10/06/2012
L'important c'est la dose !
Du mieux, en ce dimanche matin d'élections législatives (ne pas oublier, pour tous ceux qui ont voté François Hollande, de lui permettre d'avoir une majorité à l'Assemblée, car une cohabitation - surtout dans ce sens-là - rendrait la France ingouvernable) après une période noire de quand même - je parle de moi pas de la France lol - de quand même 19 jours...
Je n'oublie pas ceux qui m'ont encouragé pendant ces durs moments, même si quelques-uns ont dérapé par la suite, suite à une grande émotion (là je sens les coms indignés arriver..) mais je ne leur en veux pas.
Mieux donc, grâce aux doses de médicaments.
• de 150 à 130 mg de gardénal pour mon épouse, qui même si elle n'a pas retrouvé son état du 21 mai n'est plus le "légume" qui m'a laissé complètement désemparé ce maudit mardi 5..
Logiquement, encore une petite baisse, et elle reviendra non pas "à la normale", mais comme elle était lors des Présidentielles. Avec plus de protection pour sa maladie.
• 2.5 mg de témesta pour moi.
J'étais parti en mars 2011 de 100 mg d'Atarax et de 5 mg de Témesta.
J'avais réussi à supprimer entièrement l'Atarax - ce qui en revanche m'a rendu encore plus allergique aux pollens, mais pas grave - et pour le Témesta, arriver en mai à 2 mg. Début juin, alors que nous étions en Ardèche, j'ai essayé le 1.5. J'ai vu le résultat le mardi suivant :(
Donc, pour moi je reste sur ce palier de 2.5, en sachant bien que j'ai quand même réussi à diminuer de moitié ce fichu médicament. On verra d'ici un an, si je peux me permettre de "baisser mes protections".
Mieux aussi, grâce à l'amitié.
J'ai eu hier soir la visite de mon amie Odile et de son mari Pascal. Qui me connaissent depuis 2006, alors que j'étais encore (un peu) en maniaco.
On a pu discuter assez longuement hier soir, et m'a prodigué de précieux conseils. Dont celui de ne pas me prendre la tête pour des choses qui, finalement sont secondaires.
Elle m'a fait le compliment de me dire que j'étais à l'écoute des gens, mais bémollisé par le fait que j'étais... trop à l'écoute, allant vers l'analyse, dernière étape avant le jugement. Et que je prenais le risque de devenir une éponge (j'espère que je traduis bien ses propos, elle me fera rectifier sinon, je commence à avoir une certaine habitude de rectifier depuis quelque temps lol) ce qui risquait d'être dangereux pour moi, n'étant pas assez solide (je le crois) pour supporter tout à la fois.
Cela m'a fait énormément de bien de pouvoir parler, de pouvoir cracher tout ce que j'avais en-dedans. Certes mes voisins sont formidables, mais ce ne sont quand même que des voisins.
Mes trois autres seuls pôles sont d'un côté à Toulon avec mon cousin germain (mais qui devient trop bouffé par la politique, plus que moi, c'est dire), à Lorient avec mon cousin-frère, et à Quimper avec mon ami de 47 ans. C'est d'ailleurs lui, avec mon amie Odile, qui en sait le plus sur ma vie.
Bref voilà : comme je sais trouver mon blog pour lui dire quand ça va mal (mardi dernier je suis vraiment passé très très près....) il est normal que je passe par lui quand les nouvelles sont meilleures.
Du coup, cet après-midi vous aurez votre note des tubes de l'été 1969 :)
Je vous embrasse.
10:42 Publié dans ceux que j'aime, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (2)
09/06/2012
Pas gagné....
Si de mon côté je continue de remonter la pente, petit à petit (c'était une folie que de vouloir supprimer TOUS les médocs, même de façon très espacée, qui me protègaient ) il n'en est pas de même pour mon épouse.
C'est à présent elle qui n'est pas loin de "sauter le pas".
Oh, en dehors de quelques phrases rituelles que nous proférons tous un jour de déprime, du style "mais qu'est-ce que je fous sur cette Terre ?" (ma mère la prononçait dès les années 60 alors qu'elle ne s'est suicidée qu'en 1998...), je n'entends ici rien d'autre.
En revanche, son orthophoniste où elle s'est rendue hier matin, pour le première fois depuis son hospitalisation, m'a appelé juste après son départ (elle est à 17 km, le taxi met au moins 20 mn, j'avais le temps avant qu'elle n'arrive) pour me faire part de son inquiétude.
Elle a pleuré durant toute la séance, en disant des phrases terribles, comme "je ne suis plus rien, je ne sers à rien, je suis un boulet, je n'en peux plus, si vous saviez..."
Cette dame est du métier et sait que les gens qui parlent comme ça sont à deux doigts de se foutre en l'air.
Par chance, une amie très chère arrive cet après-midi, j'espère qu'elles vont pourvoir discuter. L'idéal serait.... non, je n'en parle pas ici, cette dame lit très souvent mon blog.
Mais cette thérapie-là, la thérapie de l'amitié, entreprise avec grand succès voici 6 ans avait porté ses fruits...
Quoi qu'il en soit, je la surveille, je suis de moins en moins sur mon ordi, dans ma cave. En priant Dieu que cette semaine maudite ne soit pas ponctuée d'autres drames.
Je vous embrasse.
10:31 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (8)
07/06/2012
Suicides....
Rassurez-vous, en ce qui me concerne, je remonte doucement la pente. Je dirai même que si j'ai failli passer à l'acte avant-hier, c'est uniquement une question... chimique !
De mon côté j'avais, depuis le début de ma retraite, crânement décidé de me passer progressivement de mes antianxyolitiques et tranquillisants, certes sous surveillance médicale, mais hélas je dois avouer que notre bon docteur de campagne n'est pas très efficace.
Car si baisser les doses de Témesta de 5 à 4.50 au début, la "marche" n'était que de 10%, mais la passer comme je l'ai fait le 1er juin, de 2 à 1.50, la marche était 3 fois plus forte !!!
Et c'est vrai que tous les débuts de mois j'avais de plus en plus de mal. En mars, j'avais "fait ma crise" sur un espace de Facebook.
Donc, maintien à la même dose pour avril.
La dernière fois était "amortie" par les vacances, et ça s'est relativement bien passé mais cette fois en guise de vacances, j'avais eu droit :
• à l'hospitalisation de mon épouse, qui impliquait de la voir d'abord trois jours en réanimation, puis transformée en femme saoûle à cause des drogues qu'ils lui avaient mis là-bas pour la faire tenir tranquille durant le long WE de Pentecôte.
• à l'erreur de l'Ardèche où elle s'est traînée à cause de la chaleur et où en plus nos freins ont lâché, ce qui l'a profondément choquée.
• au retour en catastrophe (500 km) sous un cagnard épouvantable.
Bref, en ce samedi soir, j'étais déjà très mal et elle complètement épuisée et revenue 6 ans en arrière:(
Le lundi nous sommes allés récupérer le chat, et fait quelques courses, où je voyais bien que les gens prenaient mon épouse, dont l'état n'avait pas évolué, pour une pochtronne, et dont j'imaginais que ce serait pour la vie.
Je ne me sentais plus la force de la voir si mal, la force de l'accompagner, et lâchement j'ai failli passer à l'acte avant-hier après-midi.
Par chance, de 16h24 à 18h, j'ai écrit une note afin de prévenir ceux qui pourraient s'inquiéter d'une page blanche qui s'éterniserait dans mon blog. Puis j'ai été voir le médecin, qui a décidé de baisser progressivement les doses de barbituriques de mon épouse.
Moi, de mon côté, déjà rasséréné par les soutiens de mes amis du Net, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes et revenir aux doses de mars. Voire plus si affinités.
Et du coup, moi commençant a être plus protégé, et mon épouse moins "ensuquée", l'idée de me fiche en l'air s'écarte peu à peu...
Mais quand vous voyez quelqu'un qui va mal, et qui le dit, il ne faut pas le prendre à la légère.
Nous vivons dans un monde de plus en plus dur, et pour beaucoup, la seule façon de fuir ce monde impitoyable, c'est de le quitter.
Ainsi je viens d'apprendre le suicide d'un ami, un de ces amis du Net.
On avait vite sympathisé tous les deux, et il était rapidement me voir à Lons le Saunier.
Puis j'avais été le voir chez lui où l'on avait été super-bien reçus par son épouse.
Je suis également retourné le voir il y a deux ans.
Les trois fois il m'avait paru enjoué, mais... (on se reconnaît !) je voyais parfois dans son regard que lui aussi avait eu une énorme "Cicatrice" dans sa vie, même s'il ne m'en a jamais parlé.
J'ai mal, j'ai très mal de cette nouvelle, mais au vu de notre dernière conversation par mail, je savais que cette issue n'était pas à écarter.
Malgré sa souffrance, il avait quand même trouvé le moyen de me réconforter quand mon épouse était hospitalisée...
Ami, je te rends la pareille, plein de pensées pour ton épouse, et bien sûr pour toi, qui nous a fait le mauvais tour de nous quitter.
Mais, encore une fois, je peux comprendre ton geste.
(les photos en place depuis ce matin, les noms et les lieux ont été enlevés à la demande de la famille)
10:49 Publié dans ceux que j'aime, détresse | Lien permanent | Commentaires (40)
06/06/2012
la bête (suite)
Hier, les plus fidèles de mes lecteurs ont pu lire, entre 16h24 et 17h59, une note que je n'aurais peut-être pas dû écrire ici. Car s'il est vrai que ce blog est lu par beaucoup d'amis de mon site précédent, il est également pas mal lu par des proches, notamment le soir.
Comment ça va aujourd'hui ?
C'est une des premières chansons de Patrick Bruel, mais aussi je pense l'interrogation de beaucoup parmi ceux qui m'ont lu hier
Je leur répondrai d'abord merci. Merci d'avoir répondu présent hier.Et de m'avoir, un temps, un peu rassénéré. Un temps...
Car ce genre de note-là n'a hélas rien à voir avec celles que je pouvais pondre assez régulièrement vers 2005/2006.
A cette époque j'étais maniaco-dépressif, et je naviguais entre gouffres profonds et sommets.
Là, je ne suis plus malade, et je suis conscient de naviguer entre gouffres profonds et... gouffres moins profonds. Parfois se présente un plateau (je n'oserai pas dire une colline) comme les vacances de fin avril en Bretagne et à Paris (où j'ai quand même trouvé le moyen de perdre la clé de notre adorable logeuse. Elle en avait un double, mais je pense que nos vacances parisiennes sont désormais finies chez elle)
Bref, à force de tirer sur la corde, elle finit par s'user et par casser. Comme mes freins de voiture en Ardèche. Etait-ce un signe ? Ces freins ne me disaient-ils pas de les ménager, comme je dois me ménager ?
Me ménager comment ?
Cela fait à présent 15 mois que je vis 24h/24 avec l'aphasie et la dépression de mon épouse.
Avec la vache enragée financière qui se terminera quand mon épouse aura sa retraite (oh, pas grand-chose ), mais qui nous fera sortir de ce fameux "seuil de pauvreté" qui prive mon épouse de beaucoup de petits plaisirs qui compenseraient son handicap.
Depuis 8 jours, c'est la totale, avec la surdose de barbituriques que ces braves infirmières du CHU de Besançon lui ont infligée, afin de pouvoir passer leur long week-end tranquilles.
Ah, ces barbituriques vers lesquels je lorgne... Le loup dans la bergerie !
Avec l'accord du médecin, je vais lui baisser progressivement la dose, en priant Dieu qu'elle revienne non pas à son état "normal", mais au moins à son état d'il y a 10 jours.
Sans l'accord du médecin, je vais cesser de mon côté le sevrage des miens (j'ai des réserves), et de nouveau me replonger dans les délices du Témesta et de l'Atarax. En espérant ne pas passer à autre chose...
J'espère que "le gong" qui m'a toujours sauvé jusque-là (on peut appeler ça aussi un ange gardien) va arriver, car vraiment, vraiment, je suis fatigué.
Je finirai en remerciant ceux qui m'ont soutenu hier, et qui m'ont lu (un nombre incroyable !!!) et en m'excusant des délires que cet état provoquent chez moi, qui font parfois des dégâts..
A bientôt j'espère :)
07:12 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (11)
30/05/2012
Départ en (mini) vacances
Mon épouse est enfin sortie de l'hosto hier (ce ne fut pas facile) et pour éviter qu'elle ne se fatigue trop ici (ce matin, grande lessives, arrosage de jardin, valise - que j'avais pourtant préparée) zou, direct en voiture ! Direction les gorges de l'Ardèche.
Pour l'aller, je prends la route la plus directe pour moi, à savoir Lausanne-Genève-Annecy-Chambéry- Grenoble (où nous coucherons ce soir). Puis demain ce sera Valence - Montélimar - Ardèche Sud.
Au retour, après deux jours de demi-pension, nous comptons remonter le département de l'Ardèche, via Annonay - St Etienne de St Geoirs (souvenirs souvenirs) - Bourgoin - Bourg en Bresse - Lons - Poligny (ou nous récupérerons notre chat) puis maison. Etape ou non, en fonction de la fatigue de mon épouse et du temps.
Bien entendu vous aurez des photos !!
Je vous embrasse.
10:35 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)
25/05/2012
Visite nocturne
Non, non rassurez-vous ce n'est pas la visite d'un cambrioleur ! Mais je me demande si cela n'aurait pas été plus souhaitable ?
Non, c'est elle qui est venue, une nouvelle fois dans mes rêves. Alors que je pensais en avoir fini avec elle (Nathalie), que suivant les conseils qu'elle s'était elle-même appliqués dans sa lettre de 2003, je "faisais tout pour essayer de l'oublier".
Mais voilà, une vie qui devient plus paisible, et ça repart :(
Car c'est là que je me rends compte que déjà vivre avec un(e) épileptique n'est pas facile. On a l'épée de Damoclès sans arrêt suspendue au-dessus de sa tête, on ne peut faire aucun projet (la preuve, nos vacances de la semaine prochaine à l'eau) et on doit sans cesse prendre des tas de précautions. Comme celle, par exemple, de ne jamais passer de vacances à moins d'une demie-heure de route d'un hôpital.
Ensuite, vivre avec un(e) aphasique est exténuant. Dans le cas de mon épouse, si avec les autres elle fait - du moins au début - des efforts démesurés pour essayer de se faire comprendre, avec moi c'est tout autre ! Je suis censé traduire immédiatement ses propos, même les plus abscons.
Par exemple, la semaine dernière, il fallait que je traduise (je vous jure que c'est vrai) "y en a une qui est en ville"... par (tenez-vous bien) "il y a un bocal qui est dans l'herbe" !!!
Alors évidemment, le ton monte, elle se renferme sur elle-même pensant que je ne fais aucun effort, moi je m'énerve et m'enferme dans ma cave. Et c'est comme ça depuis le début de ma retraite.
En plus le sentiment qu'elle a de ne pas être comprise est générateur de crises, nouvelle épée de Damoclès ! Heureusement qu'on a nos voisines...
Bref depuis 16 mois, je vis constamment sous pression. Sans finalement trop m'en rendre compte, si ce n'est par des trous de mémoire de plus en plus fréquents, que je mettais sur le compte de l'âge.
Que nenni ! Ces troubles sont, depuis 24h, en train de s'atténuer, c'est tout simplement que mon cerveau est trop pris d'un côté et qu'il compense par un autre. Donc par la mémoire.
1 mois sans mon épouse, et je retrouve ma mémoire légendaire !
Mais je n'y tiens pas. Car si, effectivement, le manque de stress permanent est épuisant au possible, je ne tiens pas trop à retrouver ma mémoire d'avant... Non je ne suis pas maso, mais parmi tous mes souvenirs, il en est que leur effacement m'aide "quelque part".
Je reprends les paroles de Richard Cocciante dans sa chanson "quand un amour" de 1983 :
Parce qu´elle est là collée à toi
Parce qu´elle est là au fond de toi
Parce qu´elle est là quand tu respires
Et jamais plus tu ne pourras l´arracher
Et même si tu changeais de peau
Et même si tu changeais de nom
Et même si tu changeais de ville
Et même si tu changeais de vie
Et même si tu changeais le monde...
Exact. Si je n'ai pas pu changer ni de peau ni de nom, au moins ai-je voulu changer de ville et de vie.
Mais elle est toujours là, tapie dans un coin, prête à ressurgir dès que la voie est libre.
J'ai donc rêvé de Nathalie cette nuit.
La dernière fois, c'était il y a un an et demie, alors que j'étais à Lons, coincé par la neige pendant 5 jours. Et j'avais peu à peu retrouvé une certaine sérénité, cette même sérénité que j'ai aujourd'hui.
On m'objectera : "mais la dernière fois, en août 2011, 13 jours d'hosto, ça aurait dû faire la même chose non ?"
La dernière fois ils me l'avaient collée à Dole (100 km) et ma voiture avait des soucis. Je partais donc le matin par l'autocar de Besançon pour prendre le TER de Dole, puis le bus de ville (quand il y en avait) et rebelote au retour, j'arrivais chez moi, exténué, vers 21h...
Pas trop eu le temps de "souffler !
Donc le rêve.
Un peu le même que la dernière fois. Ce coup-là j'étais dans une grande ville, dans le métro, et un groupe de jeunes entre dans une station. Parmi les jeunes : Nathalie. Nathalie à 25 ans, coiffée de la même façon, avec toujours les mêmes vêtements : pull blanc très large, jean bleu délavé et chaussures noires. Laquelle n'arrête pas de me fixer, avec un air de reproche. Moi, je me demande si c'est vraiment elle, et c'est quand elle parle à une copine que je reconnais sa voix, très caractéristique.
Bien sûr réveil immédiat, 7h10, je n'ai d'autre solution que de me lever....
Combien de temps ce rêve va me perturber ? la dernière fois ce fut 48 heures !
Et autre question qui se pose: Que vais-je devenir si mon épouse disparaît ? Dans le cas contraire, facile : elle revend la maison et s'en achète une dans sa Normandie natale, où lestée de son "boulet" (moi) on l'accueillerait les bras ouverts.
Mais moi ?
J'avais pensé, vu que mes nombreux cousins sont tous du côté de Lorient, que j'ai un ami de 50 ans à Pont l'Abbé, un ami du net à Quimper, et surtout ma fille vers Lamballe, aller habiter en Bretagne, dans une ville d'où je pourrais - en train car je ne tiens pas à conduire au-delà de 75 ans - rejoindre ces trois villes en moins de deux heures.
Et j'ai trouvé.... Morlaix ! Morlaix qui est la ville Bretonne que je préfère, avec son vieux quartier qui a échappé aux hordes touristiques, une ville blottie dans sa vallée, avec la mer qui y commence, tout doucement...
Morlaix où je peux trouver des appartements au prix d'une bouchée de pain
http://www.seloger.com/immobilier/achat/immo-morlaix-29/b...
Ce qui me constituerait un petit pécule non négligeable en plus de ma retraite et je pourrais me payer une petite résidence secondaire dans mes chères montagnes...
Seulement voilà... Morlaix-Lannion, c'est 37 km !!! Et même sans voiture, c'est 42 minutes de train !!!
Alors je ne sais plus, avec cet élément nouveau, que je viens de réaliser : quoi que je fasse, même en ne voulant plus regarder un film d'amour, ni lire un roman d'amour, ni écouter "nos" chansons, encore moins regarder "notre film", celui que j'avais fait lors de la communion de ma fille juste avant que l'on ne se déclare et que j'avais voici quelques années transféré sur DVD puis sur clé USB (Le jeter ? Pas question, je jetterais les 9 ans de ma fille avec !!!) quoi je que je fasse donc, elle est en moi jusqu'à ma mort, ce qui est somme toute logique si je tiens à ce qu'elle y soit après...
Bon, j'attends donc avec impatience le retour de mon épouse, afin qu'elle recommence à me prendre la tête, et que Nathalie ne puisse plus avoir de prise sur la tête en question (!!)
Je vous embrasse.
17:01 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (2)
22/05/2012
Le "trou de la Sécu": une vaste fumisterie...
Il vient d'où le "trou de la Sécu" ?
A droite on dira "de la CMU, très coûteuse".
A gauche et ailleurs on dira : du vieillissement de la population.
Que nenni !! Le trou de la Sécu, il vient... de la politique du parapluie !
Ma femme est épileptique depuis 1985.
Au début, dans les années 80, dès qu'elle avait une crise, on appelait le médecin, qui lui faisait une piqüre de Rivotril et le lendemain, tout allait bien.
A présent, c'est tout autre chose...
16h cet après-midi.
"Quelque chose" me dit qu'il faut que j'aille voir mon épouse.
Effectivement, je la trouve sortant de la douche, tenant un sous-vêtement à la main, qu'elle essayait en vain d'enfiler.
Vu que la nuit dernière elle n'avait pas fermé l'oeil, tout de suite j'ai été sur mes gardes.
Je l'allonge aussitôt sur le canapé, attendant que le malaise se passe, mais à 16h20, je vois son bras gauche se lever, ses yeux se révulser : elle commençait une crise.
Là, tout de suite, j'ai appelé le docteur, à 4 km de là.
"Venez vite Docteur, ma femme fait une crise...
- Mais je ne peux pas, faites le 15...
- Ecoutez, je sais qu'avec une piqûre de Rivotril ça passera, vu qu'elle commence tout juste son malaise.
- Non, ce n'est pas dans la procédure (sic), Epilepsie, dorénavant, c'est le 15..."
J'appelle donc le 15.
Qui ne répond pas.
Il finira par répondre à 16h30.
"appelez les pompiers, me dit-on, et s'ils n'arrivent pas à enrayer les symptômes, rappelez-nous..."
Les pompiers arrivent à 16h40, constatent qu'ils ne peuvent rien faire, et à 16h50 rappellent le 15.
Qui dépêchent un véhicule de secours.
Qui arrive à 17h10 (19 km quand même).
Là, ils.... font la fameuse piqüre à mon épouse, mais à présent c'est trop tard. 50 minutes - et surtout 8 crises - se sont passées, alors boum ! Comme en août dernier (sauf que là il n'y a pas urgence) coma artificiel !
Pratique. Comme ça ils seront "couverts" jusqu'à l'arrivée au CHU.
La suite, je ne la connais que trop.
Pendant trois jours elle sera intubée, incapable de dire un seul mot.
Rien que pour sortir du fameux coma, il faudra bien compter 4 à 5 jours, date à laquelle elle sera "transportable" et pourra intégrer une unité de neurologie au CHU.
Puis (je l'espère) d'ici 8 jours, on pourra envisager un transfert à Pontarlier, d'où elle pourra peut-être sortir avant le le premier tour des législatives.
Bilan pour la collectivité (mon petit cas perso, devant rester tout seul pendant 15 jours n'est pas à prendre en ligne de compte) : 5 jours de soins intensifs (2200 euros la journée) plus 10 jours d'hospitalisation "normale" (850 euros la journée) plus le transport en ambulance, soit environ 20.000 euros !
Prix d'une visite à domicile du médecin : 33 euros.
Coût d'une piqûre de Rivotril : 4.71 euros.
Total : 38 euros.
A rapporter aux 20.000 dépensés selon le fameux "principe de précaution".
En d'autres termes : le parapluie.
Qu'on ne me parle plus du trou de la Sécu !!!!
21:08 Publié dans arnaques, détripage | Lien permanent | Commentaires (4)
FACEBOOK en bourse : je suis puni, y a t'il une raison ??
Le fait est que ma note "I love your attitude de Facebook, ou le miroir aux alouettes " est la seconde la plus lue de mon blog depuis sa sortie voici un an.
J'y mettais en garde les personnes ayant un grand besoin de reconnaissance d'éviter cette application; plus d'infos ici http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/06/14/i-love...
Peut-être (comme dirait Carla qui en voit partout !!) n'est-ce qu'une coïncidence, mais dès le jour de l'entrée en bourse je recevais une interdiction de demande d'amitié.... alors que je n'avais fait aucune demande !
Ce matin, je vois une vieille connaissance, Sylvie M.C., une de mes plus grandes suiveuses de mon blog psychologies, et je lui demande d'être son ami.
Le résultat ne s'est pas fait attendre :
En clair, un langage de prof a un élève (en classe d'anglais bien sûr, à présent , forts d'un potentiel de 104 milliards de dollars, ils ne vont pas s'amuser à s'exprimer dans la langue de chaque pays !) qui signifie en gros :
Vous avez déjà reçu un avertissement comme quoi vous invitiez des personnes que vous ne connaissiez pas, vous avez donc été interdit de demandes pendant 14 jours.
Puisque vous avez "enfreint la loi", vous serez bloqué 13 jours et 6 heures de plus.
Soit 4 semaines.
Question à la con : Quand vous demandez à quelqu'un à être votre ami, par définition, sur Facebook vous ne le connaissez pas !! Comment faire alors ????
J'espère que cette note aura autant de succès que "i love your attitude", peut-être que ma "punition" sera levée ?
En tout cas, dès ce jour, je promets de ne pas être tendre avec Facebook.
Je vous embrasse.
12:46 Publié dans arnaques, Web | Lien permanent | Commentaires (3)
Parité en politique : pas si simple...
J'ai entendu l'inérrable François Copé annoncer qu'il (je cite) préférait payer des millions d'euros d'amende prévus en cas de non-respect de la loi sur la Parité (on présente autant d'hommes que de femmes aux élections) plutôt que de perdre des circonscriptions "sûres" tenues par des hommes.
Ce genre d'argument aurait tendance à me révolter, oui aurait, si à une certaine époque, je n'étais pas passé par là...
Je sais que cette note (pour laquelle j'invente une nouvelle catégorie "non-poliquement correct") ne va pas plaire aux dames, aux féministes en particulier, dont Captainelili qui va me gratifier d'un com vengeur.
Mais j'assume.
Voilà l'affaire, comme disait Gainsbourg.
En 2007 je suis entré au Modem du Jura. J'étais content qu'on nous propose une autre alternative que les voraces de l'UMP (qui à l'époque s'appelait encore Union pour la Majorité Présidentielle - le "mouvement populaire" viendra ensuite comme ce fut le cas dans les années 60 avec l'UDR passée en 69 de l'Union pour la Défense de la République - mai 68 leur avait fait si peur ? - à l'Union des Démocrates de Progrès) et les mous du PS, tel Perny dans le département, qui n'avait que "non" à la bouche, quelle qu'était la question.
Mais, quelques semaines plus tard, je vis arriver chez moi le directeur de l'Office HLM de LONS (dépendant donc de la mairie UMP de Jacques Pélissard) qui, ex-UDF, s'était retrouvé modem.
Et il me dit en substance que bon, l'épisode Bayrou c'était bien, mais qu'à présent il fallait "grandir", et penser aux réalités. Lesquelles réalités étaient les cordons de la bourse, tenus par l'ex-UDF, qui n'entendait pas rester si "ex" que ça...
Bref, que dans le Jura, si on n'était pas viscéralement de gauche, il fallait rentrer dans le giron de la droite. Après certes, une belle parenthèse, me reprécisa-t'il.
Après l'avoir mis - en douceur - à la porte, je renvoyai aussi sec ma carte du Modem.
Le jeune homme chargé du Modem m'en demanda alors les raisons, que je lui expliquai.
J'avais bien l'intention de clôturer une expérience politique venue sur le tard (57 ans) et brève, quand il me fit part d'une liste qui était en train de se constituer.
La "liste indépendante et citoyenne pour un souffle nouveau", dans laquelle seraient groupées toutes les sections politiques, du PS à l'UMP en passant par ceux qui comme moi avaient cru au centrisme.
Première réunion en décembre.
Et c'est là que le "problème" a commencé.
On devait être 33 candidats. 17 hommes et 16 femmes, ou l'inverse.
En un tour de table les 17 candidats furent trouvés.
Mais pour ce qui est des candidates, on arrivait difficilement à 5. En comptant mon épouse, qui au départ, n'avait pas voulu se lancer dans l'aventure...
Et on se mit à chercher des femmes....
Bien sûr, les jeunes mères de famille se retranchèrent derrière leurs charges, s'occuper de leurs gamins tout en bossant. Pas possible de participer à des réunions quotidiennes.
Ma foi, c'est un argument qui tient la route...
Tout en sachant que pas mal des mecs de la liste bossaient à parfois 50 bornes de chez eux, et qu'ils étaient partis à 7h le matin pour rentrer à 19h le soir. Mais bon...
Il n'y avait pas que les jeunes mères de famille. restaient quand même celles qui n'avaient pas d'enfant, celles dont les enfants étaient élevés, et les retraitées. Du reste, l'âge moyen des mecs dans la liste était de 58 ans !!! Une grande majorité de retraités.
Alors on chercha la femme...
Et ce n'est finalement qu'au bout de deux mois, la plupart d'entre elles ayant annoncé la couleur ("on veut bien être un nom, mais sans plus, vous ne me verrez pas") qu'on arriva à notre quota réglementaire de 16 femmes.
La plupart tinrent parole. Lors des réunions quotidiennes, entre 19 et 20h, environ une dizaine de personnes participaient, 7 à 8 mecs, 2 à 3 dames.
Lors de nos 6 "meetings", la même chose.
Quand même, je les interrogeai l'une après l'autre, une fois quelques lien tissés. Les réponses étaient toujours les mêmes : "la politique c'est un truc de mecs, ça ne nous intéresse pas" ou"on n'a pas le temps de venir, on doit s'occuper de nos maris-nos enfants-nos petits enfants (rayez la mention inutile)" mais la pire raison, souvent invoquée, fut celle-ci "pour faire quoi ? je ne me vois vraiment pas au conseil municipal, c'est une affaire d'hommes"...
Et oui, Lons le Saunier, c'est une ville à la campagne avec certes tous les avantages mais aussi, on le voir, tous les inconvénients !
Notre liste, qui s'est créée sur le tas, obtiendra 10% des voix.
Quitte à me faire incendier, je maintiens que si on n'y avait mis que des personnes ayant un projet et qui voulaient sy' impliquer à fond, on en aurait eu le double, et Pélissard, pour la première fois, était en ballotage...
Je trouve absurde cette histoire de "quotas", quels qu'ils soient. Il faut laisser les gens aller vers leurs aspirations, sans chercher de quel sexe ou couleur de peau ils sont.
Par exemple, je suis permanent à la bibliothèque du village. Nous sommes une douzaine, 2 mecs et 10 femmes. Elles font ça très bien. L'une des femmes a mis au vote une propisition visant à instaurer la parité parmi ces permanents, afin de mieux refléter les différents lectorats.
Refus à presque l'unanimité ! Et oui, chacun son truc...
Dans cette affaire, Hollande a su manoeuvrer avec habileté avec sa parité absolue. Sauf si on fouille on peu trop ! Les hommes ont 10 ministères et 7 sous-ministères. L'inverse pour les femmes...
Attendant de pied ferme les commentaires féminins, je vous embrasse.
08:39 Publié dans non politiquement correct | Lien permanent | Commentaires (6)
21/05/2012
Coup de foudre
Non, ce n'est pas ce que vous pensez...
J'ai filmé un orage samedi soir, sans me douter que la foudre tomberait sur la maison (plutôt "sortirait" de la maison ! ) 6 images très parlantes !!
Je vous embrasse
11:40 Publié dans météo | Lien permanent | Commentaires (7)