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22/07/2012

2 ans de blog Hautetfort

J'ai intégré les blogs Hautetfort d'abord en janvier 2010, parallèlement à un ultime essai sur Psychologies.com : Cica2010.
Là je m'appelais Lionel, et mon but était de voir si j'étais lu chez Psycho à cause de ma "notoriété" et de mon "ancienneté" sur le site (6 ans et demie), ou bien alors pour le contenu.

En fait, il apparut que ce fut la seconde hypothèse qui se révéla la bonne : ma vie, que je racontais de A à Z, intéressait beaucoup de gens.
Mon premier com fut de quelqu'un que je connaissais bien, mais qui lui ne savait pas qui j'étais. Son blog sur Hautetfort s'intitulait "je sais rien mais je dirai tout". Qui n'était autre que notre regretté Psyblog qui s'y faisait appeler Doumig !

Mais au bout de quelques mois, j'arrivai à la fin du récit de ma vie, et j'essayai d'embrayer par des notes "au jour le jour". Mais inexorablement le lectorat s'amenuisa, et j'abandonnai ce blog au printemps. Comme Psyblog.

A l'été, il m'apparut évident que les blogs de Psycho allaient changer et que 1) il me fallait sauvergarder tout le blog sous word (bonjour le travail) ne connaissant pas l'"aspirateur", et que 2) il me fallait arrêter là-bas.

C'est donc la queue pendante que je revins ici, le 18 juillet, sous mon vrai pseudo de Cicatrice.

Mon but était clair : refaire la même chose qu'avec "lionel", c'est à dire raconter ma vie de A à Z, le tout ponctué de quelques notes de circonstance. Mais en plus étoffé.

Cela démarra très laborieusement.
Alors que sur Psycho j'avais eu jusqu'à 15.000 visiteurs/mois, le cap des 5.000 visiteurs fut atteint ici le 10 octobre, presque 3 mois après ma première note. Néanmoins c'était en montée à peu près régulière, et je continuai.

Malgré des conditions de plus en plus difficiles : j'allais déménager à Ouhans, où il n'y avait pas l'ADSL, et travailler à Lons le Saunier, où bien sûr je n'avais pas le droit de surfer...
Je pouvais quand même lire mes commentaires grâce à mon mail.

Le 20 septembre, j'étais arrivé au stade de ma vie le plus fort, mes "années-Nathalie".
Certes les gens s'y intéressaient, je voyais des commentaires encourageants mais je n'atteignais pas une audience formidable.

Les 10.000 lecteurs furent atteints le 14 décembre 2010, ce qui faisait environ 67/jour.
Pas de quoi pavoiser, mais j'avais de l'inspiration !
Pourtant j'avais fini de raconter Nathalie, et j'avais craint un moment que le "soufflé" retombe, mais non, j'avais quelques fidèles de l'époque, soit anonymes, soit commentateurs patentés comme bien sûr les plus fidèles Teb et Captainelili mais aussi Siams, connue dans l'autre blog et qui n'allait pas tarder à aller lire autre chose que mes écrits, et CriCri, une très jeune femme (22 ans) à l'époque, qui appréciait les belles histoires d'amour et continue encore à me lire. Christel, puis Cristophe, puis Renaud, allaient les rejoindre, puis plus tard quelques "revenants"de Psycho.
Car pour tout avouer, j'avais à cette époque perdu environ 95% de mon lectorat "psychologique"...

J'avais pourtant essayé pas mal de choses, en leur parlant de dont j'étais passionné.
A part Nathalie il y avait la météo, ma profession, mais dure à mettre en page vu la façon dont je racontais certains faits qui s'y étaient passés. On met des pompiers bizuteurs en prison, c'est à l'échafaud qu'auraient dû aller certains responsables de ma boîte !

Le chemin de fer aussi est ma passion, mais dure à faire partager sur un blog ! Peu de gens seraient je crois intéressés par le prolongement de la ligne TGV Paris-Strasbourg avec le percement d'un tunnel de 4 km, que les TGV duplex quadricourant de 8.000 chevaux pourraient parcourir à 350 km/h avec la signalisation TVM430...

Restait la chanson. Certes je ne peux pas "animer" d'émissions ici mais au moins faire part de ma connaissance.
Ce que j'entrepris très tôt (le 29 août) avec ma saga des 50 chanteurs les mieux classés entre 1963 et 1974 selon le magazine Salut les Copains.

Pendant ma période "Va-et- vient", d'octobre 2010 à mars 2011, le lectorat baissa.
Néanmoins je franchis le cap des 15.000 lecteurs le 15 février, soit 72/jour. Toujours pas terrible...

Les 20.000 furent atteints le 6 avril, 76/jour.

Mais le 15 mai, ayant beaucoup d'inspiration, je racontai le même jour :
• ma première rencontre avec Chamonix en 1971, après avoir traversé le Mont-Blanc en solex.
• mes impressions sur la campagne présidentielle qui se profilait
• et dans la série "chanteurs", la période 1973/1979 de Johnny.

Du coup, ça repartit.
Et ça continue...

Le 31 mai la barre des 25.000 visiteurs (79/jour) était atteinte et j'eus l'idée, à force de chercher sans cesse sur Google quel âge avaient les chanteurs et les chanteuses, de m'en occuper personnellement !
Je mis 12 jours pour mettre à terme ce travail, mais depuis, c'est la note de mon blog qui est lue le plus. 60 fois par jour actuellement...

C'est le 3 décembre que je franchis à la fois les barres des 50.000 visiteurs et des 100 par jour depuis le début !

Le 23 juin que j'arrivai aux 100.000 lecteurs.

Et, aujourd'hui, deux ans après l'ouverture de mon blog, il "navigue" en moyenne autour des 300 par jour. Blog finalement assez varié, avec bien sur le socle intimiste, puis la partie musicale - énorme, une partie "arnaques" bien fournie, à tel point qu'une entreprise avec laquelle j'avais eu des déboires, constatant que ma note arrivait en tête sur Google m'a proposé 300 euros pour enlever ma note !
Et bien sûr je continue à raconter mes joies et mes peines, mes voyages, publier des photos...

Je pense que j'ai retrouvé, sur une plate-forme plutôt intellectuelle et politisée, mon niveau de Psycho, qui était très ciblé.
Et, autant le dire après tout, les 10 premiers jours de juin, j'étais dans les 50 blogs les plus lus de Hautetfort, encore plus lu que Vanessa ! C'est tout dire...

Voilà, sur cette note pas très modeste j'en conviens, je vous laisse avec les 5 jours de soleil continu qui nous attendent, jusqu'à jeudi. Sainte-Nathalie va casser tout cela ;-)

Je vous embrasse.

12:31 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

09/07/2012

Samedi, soirée avec Dick Rivers

Enfin, "devant" Dick Rivers, car lui, ce n'est pas comme Gérard Palaprat, je ne le connais pas personnellement.

C'était à Nuits St Georges, à 140 km de chez moi, j'avais entendu dire que le grand Dick, qui se faisait de plus en plus rare sur les scènes, passait dans le secteur.
Entre Tours voici un mois, puis Bénodet dans un mois, Florange (57) en novembre, Clamart (92) en avril 2013 et Lille en mai 2013, la région Dijonnaise était une occasion à saisir, notre Dick faisant donc en moyenne un tour de chant tous les deux mois !

En plus, le prix des places (18 euros) est incitatif, le problème étant que ça se passait... en plein air !!!

Depuis le début de la semaine je scrutais tous les modèles météo, sachant bien que si de la pluie torrentielle était prévue durant le concert, celui-ci serait annulé.
Dimanche dernier, je pensais que ce serait le cas. Tous les modèles donnaient Nuits St Georges sous la pluie.
Puis au fil des jours ça s'est affiné. Et dans le bon sens.

Quand, avant-hier, je suis parti d'ici, la dernière prévision donnait quelques ondées préorageuses l'après-midi et même le soir, tandis que le "gros" du truc passerait de 2h à 5 h du matin.

Direction l'hôtel au sud de Dijon, muni de mon mini-PC. Grâce auquel j'ai pu voir que la prévision était confirmée. je voyais des pipis de chat arriver sur nous, mais le "gros truc" était encore en Touraine.

A 18h nous étions garés devant la porte, laquelle ne devait s'ouvrir qu'à 20h, une demie-heure avant le début du spectacle.
A 19h, voyant que la queue devenait de plus en plus dense, nous nous y joignons.
Quelques gouttes tombent, les "pipis de chat" dont je parlais tout à l'heure.
Mais beaucoup sont prêts à plier bagage, ayant entendu "à la télé" qu'il allait pleuvoir ce soir.
Alors je commence à rassurer mon monde, faisant état de ma profession. Les gens semblent alors rassurés.
Effectivement, les gouttes cessent peu après. Et moi je fais le Kékou...

A 19h50, la porte s'ouvre, et les "fauves" (moyenne d'âge 70 ans) sont lâchés.
Nous aurions pu nous mettre au premier rang, mais l'expérience que je commence à avoir des spectacles en général et en plein air en particulier m'a fait opter pour le 5ème rang.

19h35, arrive la première partie. Un groupe de Rythm n Blues (ne pas confondre avec le R and B des Djeunns dont je n'ai jamais saisi de quoi il s'agissait !) assez doué, malgré un problème "à la technique", le mec aux manettes ne semblant visiblement pas trop s'en servir. Son saturé, bonjour les oreilles...

J'avoue que les 3 ou 4 premiers morceaux m'ont enchanté. C'était du bon Rythm and Blues, des années 61/67, bien interprété.

Mais au bout de 40 minutes je commençais - avec une partie grandissante du public - à me lasser.

Ils feront 1h10 d'horloge !!! Et ce ne sera, après un entr'acte interminable, qu'à 22h15 que Dick eentrera sur scène.

Et là, se produira ce que je redoutais.

On critique les jeunes et leur sans-gêne, je pense que ma génération et même celle du dessus n'a rien à leur envier !

Dès que Dick entonne son premier morceau, tout le premier rang se précipite au bas de la scène !
Si bien que le second rang, ne voyant plus rien, fait de même, jusq'au 4ème par effet de domino.

Nous, au 5ème, entre deux têtes dégarnies de papys septuagénaires de grande taille (décidément, les "grands" feront chier leur monde du début à la fin....) on arrivait à apercevoir le grand (pas en taille, il est plus petit que moi) Dick.

Mais ces papys ont horreur de la pluie, et tout d'un coup une bonne saucée fait fuir une grande partie du public, chercher leurs parapluies. Alors là, si l'averse avait duré, je pense qu'il était inutile de rester.
Parce qu'on arrive à voir entre les crânes des vieux de grande taille, mais face à une armée de pépins, inutile d'insister.

Bien sûr, mes voisins immédiats se gaussaient de mes prévisions, moi qui savais que c'était juste un petit hors d'oeuvre mais qu'il est des hors d'oeuvre qui vous font un repas...

Là ce ne fut pas le cas, 5 mn après il ne tombait plus rien, les parapluies se rangèrent.

Dick Rivers, comme tous les "anciens" (de Johnny à Palaprat en passant par Sardou) ont la fâcheuse habitude de vouloir se faire plaisir au lieu de faire plaisir à leur public.
C'est à dire de chanter presque exclusivement des chansons - pour la plupart inconnues - de leur dernier album que de celles connues de leur auditoire.
Nous étions tous là espérant écouter Twist à St Tropez, Va t'en va t'en, j'en suis fou, tout se passe dans les yeux. Plus que "la balade de l'échographié"... (mais si, ça existe)
Mais non. Sur 15 chansons, moi qui connais mon Rivers par coeur, au moins 5 étaient pour moi des nouveautés.

Mais quand même trois morceaux de bravoure.

D'abord son tube de 63, tu n'es plus là.

Tous les oiseaux des jours d´été s´en vont
Ils vont courir d´autres joies
Mais moi ici, je tourne en rond
Tu n´es plus là
Hier encore, tu m´embrassais
Tu riais, serrée contre moi
Tu n´es plus là

Sans toi tout m´est égal, j´ai si mal
Tu n´es plus là
Je voudrais dormir, je voudrais mourir
Tu n´es plus là
Mais je t´aime encore
Je le crie si fort
Que le silence a peur
Je m´accroche à des riens
Tes yeux et tes mains
A l´espoir qui meurt

Peut-être un jour, je serai fort
J´oublierai tes lèvres et tes bras
Mais ce soir, je suis faible encore
Tu n´es plus là

Sans toi tout m´est égal, j´ai si mal
Tu n´es plus là
Je voudrais dormir, je voudrais mourir
Tu n´es plus là
Et les yeux fermés, insensé
Je lutte avec ma peur
T´arracher de moi ou courir vers toi
Je ne sais plus
Ton ombre me suit le jour et la nuit
Tu n´es plus là...

Et là, ce que je craignais arrive. La pluie. Mais pas dehors, dans mes yeux...
Toujours pas guéri 15 ans après mon vieux, c'est quand même grave...

D'autant qu'ensuite il reprend une autre chanson du même style, faire un pont, cette fois c'est les deux yeux qui coulent.
Alors j'ai l'idée, pour mieux masquer la chose, de filmer avec mon Nikon Coolpix 14 mégapixels.

Ca donne ça, et l'on peut très bien voir le crâne du vieux papy devant :
(cliquez sur le lien)

dick rivers.wmv

Enfin, il rappelle qu'en 1968, alors qu'il commençait à être en perte de vitesse, il avait enregistré sur un album une adaptation de Neil Diamond que personne ne connaissait. Ni la chanson (viens tout connaître) ni Neil Diamond.
Et par la grâce d'un film de 1994, la chanson est devenue mondialement connue, interprétée par un groupe obscur, Urge Overkill. Vous connaissez ? Moi non plus !
Mais quand on écoute la chanson, créée en France par Dick Rivers voici...44 ans, là ça fait tilt !


A 23h45, le concert est fini, nous repartons tous, heureux d'avoir pu entendre l'idole de notre enfance, j'oserai dire de toute une vie, de Baby John qui me rappelle ma première colo à 11 ans jusqu'à Amoureux de vous, sorti à l'aube de ce siècle.


Ce ne sera qu'à 1h30 du matin que nous fermerons la lumière dans notre hôtel Dijonnais, tandis que, dehors, elle a tendance a s'allumer. Ce sera un des plus beaux orages que j'aurais eu l'occasion de voir.

A 3 heures près, je me dis qu'on a eu chaud !

Je vous embrasse.

10/06/2012

L'important c'est la dose !

Du mieux, en ce dimanche matin d'élections législatives (ne pas oublier, pour tous ceux qui ont voté François Hollande, de lui permettre d'avoir une majorité à l'Assemblée, car une cohabitation - surtout dans ce sens-là - rendrait la France ingouvernable) après une période noire de quand même - je parle de moi pas de la France lol - de quand même 19 jours...

Je n'oublie pas ceux qui m'ont encouragé pendant ces durs moments, même si quelques-uns ont dérapé par la suite, suite à une grande émotion (là je sens les coms indignés arriver..) mais je ne leur en veux pas.

Mieux donc, grâce aux doses de médicaments.

• de 150 à 130 mg de gardénal pour mon épouse, qui même si elle n'a pas retrouvé son état du 21 mai n'est plus le "légume" qui m'a laissé complètement désemparé ce maudit mardi 5..
Logiquement, encore une petite baisse, et elle reviendra non pas "à la normale", mais comme elle était lors des Présidentielles. Avec plus de protection pour sa maladie.

• 2.5 mg de témesta pour moi.
J'étais parti en mars 2011 de 100 mg d'Atarax et de 5 mg de Témesta.
J'avais réussi à supprimer entièrement l'Atarax - ce qui en revanche m'a rendu encore plus allergique aux pollens, mais pas grave - et pour le Témesta, arriver en mai à 2 mg. Début juin, alors que nous étions en Ardèche, j'ai essayé le 1.5. J'ai vu le résultat le mardi suivant :(

Donc, pour moi je reste sur ce palier de 2.5, en sachant bien que j'ai quand même réussi à diminuer de moitié ce fichu médicament. On verra d'ici un an, si je peux me permettre de "baisser mes protections".

Mieux aussi, grâce à l'amitié.

J'ai eu hier soir la visite de mon amie Odile et de son mari Pascal. Qui me connaissent depuis 2006, alors que j'étais encore (un peu) en maniaco.

On a pu discuter assez longuement hier soir, et m'a prodigué de précieux conseils. Dont celui de ne pas me prendre la tête pour des choses qui, finalement sont secondaires.
Elle m'a fait le compliment de me dire que j'étais à l'écoute des gens, mais bémollisé par le fait que j'étais... trop à l'écoute,  allant vers l'analyse, dernière étape avant le jugement.  Et que je prenais le risque de devenir une éponge (j'espère que je traduis bien ses propos, elle me fera rectifier sinon, je commence à avoir une certaine habitude de rectifier depuis quelque temps lol) ce qui risquait d'être dangereux pour moi, n'étant pas assez solide (je le crois) pour supporter tout à la fois.

Cela m'a fait énormément de bien de pouvoir parler, de pouvoir cracher tout ce que j'avais en-dedans. Certes mes voisins sont formidables, mais ce ne sont quand même que des voisins.

Mes trois autres seuls pôles sont d'un côté à Toulon avec mon cousin germain (mais qui devient trop bouffé par la politique, plus que moi, c'est dire), à Lorient avec mon cousin-frère, et à Quimper avec mon ami de 47 ans. C'est d'ailleurs lui, avec mon amie Odile, qui en sait le plus sur ma vie.

Bref voilà : comme je sais trouver mon blog pour lui dire quand ça va mal (mardi dernier je suis vraiment passé très très près....) il est normal que je passe par lui quand les nouvelles sont meilleures.

Du coup, cet après-midi vous aurez votre note des tubes de l'été 1969 :)

Je vous embrasse.

01/04/2012

Les notes que vous avez les plus lues en mars

D'abord, une hausse de 17% de notes lues par rapport à février (source Google analytics) soit 6240 en tout, et encore ces chiffres sont à augmenter, on verra pourquoi tout à l'heure.

1) Toujours en tête, avec 865 lectures (46% de hausse sur février) soit 28 lectures par jour.
Mais quel âge ont nos chanteurs, les chiffres, du 28 mars 2011.  4.06 minutes passées sur chaque page, en tout cette note a été lue 59 heures...

2) Là ça se corse. Celle qui arrive en second aurait dû se retrouver 4ème, ayant dû enlever mes n°2 et 3 à cause de pressions. On y reviendra.
Donc, grâce à ces pressions (c'est le problème de la célébrité lol !) c'est
I love your attitude de Facebook ou le miroir aux alouettes qui regagne une place.
Pas de changement côté lectures, 248 contre 252 soit 8 lectures par jour, avec une moyenne de 4.12 minutes par lecture.

3) Celle qui aurait dû être n°2, Photovoltaïque, le parcours du combattant, a été retirée le 14 mars à l'issue du coup de fil du PDG de l'entreprise que je mettais en cause dans mon parcours, vu que si l'on tapait le nom de l'entreprise sur Google, la note arrivait en tête. Le patron de la boîte m'a expliqué que dans une industrie sinistrée (Sarkozy a divisé par 10 les avantages fiscaux du photovoltaïque entre 2010 et 2012... vive le Grenelle) ce n'était peut-être pas le moment d'en rajouter dans une entreprise qui commençait à battre de l'aile, avec des emplois qui devaient précaires. Je l'ai donc enlevée, définitivement.
Cette note était pourtant prometteuse, car elle drainait 15 lecteurs par jour, qui y passaient 4.24 mn.
Mais bon, je ne veux pas être responsable de la mise au chômage de gens..

4) La surprise ! J'ai rarement vu à cette place une note sur une chanteuse, en l'occurence celle que j'ai écrite sur Sylvie Vartan dimanche dernier, qui a rassemblé 188 lecteurs soit quand même 27 par jour !!! 1.41 par lecture, mais quand même...
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/25/les-50...

5) Encore une entrée, Souvenirs souvenirs, écrite le 6, une note qui aurait dû être sur le podium, et qui a été retirée suite au mail d'une amie du net, qui estimait que je n'avais pas le droit de l'écrire.
Une note pourtant hyper-intéressante, qui avait le mérite de clarifier certaines choses, sur laquelle j'avais eu 26 commentaires. Pendant les 8 jours (du 6 au 14) où elle est restée, elle a été lue 122 fois, soit 15 fois/jour, et surtout le lecteur y avait passé 7.07 mn dessus...

6) Encore une "entrée", désyntoxication progressive, écrite le 7, où j'explique photo à l'appui le sevrage de médicaments que j'ai entrepris depuis mars 2011.
68 lectures de 2.35 mn, soit 3 par jour.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/07/desint...

7) Une autre entrée, balancier, écrite le 24, où je confie mes états d'âmes concernant un virtuel qui me fuit de plus en plus et un réel qui lui, commence enfin à me convenir.
55 lectures de 4.57 minutes, soit 8 lectures par jour.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/24/balanc...

8) Toujours une entrée, Hier soirée avec Gérard Palaprat, écrite le 11. Lendemain de magie, de retour d'un concert d'une idole de ma jeunesse qui n'a rien perdu ni de sa voix, ni de son talent, et surtout de sa générosité. Un exemple d'un "réel" qui commence à me sourire.
49 lectures de 4.04 minutes, soit 2 à 3 lectures par jour.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/11/hier-s...

9) Une "ré-entrée", une note écrite le 27 janvier de l'année précédente,
la dernière crise de démence de mon épouse. C'était dans la période où je faisais les navettes entre Lons où je travaillais et ici où j'arrivais à cumuler de 3 à 5 jours par semaine. Mon épouse ne supportait pas d'être seule, et du coup faisait des crises de démence. Celle-là plus grave que les autres, puisqu'elle a consisté à jeter notre chat, malade du diabète, par le fenêtre du premier étage, parce que le pauvre s'était oublié...
Une note qui apparemment vous a marquée, puisque toujours lue. 47 fois ce mois-ci...
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/27/la-der...

10) Je tenais à ce que cette note soit classée.
Hommage à Michel Duchaussoy, du 13,  acteur génial mais discret disparu dans lindifférence générale ou presque. Vous, amis de Hautetfort, ne l'avez pas oublié, et l'avez lue 47 fois soit  plus de 2 fois par jour.
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2012/03/13/michel...

Côté notes les plus lues depuis le début du blog, pas de changement :

1) Cica-chansons 28/8/2010
2) Mais quel âge ont nos chanteurs ? 28/3/2011
3) Vers les étoiles/8  2/10/2010
4) I love your attitude 14/6/2010
5) La dernière crise de démence de mon épouse 27/1/2011
6) Le plus dur c'est de commencer 22/7/2010
7) Photovoltaïque le parcours du combattant 22/07/2011
8) Photovoltaïque c'est le moment d'y penser 2/11/2011
9) Premier baiser première rupture 1/9/2010
10) Mutuelles santé : attention à l'arnaque Swisslife 13/07/2011.

A dans un mois pour un nouveau bilan.

Je vous embrasse.

12:23 Publié dans Blog, Merci | Lien permanent | Commentaires (4)

27/03/2012

Passage en douceur à l'heure d'été

Pour la première fois depuis mes 25 ans (l'année de sa création par Giscard) le passage à l'heure d'été s'est passé pour nous sans encombre.

Avant, il n'en était pas de même. Il me fallait, pour moi qui bossais, au moins une semaine pour récupérer.

D'abord, si l'heure de nos montres avait changé, il n'en était pas de même pour nos horloges biologiques.
Et pour la première journée de boulot en heure d'été (le dimanche, on restait plus ou moins en heure d'hiver) les ennuis commençaient.

Pour moi réveil à 5h.
Donc 4h.  Une heure de moins à dormir. Et pas le choix ! Puis la pause déjeuner. Midi et demie, soit 11h30. Avez-vous vraiment faim à 11h30 ? Puis le soir, dur dur pour se coucher... Mais il fallait s'endormir à 22h maximum (soit 21h...) car le lendemain, le réveil ressonnerait à 5h.

L'organisme finissait par s'habituer, et au bout d'une semaine, on avait récupéré.

 

Cette année, c'est différent.

Déjà le réveil est un engin dont on ne se sert qu'occasionnellement, disons une dizaine de fois par an (train à prendre ou voyageurs à aller chercher, rendez-vous matinal, etc).

Donc, j'ai fait comme avec les médicaments : sevrage progressif.

Dimanche matin, je me suis levé comme à mon habitude. Puis nous avons déjeuné non pas à 13h, mais à.... 13h45 !!!  Dîner non pas à 20h, mais à 20h45. Je me suis endormi à minuit 30 au lieu de minuit.

Lundi : Déjeuner à 13h15, dîner à 20h. Nickel.

Et finalement, hier, je me suis endormi à minuit, comme tous les autres jours.

Ce matin, toujours comme les autres jours, réveil à 8h (soit 7h), avec en prime le spectacle du soleil qui se levait !

soleil levant.JPG

Certes, il y a des inconvénients - notamment pécuniaires - à la retraite, mais il y aussi pas mal d'avantages !

Je vous embrasse.

09/03/2012

500 ème note :)

Et oui !

C'est le 22 juillet 2010 que j'ai entamé ce blog sur Hautetfort. Après un premier "faux départ" toujours ici, avec le blog "tomber 7 fois se relever 8", du 18 janvier au 18 mars.
Blog - où je m'appelais Lionel ! - qui n'a pas marché parce que trop négatif : je n'y parlais que de mes chutes !

Après un retour la queue pendante chez Psycho, où je créerai un autre blog "Cica2010", en cette fin juillet je me résoudrai à y tirer un trait définitif.

C'était un défi que je me lançais, partant de très haut sur Psycho où j'étais parmi les plus lus.  Ma démarche était simple : raconter mon histoire d'amour à un public nouveau.
Une histoire que cette fois je situerais dans son contexte, c'est à dire en y racontant ma vie, y compris les choses les plus intimes.
Le tout alternant avec d'autres notes, surtout musicales, pour ne pas étouffer le lecteur.

C'était pour moi le principal : savoir si cette histoire - déjà racontée dans l'autre site  - plairait aux lecteurs de mon blog. Ensuite ma foi, je verrais. Si vraiment personne ne me lisait, et bien j'arrêterais l'aventure des blogs.

Mais il fallait que je fasse vite : En novembre je serais dans un "no net's land", à savoir que j'habiterais le petit village que nous nous étions choisi en 2005, où internet ne passait pas. Et bien sûr pas question - j'avais payé cher pour le savoir - de bloguer du boulot !

Fin août 2010 j'en étais à mes 14 ans. J'en étais aussi à 50 visites par jour sur le mois écoulé. Pas mal du tout, même si je savais que pas mal de gens de Psycho m'avaient suivi.

Ce sera le 20 septembre que j'entamerai mon Histoire d'amour. A cette date 70 personnes me lisaient.

La dernière note sur Nathalie sera écrite le 13 octobre. 77 lecteurs par jour, cette Histoire avait plu.
Du coup je raconterai le "post-Nathalie", c'est à dire les cinq ans et demie qui sépareront notre arrachement forcé de ma TS.

Mais.... à partir du 27, "nuit virtuelle", comme je l'écris ici :
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/27/nuit-v...

Pendant plus de 4 mois, en dehors d'un cybercafé de Lons le Saunier où je ne pourrai aller que les jours où je bosse (sauf le lundi) entre 17h30 et 18h, soit environ 45 minutes par semaine ! Heureusement je pourrai regarder mes mails au boulot.

Chute du nombre de mes lecteurs, qui vont passer à 62 le 13 novembre. Forte tentation de laisser tomber, mais je n'ai pas fini ma "saga", et par respect à ceux qui sont restés je me dois de la continuer jusqu'au bout.

C'est la note (du 23 novembre) où je parle de "La" rencontre entre Elle et moi, après plus de 4 ans de séparation qui va remettre le blog en selle. Cette note aura 150 lecteurs ! Beau de savoir que les Belles Histoires d'Amour font encore recette...
Même si pour le savoir il me faudra ouvrir 4 pages, donc me prendre dans les 20 minutes, pendant lesquelles le téléphone sera coupé dans la maison ! Et oui, le bas débit c'est ça : c'est Net ou téléphone, pas les deux à la fois.

Le 4 décembre, alors que je suis coincé par la neige et que je me demande comment faire pour aller au boulot, que je réalise que je me vois très mal sans ADSL, le découragement me prend. Et je l'écris sur mon blog : Finirons-nous nos jours dans notre maison ?
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/03/finiro...

Question posée alors que j'avais une idée de la réponse : non.

Puis les nuages vont se dissiper, le maire ayant décidé de nous installer l'ADSL, les routes se dégageant...

Ma saga s'achèvera le 4 décembre. Ce jour-là, j'en serai à 85 lecteurs.
Ce qui m'incitera à continuer à écrire, même si j'aurai moins d'inspiration.

L'ADSL arrivera pratiquement le jour de ma retraite.

Et du coup, mon blog sera sauvé !
Même si aujourd'hui je sais que la grosse majorité des lecteurs provient de demandes Google... Je suis un peu "Le particulier" de Hautetfort ;-)

Je vous embrasse.

19:00 Publié dans Blog, Merci | Lien permanent | Commentaires (2)

23/02/2012

9 ans de "rab".... déjà !!

A cette heure-là, voici 9 ans, j'étais entre la vie et la mort.

 

 

Extrait de ma note "l'espérance folle"
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/12/04/l-espe...
pour ceux qui ne connaîtraient pas mon histoire :

Et si elle m’avait laissé un mail au boulot ?
Encore une chance...
Boulot. Ordinateur. Réception des messages.

Je suis là, le coeur battant.

Message, oui, mais pas d'elle. Un de Jean-Paul en revanche : « Game is over ».  Il me raconte en substance que « les collègues » lui auraient dit que je cassais du sucre sur son dos. Et que la belle période d’embellie qui a duré plus d’un an se termine. En clair le harcèlement va reprendre de plus belle... jusqu'à ma mutation pour Besançon.

Second mail, de la DRH qui me dit "désolé pour Besançon mais un emploi réservé est passé devant vous..."

Et là, d'un coup, je deviens très calme.
C'est maintenant. C'est là que mon calvaire va enfin se terminer.. Je vais enfin m'autoriser à me reposer, une chose que je refusais depuis plus de trois ans.

Toujours calme, presque souriant, je sors de mon placard une boîte de rohypnol.
Je commence par avaler 10 comprimés.
Puis je rentre chez moi, l'air de rien, et vais me coucher, comme si de rien n'était.
Petit passage par la salle de bains, où là je m'enfile une nouvelle dose de 15 pilules magiques.
Puis je me glisse dans mon lit, auprès de ma femme.

Et là, j'attends, calmement.
Calmement au début,
puis de moins en moins calmement, constatant que "ça ne venait pas".

D'habitude, 2 de ces petits comprimés m'assomment en un rien de temps, mais là, non !
Lutte féroce entre la partie de moi qui veut en finir, et celle qui ne veut pas mourir.

Alors, au bout d'une petite heure, je finis par me lever. Je titube un peu - quand même - et je retourne dans la salle de bains reprendre une nouvelle dose de 10 comprimés, assortis cette fois d'une demie-bouteille d'après-rasage.

Je pense que l'envie de mourir est proportionnelle au fardeau que l'on porte.

Puis, je me rallonge.
Et je plonge.

Rideau.

Le rideau ne s'est pas refermé...

Pendant longtemps, très longtemps, j'ai pensé que c'était regrettable. Au tout début (de mars à juillet) j'ai pensé recommencer, avec cette fois le train qui me passerait dessus, imparable.

Puis ce fut la période ou certes j'abandonnais plus ou moins mon projet funeste, mais où aussi, pour la moindre contrariété, j'envisageais à nouveau de passer à l'acte. Alors je vous dis pas pour des atroces déceptions...
Comme celle de ce mois de juin 2004 - soit 16 mois après - où ma vie fut suspendue, pendant une heure, à un fil de téléphone. A une voix amie, qui se reconnaîtra si elle vient me lire.

Puis cela se tassa. Début 2005 nous achetions le terrain, je recommençais, en parlant d'une maison pour ma retraite, à faire des projets. Oui j'avais encore quelques petits "accès" mais ça ne durait plus guère de temps dans la plupart des cas.

En février 2006, la double épreuve trépanation de mon épouse/mort de mon père n'arrangea pas les choses. La cohabitation avec une épouse qui n'arrivait plus à aligner deux mots à la suite me semblait insurmontable. Mais je me devais de tenir, car si je disparaissais, c'est sur ma fille que tout reposerait, ma fille qui avait - enfin - pris un bon départ dans la vie, et qui avait assez morflé pendant son enfance et son adolescence entre la maladie de sa mère et celles de son père. Les médecins m'avaient assuré que mon épouse retrouverait une grande partie de son vocabulaire.
Et heureusement pour moi ils eurent raison. Mais ils m'aura fallu attendre des années...

Mais de nouveau, en octobre 2006, je fus à deux doigts de plonger. Plonger dans l'Adour, la rivière qui coupe Bayonne en deux. La raison ? Un collègue avait violé mon blog, et avait passé le "filon" à d'autres collègues, qui du coup connaissaient tout mon passé. Mais en plus, vu que racontais des choses qui n'honoraient pas la maison qui m'employait (harcèlement, débarquement de Nathalie par le petit chef Lozérien) ma hiérarchie m'avait imposé un choix : soit le conseil de discipline et éventuellement la révocation, soit une mutation.

C'est comme ça que j'ai quitté le Pays Basque, un endroit qui au contraire de la Bretagne m'avait adopté et aidé à panser mes plaies.

Mais - coup de pouce du destin ? - c'est ma nouvelle affectation à Lons le Saunier qui me guérira de la maniaco-dépression. Restait l'autre maladie, cette fameuse Nathalie Aigue... Qui elle ne se guérit pas par des cachets, mais par de l'Amour. Et là, moins évident.
Lons est une ville où je rêvais déjà de poser mes bagages en... 1985 ! Une affectation qui me permettra d'être polyvalent et faire tous les boulots que comportent ma profession. J'irai ainsi énormément en Franche-Comté et en Alsace, mais aussi dans le Limousin, le Nord Pas de Calais, la Normandie, la Champagne-Ardenne, la Lorraine...

Je peux dater le jour où j'ai "basculé". Où je me suis dit que finalement il avait mieux valu que cette nuit du 23 au 24 février, au contraire de Bernard Loiseau je me rate.

C'est le 10 août 2007.

Ce jour-là, je suis en mission à Guéret.
Extrait de mon blog de l'époque :

Puis, le taf ce matin.
C'était donc un ancien collègue de Mende avec qui je tournais "en double".
Ce collègue qui était arrivé à me mépriser tant mon boulot était ni fait ni à faire, aujourd'hui je pense l'avoir épaté. Je lui ai montré un florilège de tout ce que je savais faire, et j'avoue que voir son regard surpris, étonné, époustouflé même, m'a procuré une immense satisfaction personnelle.
Je crois qu'il était content pour moi...
Et c'est vrai que je n'aurais pas parié un centième de roupie sur une telle résurrection il y a 10 ans.

Côté boulot, j'étais donc revenu à niveau, à mon niveau de 1993. Conjointement, j'ai cessé de rêver à Nathalie. Ces rêves à la limite du film qui me laissaient désespéré à mon réveil, ces rêves qui étaient fréquents et qui m'ont poursuivi pendant des années.

Et depuis cet été-là, j'ai cessé de pencher du mauvais côté. Et la Vie m'a remercié l'an passé, avec le retour de celui que j'appelle mon "cousin-frère" après 13 ans d'exil à l'autre bout de la planète. Il a beaucoup de choses à rattraper, moi aussi.

Des amitiés renouées aussi, comme celle de mes amis de Lons et Quimper qui, en 2000, n'avaient pas digéré ma maniaco-dépression. 7 ans de fâcherie pour l'un, 11 ans pour l'autre.

Et puis vous, vous qui depuis - pour certains - juillet 2003, m'avez porté à bout de bras par vos mails, vos coups de fil, vos commentaires, votre présence, quoi !

Je vous embrasse.

 

10/02/2012

Les deux faces de Patrick Sébastien

J'ai déjà parlé (sur mon ancien site) de Patrick Sébastien.

Un mec que voici quelques années que je n'appréciais pas, pensant comme beaucoup de gens que c'était un gros beauf de droite, imitateur moyen (pour certaines imitations - comme De Gaulle - je lui suis supérieur), un peu Caliméro, dont les spectacles et chansons pour noces et banquets étaient loin de mon univers.
Le petit bonhomme en mousse et autres viens boire un ptit coup à la maison ne sont pas trop ma tasse de thé.

Par curiosité plus qu'autre chose, j'ai quand même, en 2001, regardé son film t'aime, et là je suis tombé sur le cul.

Pour moi, un des meilleurs films des 20 dernières années. Emouvant au possible, on découvre là un Sébastien inattendu, sensible à fleur de peau, profondément humain. Il parle du handicap de façon très pudique et très efficace. On est loin du burlesque de Intouchables. Le contraire de sa facette "télé".

Puis je l'ai lu.

• D'abord Putain d'audience, en 2006. Dialogue imaginaire avec une petite fille qu'il est sur le point d'adopter. Il lui parle de sa vie, de la télé et de ses travers, et surtout n'hésite pas à dire tout haut qui lui a mis des bâtons dans les roues.
Que ce soit à la télé ou sur le plan politique. Personne n'est épargné, de Sarkozy à certaines pratiques des Restos du coeur.

• Puis en 2009 Tu m'appelles en arrivant .
Pas étonnant que son émission la plus célèbre - et qui n'a été jamais été égalée en audimat - s'intitule le grand bluff, car il m'a vraiment bluffé sur ce coup.
D'abord cet autodidace manie la langue française avec du génie. Il trouve des néologismes à la pelle, comme "synchronicité", un mot qui signifie "coïncidence peut-être pas si hasardeuse que ça..."

C'est un dialogue - réel- entre lui et sa mère qui est en train de mourir. Poignant...
On sent que cet homme est une plaie vivante, tiraillé entre la mort de son fils (en 1990, il n'avait que 20 ans) et celle, programmée, de sa mère, les deux seuls êtres - en dehors de sa femme Nathalie - qui furent ses piliers à des périodes différentes de sa vie. Pilier, joli mot pour celui qui fut le président du club de Rugby de Brive, qu'il a emmené vers la victoire en coupe d'Europe en 1996.

• Et enfin, acheté hier, dehors il fait beau hélas. Pas fini, car commencé... à 23h30, et ce n'est qu'à une heure du mat que j'ai dû lâcher prise. Là aussi c'est du beau Sébastien, dans un dialogue à la Don Camillo, sauf que son Dieu à lui n'est pas celui de Fernandel : c'est sa maman.

J'ai emmené mon épouse le voir en 2010 à Lons le Saunier, elle qui encore deux ans avant était une anti-Sébastien primaire !

Certes, je ne suis pas d'accord avec lui sur tout.

Sur sa façon de vivre dans ses jeunes années. Bringueur et trousseur de jupons.
Sur ses convictions politiques. Il a toujours été Chiraquien, y compris dans la période "carnassier" du second Grand Jacques (jusqu'à 2002 en gros).
Sur Internet, dont il partage le très négatif point de vue que Nathalie, qui n'y ira jamais en dehors du travail. Pour Sébastien, certains commentaires de blogs sont dignes de ce qui se passait pendant la France occupée...
Il n'a rien écrit sur Sheila pourtant lol !

Sinon, que de points communs !

• Le prénom, d'abord.

• Celui, commun, des femmes de notre vie (bon, les statistiques jouent pour nous, ce sont largement les plus nombreuses en France).

• Il adorait San-Antonio. Comme moi entre 1966 et 1985. Je les ai tous lus, pour la moitié relus, et pour une bonne partie presque appris par coeur.

• On partage les mêmes opinions sur les injustices et aussi ... Sarkozy. Sa chanson "ah si tu pouvais fermer un peu ta gueule" résume toute la chose.

Et surtout, surtout, nous avons la même vision du Destin. Que rien, absolument rien, n'arrive par "hasard". Que la vie est jonchée de ces "synchronicités" qui permettent de faire au mieux si on sait les repérer et les comprendre.

Bref, Patrick Sébastien fait partie de mes idoles, même si je sais que cet aveu va me priver de quelques-uns de mes lecteurs. Auxquels je n'en voudrais pas, j'ai arrêté moi-même de lire sur FB une jeune ex-bloggueuse de Psycho avec qui pourtant j'avais eu de beaux échanges, quand j'ai su qu'elle était fan du président sortant...

Voilà, vous en faites ce que vous en voulez, j'espère qu'il n'y aura pas cette fois une secte d'adorateurs de Sébastien qui viendront me dire que tel bouquin est paru en 2006 et pas en 2007 ou l'inverse, ou autres billevesées du même tonneau.
A présent je me méfie !

Je vous embrasse.

03/02/2012

SNCF et Handicap : la divine surprise

Ce matin, en me levant, je pensais à ma note d'hier, que je jugeais un peu sévère, écrite sous le coup d'une certaine colère. Et bien qu'elle ait été lue par déjà 9 personnes, je pensais l'effacer.

Mais, alors que mon épouse revenait d'une séance chez l'orthophoniste, je l'ai vue arriver comme une furie dans ma cave. Déjà, ça commençait fort :
"alors, on se dépêche de changer de page en m'entendant arriver ?" alors que j'étais tranquillement en train de regarder un site météo.

Elle était arrivée en trombe parce que.... j'aurais baissé le thermostat du chauffage ! 100 fois que je lui explique que le thermostat en question, une fois qu'il est préréglé (je l'ai fait devant elle voici deux mois) on ne doit plus y toucher, c'est lui qui "gère" le chauffage en fonction de la température intérieure et extérieure. Ca se présente comme ça :
DSCN7796.JPG

Hé oui, c'est bien la température qu'il faisait tout à l'heure à 12h52... Depuis on a perdu 3 degrés.

Enfin passons, je ne suis pas là pour parler météo.

Donc le truc se gère tout seul, et il ne faut surtout pas y toucher car le réglage initial serait à refaire. Et ce n'est pas de la tarte !

Bref, du coup j'ai laissé ma note en place, car elle est finalement justifiée. Même si je sais que c'est sa maladie qui provoque son caractère de chien.
Je me souviens quand, gamin, ma mère me flanquait une correction, elle me disait "tu sais, ce n'est pas toi que je tape, c'est le diable qui est en toi".

Bon, j'en vois qui commencent à regarder alternativement mon texte et le titre de la note. Que viennent faire la SNCF et le handicap dans ces histoires de ménage ?

Tout simplement, je parlais hier d'un couple d'amis devant lequel (se forçant ou pas ?) mon épouse s'était montrée sous son meilleur jour.
Or la femme de ce couple est handicapée. Elle a énormément de mal à marcher. Son mari n'était pas chaud pour faire le parcours Quimper-Pontarlier, avec le changement à Paris. Je lui ai alors parlé du service "handicapés" de la SNCF.
Je savais, l'ayant lu dans La Vie du rail, que ce service était de pointe. Sans cela bien sûr je ne lui aurais pas proposé.

Je pense avoir écrit ici pas mal de notes où je critique la SNCF pour ne pas la féliciter quand elle le mérite.

Car sur ce coup, ils ont été nickel.

Un fauteuil roulant l'attendait à la gare de Quimper, elle a pu gagner son wagon sans problème.
Idem à Montparnasse, où les agents l'ont amenée jusqu'au bus.
Re-idem à la gare de Lyon, où elle a pu parcourir les 500 m entre le hall de la gare et le TGV.

Mon ami le savait, un mail de la SNCF lui ayant précisé tout cela.

Restait l'arrivée à Pontarlier. Là, le mail ne précisait rien. Mais j'avais prévu mon coup, envisageant de passer sur les voies, sur les passages réservés aux agents SNCF, le passage souterrain étant inenvisageable. En plus à 21h10 je savais qu'aucun train ne passerait.

J'allai quand même demander la permission à un agent SNCF, lui précisant que j'attendais une personne handicapée.
"Mme Kermel ? Nous l'attendons, avec un fauteuil, c'est prévu il n'y a pas de souci..."

Là j'en restai sur le cul.

Et effectivement, à l'arrivée du train, qui était à l'heure (enfin, 4 mn de retard, par rapport à la moyenne de 45 mn de l'an passé, c'est pour moi à l'heure) l'agent SNCF était là avec son fauteuil. Comme dirait Michel Sardou.
J'efface, c'est de trop mauvais goût !

Pour le retour, ça a été la même chose.

Alors, pour une fois, je ne peux dire qu'une chose, sur le côté "Handicap", la SNCF assure. Chapeau bas Messieurs-Dames.

Je vous embrasse.

16:19 Publié dans beaux moments, Merci | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sncf, handicap

02/12/2011

Vol magique

Image (12).jpg

Je pars
Le vol de nuit s'en va...

Nous étions arrivés très tôt et de ce fait j'avais pu avoir un hublot, ne donnant pas sur les ailes.
J'avais choisi le côté droit pour avoir la vue vers le sud, si jamais le ciel était clair.

Il le sera, tout au long du parcours.

19h40 (heure française), décollage. Le spectacle du Pont Vasco de Gama où passe l'auroroute est déjà magique. Même si je n'ai pas choisi le bon côté pour voir Lisbonne.

J'ai tout sur moi : ma montre qui me donne à la fois l'heure et l'altitude et qui en plus fait boussole !
Plus ma carte Michelin Europe et un rapporteur ! Oui, je sais je suis maniaque en avion !

Pendant la première heure, on sent que la péninsule Ibérique est quasi-désertique. J'arrive quand même à un moment donné à distinguer Madrid, l'altitude de 12.000 m permettant de voir jusqu'à 400 km !!
Depuis le départ ma boussole indique le cap 060 degrés soit est-nord-est. Je n'ai qu'à tracer un trait sur ma carte pour voir par où on va passer.  Mais Bâle étant quand même plus au Nord, je sais qu'à un certain moment il faudra "tourner à gauche".


• 20h40, repère 1 sur la carte. Après avoir survolé des contrées avec de temps en temps des lumignons éparpillés, des lumières de plus en plus nombreuses apparaissent. J'ai d'abord du mal à distinguer, mais d'après mon trait, ce ne peut être que Lourdes que nous survolons.

Puis, progressivement, je vois de plus en plus de villes. Des petites, des moyennes, jusqu'à l'horizon. Mais rien de très important.

• 20h50. Le choc. Nous passons au-dessus de Toulouse. Repère 2 sur la carte. Magnifique, Toulouse vu à 12.000 mètres ! On distingue nettement la courbe de la Garonne et le Périphérique...

Quelques minutes après, c'est Albi, on suit toujours la fameuse ligne. Et au-delà d'Albi, je vois d'autres villes : Castres, Carcassonne, Narbonne, Béziers !!!

Un peu après, c'est Millau, à la forme si caractéristique. Et au-delà, je vois distinctement les villes du littoral, de Perpignan à Montpellier.

Bing !
Il nous reste quand même plus de 500 km à faire, mais le cadran de mon altimètre m'annonce que la descente est déjà entamée. Elle sera d'à peu près de 150 mètres/minute, régulière...

• 21h05, autre choc. Repère 3.
Je l'avais prévu sur ma carte, c'est bien Mende que je vois en-dessous de moi. Dieu que ça s'est agrandi.... Je distingue le rond des boulevards de ceinture et la route vers la "banlieue" nord-ouest, toujours très éclairée.
Et au-delà, des villes "fétiches", comme Alès et Nîmes.  Avec toujours en toile de fond cette ceinture lumineuse du littoral... Comme le faisait remarquer Carla, le Golfe du Lion se distingue assez bien, de Toulon, très loin, à Perpignan en passant par Marseille (énorme) et Montpellier.

Mais ce qui me surprend, c'est toujours cette direction est-nord-est.... On fonce droit vers le Mont-Blanc, bien plus au sud que Bâle (même si on le voit des alentours de cette ville - cf ma note "photos").

C'est à présent la Vallée du Rhône que nous apercevons. Les villes s'enchaînent, petites et grandes : la plus proche est Valence, mais on distingue Montélimar, Orange, Avignon.... J'ai bien pris des photos mais elles ne donnent rien, hélas...  On survole Valence à 21h20, à 9.000 m d'altitude.

• 21h30, amorce de virage vers la gauche (repère 4)
J'ai juste le temps de voir Grenoble en forme de triangle. Rien derrière, les villes sont à présent nichées dans des fonds de vallée.

Chambéry est survolée quelques minutes plus tard, à une altitude de 6.500 m. On distingue à ce niveau de vol beaucoup plus de choses, notamment les places.

Puis c'est Annecy, chose confirmée par le co-pilote. Au loin de moins en moins de lumières, les Alpes cachent tout.

• 21h45, nous survolons Genève (repère 5) à 4500 m d'altitude. Le littoral du Léman est très visible. Mais rien d'autre au-delà, car déjà, nous arrivons au-dessous des sommets des Grandes Alpes Valaisannes et Bernoises.

• Quelques minutes plus tard, c'est Pontarlier !!! (Repère 6) La forme de la ville (une sorte de fourche) est très facile à reconnaître, surtout 2000 m au-dessus ! Il faudra que je sorte, les lundis, mercredis et vendredis vers 21h50 pour essayer d'entendre un avion....

• Toujours plus bas, et sur les coups de 22h, c'est l'immense agglomération de Belfort-Montbéliard (repère 7) survolée à environ 1000 mètres.  On a l'impression de faire du rase-mottes !

• Puis c'est Mulhouse (repère 8) d'où j'arrive à lire les enseignes des hypermarchés !!

On descend encore, les voitures deviennent très visibles, les gens aussi. Y ayant travaillé en 2007, je sais que l'on va passer au-dessus de la voie ferrée avant d'amorcer l'entrée de piste.

22h10, on est posés, à l'heure.

Bravo, Easy Jet !

Et surtout Merci...

Je vous embrasse.