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03/03/2025

Carnet de notes : HERBERT LEONARD tome I 1967/1985

14.5 / 20 - BIEN

1967 SLC IL SERAIT DOUX D’ÊTRE AIMÉ PAR VOUS 14
1967 11 POUR UN PEU D’AMOUR 16
1967 nc SI J’AVAIS LE COURAGE 18
1968 3 QUELQUE CHOSE EN MOI TIENT MON COEUR 16
1968 4 POUR ETRE SINCERE 15
1968 nc IL NEIGEAIT SUR LE DANUBE BLEU 12
1969 9 OUI DANS MA VIE 12
1969 21 LE PRINTEMPS NE VIENDRA PAS 13
1969 nc OU EST LA FETE SUZIE ? 16
1970 20 CORINNE 9
1971 15 DU BLE DU JONC DES RADIS 10
1972 nc NOTRE HISTOIRE 14
1976 nc J’APPELLE 13
1977 nc JE SUIS DIEU DANS MON EGLISE 15
  TOP 50    
1981 1 POUR LE PLAISIR 13
1981 nc PETITE NATHALIE 19
1982 13 CA DONNE ENVIE D’AIMER 15
1982 34 CA PLEURE PAS UN HOMME 17
1983 4 AMOUREUX FOUS avec Julie Pietri 15
1984 nc DES RAISONS D’ESPERER 18
1984 nc TENDREMENT avec Nathalie Lhermitte 14
1984 nc COMMENCEZ SANS MOI 16
1985 11 PUISSANCE ET GLOIRE 14

Il faut savoir être réactif, et plutôt que retracer sa carrière, j'ai préféré consacrer un carnet de notes sur sa "première période", de 1967 à 1985, avec son méga désert entre 1971 et 1981. 14.5 sur ce premier tome, il est déjà haut, 6ème chanteur sur 31. Et i a des chances de monter plus haut avec sa partie érotique que j'ai adoré. Pas de top 5 car il faut attendre mets ta robe rouge (1994)  en compétition pour la médaille d'argent avec des raisons d'espérer (1984).

Sinon je vous donne le lien sur son dernier passage à la télé le 5 mars 2023 avec Jordan De Luxe sur feu C8.

Je vous embrasse

01/01/2025

LES NOTES DE 2024 QUE VOUS AVEZ LE PLUS LUES

D'abord, MERCI.

77.652 pages vues, soit 213 par jour, je retrouve mes chiffres des débuts, alors que - maladie oblige - j'écris 3 à 4 fois moins. Même si j'enlève le 16 août (2.982 pages, sûrement un bug), j'arrive à 205.
Alors, qu'est-ce qui vous a le plus intéressé ? 

1) Carnet de notes : RICHARD ANTHONY 1960/66 Du 18 décembre.
652 lectures, 42 commentaires.
Voilà qui me fait bien plaisir, j'ai toujours trouvé qu'on ne parlait pas assez de lui dans ce blog. 2ème vendeur de 45 tours en 1962 derrière Johnny, 4ème en 1963 derrière Sheila, Cloclo et Johnny, 3ème en 1963 derrière Macias et Cloclo, 7ème en 1965. Ceux qui ont acheté ses disques à l'époque ne l'ont pas oublié. Du coup je vais accélérer la parution de la suite.

2) interprètes : j'aime / j'aime pas - A et B Du 27 février.
542 lectures, 43 commentaires. J'avais interrompu la série, mais peut-être dois-je la poursuivre....

3) Carnet de notes : PIERRE GROSCOLAS Du 17 janvier.
440 lectures, 34 commentaires. Même remarque que pour Richard, heureux qu'on parle ici de ce chanteur dont les radios ne connaissent que 2 ou 3 chansons.

4) Carnet de notes : THE ANIMALS   du 8 mars.
406 lectures, 29 commentaires. D'eux en revanche on parle ici, et c'est très bien !

5) Carnet de notes : DAVE  Du 4 janvier (c'était juste !)

5 ex ) Carnet de notes : Serge LAMA Du 21 février.
380 lectures, 35 et 29 commentaires.

7) Carnet de notes : Jean-Jacques GOLDMAN  Du 2 février
348 lectures, 25 commentaires. Je l'aurais pensé plus haut.

8) Carnet de notes : ANTOINE Du 25 juillet
345 lectures, 24 commentaires. Je l'aurais pensé plus bas.

9) Interprètes : j'aime : j'aime pas : C   du 7 mars
343 lectures, 23 commentaires.

10) les chansons qui ont marqué mes Noels du 25 décembre
308 lectures (en une semaine) 18 commentaires. Note que je pensais faire rapidement, avec juste les liens des chansons, et je me suis épanché ! et j'ai été lu, ça me touche. 

Sinon 70% de "carnets de notes". Il faut remonter à la ...26 ème place pour trouver le "top de papa" le mieux classé. Mais j'adore ce classement au fur et à mesure que je le découvre, donc je continue en espérant qu'il aille le plus loin possible... 

Mes meilleurs voeux pour 2025

Je vous embrasse.

 

 

18:13 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

21/05/2024

Sauvé pour cette année

Depuis "l'été meurtrier" de l'an passé avec pas moins de 58 jours où il a fait 30° et plus sous abri (certifié par 3 points de mesure - on est pro où on ne l'est pas), 23 jours à 35° et plus, avec comme acmé les 2 canicules du 10 au 25 août (37 de moyenne - vous avez bien lu) et du 4 au 10 septembre ("seulement" 34 sur la période), trois pointes à 40 (toujours sous abri) et où, malgré les murs épais de notre petite maison, disons-le tout net, j'ai failli crever. La chaleur arrivait par en haut, par les combles, non isolées. Et elle restait. 

Je sais, je sais que ce mois d'août 2023 est le plus chaud mesuré en Haute-Loire depuis que l'on relève des températures.  Plus encore que 2003. 
2022 étant aussi sur le podium, je ne voyais pas pourquoi 2024 ne serait pas dans la continuité...

ETES.JPG


Et comme pour me donner raison, dans la première quinzaine d'avril, à une époque où on peut encore faire du ski de fond dans certains coins du département (voir photo ci-dessous), le thermomètre a flirté avec les trente-trois degrés, la "normale" y étant de quinze...
Fort logiquement, mon pronostic vital serait probablement être engagé dans les mois à venir. Car je suis en moins bon état qu'en 2023.

On a beaucoup glosé sur eux, mais les Auvergnats sont de braves gens.
Notre voisin (nos maisons sont jumelles), ayant assisté depuis 4 ans à ma dégringolade, a été ému, et a réussi à nous avoir un prix auprès d'un entrepreneur de ses amis, spécialisé dans l'isolation thermique.
Je pense que me voir dans un fauteuil roulant l'a ébranlé. Mon voisin, pas l'entrepreneur ! J'en vois qui suivent pas :-))
Bref, 

Depuis ce matin, nos combles sont remplis de laine de coton. Paraît que c'est le dernier cri.

Et moi rempli d'espoir. D'autant plus que la maison est fraîche, 14 degrés.
On se tient au courant.

Je vous embrasse.

 

Photo de mon village, le 13 MAI (!) 2018 :

neige mai 2018.png

 

15/10/2022

De retour

Je suis revenu par le train hier, mais impossible de récupérer mon blog !

Il a fallu que j'aille dans mon gestionnaire de mots de passe, qui me demandait... mon mot de passe windows !

Mais je l'avais oublié, depuis le temps. Enfin, après avoir répondu à des "questions secrètes", j'ai pu récupérer le fameux mot de passe, et de là mon blog.

Je remercie mes commentateurs pour leur sollicitude et je me dois de les rassurer : même si l'intervention fut assez pénible, je note du mieux en ce qui concerne mes douleurs. A présent je n'ai plus "la cuisse de bois" et je commence à avoir des sensations au niveau de mes orteils, preuve que le nerf s'est "décomprimé".

Rassuré en revanche  je ne le suis pas en ce qui concerne Michel. Son "petit truc de 1 cm" envoyé pour examens à Brest ?
Bon, le fait qu'ils parlent de 15 jours est plutôt positif, vu qu'ils n'ont pas l'air pressés. J'ose espérer que pour des examens vitaux ça va plus vite ! Ou alors c'est qu'ils sont cools dans le 22...

Attendons donc.

Je vais essayer de vous livrer le podium 91 pour demain, en attendant je profite de l'été indien qui concerne la Haute-Loire, 24° actuellement, et on ne sera pas loin des 30° la semaine prochaine.

Même si on a déjà vu ça en 2013, 2005 (je suis passé à la télé pour expliquer la semaine Basque de la Toussaint à 28 degrés) et même 1989 (25° à Paris fin octobre, j'y étais pour prendre l'avion direction le Canada), on ne peut plus nier le réchauffement climatique. 

Je vous embrasse.

24/07/2020

10 ans déjà !

Et oui, voilà dix ans (et deux jours) je débutais sur Hautetfort.

Je souris en regardant ces premières notes.  En ce mois de juillet 2010, où j'habitais encore Lons le Saunier et à 8 mois de la retraite, je pensais avoir tout vu de la vie.

Surtout celle-là, l'avenir !

Un mois après, déménagement en catastrophe vers le petit village de Franche-Comté dans lequel je m'étais fait construire une belle maison pour ma retraite, où je devais couler des jours (relativement) paisibles.

Dix ans plus tard, je suis en Haute-Loire après être passé par Toulon et Sanary sur mer ! Ayant laissé tous mes souvenirs dans la maison.

Après être passé par des moments de folie, de joie et aussi douloureux qui peuvent être lus sur ce blog, où j'ai laissé 95% de mes 1320 notes.

Paradoxalement je suis un jeune marié comblé (2 ans le 28) mais je n'ai aucun contact avec ma fille unique depuis 6 ans, suite à ma séparation d'avec sa mère.  Par "chance" j'ai de ses nouvelles par Internet qui m'a appris qu'elle m'avait fait deux fois grand-père. Que dois-je être pour mes petits-enfants ? Mort ? En prison ? A l'étranger ?

Quand j'ai commencé ce blog, j'étais pétillant de santé. Deux ans après me tomberaient dessus l'hypertension et le diabète, lequel deviendra sérieux en 2015, Parkinson suivant fin 2016. Qui se traduit par une fatigue intense et une mauvaise coordination de mes mouvements. Ecrire une note comme celle-là m'a pris 6 heures. Depuis janvier je ne peux plus conduire...

Mais Marie-Cécile, ma petite femme, prend soin de moi, comme personne ne l'avait fait jusque-là.
Ma seule hantise, c'est qu'il lui arrive quelque chose car sans elle que deviendrais-je ? Comme dirait mon cousin Jean-Yves c'est en y pensant que les choses arrivent. Puissent les journalistes raisonner de la même façon, au lieu d'annoncer des "vagues" qui n'existent que dans les consignes gouvernementales...

Quand j'ai commencé ce blog, je pensais faire comme avec le précédent, sur le site Psychologies, c'est à dire un blog intimiste.
Emaillé de quelques notes sur les chansons, ayant réussi à récupérer les hit-parades de"salut les copains" et aidé par quelques sites, dont le top 50.

Finalement, ce côté musical deviendra majoritaire, puis presque exclusif à partir de 2014.

Et j'espère que mes amis rockers qui me commentent régulièrement me pardonneront ce petit aparté.

Je vous embrasse.

16:49 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

05/07/2019

11 jours de séparation sanitaire

Quand j'ai vu les températures ressenties prévues à Sanary voilà trois semaines, j'ai espéré que les modèles météorologiques se tromperaient.
Las ! Plus on se rapprochait de la fameuse date du 24 juin, plus cela se confirmait.
Alors comme l'année dernière j'ai préféré fuir Sanary et ses températures de fous pour rallier notre mini-maison Auvergnate et pris mon billet de train.
Je savais que la canicule allait toucher la quasi-totalité du pays, et donc aussi Alleyras, où 40° étaient prévus le 28.
Mais avec des soirées rafraîchissantes et des nuits à 15 degrés.

J'ai eu bien fait car depuis que je suis parti, toujours en ressenti, le thermomètre n'est jamais descendu en-dessous de 33 degrés la nuit, et même ma pauvre chérie, qui dans son île natale qu'elle n'a quitté qu'il y a 6 ans n'a pas peur des grosses chaleurs, n'arrivait plus à fermer l'oeil.

Certes, à Alleyras, dans la journée il a fait jusqu'à 39°, mais 18° la nuit fut le grand maximum.
En plus notre petite maison a plus de 200 ans, les murs sont épais de 80 cm et, comme je savais ce qu'il fallait à tout prix éviter (aérer dès que le soleil était couché - il faisait encore 36° certains jours), jamais la pièce a vivre n'a dépassé les 25°.

Voilà pour les températures, j'ai réussi à me préserver. 

Pour le reste, pas folichon. Tout seul dans une petite maison c'est pas la joie.
Mais à Alleyras, on a la chance d'avoir des voisins très serviables.

Ainsi ma voisine immédiate m'a proposé de faire une liste de ce dont j'avais besoin, allant au Puy faire des courses.
Son mari a débroussaillé le petit verger que nous avons au-dessus de la maison, il avait même planté des tomates ! Qui poussent super-bien, on pourra en manger en août !
Les voisins d'après se sont proposés, eux, de m'amener à la gare tout à l'heure (car je retrouve le four Varois dès ce soir le temps de récupérer chérie - et le chat ! et revenir dimanche en voiture), j'apprécie énormément car même si le trajet n'est pas long - 600 m - le cagnard est à son zénith à l'heure où je prends le train.

Enfin d'autres voisins, m'ont carrément invité à dîner samedi dernier. On avait déjà passé chez eux le réveillon 2016/2017.

Ca change de Sanary où, si on croise un voisin dans l'escalier, dire plus que "bonjour" est considéré comme une agression ! J'exagère à peine.

Sanary que l'on quittera sans regret en novembre prochain pour nous installer dans cette Haute-Loire qui nous a si bien accueillis et qui continue de nous dorloter.

Je tremble déjà à l'idée de passer 36 heures sous les tropiques, et aussi du trajet en voiture, que chérie fera sur l'autoroute jusqu'à Alès, me faisant de moins en moins à la conduite "sudiste" !

Je vous embrasse.

02/04/2019

Jacques Bodoin

C'est lui qui me mettait en joie quand, gamin, j'écoutais ses sketches à la radio dans mon treize mètres carrés sans eau courante.  J'avais quatre cinq ans quand je l'ai entendu pour la première fois avec son personnage Philibert. Personnage qui allait devenir le fil rouge de ses sketches.

Sa table de multiplication, sortie l'année de mes 11 ans, est devenue un incontournable. C'était la vengeance des cancres heu pardon des enfants en situation de décrochage scolaire. C'est dans ce sketch qu'on entend la phrase si j'aurais su j'aurais pas venu.
Mon cousin/frère Jean-Yves avait le disque, et surtout de quoi le passer, j'ai alors découvert les deux pépites de la face B: la panse de brebis farcie, qui évoque la cuisine d'outre-Manche, et hilarologie, qui passe en revue les rires selon l'âge du rieur.
L'année d'après ce sera sexy-folies, sketch qu'au départ je n'avais pas compris ! Innocent que j'étais.

Innocent, et aussi mauvais en anglais ! C'est dire si je me régalais en écoutant sa leçon d'anglais, hyper passée en radio malgré son statut de face B.

C'est lui aussi qui prêtera sa voix à Pollux dans le manège enchanté, série qui tiendra l'antenne près de 3 ans de 1964 à 1966.

En 1969 il sortira une superbe parodie de Léo Ferré : les généraux papa, faut qu'on les tue. Le jeune homme de 18 ans que j'étais avait apprécié.
La décennie 70 verra son déclin, comme celui (brutalement interrompu) de Fernand Raynaud. La relève sera assurée par Le Luron, Coluche, Sébastien, Pierre Péchin. Mais ce n'était plus le même humour...

De temps en temps, j'allais sur Google m'enquérir de la "santé" de Jacques. La dernière fois ce devait être en février, et avec ses 98 ans l'ami Bodoin était mine de rien le doyen des humoristes.

Tout à l'heure, en tapant comme d'hab "Jacques Bodoin" dans mon moteur de recherche j'ai lu "Jacques Bodoin mort".

Effectivement, ce grand Monsieur est décédé le 8 mars dernier à Dieulefit, un coin que connaît bien l'ami Jean, je crois.

Vous en avez entendu parler ? Moi non plus.
Pourtant Jacques Bodoin était un incontournable du rire au milieu de ce qu'on appelle "les trente glorieuses".
Aussi célèbre que l'a été Coluche dans les années 80, Le Luron dans les années 70. Sûrement plus qu'Agnès Varda et même Karl Lagerfeld.

Passé à la trappe, comme l'ami Gérard Palaprat... Sans le net je ne l'aurais pas su tout de suite.
Que de choses du reste je n'aurais pas su sans le net... !

Avec mon modeste blog, j'espère rattraper un peu cette "maltraitance médiatique", et pour celles et ceux qui ne voient toujours pas de qui je veux parler, voici la table de multiplication qui a enchanté une génération :




Je vous embrasse.

03/03/2013

ce qui s'est passé vendredi

Je vous dois une explication...

D'abord l'ambiance où je vis. Lundi devait voir la fin des douleurs atroces à la hanche de mon épouse grâce à des infiltrations sous scanner programmées de longue date. Or (la faute à qui ?) les gens du scanner avaient l'air complètement ahuris quand on s'est pointés là-bas...
Non, ce n'est pas là qu'il fallait aller, mais chez un rhumatologue !!!
On file chez le rhumatologue, lequel avant même de lire la lettre adressée au praticien, fait allonger madame, lui fait lever une jambe, et laisse tomber :
"on ne peut pas parler d'infiltration sur la colonne tant qu'on ne sait rien sur la hanche. Certes la radio n'a rien décelé mais je ne peux rien faire sans qu'on n'ait pas fait d'IRM de la hanche...."

Donc retour au scanner où le RDV est pris pour le... 27 mars !!!
Mon épouse, qui avait compté les jours depuis des semaines, espérant que ce 25 mars la guérirait du mal dont elle souffre depuis des mois, sait qu'elle n'est loin d'être tirée d'affaire.

Et du coup son humeur s'en ressent. Je suis alors traité comme un chien à la maison, et de plus je chope la grippe. Laquelle grippe la laisse de marbre, et petit à petit, la fameuse "bête" revient.

Jeudi soir je m'embrouille avec une personne très chère, je n'en dors pas de la nuit , espérant que le le matin aura réglé tous les problèmes, mais non, au contraire, cette brouille (que je ne m'expliquais pas) est encore là...
Je lui écris une longue lettre (par mail) le vendredi matin, lettre qu'elle n'ouvre pas.

Alors une crise d'angoisse m'étreint. Je vois d'un côté cette personne très chère avec qui je ne peux plus communiquer, et de l'autre les semaines qui me restent à passer avec mon épouse qui souffre le martyre, et qui par la même occasion me traite comme une serpillère, me tenant une crève carabinée en plus.

J'écris donc cette fameuse note, puis je me pose la question, lancinante : quel est donc mon avenir désormais ??? Rester jusqu'à la fin de mes jours (c'est alors ce que je pensais) avec une mégère qui s'occupe plus de ma petite santé que de la mienne ? Impossible pour moi.

Alors, après avoir mangé sur le pouce, je coupe l'ordinateur, téléphone à la dame qui s'occupe du chat afin de voir si elle peut le garder quelques jours, puis pars vite de la maison, en oubliant la moitié des choses : déjà de prévenir mes amis du blog que je partais à l'aventure, et que si j'avais une décision (grave) à prendre, ce ne serait pas ici, dans l'enfermement de ma cave.
Puis d'éteindre mon radiateur soufflant dans la cave et d'y fermer les volets ! Je risquais l'incendie et/ou d'être cambriolé !!!

Mon état de santé ne me permet pas d'aller bien vite, et ce n'esy qu'à 16h20 que nous quittons Poligny, à 70 km de là, après avoir confié le chat à la dame qui s'en occupe. Le soleil décline assez fortement.

J'ignore encore mes intentions. Je sais qu'il faut que je mette une grande distance à partir de là où j'ai eu mes soucis. Je sais aussi que je dois me faire réconforter. J'ai donc deux points de chute : la vallée de la Drôme, voire Toulon. Mais de la façon dont je conduis, je doute de pouvoir arriver à ces destinations, d'autant que ma fièvre empire.

A 17h je suis à Lons le Saunier où je cherche un cybercafé d'ouvert, pouvant ainsi annoncer aux gens (j'ignore encore qu'il y a tant de commentaires inquiets) que je suis sur la route et que ça va mieux.

A qui tiennent les choses ??? Je serais arrivé un quart d'heure plus tôt, je serais monté dans mes anciens bureaux et j'aurais pu le faire !!!  Et du coup coucher là-bas, car j'étais de plus en plus dangeureux au volant.

Mais non.... je continue donc ma course folle vers le sud. Il est près de 18h quand j'arrive à Bourg en Bresse et il fait presque nuit. Inutile donc de chercher un éventuel cyber, je suis à 65 km de Lyon et je sais que là-bas j'ai plus de chances.

Tant que la route était en rase campagne ça allait, mais dans la circulation Lyonnaise, je refuse deux priorités, manque de me faire un muret, bref, pas question de dépasser la cité des Gaules.

C'est à la sortie de la ville côté Marseille, que je choisis de me poser. Là je demande au jeune veilleur de de nuit de regarder mes mails, donc mes commentaires et là je vois que beaucoup s'inquiètent pour moi... Mais je peux rien faire, il ma juste permis d'écrire mon code, et je me peux pas (surtout devant mon épouse) les rassurer. Je pense donc aller en ville, espérant en trouver un, mais décidément "mes roues ne me portent plus" et c'est dans une Pizzeria del Arte, que, caché dans les WC, je vois que  j'avais plusieurs sms inquiets (pour la personne) et rassurants (pour moi) J'y réponds.

En espérant que je puisse rentrer le lendemain, j'essaie de dormir, mais impossible.

Je mettrai toute la journée à revenir, après avoir été récupérer le chat.

Et la première chose que je ferai sera (après avoir coupé le radateur soufflant !) bien sûr décrire un commentaire où je dirai que je suis là.

J'ai relu bien sûr ma note, et quand même, je ne la trouve pas si inquiétante que ça.

Mais je remercie du fond du coeur tous les commentateurs que mes "fausses alertes" doivent agacer à la longue...

Je vous embrasse.

10:05 Publié dans Merci | Lien permanent | Commentaires (7)

06/11/2012

Sauvé par ma fille....

Cela fait maintenant 6 jours que je subis l'hystérie de mon épouse, qui me met en danger, et qui LA met également en danger.
Petite parenthèse dimanche (j'ignore pourquoi ?) mais hier ça a repris de plus belle. C'est carrément l'intrusion à pas de loup dans ma cave, essayant de me surprendre.
A quoi ???
Je l'ignore.

Comme d'habitude hier soir, après s'être couchée à 20h30, quand je suis arrivé à 23h, elle était sur le dos, l'air inquisiteur, me demandant par le menu ce que j'avais fait dans la soirée.

Après lui avoir dit que j'avais un "alibi" (ma voisine joue à "song pop", un blind test de chansons, et notre dernier duel venait d'avoir lieu) je lui ai redit que je commençais à en avoir marre de son attitude.

Là-dessus, nouvelle bordée d'injures et d'insultes, bref, j'ai fini par dormir dans la chambre d'à côté sur le coup de 2h du matin...

J'étais réveillé à 9h30, mais, je l'avoue, j'avais peur. Peur de descendre, me demandant ce qui se passerait encore ce matin.

Je ne fus pas déçu...

Madame était habillée de pied en cap.
"On part à Pontarlier chercher le mitigeur", qu'elle me sort.

Je lui réponds que je devais quand même petit-déjeuner, et prendre ma douche, me raser...
" Non, c'est maintenant ou j'y vais toute seule..."

Son chantage habituel. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de conduire avant juillet 2013;
Mais quu'elle y aille après tout, ça me fera des vacances... Son chantahe me tue !

Pendant ce temps je téléphone à notre fille, lui expose de nouveau la situation, qu'elle connaît. Si elle s'est barrée en courant en 2004 ce n'est pas pour rien !

Elle sent que je suis vraiment au bout du rouleau.
Elle sait qu'il me suffirait d'arrêter les médocs anti-tension pour me taper de nouveau la grosse hémorragie...

Alors elle me propose de la prendre avec elle la semaine prochaine où elle est toute seule, puis reviendrait avec elle le 19, serait avec nous jusqu'au 22. Il resterait 3 jours pleins avant le départ pour Porto.

Elle revient vers les 13h, suivie par la voisine qui me dit "dis donc, elle fonce ta femme... Moi j'étais à 110 et elle m'en mettait dans la vue, elle était au moins à 120..."
Je rappelle 1) qu'elle n'a pas le droit de conduire 2) que la voiture n'a plus d'amortisseurs à l'arrière et 3) que la route est sinueuse...

Comme convenu notre fille la rappelle, feignant de lui demander si elle voulait bien venir, mon épouse fond en larmes et accepte.

Ouf....

Ouf pour elle, et ouf pour moi.

A présent je compte les jours, en espérant qu'en Bretagne "chère et dure" retrouve un rythme normal de sommeil, et arrête son hystérie qui vire à la folie.

Je sais que ma fille ne lit jamais mon blog, mais je lui dis un grand merci !

Je vous embrasse.

29/08/2012

Sortie d'hôpital

De retour de 16 jours d'hôpital, lesquels s'ils ont été très épuisants durant la canicule (chambre plein sud qu'on ne pouvait pas ouvrir) m'ont été en revanche très bénéfiques sur plein d'autres côtés.

• Par exemple, moi qui ne "crachais pas" sur ma petite goutte après le repas, 16 jours à m'en passer - de même que le vin - m'ont prouvé et aussi à d'aucuns que je ne suis pas si "alcoolique" que ça ;-)

• Ensuite, que quoi que j'en pense, mon "virtuel" est définitivement meilleur que mon "réel" ! Vous avez été fabuleux, Amis de la Toile, avec vos messages d'encouragement que je ne pouvais lire hélas que parcimonieusement. Merci à vous.
Côté "réel", en dehors de mon épouse et ma fille, mon ami Bernard de Quimper et mes deux cousines préférées. En rugby le score serait de 65 à 5.... !!!
Après ça on s'étonnera que je sois plus sur mon écran qu'ailleurs !

• Le "réel", justement : si ma volonté suivait (plus qu'il ne le fallait m'a dit la psy) mon corps a lui lâché le 14 août, après 6 ans et demie de lutte.
Mon épouse a pété les plombs le lendemain - pour quelque chose finalement d'assez bénin -  ce qui a occasionné mon "coup de sang" et mon hospitalisation en deux temps.

Celle-ci, (mon épouse pas mon hospitalisation ) qui n'est pas un monstre, l'a vite réalisé, et du coup est venue me voir tous les jours. D'abord en voiture (4 km) plus bus (20 km), puis voiture tout court vu que personne ne lui avait proposé de l'accompagner, au moins jusqu'à l'arrêt du bus.
Et du coup, elle s'est rendue compte qu'elle pouvait de nouveau conduire (car bonjour la route en question, digne des Gorges du Tarn...) et désormais elle pourra se balader à sa guise, n'étant plus dépendante de moi, ce qui la minait.
Elle a aussi réalisé ce que c'était de venir rendre visite à quelqu'un à l'hopital, elle qui trouvait à la limite "normales" les miennes quand elle faisait une crise. Du positif donc.

• Et enfin le plus gros de l'affaire : la prise de conscience.

Lorsque voici bientot 8 ans nous avons acheté le terrain à Ouhans, J'étais encore (un peu) maniaco-dépressif. Là j'étais dans une période d'exaltation, ma fille était finalement revenue de Bretagne, mon père était , après 7 ans de bataille, enfin en maison de retraite - il avait quand même 93 ans - et mon épouse n'avait pas encore subi sa terrible opération. Nous étions un peu dans l'euphorie.

A l'époque, à Ouhans, il y avait une poste (donc ma banque), 5 chaînes de télé et un bar-hôtel-restaurant. Une supérette se trouvait à 4 km. Une pompe à essence à 6 km. Les impôts locaux, m'avait certifié le maire, étaient vraiment très bas. Quand à l'eau, elle était gratuite !!!
En 2012, plus de poste et donc de banque, plus d'hôtel, plus de supérette, plus d'essence, plus de télé ! Les impôts ne sont pas si donnés et l'eau coûte à présent aussi cher qu'en Bretagne.

Depuis il y a eu la trépanation de mon épouse. Plus ses crises. Plus mon hospitalisation. Et cela nous a fait d'abord réfléchir que, finalement, pour vivre ici, une voiture et quelqu'un sachant la conduire étaient nécessaire.
La nuit où, sortant des urgences de Pontarlier à 1h du matin  avec un tee-shirt maculé de sang, et où je n'ai pas pu trouver dans toute la ville aucun taxi ni hôtel d'ouvert m'a aussi quelque peu traumatisé...

Cette situation, ça va bien à 60 ans, ça ira sans doute bien à 65 ans, mais peut-être pas à 70....
Surtout (comme c'est le cas depuis hier) quand la voiture a elle aussi besoin de se faire hospitaliser !
A Mende, Vannes, Biarritz et Lons, nous avions le bus à notre porte.

Ca a alors été comme un déclic : il est désormais clair que nous ne finirons pas nos jours à Ouhans.
Il nous faudra vivre en ville, de préférence dans un appartement, et si possible pas trop loin de nos familles, en cas de gros pépins.

Mon épouse et ma fille (qui a eu en premier cette idée) seraient quand à elles déjà prêtes à faire le tour des agences et des déménageurs !

Pas moi !
Depuis 1995, entre les fermetures de stations, les bails non renouvelés et les avancements, la durée moyenne passée dans un logement a été de deux ans et demie, après la "belle embellie" de Mende qui a duré 9 ans.
Je ne tiens pas à refaire des cartons alors que d'autres ne sont même pas défaits...

Certes, il est à présent acquis que d'ici 10 ans maxi nous serons en Bretagne. Mais il faut souffler un peu et, tant que nous le pouvons, profiter de ce pays magnifique que nous nous sommes choisis...
Quand nous nous rendrons compte que, pour une raison ou une autre, ce n'est plus possible de rester, alors là nous agirons. Mais pas avant.


Venons-en à l'hopital.
16 jours, pourquoi ?

Côté psy, j'ai vu trois thérapeutes dont une avec qui j'ai pu discuter une bonne heure. Il apparaît que je ne serais pas ni dépressif ni maniaco, mais "mélancolique". Ce qui serait non moins dangereux compte tenu des efforts que je dois faire pour communiquer avec mon épouse. Et que le pétage de plombs peut revenir à tout moment...
Elle a même - la fine mouche - évoqué une certaine "cassure" chez moi. Je n'ai pas voulu poursuivre dans cette voie, et lui dire que ma vie avait été brisée voilà exactement 15 ans, et que depuis j'essaie de me reconstruire mais que c'est très très long.

Côté tension, il m' a été confirmé que c'est bien mon corps qui avait lâché après 6 ans et demie de lutte.
Et le fait que ma tension est tout de suite tombée dès mon entrée à l'hôpital-cocon a confirmé la chose. Là-bas, plus besoin de lutter, de me justifier, de gérer un budget de plus en plus serré...
Certes, côté mental j'avais eu une faiblesse vers le mois de mars, mais c'est parce que j'avais voulu essayer un "sevrage" d'anxyiolitiques, ce que je n'aurais jamais dû faire.

Mon hémorrragie du 22 m'a fait perdre plus d'un litre de sang, que je n'ai toujours pas repris.
De plus, ce pic de tension en a déclenché un autre, de diabète cette fois !
A tel point qu'on voulait me transférer au CHU de Besançon. Mais vus les soins qu'on y a prodigués à mon épouse, j'ai décliné la proposition...

A ma demande (vu que la voiture est de nouveau en panne) j'ai demandé à sortir aujourd'hui. Je ne tiens pas à ce que mon épouse se trouve en rade sur une route de montagne...

Je ne resterai pas longtemps à Ouhans : le temps de "rétablir" mon site météo, régler les quelques trucs administratifs qui seront arrivés entre-temps, et surtout, surtout, me refaire du sang (ce soir, entrecôte-frites !!!) nous repartons pour trois jours samedi chez des amis du Jura, en ayant mis notre chat Bob chez sa nounou.  Cela avant les grandes vacances du 16 au 29 septembre, où nous pourrons discuter de vive voix avec notre fille de la conduite à tenir.

Je vous embrasse.

16:38 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (17)