27/06/2025
Avant de replonger dans la fournaise
Je poursuis ce que j'avais commencé hier, à savoir l'"adaptation" de mon blog vu ma santé plutôt chancelante au-dessus de 35 degrés.
- je maintiens les "carnets de notes" si chers à Jean.
-Je n'abandonne pas mon projet de publier tous les samedis à partir du 6 septembre le classement des ventes des 4 semaines écoulées côté "djeunns" - donc finalement notre hit à nous, qui avions 15/16 ans à l'époque, dans une nouvelle catégorie que j'intitulerai "le hit d'il y a 60 ans". Parallèlement je continuerai le "hit des croulants" (nouvelle appellation) tous les mois.
EN REVANCHE
- de mon côté je reporte mon autoubiographie et je suspends mes notes sur l'âge des chanteurs; Vivants et morts.
Pendant des années elle était la plus lue, jusqu'au moment où Google l'a déférencée au profit des chinois qui arrosaient ce qu'il fallait.
Longtemps en tête, elle est passée 7ème en 2023 avec une visite par jour et (!) se retrouve....24ème cette année avec 0.47% des visites ! Il faut dire que depuis 15 ans la Toile s'est étoffée, avec des sites professionnels qui font ça bien mieux que moi !
Je vous embrasse;
20:47 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (3)
26/06/2025
Mi-chemin de l'acte I
Depuis ma dernière note
Et c'est général pour toute la France :
Et malgré le programme des réjouissances pour la Haute-Loire
Nous devrions nous contenter de la médaille d'argent, derrière 2003 qu'heureusement j'ai passé en Bretagne.
Je suis donc à mi-chemin de cette première canicule 2025 et dans un triste état, je maintiens ma note précédente. 16/10 de tension tous les jours malgré le puissant médoc que je prends.
Du coup comme ils disent à la SNCF mon blog sera "adapté".
Je vous en dirai plus demain, avant la reprise des hostilités;
je vous embrasse.
16:00 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
03/06/2025
Mes chansons "Roland -Garros"
2020 : Rafael NADAL - J'habite LE PUY EN VELAY
2018 : Rafael NADAL - SANARY SUR MER
2016 : Novak DJOKOVIC - SANARY SUR MER
2008 : Rafael NADAL - LONS LE SAUNIER
2004 : Gaston GAUDIO - BIARRITZ
1996 - Levguni KAFELNIKOV - MENDE
1976 : Adriano PANATA - ST ETIENNE DE ST GEOIRS
1972 : Andrès GIMENO - PARIS 6e
1971 : Jan KODES - PARIS 6e
Toutes ces chansons ont été numéro 1 ou numéro 2 (deux fois les faces B) pendant les Internationaux de France qui ont pris le nom de Roland Garros à partir de 1971.
Pour la petite histoire (vous ne verrez pas ça sur Wikipédia) c'est mai 68 qui a fait découvrir le tennis à beaucoup de gens - dont ma pomme. En effet c'était le seul programme diffusé à la télé !
Je vous embrasse.
19:19 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (11)
18/05/2025
Le poilu du Mont-Aigoual
1972.
Je bosse au Mont-Aigoual. Enfin je bosse... je devrais dire je glande à écouter Lenorman, Ringo, Jonasz, Duteil ou Véronique Sanson. Autant certains jours c'est la folie quand le sommet joue à cache-cache avec les nuages, autant quand il fait beau, le travail ne consiste qu'à sortir quelques minutes et transmettre l'absence de nuages à Montpellier par radio HF, Une fois toutes les trois heures, de 7 à 19 h et de gribouiller tout ça à l'encre de chine sur le "compte-rendu quotidien". A l'encre de chine , la seule tolérée par la Météorologie Nationale à l'époque.
Il fait beau, mais très froid, et par la fenêtre de ma tour, je regarde le spectacle de ceux qui viennent "d'en bas" (Montpellier, Nîmes, Le Vigan). Pour la plupart ils sont en chemisette ou t-shirt, et ne se doutent pas que la différence de température ressentie peut dépasser 25 degrés !
C'est le cas en ce 19 août. Ils ont quitté la plaine à 27/28 degrés, et là-haut le ressenti est de -2° !!!
J'aurais une caméra je les aurais filmés pour l' envoyer à la "caméra invisible" : Leur expression quand ils sortent de leur voiture vaut le coup d'oeil. Ils grimacent, transis par le froid, et la plupart rentrent immédiatement dans leur bagnole.
Quelques-uns, plus hardis, enfilent un pull, et malgré les rafales à plus de 70 km/h, montent sur la tour (je suis juste en dessous) pour jouir du panorama, qui s'étend ce jour-là des Pyrénées au Sancy en passant par le Plomb du Cantal puis du Mont Lozère au Mont Blanc et toute la chaîne des Alpes. Devant : le Ventoux, bien détaché des sommets enneigés. Oui en ce temps-là on trouvait encore les "neiges éternelles", qui ne fondaient jamais au-dessus de 2700 mètres. Enfin, plein sud, la mer. On distingue même les immeubles de la Grande Motte.
On sonne.
Pourtant l'entrée est bien cachée, avec sur la porte une pancarte INTERDIT AU PUBLIC.
J'ouvre. C'est un petit vieillard chenu avec une canne. Il doit avoir dans les 80 balais.
- Bonjour, je suis de passage dans la région. Il se trouve que j'ai travaillé ici en 1922, juste après la guerre de 14. Que j'ai faite, monsieur, j'étais poilu dans les tranchées. Je voudrais tellement revoir ces lieux qui ont vu ma jeunesse.
Pas envie de me coltiner le poilu, surtout dans les escaliers où il doit mettre un quart d'heure à monter une marche. Alors je brode:
- Désolé mon pauvre monsieur mais ce ne sera pas possible, on est actuellement en travaux.
Les travaux. C'est pas mal ça... Je vois le vieillard se recroqueviller.
- Juste quelques minutes, s'il vous plaît monsieur. J'ai outrepassé les ordres de mon médecin, qui m'a interdit les longs trajets en voiture, et pourtant j'ai fait 4 h de route pour venir ici.
- Non, vraiment ce n'est pas possible, en plus je suis surchargé de travail.
Ben oui, Julien Lepers m'attend avec son hit-parade. Demis Roussos va t'il réussir à prendre la première place ? Est-ce le vent ? il me semble voir une larme sur la joue du poilu.
- Je n'insiste pas, au-revoir monsieur.
- vous aurez bien une occasion de revenir...
- oh non là c'était la seule et je pense que mon pauvre dos ne va pas me pardonner cette escapade.
Il remonte dans la voiture qui l'avait déposé, il y arrive vraiment très difficilement. La voiture démarre en trombe, et disparaît au loin. Ça ne va pas arranger son dos !
STOP.
Ce que j'ai écrit en couleur n'est pas vrai. Enfin les personnages ne sont pas vrais, mais l'histoire, si.
Elle ne se situe pas le 19 août 72, mais il y a 3 ans pile le 18 mai 2022. Et le vieillard chenu c'était moi, qui, 50 ans après y avoir vécu voulais revoir une dernière fois "mon" observatoire, celui de ses vingt ans.
Véridique aussi le refoulement "pour travaux". Sauf que je connaissais le zigue. Un collègue laid à faire peur que j'avais connu dans une autre vie, Éric Gamin *. Amoureux transi d'une femme avec qui "je sortais". Déjà me voir avec une canne avait dû le faire jouir, mais avoir le plaisir de me barrer la route, il a dû grimper aux rideaux !
Exact l'occasion unique, Chérie ne tenant pas à se taper 350 km de route de montagne, alors que mon cousin Jean-Yves m'en offrait l'opportunité.
Enfin il est exact que mon médecin m'avait déconseillé les longs trajets en voiture, et que mon dos ne me le pardonnera pas, ma double hernie discale évoluera en spondylolisthésis. Ce sera ma dernière sortie.
A moi la carte invalidité et le fauteuil roulant qui va avec !
Je vous embrasse.
* le nom a été changé.
15:53 Publié dans détripage, météo, moi | Lien permanent | Commentaires (3)
14/05/2025
J'ai encore changé le début de mon bouquin !
Je rentre de l'hôpital.
Non, rassurez-vous, juste le contrôle annuel chez l'ophtalmo rapport à mon diabète.
R.A.S.
Bon pour cette année. Mais j'ai encore dû subir l'épreuve du fauteuil.
Les gens ne savent pas comment nous regarder, nous les handicapés. Gếnés, compatissants, faussement indifférents,tournant la tête... Enfin bon je ferai ma thèse là-dessus un autre jour.
Donc le début de mon bouquin. L'accroche. C'est dans les premières pages que tout se joue. Soit le lecteur referme le livre, soit il se demande ce qu'il y a derrière et il poursuit.
J'ai changé aussi la police. Il doit y avoir du Mélenchon en moi, faut croire !
Sinon pour le reste ça avance. J'en suis à ma 8ème année et la page 48. J'ai calculé, de 1951 à 2021 (je m'arrêterai avant ma déchéance), 70 ans, 4 pages par année ça ferait 280. Là, 8 ans et 46 pages j'ai dépassé mon objectif. Je me rattraperai avec les années 60, grises en dehors des vacances et de la musique. 20/25 pages.
En revanche plus de 60 pour les seventies, surtout leur début. Pas plus de 30 pour les 80's mais ça approchera les cent pour les 90. Pas mal aussi sur les 2000, et bien sûr les 2010.
Bon je n'en suis pas là, le sujet c'est les pages 3 et 4. Les voici :
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Je sais, je sais. J’ai piqué ça à Labro, sauf que lui non seulement il s’est relevé à chaque fois mais en plus il a fait un rappel !
J’ai fait 5 chutes dans ma vie.
- 1970, chute du premier amour.
- 1980, chute d’abandon.
- 1994/2003, longue chute de harcèlement et d’amour impossible.
- 2012, chute de désespoir et de fatigue (j’étais « aidant »)
- 2017/xxx chute de maladie (je suis devenu « aidé ».
Mon bouquin se veut un témoignage.
Positif, malgré la fin. Qui montre que si la santé suit, on peut s’en sortir.
- Par l’amitié (1971)
- Grâce à mère (1980) qui à 67 ans venait m’accompagner quand je bossais la nuit, à mon cousin Jean-Yves qui me recevait chez lui contre l’avis de la famille, et à ma mutation, pour Embrun, un petit paradis.
- Grâce à mon départ de la Bretagne (2003) pour le Pays Basque qui m’accueillera, lui, les bras ouverts, et surtout, surtout, Internet, j’y reviendrai,
- Par l’amour (2013 /xxx).
Et oui ! Actuellement je me suis classé X ! Je tombe et j’essaie de me relever…
Mais je retombe, malgré l’amour et l’abnégation qu’une femme m’apporte depuis maintenant douze ans. Elle a rencontré Richard Gere et elle se retrouve avec le père Fouras !
Chute de maladie donc. Une m … non médiatisée mais néanmoins mortelle à terme (François Cavanna, Jean-Pierre Descombes ou Patrick Tambay en sont des exemples) et surtout incurable, une « neurologique » qui laissent intactes vos facultés intellectuelles, afin que vous puissiez assister au spectacle de la déchéance de votre corps.
D’abord vous tremblez dès que vous êtes stressé. Puis vos gestes deviennent lents. Vous avez de plus en plus peur en voiture, d’ailleurs vous ne tardez plus à arrêter, Ensuite vous ne pouvez plus prendre les transports en commun, puis monter les escaliers, puis marcher, puis tout simplement monter dans votre lit. Je vous passe d’autres détails !
Et arrive le moment où vous ne pouvez plus rester seul.
Mesdames et Messieurs, je vous présente Parkinson.
Rassurez-vous, cher lecteur, je n’y ferai que peu allusion dans cet ouvrage qui se veut optimiste. Si ce n’est pour montrer qu’on peut encore faire pas mal de choses même si on ne peut sortir de chez soi qu’en fauteuil…
Comment ? J’ai fait une faute ? On ne dit pas autoblographie mais autobiographie ? C’est voulu cher lecteur, ce bouquin va pas mal s’inspirer des 2800 billets que j’ai écrits sur mes deux blogs depuis 2005, où je raconte ma vie. Bon, on y va ? Allez, un petit flash-back de trois quarts de siècle, c’est parti !
N.B. Pour éviter les curiosités malsaines j’ai publié sous le nom de jeune fille de ma mère mais je dévoile ma vraie identité au fil des pages.
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Voilà !
je vous embrasse.
16:30 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2025
20 ans que je blogue
C'est le 9 avril 2005 que j'ai commencé à bloguer.
C'était sur le site p***s.com, après deux années passées sur leurs forums.
En 2010, le mensuel sur lequel s'adossait ce site est passé de "généraliste confidentiel" à "féminin à fort tirage" et n'avait plus besoin du site pour se faire connaître, du coup celui-ci s'est fortement dégradé.
Je suis donc venu ici, où on offrait gratuitement une meilleure qualité que là-bas en payant.
Inspiré du bouquin de Labro j'ai d'abord créé Tomber sept fois, se relever huit .
Le bide.
En juillet je retenterai ma chance en reprenant le pseudo de p***.com, Cicatrice.
Et le succès a été au rendez-vous.
à ce jour.
Au départ j'étais venu pour raconter une belle histoire d'amour impossible.
Puis ce blog a évolué vers une sorte de bloc-notes où je racontais mon quotidien (pas toujours marrant).
Commentaires presque exclusivement féminins.
J'ai commencé à y parler chansons, et mis en ligne le hit de SLC le 15 avril 2012.
Gros succès.
Puis ma vie a évolué brusquement de telle façon qu'à partir de 2014 ce blog est devenu "musical".
Les dames se sont carapatées, les commentaires sont devenus très majoritairement masculins.
S'est alors formée un groupe de connaisseurs (une petite douzaine) qui sont toujours là, sauf Michel, décédé il y a 8 jours. Michel qui, trois jours avant l'issue fatale, est venu l'annoncer sur mon blog :
Ce groupe est devenu une bande d'amis, dont la "locomotive" était Michel. Je pense qu'il doit souhaiter de là-haut que cette bande continue à échanger et enrichir nos connaissances communes.
Merci à tous.
Patrick.
13:30 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (8)
13/03/2025
EN AVANT-PREMIERE POUR MES LECTEURS : le début de mon bouquin !
FINALEMENT J'AI CHANGÉ LE TITRE :
INTRODUCTION
Je sais, je sais. J’ai piqué ça à Labro, sauf que lui non seulement il s’est relevé à chaque fois mais il a fait un rappel.
J’ai fait 5 chutes dans ma vie. Vous me direz, ça fait une tous les 15 ans. Mais si certaines ont été brèves (la première, celle du 15 novembre 70, brève mais dure) d’autres se sont étalées sur plusieurs années, comme la troisième, entre les étés 94 et 2003 – 9 ans quand même – et la dernière, qui a débuté voilà 8 ans, que j’essaie de freiner de toutes mes forces, mais dont je sais que je n’aurai pas le dessus.
Mon bouquin se veut un témoignage. Positif, malgré la fin. Qui montre que si la santé suit, on peut s’en sortir. Pour moi par l’amitié (1970/71), l’instinct de survie (1982), la volonté (2003/2007) et l’amour (2013 et suivantes).
Je le répète : si la santé suit.
Mais contre certaines saloperies de maladies notamment celles qu’on appelle
« dégénératives » on ne peut que freiner. Pour celle qui me concerne, François Cavanna, Jean-Pierre Descombes et Catherine Laborde en savaient quelque chose.
Rassure-toi, lecteur, je n’y ferai que peu allusion dans cet ouvrage qui se veut optimiste. Si ce n’est pour montrer qu’on peut encore faire pas mal de choses même si on ne peut sortir de chez soi qu’en fauteuil…
Comment ? J’ai fait une faute ? On ne dit pas autoblographie mais autobiographie ? C’est voulu cher lecteur, ce bouquin va pas mal s’inspirer des 2800 billets que j’ai écrits sur mes deux blogs depuis 2005, où je raconte ma vie.
Bon, on y va ? Allez, un petit flash-back de trois quarts de siècle, c’est parti !
Qu'en pensez-vous ?
STOP ou encore ?
12:55 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (19)
28/02/2025
Grande décision
Je me posais, voilà bientôt 20 ans, la question : pourquoi écrire un blog ?
Ma réponse fut : pour raconter ma vie, que j'estimais riche.
Elle l'était déjà, en ce début avril 2005, mais je n'avais encore rien vu.
En 2006 j'allais voir comment certains collègues avaient espionné mon blog afin que je parte pour qu'un copain à eux puisse prendre ma place. La mort de mon père, où le même jour j'assisterai à son enterrement dans les Cévennes et serai (à Bordeaux !) au chevet de mon épouse d'alors qui tentera une intervention dans le cerveau, et qui échouera, la rendant infirme (parole, vue, psychisme - son caractère devenant impossible à vivre - je tiendrai quand même sept ans et demie) sans oublier l'envol définitf de ma fille, ayant trouvé sa moitié en Bretagne et habitant désormais Lamballe, la terre de ses ancêtres depuis
Henri IV !
Et aussi la construction de ma "maison de retraite" dans un village Haut-Doubs qui nous accueillera les bras ouverts.
En 2007, ce sera le déménagement entre le Pays Basque et le Jura, où j'aurai mon bâton de maréchal, à savoir météorologue polyvalent, pouvant remplacer n'importe qui n'importe où dans n'importe quel domaine. Ainsi je ferai de la nivologie dans le Jura où j'étais basé, de l'aéronautique à Bâle-Mulhouse, de la prévision marine au Havre, de la météo Régionale - chasse gardée des ingénieurs - à Lille et à Strasbourg; je tiendrai des stands dans les foires (Mulhouse, Verdun), de la météo urbaine à Belfort/ Montbéliard, de la météo "classique" à Guéret et Colmar, de la météo de montagne dans le Jura et dans les Vosges...
J'aurai aussi des gros problèmes avec ma maison, terminée à l'arrache, et que je n'arriverai pas à louer...
Bref vous le voyez, presque une page pour deux années, qui bien développées peuvent en faire 10. Vous dire pour, disons, 60 ans !
Vous l'avez compris, je partirai de mes deux blogs pour écrire mes mémoires.
J'ai déjà un projet de couverture :
Si j'en juge au nombre de mes lecteurs (plus de 1 million et demi en 20 ans) je pourrai peut-être éviter le "compte d'auteur". Et quand bien même du fait de mon infirmité je ne sors plus de chez moi et ne fais pas de folies, donc j'ai pu, depuis mon divorce-désastre financier renflouer la caisse. On me dit 3.000 euros pour 200 exemplaires. 20 me suffiraient amplement !
Voilà l'affaire, comme disait Gainsbourg, je m'y mets dès cet après-midi.
Je vous embrasse.
12:41 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (7)
23/02/2025
Le hit-parade de papa pour JANVIER 1964
Eric ayant porté à 35 le nombre de ses chansons, je porte à 10 le nombre des chansons pour ados - dont à 13 ans je fais partie, bien que m'étant intéressé à "notre" musique qu'en septembre 65.
D'autre part, je fais un référendum : dans quelle catégorie dois-je mettre Nancy Holloway ?
1 | 2 | LA MAMMA | 3 |
Charles Aznavour – 120 000 ventes | |||
2 | 7 | LA MAMMA | 3 |
Compagnons de la chanson – 78k | |||
3 | 1 | BONNE NUIT LES PETITS | 3 |
Générique de l’émission – 77k | |||
4 | 6 | LA MARIE-JOCONDE | 3 |
Alain Barrière – 60 k | |||
5 | e | ET POURTANT | 1 |
Charles Aznavour – 39 k | |||
6 | 3 | ET NOUS AUSSI MON FRERE | 5 |
Sacha Distel 38 k | |||
7 | 11 | DOUCE NUIT | 2 |
Compagnons de la chanson – 30k | |||
8 | 13 | SYRACUSE / COUNT BASIE / Le martien | 2 |
Henri Salvador – 28 K | |||
9 | 4 | QUAND JULES EST AU VIOLON | 4 |
GIlbert Bécaud -26K | |||
10 | 5 | LES VIEUX | 5 |
Jacques Brel – 23k | |||
11 | e | L’AMOUR EN FLEURS | 1 |
Marie Laforêt – 19K | |||
12 | 12 | PETIT PAPA NOEL | 34 |
Tino Rossi - > 18K | |||
13 | 8 | ELLE ETAIT SI JOLIE | 8 |
Alain Barrière – 17k | |||
14 | e | NUIT ET BROUILLARD | 1 |
Jean Ferrat – 15k | |||
15 | e | ROSES PARMI LES ROSES | 1 |
Nana Mouskouri -13k | 1 |
Je vous l'avais dit, la mama a dû attendre 1964 pour atteindre le sommet, que ce soit la version Aznavour que celle des Compagnons. On assiste à 2 télescopages : douce nuit est sortie trop peu de temps près la mamma, et idem pour Charles Aznavour, qui a sorti et pourtant à la date réglementaire alors que la mamma était encore à son zénith, à plus de 4.000 exemplaires/jour. si bien que douce nuit n'ira pas plus haut et et pourtant sera privée de la première place.
Barrière ne retrouvera pas le succès de elle était si jolie (que je ne m'explique pas) et ses 290.000 exemplaires vendus à une époque où on pouvait se payer une chambre d'hôtel pour le prix d'une galette ; la Marie-Joconde n'ira pas plus haut. Tout comme Salvador avec pourtant 3 cultes que l'on entend encore.
4 entrées :
- et pourtant dont j'ai déjà parlé.
- l'amour en fleurs qui s'arrêtera là.
- nuit et brouillard. ATTENTION gros tube. La première chanson qui, 20 ans après, évoquera l'horreur des camps. 20 ans c'est peu, beaucoup de mes profs avaient fait la guerre, la première place sera acquise sans problème.
- Nana Mouskouri qui fera encore un bide.
4 sorties :
- les 2 Piaf posthumes
- John William qui se mangera une taule avec sa grande évasion.
- demain tu te maries, méga tube inattendu de Patricia Carli, 8 mois dans le top, ex n°2 (derrière Barrière) et 200.000 ventes.
Chez nous les jeunes :
1 | 1 | si j’avais un marteau (109 000) | |
2 | 2 | le sifflet des copains (90k) | |
3 | 5 | ma biche (85k) | |
4 | e | si je chante (77k) | 1 |
5 | 4 | et je m’en vais (68k) | |
6 | 3 | pour moi la vie va commencer (61k) | |
7 | c’est bien joli d’être copains (48k) | ||
8 | e | reviens vite et oublie (46k) | 1 |
9 | e | si j’avais un marteau (34k) version surfs | 1 |
10 | e | sacré dollar (32k) | 1 |
Cloclo, Sheila, Alamo, Sylvie, Richard, Johnny, 2 Surfs, et deux éphémères : le Petit Prince (10 ans !) et le groupe Les Missiles qui ont vraiment du mal à cacher leur accent pied-noir. J'aimais bien cette chanson, mais loin derrière et je m'en vais.
Quand à moi, les derniers jours de vacances passeront très vite. Et je n'aurai pas de souci pour le voyage de retour, pris sous l'aile protectrice de deux dames qui regarderont ce petit garçon très sage et qui lui demanderont pourquoi ces larmes continuelles. Bien sûr il ne répondra pas.
Pour la première fois de ma vie, je vais entrer en dépression. En troquant ma famille nombreuse de Lorient contre 36 m2 dans une ville que je déteste, noire de suie, bruyante avec deux parents qui se déchirent. En retrouvant le lycée et les devoirs de latin. Sans oublier mes persécuteurs...Marité, sous ses palmiers, doit être loin de penser au petit parisien de juillet. Alors je me lançai dans un drôle de jeu : traverser le boulevard St Germain quand c'était vert pour les voitures...
Ce fut Georges, un cousin de Toulon, qui me sauva. Il s'était engagé dans l'armée et faisait ses classes à Pontoise. Ma mère lui proposa très vite de partager ma chambre les week-ends. Au grand dam de mon père qui ne l'aimait pas, et me cachera qu'il habitera Paris à partir de 1968. Moi je l'adorais au point d'en faire, 20 ans plus tard, le parrain de ma fille. Il aura fait plein de boulots dans sa vie, qu'il terminera comme sculpteur renommé. Il est mort à 76 ans de la maladie de parkinson...
Ne lui parliez pas de Casimir, lui était la vedette (un chien noir sortant des poubelles ou des égouts) d'un feuilleton qui se voulait éducatif sur la chaîne concurrente ! Les gosses des années disco ont vite fait leur choix...
Une des rares photos où l'on est ensemble (1982) :
A dimanche prochain pour février.
18:02 Publié dans Cica-chansons, Les hits de "papa", moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (20)
01/02/2025
Mes années-radio : le jour où j'ai refusé de passer pro
Les jours où je ne bosse pas, j'anime avec Cathy "studio 104", un talk-show où du lundi au vendredi nous interviewons tout ce qui bouge ! Du chef de gare de Gap au jazzman Memphis Slim, des nationalistes Corses à l'Homme du Picardie, du simple auditeur au groupe Les Forbans, en tout 180 émissions.
A l'occasion du 38ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, le 27 janvier, nous recevions un déporté qui avait passé 3 ans dans cet enfer. Il avait tout juste 60 ans, mais en paraissait 80. Ses yeux étaient fixes, et de sa voix fluette, il nous raonta là-bas.
Au début ce que nous savions déjà. Depuis peu d'ailleurs, depuis très exactement 5 ans, date de diffusion du feuilleton holocauste . Avant, on avait une vague idée, mais depuis, les gens avaient réalisé. Il n'était que temps ! Certes il y avait des négationnistes. D'autres zozos (mêmes morts ça reste des zozos) pour lesquels des millions de morts n'étaient que détails.
Comme pause musicale on passa "the partisan" de Leonard Cohen. Je ne sais si pour lui ce fut un déclencheur, mais son récit devint alors plus précis, plus intime. De ses yeux toujours perdus vers un autre monde, il racontait, se racontait.
Des choses inimaginables.
Cathy s'arrêta de poser des questions, sa voix devenant de plus en plus étranglée, ses yeux laissant perler des larmes. Régis n'était pas mieux, quand à Muzol, qui avait vécu cette guerre, il s'était caché... Il n'y avait que moi qui, désormais seul à l'antenne, encourageais l'ancien déporté à se libérer. Ma voix était assurée, on pouvait penser à une certaine insensibilité de ma part.
Et arriva le générique de fin. Tandis que les autres étaient en lambeaux, je raccompagnai notre visiteur.
Ce n'est qu'une fois la porte fermée que j'explosai en larmes. Des sanglots que je mis de longues minutes à contenir, devant les autres, médusés.
La facilité aurait été de ne pas aller au bout des confidences, quitte à frustrer notre visiteur et surtout les auditeurs. Le temps d'un second disque (on avait prévu "nuit et brouillard") j'aurais pu "récupérer" et, pourquoi pas, me laisser aller.
Mais j'ai tenu. Au prix d'un effort insensé j'ai tenu, tenu l'antenne.
Je n'ai pas fait les infos, je suis parti juste après.
Le lendemain, tandis que j'animais mon émission flashback, Muzol profita que je sois seul pour passer au studio.
- mets "le jardin du luxembourg", j'ai à te parler.
S'il lui fallait douze minutes c'est que c'était grave. Je m'attendais au pire.
- Hier soir, en privilégiant l'antenne à ton émotion, tu as prouvé que tu es un vrai pro. Je dois engager un permanent en plus de Cathy et Régis. Si tu veux le poste est à toi, en CDI.
Cela assorti d'un chiffre à quatre zéros...
Je lui répondis que j'étais intéressé et que ça demandait réflexion.
En fait c'était tout réfléchi.
C'était non.
Certes mes émoluments étaient loin du chiffre de Muzol. Mais si j'acceptais il fallait que je mette en dispo la météo. Et à la reprise, adieu Embrun. Je repartais de zéro et ne pourrais prétendre qu'à une station peu demandée. Or je n'avais pas envie d'aller à Roissy, Trappes ou Bastia...
Et surtout, adieu ma liberté de ton, je deviendrais un employé, Cathy et Régis mes supérieurs hiérarchiques, Muzol mon boss.
Pas question.
Mais à partir de cette date, j'estimerai avoir réussi mon examen d'animateur/technicien.
12:07 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)