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23/10/2012

Mes arrière-grands-parents

Ils sont issus de quatre régions différentes !

• Côté paternel, le 8 septembre 1863 naissait près de Lamballe Alexis-Marie Cicatrice. Tous les Cicatrice sont originaires de cette région, depuis des siècles.
Il était je crois agriculteur, et son fils Ernest-Pierre-Marie, né le 24 juillet 1891, ambitonnait des études de médecine.
Ils descendirent alors à Montpellier, côtoyant, sans le savoir une autre branche de ma famille !
Il épousa une Italienne, Anna R.... née à Venise en 1871. Et oui, j'ai une toute petite partie de sang italien!

Ernest-Pierre-Marie Cicatrice fit ses études là-bas, la fac de médecine la plus réputée de France, et devint professeur de bactériologie à Marseille, où avec une demoiselle Julie Marceline Bonnet, il conçut mon père Ernest, né donc à Marseille en 1912 et mort au Vigan (30) le 15 février 2006, endroit où il a vécu 34 ans de retraite !

• Toujours côté paternel, je ne sais hélas rien de mon ascendance côté Julie Marceline Bonnet. Je pense qu'elle venait de l'assistance Publique.

• Côté maternel, là c'est beaucoup plus riche.
Barthélémy B.... est né à Aniane (34) près de St Guilhem le désert le 2 avril 1846. Les B... sont de là-bas depuis 7 siècles ! Il épousa Justine E..., née à Carcassonne en 1848, et eurent parmi leurs enfants mon grand-père, Emilius, né en 1876,  à Mèze (34) près de Montpellier. Ils étaient viticulteurs, et la terrible maladie qui toucha la vigne à cette époque ne leur laissa pas d'autre solution que de celle de s'exiler. Ma cousine germaine (née en 1930) a quelques souvenirs de famille, et il était question soit du Canada (l'Acadie) soit des territoires nouvellement conquis à savoir L'Algérie ou la Tunisie.
C'est dans un premier temps qu'il alla en Algérie, où il rencontra une française, franc-comtoise, qu'il épousa : ma grand-mère Stéphanie P..., née en 1879. Curieux mélange d'un Languedocien et d'une Franc-comtoise ! Mélange semblable à celui coté paternel entre un Breton et une Italienne !

D'après mes parents , ce ne fut pas sans heurts...
Bref, le couple eut 5 enfants, dont ma mère Yvonne, née en Tunisie le 21 décembre 1912, un siècle (au jour près) avant la fin du monde qu'elle ne verra pas. Car elle décèdera le 4 février 1998 au Vigan (30)

• Stéphanie P.... est la fille de Victor-Achille P... né à Anteuil (25) le 15 mars 1845. Tous les P.... sont originaires du Doubs, et leur ascendance - attestée par le généalogiste Jean-Marie THIEBAUD de Pontarlier - fabuleuse. Je ne m'arrêterai qu'à Alix CHISSERET, décédée en 1492 et encore inhumée à l'Eglise Ste Madeleine de Besançon !!!
Victor-Achille P... eut les mêmes soucis que ma famille maternelle et s'en vint donc émigrer en Algérie, où il rencontra dans les années 1880 une Angevine (!) Louise-Eugénie D.... Née le 7 septembre 1857 et l'épousa, d'où Stéphanie, née à Alger en 1879.

Mes parents eurent assez vite l'occasion de quitter les colonies, et arrivèrent sur Paris en 1947.
Il eurent d'abord mon frère Patrice en 1949, qui mourit peu après sa naissance, à la maternité même, faute de soins.
Puis moi-même, né en 1951 à la même maternité (Pört-Royal) et qui faillis prendre exactement le même chemin que mon frangin, s'il ne s'était pas trouvé par "hasard" une femme-docteur de l'immeuble où ma mère était concierge, qui se rendit très vite compte qu'il y avait "un problème"....

Donc résumé :

je suis né à Paris, mais de personnes originaires de Bretagne, D'Italie, du Doubs, de l'Aude, de l'Hérault, de Marseille, de l'Anjou !!!

Je suis le bâtard par excellence !

Bâtard qui vous embrasse.

15:11 Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (2)

22/10/2012

Vieux motard que j'aimais...

Il est 13h55, dans une rue de Besançon près de la gare.

Nous nous apprêtons à consulter l'ophtalmo pour mon épouse.

Il nous reste qu'à traverser la rue, pour cela nous faisons un détour et empruntons le passage piéton.

Bien que nous ayons la priorité, je regarde quand même à gauche. Rien à l'horizon.

Nous nous engageons. Quand je vois surgir une moto, qui freine brutalement. Et là je l'entends :

"Vous ne devriez pas vous amuser à faire ça, n'oubliez pas que je suis un deux-roues..."

J'allais lui demander à quelle vitesse il allait (pour moi, largement 80 à 100 km/h) quand je le vois nous contourner, et me dire d'une manière très Sarkozyenne :

"Casse-toi connard..."

 

Pour les gens (il a lui-même employé le qualificatif) de son espèce, de plus en pus nombreux, traverser la rue sur un passage protégé est donc "très dangereux"...

Mais rouler à deux-roues à plus de 80 en pleine ville, ça ne l'est pas.

Signé : les anti-cons casqués en colère ;-))

Je vous embrasse.

20/10/2012

Y a t-il ou non réchauffement climatique ?

Que l'on s'entende bien : "réchauffement climatique", ce ne veut pas dire hausse des températures et point-barre !

Je dirai même que l'hiver, ce réchauffement va nous valoir des vagues de froid de plus en plus intenses !

Pourquoi ?
Parce que la fonte des glaces du Groenland provoque une descente d'eau douce vers le sud, coupant ainsi le Gulf-Stream, courant d'eau (et donc d'air) très doux remontant jusqu'en Norvège.
Là il faut s'attendre à des hivers Québécois...

Mais le réchauffement climatique a bien d'autres effets pervers, dont celui d'accentuer les phénomènes extrêmes. Notamment au sud et surtout au mois d'octobre.

La sonnette d'alarme avait déjà été tirée voici 24 ans, quand Nîmes s'est retrouvée sous un à deux mètres d'eau, suite à un orage tropical.

Ont suivi les catastrophes de Puisserguier, dans l'Hérault, qui ont fait des dizaines de morts en 2002, puis celles de Draguignan qui ont tout aussi été mortelles en juin 2010.

Dernière en date : la tornade F2 avec des vents de 180 km/h qui a frappé Marseille voici quelques jours.

 

Tout ça évidemment ne parle pas.

Comme on disait à Paris-Match, le "poids des mots", certes, mais le choc des photos résume pas mal de choses.

Par exemple, si je vous dis qu'au Cirque de Gavarnie (Hautes Pyrénées) il est tombé 231 mm d'eau en 24h (soit plus du tiers de ce qui tombe à Paris - la ville la plus sèche de France, ne l'oublions pas ! ), ça ne vous causera peut-être pas non plus.

Alors allez tout en bas de ma page, vous comprendrez alors beaucoup mieux....

 

 

 

 

 

 

 

 

grotte de lourdes.jpg

Justement.... Priez pour nous !!!!

Je vous embrasse.

19:54 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (9)

19/10/2012

Commentaires (suite)

On m'a assez reproché "dans le temps" de ne pas m'intéresser au blog des autres, mais étant donné que les dits autres étaient éparpillés dans une dizaine de sites, comment pouvais-je avoir leur mise à jour ?

Au début, je prenais mes fidèles un à un, mais comme la plupart ne postent que tous les 4-5 jours voire plus, j'ai eu vite marre de l'exercice et je lisais au hasard. Qui la plupart faisait mal les choses !

Puis j'ai vu que certains sites comme Blogger proposaient ces mises à jour. je me suis tâté (et j'en ai parlé ici) pour savoir si je devais ou pas migrer sur Blogger, mais Cristophe m'a proposé une autre solution, presque aussi efficace : Google reader.

Outre qu'il a des fonctionnalités incroyables, Google reader propose lui aussi une mise à jour des blogs auxquels on est abonnés.

L'inconvénient est qu'il faut aller soi-même dans Google reader (il ne prévient pas de l'arrivée d'un nouveau blog) et parfois je reste près de 24h sans le consulter.

Et quelquefois (comme aujourd"hui), je tombe sur une note amie datant de la veille.

Une note intéressante, sur un sujet que j'avais moi-même pas mal traité.

Mais j'ai un gros défaut (tout le monde en a...) c'est que j'ai horreur d'être "noyé dans la masse"...
Et quand j'ai vu qu'il y avait déjà 20 commentaires à cette note, j'ai alors passé mon chemin en rengainant mon propre com dans ma poche, en me jurant d'aller désormais consulter mon reader au moins 3 fois par jour !

Je vous embrasse.

14:26 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (9)

18/10/2012

Nostalgie....

Un couple d'un certain âge. Lui veut rester à la maison, mais elle tient absolument aller à la "Foire de Saint Luc".
Lui la connaît cette foire, pour l'avoir arpentée l'an passé : 4 km de stands de marchands de fringues. Bref une foire "pour les femmes", ennuyeuse et fatigante. 4 km à piétiner, merci !

Mais elle insiste. En plus c'est son anniversaire !
Alors ils y vont. 18 km de bagnole pour faire plaisir à Madame.
Il la laisse au début de la foire, "rendez-vous dans une heure", lui lance-t'il...

Une heure à perdre. Où va-t'il aller ? Pas grand-chose à visiter dans cette ville...

Et soudain, l'envie le saisit.

Il reprend sa voiture, sort de la ville et parcourt une petite dizaine de kilomètres. Oui, à chaque fois qu'il allait dans cette ville (environ 3 fois par semaine), il était à 10 minutes de ses souvenirs.

Il s'arrête dans un village. Un de ces villages-rues, kilométrique, comme il s'en fait pas mal dans la région...

C'est la première fois depuis 42 ans qu'il ose.
Qu'il ose s'arrêter dans le bas du village.


Oh oui, dix ans auparavant, il y avait été en gîte, mais d'abord c'était dans un nouveau quartier, de plus il était complètement bouffé par une histoire d'amour impossible (il pensait en avoir encore l'âge, des histoires d'amour...) et surtout, surtout, à pied il n'avait jamais dépassé l'Eglise, en plein milieu.
800 m d'un côté, 800 m de l'autre. La "Vraie" frontière, celle avec la Suisse se trouvait à 2 km, pour lui, c'était là la véritable limite à ne pas franchir. Souvenirs, attention danger...

Le vieux monsieur va regarder alors un banc de pierre, près d'un arbre. Ils n'ont pas changé, peut-être l'arbre, qui a quand même 42 ans de plus...
Une larme lui vient, qu'il chasse vite.

DSCN1720.JPGPuis il remonte doucement le village. Village en plein travaux. Il remonte jusqu'à une maison, devant laquelle il reste un bon moment. C'était là que, 42 ans avant, il était en location avec sa mère.

Il remonte encore, jusqu'à une autre maison, un peu plus haut. Là se trouvait une épicerie jadis, une épicerie où une jeune fille travaillait pendant les vacances. Elle s'appelait Brigitte.

Une jeune fille qui, chaque soir, dévalait la rue pour aller manger à toute vitesse, et rejoindre son amoureux. ils s'aimaient comme peuvent l'être deux gamins qui découvrent l'amour, elle 16 ans lui 19...
Elle lui apportait toujours une grappe de raisin, un rite pensait-il. Ainsi leurs baisers avaient le goût de raisin !

C'était sans doute un de ces "amours de vacances" qui font la joie des paroliers de chansons, mais pour eux, c'était autre chose : la première fois. Non, pas la première fois que beaucoup peuvent penser... Nous étions je le rappelle en 1970. La première fois pour tous les deux de connaître ce sentiment, de sentir le coeur et le corps de l'autre contre soi, qui battaient comme des fous.

Ils n'avaient jamais appris à embrasser quelqu'un du sexe opposé, mais apparemment ils étaient très doués, car cela durait parfois longtemps, très longtemps, et comme tous les amoureux, ils étaient seuls au monde.

Pas toujours. Un jour ils avaient participé à un feu de camp, où avait lieu "l'élection du plus beau couple de l'année".  Ils avaient voulu, par bravache, s'inscrire, avec des "vrais" couples de tous âges, des couples bien établis. Ils n'avaient aucune chance, pensaient-ils mais ils s'en fichaient un peu...

C'est transis de froid et serrés l'un contre l'autre qu'ils entendirent leurs prénoms : ils avaient gagné ! Leur jeunesse avait ému le jury...

Puis ce fut la séparation. A son tour elle partait en vacances. Ils se promirent de se revoir, et bien avant l'année d'après. Il ne savait pas comment, mais il y arriverait.

Quand il vit la voiture s'éloigner, et descendre vers la vallée, le jeune homme ne pleura pas.
Non, il tomba malade, terrassé par la fièvre, une fièvre qui devait le clouer au lit trois jours et trois nuits...

Puis ce fut lui qui dut rejoindre la grande ville.
Ils s'écrivaient tous les jours, souvent en cachette car leurs parents étaient contre cette "fréquentation". Ses parents à lui parlaient de "petite paysanne", ses parents à elle parlaient du "hippie de la ville" (car il portait la barbe !)
Des mots maladroits, qui peuvent faire sourire, mais des mots sincères...

brigitte.jpg

Il accomplit un exploit hors du commun pour pouvoir revoir sa belle.

Mais ses parents (à la belle) l'avaient mise en pension, pour la "punir" d'avoir osé fréquenter un "touriste". Et aussi pour éviter des éventuelles retrouvailles.
Ils ne se virent que durant 2 minutes à travers des barreaux... Ils ne purent même pas s'embrasser.


Plus tard, elle épousera un paysan qui avait de la terre et du bétail, comme ses parents.

Lui épousera la fille d'un fonctionnaire, comme son père.

C'était dans l'ordre des choses.

 

Le vieux monsieur regarda sa montre. Il lui restait 20 minutes. Juste le temps de descendre rejoindre son épouse qui l'attendait, "en bas".

Comme à chaque fois, il eut un haut-le-coeur en passant devant le collège des Augustins. Car vous avez deviné que le vieux monsieur, c'était lui...

 

 

C'était moi, tout à l'heure.

Je vous embrasse.



17/10/2012

Mes "vagues à l'âme"

Hier, j'ai eu une de ces fameuses "vagues" de déprime, et je l'ai fait partager ici.

D'abord merci aux personnes qui ont commenté.

Ensuite il faut que j'explique ces "vagues".

Je sais bien de quel site je viens. Mais je pense qu'il est inutile, pour ce genre de choses, d'aller voir un psy (dans la mesure où il y en a, ce qui n'est pas du tout le cas dans mon village dans un rayon de 40 km).

Je connais mes "vagues", le plus souvent je les laisse passer et elles s'en vont toutes seules. Comme ce fut le cas hier.

En revanche, certaines sont de vrais tsunamis, comme celle du 5 juin, qui a bien failli m'emporter.
Le problème, c'est qu'elles commencent toutes de la même façon. Comment savoir quelle sera son intensité ? C'est bien là la question.

Pour en revenir au psy, je pense en revanche qu'il est très utile d'en voir un ("de se faire aider" dans un langage de précaution) en cas de vraie dépression.

Et là, mon avantage, c'est d'avoir connu ce que c'était.

• Ne plus avoir goût à rien.
• Se faire une montagne du plus petit changement.
• Ne penser qu'à son lit, et en corollaire
• Se réveiller avec anxiété, et voir comme un soulagement le soleil décliner, la nuit arriver.
• Passer à côté de tout, y compris des meilleures choses (moi, de 1995 à 1997).
• Ne plus savoir écrire, enfin écrire vraiment comme un chat.
• Transpirer abondamment ans son lit (durant l'été 1996, en vacances près de Colmar, j'ai mouillé 6 paires de draps en une semaine !)

Et des tas d'autres "bonnes" choses de ce tonneau.

Rien à voir avec mes "vagues", que je ressens depuis très longtemps (la première, je me souviens c'était en classe, en janvier 1964. J'ai alors attendu que ça passe, me demandant bien ce que ça pouvait être).

Voilà. Je voulais mettre les choses au point pour expliquer cette situation (qui ne m'arrive que rarement) à tous ceux qui ont lu cette note, et à ceux d'entre eux qui m'ont laissé un petit mot.

Je vous embrasse.

18:23 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (10)

16/10/2012

Nouvelle vague

Non rien à voir avec la chanson de Richard Anthony...

Aujourd'hui, je sens une vague de déprime me foncer dessus... Sans pouvoir en préciser l'origine.

Oh certes, ce matin, j'ai passé plein de coups de fil sur des numéros surtaxés débouchant sur des raccrochages afin d'avoir des nouvelles sur des produits que j'avais achetés ou des hôtels que j'avais réservés.

Oui, (j'ignore pourquoi) ma kiné ne veut plus me prendre en consultation, je devrai supporter ma hernie discale encore un certain temps.

Mais sinon, rien d'autre, ni de la part de mon épouse ni d'ailleurs.

Je ne sais pas, je sais que je ressens la même sensation que ce foutu mardi 5 juin....

Je pars tout à l'heure faire changer mes pneus, j'espère que ça ira mieux ensuite.

Voilà je voulais vous le dire, on ne sait jamais....

Je vous embrasse.

12:51 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (12)

15/10/2012

HIT-PARADE de SALUT LES COPAINS du 15 OCTOBRE 1963

Image (115).jpg

Edith Piaf était morte 5 jours auparavant, Kennedy allait être assassiné 7 jours après...

En ce qui concerne le hit, côté français on note toujours la suprématie de Johnny (7 chansons classées). Sheila est 2ème avec 5 chansons. Sylvie Vartan est 3ème avec 4 chansons. Claude François, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Lucky Blondo et Richard Anthony sont 4èmes avec 3 chansons.
Les 19 autres sont réparties entre des "grands" (Frank Alamo, Michel Laurent, Billy Bridge, Michel Paje, Danyel Gérard, Leny Escudero) et des espoirs, comme Michel Berger (!) Evy, Jacky Moulière.

Côté étranger, aucun artiste n'a plus de une chanson classée. Notons que les Beatles sont passés de la 10ème à la 8ème place !!! Ca tue les idées reçues ce genre de choses...

Rendez-vous le 15 novembre prochain.

Je vous embrasse.

13/10/2012

le "disque" est en crise...

50 % de "disques" vendus en moins durant les 5 dernières années.

C'est que ce que je viens d'apprendre au 20h.

Double cause :

1) Internet, dont les moins mélomanes préfèrent acheter voire pirater du Mp3, que pour ma part j'ai vraiment du mal à écouter. Voire même à entendre.

2) Les fermetures de magasins, dont la Fnac (dont j'ai connu le premier jour d'ouverture près du Châtelet en 1968).

Alors, la solution ?

Pour moi, enfant des années 50 elle est simple : Elle permettrait à la fois de revenir à un son irréprochable, et de ne pas pouvoir être copiée :

Le vinyle !!!

Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Dans les années 70, on nous présentait l'Aérotrain et le Concorde comme les moyens de transport du futur. L'un est mort-né (on s'est rendu compte à temps de son absurdité) et l'autre, hyper-gourmand en énergie et surtout très fragile (cf la catastrophe de 2000) a vécu.

Le disque vinyle ne revient pas beaucoup plus cher à la fabrication que le support CD.
Pour le lire, la technique existe depuis près d'un siècle, alors qu'un lecteur CD aura une durée de vie très brève (j'ai usé 6 platines CD de 1990 à aujourd'hui...)

Je suis sincèrement convaincu qu'il y aurait une place pour les deux modes. Mais c'est vrai, ça fait "ringard"... !

Je vous embrasse.

09/10/2012

Traumatisme et hypertension (réactualisé)

Voici quelques jours, j'ai appris quelque chose au sujet de l'hypertension.

Qui confirme bien que si j'ai "explosé" le 15 juillet, c'est au bout d'un long trajet...

Du coup j'ai relu mes notes d'avant. Très éloquentes :

• 22 mai : crise de mon épouse, transfert vers Besançon.
Ca, disons, l'habitude....
• 30 mai, départ pour des "mini-vacances" en Ardèche, mon épouse se retrouvant complètement bourrée à cause d'une surdose de gardénal que les infirmières lui avait donné afin de passer le week-end de la Pentecôte tranquille.
Vacances qui vu l'état de mon épouse et aussi celui de ma bagnole dont les freins lâcheront, seront une véritable catastrophe, chose que j'explique dans ma note suivante, du 3 juin.
• 5 juin. Le mardi noir. A force de fatigue, ce jour-là j'ai envie de tout plaquer. De me supprimer. je ne suis d'ailleurs pas le seul dans la blogosphère dans cet état-là. J'écris une note-testament, qui au final m'aidera à surmonter ce cap.
• Puis j'écris des notes qui choquent beaucoup de monde, et du coup je suis obligé de les supprimer.
Mule de plus en plus chargée...
• 9 juin. c'est à présent mon épouse qui parle de se fiche en l'air. Elle confiera à son orthophoniste, qui, affolée, me téléphonera juste après : "je ne suis plus rien, je ne sers à rien, je suis un boulet, je n'en peux plus, si vous saviez..."
• Ma note du 12 juin le confirme: "grand danger pour mon épouse". Elle est à deux doigts de se fiche en l'air.
• le 19 juin, j'annonce que j'arrête mon "sevrage" de médicaments, car je sens que je me mets en danger.
• Le 26 juin, "mini-vacances" en Suisse puis en Autriche, sous le cagnard. Au retour le 29 mon épouse est certes enchantée, ma voiture et moi sommes presque HS...
• Le 5 juillet, horrible révélation. C'est le titre de ma note. J'apprends que mes chères belles-soeurs avaient projeté ni plus ni moins que d'interner mon épouse quand elle avait 18 ans. Cest en me trompant d'endroit pour aller à une consultation psy qu'elle a été horrifiée.
En rentrant elle racontera ça à ses voisins, je ne suis pas certain que cette "anecdote" ne soit pas étrangère à notre mise en quarantaine...
N'empêche, encore un petit coup dans la tronche.
• Dick Rivers, le 8 juillet, sera une superbe parenthèse pour nous deux. Encore merci Dick !
• le 9, j'apprends que note adorable logeuse de Paris, Gaelle, ne peut pas nous recevoir pour septembre. J'ignorais alors pourquoi, mais je le prends en pleine poire.
• le 11, j'écris une note "la cohabitation devient impossible".
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/07/11/la-cohabitation-devient-impossible.html
No comment....

Finalement, le climat va se détendre.

Et c'st alors que je vais "exploser", développer une hypertension soudaine qui tournera mal un mois après.

La psy de l'hôpital d'Ornans où je vais rester 15 jours (eux voulaient 30) m'a bien dit que j'avais pété les plombs plus ou moins à cause de mon épouse. La preuve, sans médicament (c'était un placebo), je retrouverai une tension normale là-bas.... sauf les deux derniers jours.


Donc, pourquoi cette note ?

Parce que d'abord voici trois jours j'avais appris quelque chose.

Nos voisins de Lons devaient venir nous voir l'été dernier, mais ils ne l'ont pas fait. Mon épouse leur a téléphoné pour savoir pourquoi.

Leur fille, âgée de 39 ans, après une séparation douloureuse en 2010, s'était remise avec un autre compagnon. Lequel l'a plaquée en juillet.

La jeune femme a réagi exactement comme moi, mais en pire : Tension montée à 24, avec évanouissements, puis diabète sévère (à 4.5) nécessitant des piqûres d'insuline.

J'avais encore des doutes quand à l'origine pyschique de mon hypertension, malgré l'épisode du 14 août (une voisine vient m'annoncer que je suis désormais mis en quarantaine dans le quartier suite à mon blog -> hémorragie nasale très importante), à présent, c'est démontré.

D'autant qu'à Lorient, pendant les trois jours où nous y sommes restés, je n'ai jamais dépassé les 12...

Mais quand même... après mes vacances, tout allait pour le mieux entre mon épouse et moi qui semblait avoir "digéré" cette mise à l'écart. Et moi je voguais entre 13 et 15 de maxi, 8 et 10 de mini. Pas le top mais enfin, mieux que cette jeune femme et mieux qu'avant pour ma pomme.

Hier matin, crise d'hystérie de mon épouse (à ce sujet, je précise ce que j'appelle une crise d'hystérie : des signes de démence, avec les yeux sortant presque de leurs orbites, et des cris, des insultes, sans qu'il n'y ait eu de déclencheur apparent à l'origine, les mots-clés étant invariablement "tu fous rien, tu es devant ton ordinateur et y a que moi qui bosse j'en ai marre marre marre". Ca peut aller jusqu'au "j'fous le camp", et dans une crise extrême, comme celle du 15 août, mettre sa menace à exécution.
Puis claquement de portes et mutisme avec crises de larmes, cela passe en général quand elle peut parler à une tierce personne. Et là elle redevient instantanément "la petite rigolote" que la plupart des gens - sauf nos voisins - connaissent. Ce qui me fait dire que c'est une crise d'épilepsie avortée.  Inutile de vous dire qu'il est hors de question pour moi de quitter le village tant qu'elle sera sous l'emprise de ces crises.)

Une heure après je sens ma tête tourner. Prise de tension : 17.5/11.5 !!!

La démonstration est donc plus que parfaite.

Je ne prends - comme je le fais depuis ma sortie de l'hosto - ma tension que le soir, le calme étant revenu depuis 18h dans la maison, et là, je vois : 16/11.

Ce qui veut dire que non seulement le stress me provoque une montée de tension immédiate, mais qu'elle dure. Ce matin encore 15/10.

Heureusement que je suis sous médicament, lequel fait baisser les chiffres d'environ 5 crans pour le premier chiffre, et 2 pour le second.

Demain, cardiologue, on verra bien ce qu'il me dira.

Je vous embrasse.