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13/11/2021

REDIFFUSION : les 10 chanteurs des années 60 à 80 : CHRISTOPHE


Suite au fatras d'inepties concernant la carrière de Christophe lors de l'émission "héritages", je "rediffuse" ma note de mars 2020, telle quelle, avec les commentaires. Vous êtes bien sûr invités à en rajouter de nouveaux !

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Christophe, de son vrai nom Daniel, avait sorti son premier disque, Reviens Sophie, en 1963. Bide, comme c'est souvent le cas pour les tout premiers disques.

Du coup il ne sort rien en 1964.

Puis il se décide à nouveau, et sort Aline en juin 1965. Aline qui - comme Capri c'est fini - n'a jamais été le tube de l'été. Le tube de l'été indien, très certainement en revanche, car n°8 à SLC en août, 3 en septembre et 4 en octobre, il a été effectivement numéro un sur cette période avec un million d'exemplaires vendus.

En septembre suivent Les Marionnettes, qui restèrent quelques 17 semaines dans les 25 premiers, classées 4ème en novembre et 5ème en décembre. En octobre, on trouvait donc deux fois Christophe dans les 10 premiers : 4 ème avec Aline et 10ème avec Les Marionnettes.

Ces deux tubes de suite propulseront Christophe chez les Grands, pour SLC, 17ème interprète sur l'année, 12ème masculin.

66 sera l'année de son service militaire. Comme on dit chez les spécialistes, il fut de la "66-2" ! Mais contrairement à plusieurs chanteurs - dont Frank Alamo et surtout Danyel Gérard, dont la place à son retour avait été piquée par le jeune Johnny Hallyday - sa carrière n'en sera pas affectée.
Il va même en faire une chanson, cette vie-là, classée 14ème en mars. Doublé avec la face B J'ai remarché, 20ème en mai !
En mai justement, ils s'en prend aux profs avec deux ans d'avance avec Excusez-moi Mr le Professeur. 3ème en juin, pas mal....
Et pour l'été, malgré l'hypermatraquage dans l'émission SLC, Tu es folle n'arrivera que 44ème à peine. Le chouchou du concurrent de la soirée, Hubert, sera mieux classé : J'ai entendu la mer sera 7ème en septembre.

Et pour terminer cette année 66, Maman, sortie en novembre et qui sera classée 7ème en janvier 67.
Avec pas moins de 5 tubes, Christophe entrera dans le club très fermé des 10 interprètes les plus classés en 1966.

Et voilà....



Cela pourrait s'arrêter là en effet, car pendant de longues années il ne sera plus classé. Du reste il fera de moins en moins de disques, vraisemblablement lâché à l'époque par Barclay.
Et... récupéré par Michèle Torr ! Mais chhht, on arrive là dans le domaine de "Voici" plutôt que SLC. Mais il faut quand même savoir qu'un certain Romain de 52 ans a comme parents Christophe et Michèle Torr...!

J'ai l'honneur de posséder le 45 tours promo de Confession, la seule chanson de Christophe sortie en 1967,
 âprement gagnée dans l'émission SLC justement ! Mais très confidentielle...

Aucun disque en 1968 ni en 1969, apparemment Christophe semble avoir disparu corps et biens côté galettes. Il est alors tenté par le cinéma, signant la musique du film The Girl from Salina.

Dont il fera un vinyle  en mars 1970 sous le label "Motors". De même que La petite fille du 3ème en septembre. Elles ne seront pas classées mais saluons cependant l'artiste qui a recommencé à sortir des disques. Et cette fois ce sera pour longtemps... La petite fille du 3ème ne dépassera cependant pas la 21ème vente des chansons françaises en hebdo, le 24 février 1971. Retournez le disque pour entendre Mère tu es la seule, peut-être sa plus belle chanson.

1971 où sort mal, qui ne se vend pas, puis mes passagères, bide également, pas mieux que la 23ème place en hebdo.
Fait chaud ce soir lui fera renouer avec le hit SLC, où il sera 25ème en décembre.

Et ce sera le come-back en 1972.

Si Oh mon amour, sortie en avril, ne se vend que peu, SLC la classera 13ème en juin.
Main dans la main ressortira en septembre. Cette fois pari gagné, car c'est la chanson de Christophe qui restera le plus dans les 25 premiers à SLC : 19 semaines. Et surtout une belle 5ème place au mois de novembre.
Côté ventes, la 12ème place toutes catégories (12 français dans les 12 premiers !) le 5 novembre 1972;

Du coup, la 18ème place sur l'année à SLC. Chapeau, car peu ont réussi leur come-back après une telle interruption. Et un pied de nez à Barclay, un !

1973 le verra sortir ma vie est une histoire d'amour en février : 14ème en mars et avril à SLC, 16ème côté ventes en mars.
Mieux, un des tubes de l'été 1973 à SLC, avec Belle, classée 6ème en août et 3ème en septembre.  Même si les ventes ne suivent pas.

En décembre ce sera la paire les paradis perdus/Mama. A mon sens un de ses meilleurs disques. L'une ne sera pas classée (alors qu'elle était passée sans arrêt sur Radio 2, l'émission nocturne d'Europe 1) l'autre, Mama donc, n'aura qu'une 21ème place en février 1974. Ce sera mieux niveau ventes, avec 11 semaines de présence dans le top 50 et une 22ème place en mars

Enfin 1974.
Bide avec Mickey en février, Mama l'ayant "télescopée" !
Mais L'amour toujours l'amour sera 16ème à l'été bien que peu vendue (tout juste dans le top 50 des ventes)
Son meilleur tube de l'année sera Senorita, sorti en novembre, et qui arrivera 12ème à SLC , top 5 à Europe 1 et côté ventes top 10 en hebdo.

Sur la période, 1964/1973, malgré l'interruption entre 1966 et 1971, il est quand même 22ème avec 15 chansons de classées.
Mais il n'aura fait que la moitié de sa carrière !

Alors, ensuite ?

On quitte SLC, qui ne représente plus rien, et on s'intéresse au hit-parade des ventes.

1975 le verra encore plus haut.
6ème place hebdo pour les mots bleus le 8 juin derrière dis-lui, tu t'en vas, mon coeur est malade, les acadiens et le chasseur.
TOP 4 pour petite fille du soleil le 19 octobre derrière la ballade des gens heureux, du côté de chez Swann et danse-la chante-la.

Ce sera moins bien en 1976 avec merci john d'être venu et une autre vie.

Un peu mieux en 1977 avec Daisy et la dolce vita.

Pas en 1978 malgré un peu menteur - que j'ai achetée.
Au Cora d'Alès qui venait d'ouvrir ;-))

Un an et demie s'écoule, on pense que cette fois c'est fini pour Christophe.





Mais 78 et 79 voient une mode du rétro (s'y sont mis quand même la mère de son fils Michèle Torr et C. Jérôme, entre autres) probablement due à une réaction à cette musique formatée qu'est le disco - une tentative de musique formatée ayant été essayée sans succès en 1973 (rrata-tata).
Christophe s'engouffre alors dans la brèche, ressort son Aline. Telle quelle. Qui le verra renouer avec la première place. 1 million et demie de ventes ! Mieux que la première fois...

L'Italie et Agitation en 1980 feront un bide, de même que ses rééditions des Marionnettes et de la route de Salina (1982).

Alors, cette fois, vraiment fini, Christophe ?

Que nenni. En mars 1983 sort Succès fou, qui sera numéro un des ventes françaises à l'été !

Et le bougre continue ! J'ai pas touchée est classée en 1984, de même que Ne raccroche pas en 1985. Et là on est déjà dans le top 50 !!!

Après le bide de chiqué chiqué en 1988, il entame les 90's avec la re-sortie de  la dolce vita. Mais sans succès.

Il continuera néanmoins à sortir des albums : Bevilacqua (son vrai nom) en 1996, comm si la terre penchait en 2001, aimer ce que nous sommes en 2006, paradis retrouvé en 2013, et les vestiges du chaos en 2016.

Au total, Christophe est un des tout meilleurs sur les décennies 60/70/80. La période 63/74 n'est donc pas très représentative.

Sur ces trois fameuses décennies, on peut dire que Christophe est dans les 10 premiers chanteurs français.

Chanteurs dont ne font plus partie Johnny Hallyday, Charles Aznavour, Michel Delpech, Marie Laforêt, Dick Rivers, Alain Barrière, Gérard Palaprat, Rose Laurens, Jacques Higelin, France Gall, Michel Berger, Richard Anthony, Guy Béart, Leny Escudero, et je dois en oublier.

04/11/2021

Quid du réchauffement climatique ?

J'ai regardé hier soir sur W9 une émission sur le réchauffement climatique. Malgré des passages très "bobos" certaines images font froid dans le dos.

Je voudrais répondre à quelques questions que les gens peuvent se poser.

- y a-t'il vraiment réchauffement climatique dû à l'homme, ne sommes-nous pas au début d'un cycle de réchauffement comme la Terre en a connus depuis des milliers d'années ?

- si oui, peut-on y échapper ? ou du moins ralentir le processus ? Et comment ?

- quelles sont les zones à éviter en attendant ?

 

Concernant la première question, les cycles en question existent en effet. Cycle de refroidissement qui a commencé sous Charlemagne, après une période très douce. 
Dans ce cycle, la température a baissé de 0°5 pour atteindre un minimum vers 1600/1650. On a appelé cette période "le petit âge glaciaire". En France les gelées étaient nombreuses, la neige abondante, les récoltes insuffisantes. 
Après les températures sont restées stationnaires, avec un pic très froid en 1879. 
La remontée s'effectue aux alentours de 1920. Mais pas à la même vitesse. Il ne faudra que quelques années pour revenir au niveau de la période douce de l'an 800, et les températures commencent à s'emballer.
1947 est l'année la plus chaude jamais observée : 

rc.JPGPuis on observe une baisse, qui durera une quinzaine d'années, jusqu'en 1963.
Et c'est vrai que les hivers des années 50 et du début des années 60 sont très rigoureux, février 56 est dans toutes les mémoires des septuas et au-delà.
Parallèlement les étés sont souvent pourris.

Puis la hausse commence. On le voit sur ce graphique, depuis, on a gagné plus de un degré. Exactement ce qui était prévu par les climatologues du GIEC.

On voit sur le même graphique la "zone bleue" qui montre ce qu'aurait été la situation sans intervention humaine.

Mais on serait tentés de dire que cette hausse s'est déjà produite par le passé, et que un degré, ce n'est après tout pas si terrible...
Alors, "dézoomons" et allons jusqu'à la naissance du Christ :

RECHAUFFEMENT.jpg

Là ça parle mieux ! Et, dommage pour les climato-sceptiques, on voit bien que cela n'a rien à voir avec la remontée d'un cycle, que la courbe est linéaire depuis 60 ans.

Peut-on inverser la tendance ? Non. C'est comme un train lancé sur une descente.

La retarder ? Oui. En reprenant l'exemple du train, on peut essayer de le freiner.

Comment ? Là encore c'est au niveau mondial que ça se passe. Les français représentent 1% de la population, si nous prenons des mesures drastiques tout seuls, et que les voisins teutons font cracher leurs centrales à charbon, ça ne sert à rien.
Les principaux leviers pour réduire les émissions de CO2 sont : supprimer les centrales à charbon, favoriser le nucléaire (de deux maux il faut choisir le moindre), cesser l'élevage intensif (le pet des vaches est un gaz à fort effet de serre), privilégier le train pour le transport des personnes et des marchandises, diminuer la puissance des voitures, agir sur l'aéronautique, notamment touristique, favoriser le télétravail, et surtout, surtout, faire baisser la natalité. 

C'est sûr c'est pas marrant, mais si l'on continue comme çà, à raison d'un degré tous les 55 ans, les bébés qui naissent actuellement vivront des cataclysmes.

Quelles sont les zones à éviter en attendant ? Le lit des rivières, la proximité du littoral (dans 100 ans l'eau aura monté de deux mètres en Méditerranée, un mètre à 1m50 ailleurs.)
Ca se calcule : plus un liquide chauffe, plus il se dilate. 2 degrés de plus pour 1.370.000.000 mètres cubes !!!
Il faut fuir les fournaises, comme les grandes villes qui, en plus, sont surchauffées par la sortie des climatiseurs.
Le mieux sera de grimper en altitude. A raison de 0°7 de moins tous les 100 mètres, le nec plus ultra sera d'habiter en Lozère ou dans la Creuse ....

Voilà ce que j'avais à dire sur ce sujet, que beaucoup persistent à nier, y compris parmi certains candidats à la présidentielle.

Je vous embrasse.

12/10/2021

Sylvie Vartan réécrit l'histoire

J'ignore quelle a dû être la réaction de Sylvie Vartan en voyant la couverture du Paris-Match d'il y a 3 semaines où Laeticia affiche officiellement son bonheur :

match 16 septembre.jpg

Mais j'ai dans l'idée que ça lui a donné une sorte de feu vert pour se proclamer gardienne de la flamme Hallydayenne. J'imagine qu'elle a aussitôt téléphoné à la rédaction de l'hebdomadaire pour avoir elle aussi la couv et les 4 pages, mais son souhait n'a pas pu être exaucé tout de suite, car le rédacteur en chef Bruno Jeudy, qui bosse aussi à BFM, voulait caser son scoop, à savoir le bain de mer d'Eric Zemmour en galante compagnie. Entre chaînes concurrentes on ne se fait pas de cadeau (sauf pour la pub).

Enfin bref, Sylvie est finalement arrivée à ses fins, avec elle aussi la couv et les bonnes pages :

3778.jpg

 

où elle évoque ses "60 ans de carrière" (sic) et le bonheur sans nuage ou presque avec Johnny. Oubliées les demandes en divorce, place à Walt Disney. Il n'y a jamais eu de concurrence entre eux, nous apprend-elle, et quand on évoque l'absence du Taulier à la naissance de David, elle répond qu'"il faisait seulement son métier"...

Je n'étais pas dans les secrets du couple, et il se peut que ce soit vrai.
Mais alors que croire ? Ce qu'elle dit en 2021, ou - pas très tendre pour Johnny - ce qu"elle a publié en 2005 ?

Entre-l-ombre-et-la-lumiere.jpgPersonnellement, ayant atteint moi aussi un âge respectable, je sais que la mémoire devient très sélective, et qu'on a tendance à enjoliver le passé pour ne garder que les beaux moments.

Je le constate dans mon métier où les personnes de mon âge évoquent la larme à l'oeil "les hivers enneigés d'autrefois", contredisant des relevés implacables.
Du reste, vu que jusqu'en 1977 je devais me rendre au boulot en mobylette, le fait que la majorité des es hivers de l'époque n'ont pas été sibériens m'a bien arrangé !


Pour en revenir au couple mythique, je vous conseille de vous procurer le livre de Sylvie pour comparer avec les lignes de Paris-Match et aussi le livre qu'elle vient d'écrire.

 

Je vous embrasse.

05/09/2021

Présidentielle (bis)

Note politique, que j'invite à zapper ceux qui ne veulent qu'entendre (plutôt lire) parler que musique ici.
D'ailleurs c'est plus une note statistique que politique. 3 choses :

1) - en septembre 2016, qui aurait parié sur Macron ? Le fait était acquis, le vainqueur sortirait de la primaire de la droite. Et, en janvier 2017, il était impensable que Fillon ne soit pas le nouvel élu...

- en septembre 2011, après la chute de DSK, la réélection de Sarkozy était probable. Hollande était un outsider parmi d'autres...

- en septembre 2006, on ne savait même pas qui allait se (re)présenter !

- en septembre 2001, après un bilan exceptionnel, on ne voyait pas du tout Jospin se faire battre au second tour par Chirac. Mais il y avait un premier tour, où tout le monde (candidats et électeurs) voulaient se faire plaisir. On a vu...

- en septembre 1994, Delors était élu (dans les sondages) sans problème. Encore fallait-il qu'il veuille !
Je pourrai poursuivre ce petit constat pour 1988 (la gauche venant de se faire étaler deux ans plus tôt), 1980 et surtout 1973 ! Constat qui signifie que 8 mois avant, nul ne sait qui allait l'emporter. 

2) l'effet "alternance"

Depuis quelques années, les français n'aiment pas du tout qu'on les roule dans la farine, et le font désormais savoir à chaque élection présidentielle. En 2017, ce fut carrément le "dégagisme", avec la droite et la gauche absents du second tour et en 2012, Sarkozy fut battu.

Je pense que les retraités de la classe moyenne dont la pension ne devait pas être touchée promis-juré feront savoir leur avis sur la CSG-ponction qui, en janvier 2021, est passée de 3.6 à 7.4%...

3) là ça tient de Mme Irma, mais j'ai remarqué que les présidents qui on "régné" le plus longtemps ont dû attendre 3 scrutins avant de triompher.

Wait and see !

17:21 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (9)

02/07/2021

J'aime toujours le Tour... quand même !

Tout d'abord je précise que j'ai été amené à fermer (provisoirement) les commentaires de la note sur l'âge des chanteurs à cause d'un troll qui commençait à me pourrir la vie, et dont les coms étaient de plus en plus agressifs. 
"quelle méconnaissance musicale ! " a été la phrase de trop. Le regretté Gérard Palaprat assurait que j'étais meilleur que Fabien Lecoeuvre, je pense qu'il exagérait, mais de là à dire que je suis nul ! Tapez sur votre moteur de recherche "âge des chanteurs" et vous verrez qui arrive en premier...
Mais ce genre de "chasse à l'homme" me fait poser la question de rester l'un des rares blogs "sans modération"....

Sinon donc, le Tour de France.
J'aime bien "quand même"....

Ce n'est pas la question du dopage qui me gêne, à partir du moment où la santé du coureur n'est pas mise en danger.  

Pas non plus l'argent qu'ils gagnent, car c'est peanuts à côté de ce que touche un footballeur qui rate un pénalty. 

Mais je déplore que ça soit devenu un spectacle dont on tire plus ou moins les ficelles.
Avec comme scénario, immuable, dans une étape sans intérêt, l'échappée d'un coureur dont l'avance maximum sur le peloton est fixée par les directeurs sportifs, le ou les échappé(s) ayant le temps de montrer leur maillot à la télé.
Plus les chances que l'échappée soit couronnée de succès, plus nombreuses sont les "respirations" (nouveau nom donné à la pub, après avoir usé du mot "pause" jusqu'à la corde). Et puis bien sûr, la masse sprinteuse finit par revenir, forcément.

Les annonceurs doivent trouver mauvaise l'absence de grand champion chez les tricolores. 
Ma génération a frémi devant Anquetil, Poulidor, Thévenet, Hinault et Fignon. 
Depuis, fini. Pas que chez nous d'ailleurs ! 

Les chaînes du service "public" estimant quand même gagner de l'argent, on fait garder le maillot jaune à des coureurs tricolores moins "capés" en les laissant miroiter la victoire à Paris.
Hélas la "vilaine" étape contre la montre la veille vient tout chambouler... 

Je l'avoue, voilà 11 ans, j'ai cru aux chances de Thomas Woeckler. J'en avais même fait une note. Mais j'étais encore assez naïf.

Mais rien n'est perdu ! Il arrive qu'un champion gaulois se révèle sur le Tour. Ce fut le cas en 2019 avec Julian Alaphilippe.
Mais apparemment il n'était pas prévu au programme, car après qu'il eût porté 14 jours la tunique jaune, il était parti pour la garder jusqu'à Paris. Mais un orage (!) bienvenu à Val d'Isère fit stopper opportunément la course alors qu'il était victime d'une défaillance.
Il prendra sa revanche l'année d'après en devenant champion du monde.
Et gagnera la première étape du Tour de cette année, malgré des routes non adaptées et OPI / OMI.

Pour moi, il est de la trempe des anciens "grands" et je suis persuadé que s'il a lui aussi une équipe de grimpeurs à son service, il peut gagner un jour le Tour.

Et c'est voir évoluer ce genre de champion généreux dans tout ce qu'il entreprend qui me fait "malgré tout" regarder le Tour. 
Et puis surtout... les images de notre si belle France ! 

Je vous embrasse.

02/06/2021

Les prénoms Bretons à travers les siècles

A l'heure où on parle beaucoup des langues régionales et disposant d'un arbre généalogique remontant au moyen-âge sur mon ascendance bretonne (374 personnes), j'ai voulu voir quels étaient leurs prénoms en fonction de l'époque.
Liste non alphabétique ni croissante ni décroissante.

XIX ème siècle :

Alexis-Marie, Jacques-François, Marie, Jeanne, Mathurine, Renée.

XVIII ème siècle :

Claude, Angélique, Mathurine, Jean, Etienne, Louise, Joseph, Marie, Mathurin, Gilette, Guy, Olivier, Charlotte, Jacques, Pierre, Cyprienne, Renée, Julienne, Louis, Marie-Guillemette, Hélène, Barnabé, Gilles, François, Anne.

XVII ème siècle :

Claude, Pierre, Jacquemine, Janne, Olivier, Marie, Françoise, Jacques, Alain, Hugues, Cyprienne, Charles, Jean, Gabrielle, Joseph, Mathurin, Louis, Jan, Charlotte, Gilette, Pétronille, Luc, Rémy, Péronille, Simone, Julien, Elisabeth, Isabeau, Guillaume, Guillemette, David, Thomasse, Mathurine, Péronelle, Roland, Thomas, Marguerite, Catherine, Perrine, Christophe, Laurence, Maurie, Gabriel, Rolande, Bertrande, Nicolas, Guy, Vincente, Laurent, Honorée, Briand, Noëlle, Renée,

XVI ème siècle :

Olive, Guillaume, Bertrand, Julienne, Pierre, Guillemette, Françoise, Hélène, Roland, Jacques, Catherine, Jan, Jean, Perrine, Alain, Maurie, François, Charles, Toussaint, Christine, Gilles, Michelle, Rolande, Claude, Claudine, Jacquemine, Jehan, Isabelle, Guillaume, Bertranne, Guyon, Yves, Gabriel, Christophe, Marguerite, Gilette, Jacquette, Olivier.

XV ème siècle :

Yvon, Yvonne, Olive, Olivier, Guillaume, Guillemette, Jean, Louise, Christophe, Jean, Jeanne, Françoise, Alain, Fleurie.

XIV ème siècle :

Alain, Jeanne, Eon, Jean, Guillemot, Raoulet.

Ayant eu la flemme de le faire avec un tableur, il se peut qu'il y ait des doublons. Je compte sur vous (notamment Leroy) pour me les signaler.

26/05/2021

Alors, qui, en 2022 ?

Je me garderai bien de faire un quelconque pronostic, mais je voulais rappeler quelques faits :

- en décembre 2016, soit 5 mois avant l'élection, Fillon était élu dans un fauteuil...

- en avril 2011, on ne voyait pas d'autre candidat que DSK pour (éventuellement) succéder à Sarkozy.

- en mars 2002, le suspense ne portait pas sur le fait que Jospin soit élu, mais sur l'écart qu'il mettrait à Chirac.

- en janvier 1995 c'était la même chose avec Balladur à la place de Jospin.

C'est pour ça que les sondages avec intentions de vote au second tour me semblent un peu prématurés, à encore onze mois de l'élection.

17/05/2021

Pauvres Rolling Stones !

Cette société d'assurances avait d'abord pris un morceau de
she's a raimbow des Stones (1967) pour accompagner leur pub.


Pourquoi pas ? Ce n'était pas la première fois qu'un titre de NOS sixties servait de support à une pub.

Mais là où ça ne va pas, c'est qu'on puisse se permettre de la massacrer !!

Regardez ce qu'ils en ont fait !

20/03/2021

Le premier confinement était-il nécessaire ?

J'ai mis du temps à les trouver, mais voici un tableau de l'INSEE (gouvernemental donc) qui donne les chiffres de la mortalité moyennés sur 5 ans avec, mis en évidence, quelques épisodes meurtriers :

insee.jpg

2020 est représentée par la courbe rouge.
Au vu de cette courbe, ma réponse est : oui, mais pas si longtemps.
Déjà on remarquera que le nombre de décès durant la "première vague" est sensiblement le même que la grippe de Hong-Kong de 1969/70 (courbe bleue), laquelle n'a pas donné lieu à des "gestes barrière", fermetures d'école (la moitié des élèves de ma classe était malade) ni autre confinement.
Pas de Salomon quotidien, alors que pendant 10 jours, le pic était de 1000 décès quotidiens...
Au final 35.000 morts pour cette grippe, plus que la "première vague Covid".

Cette "première vague" a très précisément commencé le 12 mars, a culminé le 1er avril et s'est éteinte le 28 avril. C'est là qu'on aurait dû arrêter le confinement.
Car ce n'est pas le confinement qui a fait cesser cette première épidémie, c'est l'évolution normale en courbe en cloche de toute maladie à virus. Comme la grippe de Hong Kong, qui a débuté le 7 décembre 1969 et a cessé le 6 janvier.
Sans confinement, ni gestes-barrière.

Les chiffres de 2020 ont été arrêtés à l'été, donc on ne peut pas tirer de conclusions sur la seconde vague. 

Sinon, dans un tout autre domaine, ce diagramme permet de chiffrer la mortalité de la canicule de l'été 2003. Plus visible dans un second tableau

CANICULE.JPG

qui "jette un froid" car pendant plus d'une semaine c'était autre chose que le covid, plus de 1000 décès par jour avec un pic à 2200 le 12 août ! En tout 17.000 morts, dont deux tiers de femmes.

En tout cas, si la bourse bat des records (elle a toujours été amorale), des milliers de commerçants et de salles de spectacle ont mis la clé sous la porte.
Alors qu'on risque beaucoup plus d'être contaminé dans les transports en commun bondés (j'en viens ....) que dans des salles de spectacle respectant les fameux "gestes-barrière".

Je vous embrasse.

04/03/2021

les derniers chiffres du COVID

Perso je n'y crois pas trop mais je vais m'appuyer sur les chiffres du ministère de la Santé.

D'où il ressort, que depuis le début de l'épidémie, les décès se répartissent de la façon suivante :

- zéro jusqu'à 19 ans.
- 1 pour 130.000 chez les vingtenaires
- 1 pour 48.000 chez les trentenaires
- 1 pour 14.500 chez les quadras
- 1 pour 4.500 chez les quinquas
- 1 pour 1.300 chez les sexas et
- 1 pour 450 chez les septuas.
Au-dessus pas de statistique possible, l'âge médian des décédés de la maladie étant le même que celui de la population "tout court".
D'autre part cette population (quatre millions de personnes) a pour la plupart été vaccinée.

En un an le virus aura tué 22.042 personnes de moins de 80 ans, soit 0,03%...

On est loin des chiffres effrayants donnés par les "pouvoirs publics", et qui varient d'ailleurs (à la hausse comme à la baisse) d'une chaîne de télé à l'autre.

Est-ce que ça valait le coup de casser toute l'économie, de mettre en faillite les restaurateurs, les artistes (les gens qui vivent du spectacle en général), de menacer sérieusement la SNCF, les transports aériens avec des mesures inadaptées ?
Dimanche je suis allé dans une église près de chez moi. Un siège sur deux était condamné.
Quelques jours avant, j'étais dans le train Lorient-Rennes : les gens y étaient debout, serrés comme des sardines, vu que la SNCF avait réduit son offre.
Gestes-barricades pour le clergé, absence totale de distanciation sur les rails...

Je me permettrai de faire une comparaison.
Le virus a tué 1 français sur 3000. Enorme, j'en conviens, même si je ne suis pas d'accord avec les mesures prises.
La route en 1972 en avait tué quasiment autant (1 sur 3190). A-t'on alors fermé les auto-écoles, imposé une restriction de circulation, encouragé vivement les transports en commun ?
Rien de tout ça. Bien au contraire, Pompidou et Cie ont fermé l'année suivante 4.300 km de lignes ! (source : la vie du rail)
Il est vrai qu'à cette époque, la fiscalité (la fameuse TIPP notamment) passait avant la vie des gens...

Rendez-vous à 18h pour le feuilleton du jeudi : le virus circu-le de plus en plus acti-ve-ment !


Je vous embrasse.