Je connais bien le "sujet", et je sais qu'elle a deux façons de faire une crise.
Epilepsie d'abord, si le facteur déclenchant est trop grand.
Sinon, de "simples" crises de démence.
"Simples" mais éprouvantes pour l'entourage....
En principe c'est soit notre fille, soit bibi soit les deux qui dégustaient lors de ces crises de démence.
Mais cette fois, ni elle ni moi n'étions là.
Le "facteur déclenchant" fut une crotte de notre chat Bob, trouvée dans la salle de bains.
Chat, qui je le rappelle vit ses derniers mois, étant diabétique au plus haut degré.
Et qui, bien sûr, n'est pas responsable de ses "souillures".
C'est elle-même qui me l'a dit.
D'un accès de folie (je la cite !) elle a pris le chat, a ouvert la fenêtre et l'a jeté dehors.
Cette fenêtre-là :
Le Dieu des chats a fait que Bob s'en sorte sans dommage.
Physique, car psychologiquement il est traumatisé. Nous regarde d'un air implorant sans comprendre.
Comprendre pourquoi on l'a traité ainsi.
Choc de deux grands malades, l'un qui ne peut s'empêcher de faire ses besoins n'importe où, et l'autre capable, dans un accès de folie, de la pire des choses.
Car si l'on avait habité au 6ème étage d'un immeuble...
Saletés de maladies, qui d'un côté vous rend sale, et de l'autre vous rend fou.
Je vois non plus avec angoisse mais avec horreur le mois de mars, où je serai livré 24 heures sur 24 à elle-même....
Et si rien ne change, je n'aurai pas beaucoup d'alternatives. Une seule :
- soit faire le gros dos dans ma cave en espérant qu'elle se guérisse
- soit si elle ne guérit pas, alors prendre la fuite. Mais où ?????
Pour l'instant, Dieu soit loué, je ne suis pas malade. C'est je pense ma seule chance de survie !
Je vous embrasse.
21:00 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : hystérie
25/01/2011
A vendredi !
Départ imminent pour Lons, afin de faire mes journées de Mercredi et Jeudi.
Le cyber de Lons a fermé, si bien que sauf cas très urgent (*), je ne pourrai répondre à vos commentaires d'ici vendredi matin, voire jeudi soir si le TGV Paris-Lausanne accuse moins que ses 20 minutes de retard habituelles.
Connaissant la ponctualité de mes amis Suisses, je me demande comment ils peuvent supporter de telles errances, alors que chez eux, un retard de 5 mn est déjà "hors normes". J'imagine le TGV arrivant à Lausanne avec des - au moins - 20 mn de retard, il doit y être accueilli avec des sifflets !
Idem pour le train de Neuchâtel que je prends à Frasne, lui aussi subit le même retard...
Reste que j'ai du mal à comprendre comment ça se fait qu'un train international puisse se payer 20 mn de retard sur un parcours... de deux heures 20 ! Dois-je en conclure que si le parcours était de 4h40 (cas d'un Paris-Bayonne ou d'un Paris-Nice) le retard serait double ???
La dernière fois, vendredi 21, c'était un quart d'heure. Un quart d'heure à me geler sur les quais d'une petite gare (la plus petite gare TGV) du nom de Mouchard.
Quand je suis monté dans le convoi j'étais congelé.
Puis j'ai aperçu un con-trôleur (depuis 1971 où j'ai pris le train de façon systématique j'écris souvent ce terme avec un tiret...) auquel je me suis adressé - poliment - afin de savoir le pourquoi de cet énième retard.
Sa réponse a été : "veuillez me présenter votre titre de transport s'il vous plaît".
Je demande une explication, j'ai en réponse la répression. Genre de choses qu'à 60 ans je commence à ne plus trop goûter.
Je lui réponds du tac au tac "je vous présente mon billet, et vous vous marquez l'heure et le lieu de contrôle dessus..."
Le con-trôleur a paru désarçonné, et m'a dit que j'avais une réaction bizarre, et qu'il n'était pas payé pour des trucs de ce type.
J'ai répondu que je ne paye pas 17 euros pour 110 km pour finir avec un retard systématique de 15 à....55 minutes.
Finalement, il a capitulé, en faisant bien remarquer à la cantonade - gestes à l'appui - que je ne devais, visiblement, pas jouir de la totalité de mes facultés.
La cantonade, elle, s'en fichait bien, des belles dames bien pomponnées lisant Vogue et des messieurs encravatés et i-padisés qui se demandaient bien pourquoi leur train s'arrêtait dans des hameaux de Franche-Comté pleins de neige...
Bref, tout ça pour vous dire que si le Paris-Lausanne de 20h18 (à Mouchard) a encore un retard conséquent, je ne pourrai descendre dans ma cave que le lendemain pour répondre à vos commentaires.
En attendant je vous embrasse.
(*) Pas question de venir sur mon blog de mon boulot, j'ai assez payé pour l'avoir fait, mais je sais qu'il existe un autre cyber à Lons, distant lui de quelques 2 km de mon lieu de travail. Vu la façon dont les trottoirs sont déneigés, je pense que ce serait un exploit d'y aller, mais s'il le faut, j'irai.
13:46 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
23/01/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Noël DESCHAMPS
Je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître !
Mais il faut penser aux anciens, et pour eux, une note sur un chanteur des grandes années.
Noël Deschamps n'a pas perdu de temps : 1er disque en juillet 64, Ce n'est jamais assez, il est déjà dans le hit ! A la 24ème place, mais il y est.
Idem pour son second 45 tours, te voilà, lui aussi sera tout juste classé dans le hit, 25ème en février 65.
Mais cela ne suffit pas pour qu'il entre parmi les 20 interprètes de l'année.
Il sort passe passe ton chemin en mars, et s'il squatte pendant 4 mois l'antichambre du hit, il ne sera jamais dans les 25.
Doublé avec le disque qui sort en juin, d'abord la 21ème place pour je l'attends en septembre, et la 24ème pour tout ira très bien en octobre. Des chansons que je passais en boucle sur mon phono, Deschamps était ma super-idole de l'époque.
Comme je suis, qui sort en octobre, commencera à chatouilller le top 10. 12ème en janvier, 16ème en février.
Tout cela vaudra à Noël une 15ème place parmi les interprètes de l'année. Il ne montera jamais plus haut.
En 66, A 6 heures c'est fini, sorti en février, vaudra une 22ème place à son auteur en juin.
Son meilleur classement, il l'obtiendra avec On se moque de toi, sorti en juin et qui arrivera 11ème en septembre, mais surtout restera classé pendant 11 semaines.
Pour finir l'année, ce sera juste quelques mots qui sera dans les bacs en octobre, et qui arrivera 15ème en décembre.
http://www.youtube.com/watch?v=IFdBoKEFb4g
Pour 1966, Noël Deschamps occupe la 18ème place parmi les interprètes.
Et commence alors son déclin.
4 mois dans l'antichambre (les 50 premiers) de juin à septembre pour la petite fille et la poupée.
2 mois au même endroit pour J'apprendrai.
Ce sera la dernière fois qu'on verra son nom dans le hit de SLC.
En 1968 il sort Ecoute et c'était hier.
En 1969 c'est vive les vacances.
Puis il s'arrête pendant 5 ans. En 1974 il sortira ma vie pour la revoir.
Au final, durant la période 1963/1974, Noël Deschamps est classé 42ème interprète.
Et ensuite ?
Pas grand-chose. Il essaiera J'attends en 1975, A Liverpool en 1976, du bleu pas du blues en 1979 et Noir mon frère en 1984.
Mine de rien, ce "chanteur de série B" aura étendu sa carrière discographique sur 21 ans...
A l'âge de 69 ans, il continue de faire des scènes à travers la France, et j'avoue que si l'une d'entre elles passe à moins de 150 km de chez moi, j'y vais !
Rendez-vous la semaine prochaine pour un autre chanteur pas très connu (mais je respecte l'ordre alphabétique) Gilles Dreu. Sans X !
11:57 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (8)
22/01/2011
6 mois de blog... déjà !
6 mois de blog...
184 notes écrites
960 commentaires (dont les miens)
10000 visiteurs
30000 pages lues...
Merci de tout coeur de m'avoir suivi, et cela même après octobre où je n'avais plus l'adsl et où j'étais absent de chez moi le tiers du temps, devant bosser à 100km.
Ce cap est passé, malgré une période de doute.
21 commentateurs distincts au mois d'août (où tout le monde est réputé être en vacances)
15 en septembre
14 en octobre
11 en novembre
mais
13 en décembre
et 12 sur les vingt premiers jours de janvier. L'alerte fut chaude, mais je suis resté aux commandes.
Je ne ferai pas la rétrospective de mon blog, l'ayant déjà faite pour la nouvelle année.
Non, je vais parler de vous, vous qui m'avez commenté. En tout, quand même 37 personnes.
CRICRI, mon inconditionnelle
M'a commenté durant toute ma "carrière".
L'inconditionnelle, parce qu'elle a adhéré à toutes mes notes, lesquelles pouvaient sembler (je dis bien sembler) se contredire.
Je te devine, Cricri, jeune parisienne de 20/25 ans, très énergique, très sensible et surtout très romantique.
Merci.
CHRISTEL, un peu la même chose.
Elle a commencé à me commenter assez tard, le 2 octobre, mais depuis n'a pas arrêté. Du reste c'est elle qui m'a commenté le plus en octobre !
Elle aussi a adhéré à toutes mes notes.
Je la devine autour de 40 ans (son prénom d'abord - je ferai une note là-dessus prochainement) et j'ai eu un gros indice dans un de tes coms.
Toi aussi tu aimes les belles histoires d'amour et je t'en remercie.
TEB la belle surprise
On se connaît depuis maintenant 6 ans. On s'est même rencontrés voici trois ans. Teb m'a très souvent reproché de ne pas assez lire les autres blogs (comme Siam's) et c'est c'est peut-être pour cette raison qu'elle a plus ou moins boudé les débuts de mon blog. 1 com par mois au début, puis elle se lâche à partir de septembre, me commentant de plus en plus. Pour le mois en cours, c'est elle qui m'a commenté le plus !
Belle surprise mais finalement pas tant que ça, car si j'ai bien compris, elle a vécu la même chose que moi, donc on se comprend...
Merci à toi.
SYLVIE la mélomane
Sylvie et moi sommes amis sur "face de bouc", et j'ai appris que cette belle femme était "parolepote", comme je le fus un temps. Lectrice idéale pour mes notes sur les interprètes, qui m'a fait rectifier certaines erreurs - assez rares quand même.
Sylvie m'a commenté souvent et régulièrement jusqu'au 3 octobre, puis plus rien pendant 6 semaines, et depuis elle me commente non-stop, pas seulement sur mes notes "Cica-Chansons". Ma période "Nathalie" l'a beaucoup intéressée, et je devine qu'elle aussi a vécu quelque chose de semblable.
Merci.
SIAM'S la fidèle
Je sais, Siam's, que je ne vais pas souvent sur ton blog pour y déposer des "tranches de gras", comme tu appelles si joliment les commentaires. Mais je suis content que tu me suives régulièrement malgré cela. En moyenne une fois tous les 10 jours, mais tu es là. Tu sais, je me demande si on ne se connaît pas d'ailleurs, j'aime bien ta façon de m'appeler "Pat" ! Promis juré quand je n'aurai plus ce ☺☻♥♦♣♠•◘ de bas-débit, j'irai engraisser ton blog.
Merci à toi.
CAPTAINELILI l'incorruptible
Issue du même site que le mien, Lili a commencé à me commenter mi-août. Des coms assez "moralisateurs", qui parfois étaient justifiés. Parfois... Puis plus rien pendant près de deux mois, et elle me commente denouveau - et de plus en plus - depuis fin octobre, des commentaires nettement plus positifs. Et puis, une femme qui aime Delpech et qui l'assume ne peut être que quelqu'un de bien ! Merci à toi
FIAMELLA, ma "marraine" de blog
J'avoue que je n'ai pas trop compris pourquoi Fiamella, qui fut la plus grande commentatrice de mon blog à ses débuts, a cessé, du jour au lendemain de me commenter. Dommage, Fiam', j'aimais bien tes coms, comme tu aimais bien mes photos :)
Merci
PSYBLOG, l'ami
Psyblog ne me commente que toutes les deux semaines, mais à chaque fois, ce sont des petites perles, des coms qui frappent au coin du bon sens. Psyblog ne m'en voudra pas si je révèle qu'il est le plus lu sur un certain site, un site qui lui va à merveille. Il ne m'en voudra pas non plus de dévoiler que je le connais, il est venu chez moi et j'ai été chez lui. Double expérience dont j'attends le renouvellement avec impatience, quand je serai en "vacances", d'ici 1 mois et demie.
Psyblog est, je n'hésite pas à le dire, un ami. Je t'embrasse, Psy :)
BRIGITTE, ma lectrice la plus ancienne
7 ans qu'on se connaît. On a même "fait les forums" ensemble ! Brigitte ne m'envoie pas souvent de commentaires, mais à chaque fois ce sont des mots de sincère amitié.
On s'est rencontrés par deux fois, dont une dans son beau pays, qui est très voisin du mien. Brigitte qui, malgré sa souffrance, n'hésite pas à apporter de sa bonté aux uns et aux autres. Bravo Brigitte, et merci d'exister.
Je t'embrasse.
ROBERTA, qui se fait rare
Roberta, qui ne m'a commenté qu'une douzaine de fois - mais de façon régulière - , méritait de figurer dans cette liste. L'essentiel n'est-il pas de ne pas se perdre de vue ? En plus nous sommes graphologues tous les deux, ça crée des liens !
Bises.
Je ne vais pas non plus oublier Manou qui de temps en temps m'envoie des messages d'amitié depuis sa forêt. Ni Sympho 2 qui, après un silence assourdissant de près de 5 mois, a retrouvé le chemin de mon blog. Et je l'en remercie.
Joelle (de chats en chats) ne me lit apparemment plus, car sinon elle aurait bondi à la lecture de ma dernière note. Mais l'amitié reste.
Bon, je ne vais pas énumérer les 37 personnes qui m'ont commenté, mais qu'elles sachent que je les remercie toutes de tout mon coeur.
Je vous embrasse.
12:20 Publié dans Blog, ceux que j'aime, Merci | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : commentateurs
19/01/2011
Mon chat Bob est en train de mourir
Depuis octobre il n'était pas comme d'habitude.
Il n'arrêtait pas de boire, et urinait souvent.
Quand nous sommes arrivés ici, il s'est mis à faire ses besoins par terre, dans la cave. Et nous, qui ne comprenions rien, nous, de beaux salauds, le jetions dehors sous le froid (pas longtemps, quelques minutes) pour le punir.
Il maigrissait à vue d'oeil, et surtout, n'avait pas le même comportement.
Autant, "avant", il était pénible, et s'enfuyait quand je venais le caresser là il vient ronronner sur mes genoux, avec un regard qui semble affolé. Qui semble dire "aidez-moi, je ne suis pas bien".
Si bien que nous avons commencé par regarder sur le Net ce que pouvait bien avoir notre chat.
Les sites étaient tous d'accord : Boire à outrance, uriner n'importe où, apathie et changement de comportement étaient des signes de diabète.
Sans plus attendre, nous l'avons, hier matin, apporté chez le vétérinaire, qui l'a examiné et lui a fait une prise de sang.
La nouvelle est arrivée hier soir : Bob est bien diabétique, et au plus haut degré (plus de 3 grammes et demie).
D'après le veto, si on ne fait rien, c'est à dire le traitement pour diabétiques avec quotidiennement dosage de glycémie à jeun (comment savoir s'il est à jeun ?) et piqûres d'insuline, il ne verra pas l'été.
Mais, a t-il ajouté, si nous le traitons (dans la mesure où ce serait possible, moi encore au boulot et mon épouse bien incapable de jouer les infirmères...) vu son degré élévé, il ne pourrait de toutes façons être "prolongé" que de quelques mois.
Il nous a donc conseillé de le laisser finir ses jours tranquille, sans le traumatiser tous les jours avec un traitement sauvage. Mais de le chouchouter, sachant très bien sa fin prochaine.
C'est ce que nous allons faire, profiter au maximum de notre Bob qui en plus est devenu hyper-sociable.
Il ne mangera plus ni fera ses besoins dans la cave, où nous avions aménagé un coin litière, mais dans la salle à manger.
S'il veut dormir sur notre lit, on le laissera.
Je veux qu'il vive ses derniers instants dans les meilleures conditions possibles.
Je le prendrai régulièrement en photo, pour tenir ensuite un album (la photo de la not a été prise hier soir) .
Mais je vous assure que c'est angoissant de voir cette petite bête devant soi et savoir qu'inéluctablement, il va mourir.
Moi j'en suis malade...
Je vous embrasse.
12:37 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bob