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25/11/2023

Carnet de notes : PATRICK JUVET

11.7  Passable

1972 LA MUSICA 3
1972 AU MEME ENDROIT A LA MEME HEURE 12
1973 JE VAIS ME MARIER MARIE 12
1973 SONIA 11
1973 TOUJOURS DU CINEMA 10
1973 AU JARDIN D'ALICE 14
1974 LOVE 11
1974 RAPPELLE-TOI MINETTE 10
1974 REGARDE 11
1974 NAMA 13
1975 IL EST TROP TARD POUR FAIRE L'AMOUR 12
1975 MAGIC 13
1975 J'AI PEUR DE LA NUIT 16
1976 FAUT PAS REVER 14
1977 LES BLEUS AU COEUR 13
1977 OU SONT LES FEMMES ? 13
1978 I LOVE AMERICA 10
1978 DE PLUS EN PLUS SEUL 13
1979 LADY NIGHTi 12
1979 SWISS KISS 14
1980 SOUNDS LIKE A ROCK AND ROLL 8
1981 SANS AMOUR 10
1982 REVES IMMORAUX 14

Très surpris ! moi qui me proclamais "anti-Juvet" je m'aperçois que finalement ça s'écoute bien !
Sans sa "Musica" il aurait même obtenu la mention assez bien ! Certes, pour moi pas de pépite, mais un ensemble assez homogène. 
A demain pour les tubes de l'été 68, finalement plus riche que je ne le pensais.

Je vous embrasse.

21/10/2023

Des news...

Ca va mieux. Toujours ensuqués mais on remonte la pente.

Tout a commencé le mardi 10. Chérie qui tousse.


Le lendemain de plus en plus fréquemment, et commence à se sentir "fatiguée".
Il faut savoir que, dans l'Ile de Beauté, ce terme a plusieurs significations que nous autres, pauvres pinzuti, ne saisissons pas : fatigué, bien sûr, mais aussi malade, désespéré, dingue..

Là c'était donc malade. Effectivement, le soir, elle était brûlante et claquait des dents. Mais pas question pour elle de se mettre le thermomètre à l'endroit le plus approprié, bien que ce fût le plus juste. J'évoquais alors "le docteur".
Pour répondre à Michel sur ce sujet, nous avons eu un bol terrible en arrivant au Puy : on a tout de suite été "pris" voilà 3 ans par ce docteur que j'appellerai Bernard Lescaut (!). Peut-être mes 4 pathologies étaient pour lui un challenge ? Quand aux visites, il faut savoir qu'il habite à 100 m de chez moi, ça aide. Et surtout il est TRES serviable.
Mais pour Chérie pas question de requérir à ses soins avant l'urgence absolue. Alors qu'à Bastia le moindre éternuement de sa petite-fille finissait chez le pédiatre en urgence !
Alors lui vint l'idée de se "cortisoner": 2 comprimés le samedi, 2 le dimanche et 2 le lundi. Effectivement le dimanche au matin elle était fraîche comme une rose !

Mais pas moi, qui depuis la veille mettais la dernière main sur un manuscrit pondu par mes soins voilà 40 ans (et qui n'avait pas pris une ride) qu'un de mes amis avait eu l'imprudence de parler de faire éditer, je commençais à avoir des épines dans la gorge. C'est au forceps que je publiai ici "63" sans le moindre commentaire, alors que mes forces déclinaient de plus en plus.

SANS MA CHERIE JE SERAIS MORT. Pas qu'une fois : 10 fois au moins, à chaque fois en risquant sa peau.

Déjà dimanche soir en allant me coucher. Je montais les escaliers entre nos deux étages et plus je montais plus je sentais mes jambes se dérober. Là j'ai hurlé si fort qu'elle est venue me tirer de ce mauvais pas, en se cassant le dos. Un des charmes de parkinson - que j'ignorais - c'est qu'avec la montée de la fièvre, on devient temporairement paraplégique...

Lundi fut la journée d'horreur : éternuements, quintes de toux, fièvre à 39°, mal partout, envie de vomir. Comme Eric. Et aussi donc, mes muscles inférieurs qui ne répondaient plus.
Je garderai la chambre jusqu'au mardi après-midi. Après la visite du médecin (qui trouva vite ce qu'on avait) et l'achat d'un urinal.
Il trouva vite car Chérie et moi n'avions plus de goût.
Comment ? A rien ?
Aussi oui.

Une fois le diagnostic posé, remèdes de cheval, mais seulement pour moi ! De la poudre de perlimpinpin pour Chérie qui, une fois l'effet cortisone passé, voyait la maladie revenir.

Bref, aujourd'hui nos fièvres sont passées, mais toujours cette grosse fatigue et la déformation de nos goûts.

Il faut voir le coté positif des choses, à savoir que pour les alcoolos, le covid est une aide précieuse : le vin a désormais pour moi un goût salé et je n'en bois plus. L'eau en revanche me semble délicieuse !

Pour résumer une bonne secousse pendant deux jours et de la fatigue ensuite. Etant jugé "à gros risque", je n'ai pourtant pas eu besoin de soins intensifs et je persiste à penser qu'il était inutile de décréter la loi martiale pendant deux ans pour une grosse grippe qui n'a tué personne en-dessous de 60 ans.

Je vous embrasse.

PS : les tubes de l'été 64 sont évidemment reportés au 29 !

18:12 Publié dans Marie, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

18/10/2023

Le COVID...

ça y est ! je viens de le choper !

Premières fièvres dimanche

Lundi l'horreur 

Hier visite du toubib, mégaprescription médocs

là je sors du lit encore très comateux

 

je reconnais qu'on a l'impression de passer dans une machine à laver

mais je maintiens que ce fut une anerie de bloquer le pays pendant 2 ans et empêcher les gens de circuler pour ça.

 

Plus de détails qd ça ira mieux.

Pat

18:04 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (9)

12/10/2023

le traitement de la dernière chance

Michel avait raison, j'ai de plus en plus de mal à supporter la vague de chaleur actuelle, les nuis de moins en moins fraîches ne compensant plus la chaleur de la journée.  Voir là.

Ce qui me confirme le fait que si rien ne change je ne survivrai pas à l'été prochain.

Je ne suis pas du tout déprimé en écrivant cela, seulement lucide.

"Si rien ne change".

Je n'ai rien à espérer du côté des températures, au contraire ! Le seul changement concerne les médocs.
Jusqu'alors j'en prenais un contre l'allergie qui contrariait mon traitement. Après deux tentatives ratées (janvier et juillet) j'ai enfin réussi à m'en passer.
Et donc, logiquement, mon traitement devrait fonctionner à 100% à partir de maintenant.

Et ce traitement, mon toubib m'a autorisé à l'augmenter, à petites doses.

Si ça marche, je suis sauvé, du moins pour 2024.

Dans le cas contraire mes jours sont comptés : 8 mois, 9 au maximum.

A moins d'aller passer l'été au Mont-Dore ou au Lioran :-)

En attendant je compte les heures, samedi verra ma résurrection !

Je vous embrasse.

16:11 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (9)

17/09/2023

MES CHANSONS PREFEREES DE 1974 (suite)

- PERIODE DU 5 MAI AU 2 JUIN - 

1/ MON VIEUX
2/ ECOUTE LA SOURCE DU BONHEUR (Gérard Palaprat)
3/ ET PUIS CA SERT A QUOI
4/ MY LOVE IS LOVE
5/ LA VIEILLE DAME (Sacha Distel)
6/ WATERLOO
7/ SWEET WAS MY ROSE (Velvet Glove)
8/ TENDRE CATHY (Christian Delagrange)
9/ GOING DOWN (Geordie)
10/ VIENS CE SOIR
11/ SHALALA
12/ FEMME (Michel Chevalier)
13/ UN CLOWN NE PLEURE PAS (Christopher Laird)
14/ ACCEPTE-MOI (Ringo Willy-Cat)
15/ TU ES MA CHANCE (Richard Anthony)

 

 

- PERIODE DU 27 OCTOBRE AU 24 NOVEMBRE -

1/ MISSING YOU (Ravi Shankar)
2/ ANNIE'S SONG (John Denver)
3/ CHANSON POUR ANNA (Daniel Guichard)
4/ ROCK ME GENTLY (Andy Kim)
5/ KUNG FU FIGHTING (Karl Douglas)
6/ I GOT THE MUSIC IN ME (Kiki Dee)
7/ DITES-MOI (Michel Jonasz)
8/ HOMME (Nicole Rieu)
9/ PETITE FEMME (Santiana)
10/ DIS PAPA TELEPHONE-MOI (Léna)
11/ LE VOYAGE A VENISE (Sacha Distel)
12/ MA PETITE FILLE DE REVE (Jean-Michel Caradec)
13/ VANINA (Dave)
14/ TONIGHT (Rubettes)
15/ ON M'ATTEND LA BAS (Véronique Sanson)

Je conclurai en disant que le vieillard de 73 ans n'a plus les mêmes gouts que le jeune homme de 24 !

 

27/08/2023

chaud derrière !

Quand j'ai écrit la note précédente, voilà 12 jours, ma santé commençait à battre de l'aile au bout d'une semaine de canicule. In petto je pensais bien y passer si les prévisions "maison" se révélaient justes.
Elles annonçaient 34° / 34° / 37° / 39° / 39° / 38° / 36°.

Que j'aurais été heureux si elles avaient été vérifiées !

Car voilà (à un degré près) ce que je me suis farci :

tempés.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les jours je regardais mon modèle, qui reculait d'autant l'arrivée d'air respirable. Ce n'est que mercredi dernier que la fin de mon calvaire était enfin fixée pour samedi.
Il n'était que temps, j'étais devenu quasi-paralysé ne pouvant plus me lever. Sans mon épouse, je le dis sans dramatiser, je serais mort. 

Du reste, sans elle, qui est tout ce qui me reste comme famille, je suis mort.

Merci à elle, qui se rongeait d'inquiétude de jour en jour. Et qui a compris ma joie quand les coups de tonnerre libérateurs ont claqué, avant-hier.
Je sais que pour beaucoup ces orages ont été (et sont encore, en Provence et bientôt en Corse) dévastateurs, mais pour moi ils signifiaient la vie, un temps supplémentaire qui m'est donné jusqu'à l'été prochain.

Là, 17° dehors, je peux enfin écrire et donner des nouvelles. J'ai morflé grave mais je pense que d'ici 15 jours je serai sur pied, et pourrai "finir" Johnny !

18:30 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

15/08/2023

CHAUD DEVANT !

Pas la force d'écrire une note "élaborée". La chaleur est un calvaire pour les parkinsoniens, et c'est loin d'être fini !

Voilà les valeurs que mes fidèles lecteurs et commentateurs auront à supporter dans les 8 jours à venir. Jusqu"à 

41° à Dieulefit
40° à Alès
39° chez moi (ce matin ils avaient mis 41° ils viennent de changer)
38° à Mende
37° à Genève
35° à Paris et Chatillon sur Seine
34° à La Roche sur Yon Le Verdon et Archettes
33° à Reims
27° à Plerneuf et Le Mené

Voilà le programme des réjouissances pour moi

meteo.JPG

De deux choses l'une :

- soit les prévisions sont fausses, ce qui serait normal à cette échéance

- soit elles sont justes, ce qui constituerait une avancée spectaculaire, qu'hélas je crains de n'être plus là pour m'en réjouir !

A voir ...

Je vous embrasse.

 

 

15:24 Publié dans météo, moi | Lien permanent | Commentaires (28)

22/07/2023

13 ANS DE BLOG HAUTETFORT

Capture.JPG

13 ans que je blogue ici.

1577 notes.

18164 commentaires.

Au départ j'étais venu pour raconter une belle histoire d'amour impossible. 
Puis ce blog a évolué vers une sorte de bloc-notes où je racontais mon quotidien (pas toujours marrant);
J'avais commencé à y parler chansons, et mis en ligne le hit de SLC. Gros succès.
Et ma vie a évolué brusquement de telle façon qu'à partir de 2014 ce blog est devenu "musical". 

Je tiens à remercier mes fidèles commentateurs, des femmes tant que mon blog était intimiste, puis des hommes à partir du moment où j'ai commencé à parler musique.

Une seule a lu mon blog depuis le début, et continue à le faire : Françoise, qui signe "Teb".

Merci à tous.

Patrick.

 

19:03 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (9)

08/07/2023

Handy

Je trouve qu'on parle beaucoup des handicapés à la télé, notamment dans le sport où on évoque "les Jeux Olympiquéparalympiques", avec comme illustration le "basket-fauteuil"...
Belle image mais combien sont-ils à faire ça ? Perso je ne me vois pas faire du basket !

Ca c'est la vitrine. Entrons un peu dans l'arrière-boutique.

Reçu ce matin de la MDPH (ex-cotorep):

 

Monsieur Cicztrice,

La MDPH a bien reçu votre demande déposée le 4 mai 2023.

Vous avez envoyé toutes les pièces obligatoires, votre dossier est recevable en date du 23 juin 2023.

La MDPH va commencer l'étude de votre demande.

Vous recevrez dans un délai de 4 mois un courrier de la MDPH pour vous informer de la décision prise pour votre demande.

 

Je précise que les phrases en gras l'étaient sur la lettre.
Donc je résume : un mois et demie pour "étudier la demande".
4 mois et demie pour envoyer les résultats de l'étude !

Je sais bien que nous sommes trois millions et demie de handicapés, mais quand même ! Il vaudrait mieux limiter une com qui doit coûter bonbon (y compris les JO) et accélérer les demandes, non ?

Je vous embrasse.

23/05/2023

Les "nouveaux wagons"

Je sais qu'en langage ferroviaire il faut dire "voitures" mais je préfère wagons pour les différencier des bagnoles.

De bagnole, nous n'en avions pas mes parents et moi, habitant Paris et y travaillant nous n'en avions pas besoin.
Restaient les vacances, mais là encore avec de bons mollets et des vélos, on s'en sortait.

Notre moyen de locomotion c'était le train. Train-vacances, train-permissions, j'adorais monter dans ces vieux wagons
téléchargement (1).jpg 

dont certains avaient fait la guerre, qui sentaient bon le rail, d'où l'on pouvait ouvrir les fenêtres, et surtout qui disposaient de compartiments.
Où l'on pouvait se détendre les muscles engourdis, les voyages dépassant souvent les six heures, en allant dans le couloir. 
A cela s'ajoutait le bruit des rails, qui donnaient un aperçu de la vitesse.


Cela dura jusqu'à mes 24 ans. A cette époque je voyageais énormément, bossant dans l'enfer de Roissy, je descendais chez mes parents dans les Cévennes, ou chez mon cousin Jean-Yves à Lorient.

Mais un jour...
Alors que je m'apprêtais à prendre le Paris-Béziers, je vis sur le quai
les "nouveaux wagons" !

b10c10ux.jpg

Bien sûr, lecteur de la Vie du rail, j'en avais entendu parler mais je ne les avais jamais empruntés. 
Adieu les compartiments pour la plupart d'entre eux, c'était la disposition autocar... En pire ! Car pour faire des économies, la SNCF avait ajouté deux rangées de sièges dans chaque wagon, si bien que les fenêtres ne correspondaient plus aux sièges. Si l'on voulait profiter du paysage, valait mieux éviter les places "interfenêtres". Fenêtres qui ne s'ouvraient désormais plus, à cause de la "climatisation" (en fait de l'air soufflé réfrigéré). Soufflé mais pas discrètement et entendre ce bruit pendant des heures était plutôt pénible.
En revanche la suspension était améliorée, au détriment du fameux "bruit des rails" qui devait peu à peu disparaître au fil des décennies.
Par chance, tous les trains n'étaient pas "équipés" de ces voitures Corail que j'essayais d'éviter. Au début, souvent un "wagon vert" était incorporé à la rame, et je me jetais dessus. J'arriverai à en trouver jusqu'en 2005, sur un Bayonne-Toulouse.

 

Aujourd'hui, ce sont eux les "vieux wagons".
Ils se font de plus rares, remplacés d'abord par les TGV, puis par les rames automotrices. Ils ont entre 35 et 48 ans d'âge, et jusqu'il y a peu, j'étais content de monter dedans, me rappelant les années où j'étais dans la force de l'âge.
Je parle à l'imparfait, non pas parce qu'ils ont totalement disparu (on en trouve dans les "ouigo classiques") mais parce que désormais ma maladie fait que je ne peux plus y monter...

Je vous embrasse.

 

18:22 Publié dans moi, TRAINS | Lien permanent | Commentaires (12)