15/10/2024
9 ans déjà !
Nous avons beaucoup bougé en 2015.
D'abord, en janvier, Venise.
Je tenais absolument à faire connaître cette ville magique à Chérie, ville que j'avais eu la chance de visiter une douzaine de fois entre 1982 (avec mon cousin/frère Jean-Yves, en voiture depuis les Hautes-Alpes, l'horreur entre Turin et la Sérénissime, 370 km d'autoroute, souvent dans le brouillard, avec les italiens et leur conduite "particulière". En plus à l'arrivée le parking - très - cher, obligation de donner les clés, et donc siphonnage de réservoir - pas une seule fois je n'y ai échappé) et 2004 (avec ma fille, l'aller en train - depuis Biarritz - et retour en avion).
Le train s'imposait pour nous, qui partions de Toulon, avec un seul changement (à Milan) et des prix compétitifs (35 euros) dans des voitures très confortables.
Je voulais lui faire éprouver le choc de l'arrivée. La gare de Venise Sainte Lucie est lépreuse et bruyante, comme beaucoup de gares italiennes et même françaises. Mais derrière la porte de sortie...
Un calme incroyable, juste le clapotis de l'eau car on débouche directement sur le Grand Canal.
Séjour inoubliable, avec bien sûr la gondole, que je prenais pour la première fois.
Quinze jours plus tard, week-end à Nîmes la Romaine, puis Montpellier où je lui présentai une cousine que je ne voyais que trop rarement, because un mari qui faisait le vide autour d'elle.
Mi-mars, la SNCF faisait un "coup", à savoir des billets intercités à 20 euros, quelle que soit la distance. Nous choisissons Bordeaux, où nous passerons 36 heures pour une durée de voyage de 14 heures. Mais je voulais lui faire découvrir une ville magnifique et magnifiée par la piétonnisation du centre historique. Et aussi chasser le souvenir de séjours pas très touristiques neuf ans plus tôt.
En avril ce fut Paris, l'Olympia où moi le parigot de naissance n'avais jamais mis les pieds ! Pour applaudir I Muvrini et leurs chants Corses qui prennent aux tripes. Le retour se termine par le Palais de Justice de Toulon pour la fameuse "conciliation", procédure obligatoire et o combien épuisante. Sans compter les "synchronicités", un truc incroyable dont je vous parlerai plus tard.
Paris de nouveau pour moi en mai, pendant que Chérie allait à Bastia voir sa maman qui fêtait ses 94 printemps. Là-bas ma tête était mise à prix !
A partir de mai les nuits sont chaudes à Sanary. Mais celle du 6 au 7 juin frisait les records. 28 degrés dans la chambre à une heure du matin ! Je sentais que j'aurais du mal à arriver au 24 juillet salvateur où j'avais prévu trois semaines dans le Haut-Doubs. Alors je me suis levé, allé sur "le bon coin" afin de trouver un "coin" pas trop cher, pas trop loin et surtout pas trop chaud !
Une demie-heure me suffira pour que les conditions soient réunies : 150 euros la semaine pour un F3 situé dans la Haute-Loire (300 km, 4 heures) à 1100 m d'altitude. Le site "Météociel' m'apprenait qu'il y faisait pas plus de 13 degrés ! Et pas plus de 20 au maximum. Banco. Chérie est réveillée, je lui en parle. Chambre à coucher indépendante de la pièce à vivre, elle est d'accord. Le lendemain, coup de fil à l'annonceur, c'est libre pour la semaine du 13 au 20.
Le vendredi 12 départ pour la Haute-Loire, arrêt prévu à Aubenas.
Nous ne perdrons pas de temps au cours de cette semaine Auvergnate, allant du Puy à Ambert et du Mézenc à Mende (si !!!!). Chérie est tombée amoureuse de cette région, à tel point qu'elle me propose d'y acheter une petite maison de vacances, vu les prix pratiqués. Je dis OK dans la limite d'une certaine somme, sachant que mon divorce va me coûter un bras.
Et nous trouvons ! Une petite maisonnette située dans un des rares endroits du 43 que je ne connais pas,
Alleyras. Signature prévue chez le notaire pour septembre.
Retour à Sanary, où le temps ne s'arrange pas ! Même les locaux n'en peuvent plus, et du coup, nouvelle escapade sanitaire qui nous mènera à Barcelonnette, Embrun et Briançon. Où on respire un peu, il ne fait "que" 35 degrés. A 1300m d'altitude.
Le jour du record, le 5 juillet ! Il n'avait jamais aussi chaud... Et à ce jour, malgré 2019, malgré 2022, le record tient toujours.
Chérie insiste depuis des mois pour avoir un chat. Nous le trouvons sur la page facebook d'une dame qui recueille les chats abandonnés, à près de 100 bornes de Sanary. Mais il n'est pas encore sevré et nous devons attendre octobre pour le récupérer.
Enfin arrive le jour du départ pour le Odou. 3 semaines non pas de repos (nous bougerons beaucoup, de l'Alsace à Gstaad, de la Forêt Noire à Grindelwald) mais de convalescence après être passés dans le hammam du Sud.
Requinqués, nous pouvons de nouveau affronter les tropiques Varois avant de repartir pour l'Auvergne, prendre officiellement possession de notre bien. Tout y est à refaire à l'intérieur mais à notre grande surprise tout le quartier va nous aider ! les uns allant déposer à la déchetterie (27 km, vive les "communautés de communes") des bidons et autres saloperies encombrant la cour - oui, nous avons une cour !) les autres nous aidant à refaire le plafond... 9 ans plus tard, nous faisons partie intégrante de ce quartier, qui est vraiment une famille pour nous.
Et c'est début octobre que nous retournons à Sanary. Le 14, coup de fil de la "dame aux chats", nous pouvons récupérer notre merveille à 4 pattes. Et le 15, Calin (synchronicité, c'est Chérie qui a trouvé le nom !!) entre dans notre foyer, dans notre vie. Pour nous c'est un peu notre fils.
9 ans aujourd'hui donc.
Ce même jour, à 1200 km de là, ma fille accouchait d'une petite Margot.
Sans me prévenir. Je ne saurai que j'étais grand-père qu'un an plus tard, par hasard sur Internet..
Contrairement à Calin, je n'ai pas de photo de ma petite-fille.
Encore une synchronicité : peut-être a-t'elle croisé un de mes fidèles commentateurs dans un certain Carrefour Express ?
Je vous embrasse.
11:58 Publié dans ceux que j'aime, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)
23/08/2024
Mes chansons olympiques - 3) 2016 / 2024
2016 Rio de Janeiro: Sans les Russes (dopage). L'américain Michael Phelps écrase une troisième fois la natation, de même que sa compatriote Katie Ledecky qui obtient l'or sur 200, 400, et 800m nage libre ! On la reverra... En athlétisme Usain Bolt remporte le 100 et le 200 tandis que Wayde Van Niekerk bat le record du monde du 400 en 43.03 ! En Judo c'est le français Teddy Riner qui se distingue en obtenant une seconde médaille d'or chez les poids lourds; on le reverra lui aussi ! Les Français qui remportent l'or dans leur pré carré (aviron, boxe, canoé, cheval, escrime, judo et voile) mais cette fois pas ailleurs. L'argent pour le perchiste Renaud Lavillénie (5.98m) l'inattendue lanceuse de disque Mélina Robert, le décathlonien Kévin 'bobo" Mayer, le handball H et F, et pour la natation le relais 4 X 100 NL masculin sans oublier Florent Manaudou au 50m, qu'on reverra aussi.
Quant à moi, que de chemin parcouru depuis Londres ! Je vous avais laissés en octobre 2012 abattu, n'attendant plus rien de la vie, m'essayant au jeu "song pop" pour tuer le temps. En toute immodestie, je m'aperçois que j'y domine tout le monde. De l'autre côté de la Méditerranée, une dame de Bastia est dans le même cas ! Jusqu'au jour où on se trouve l'un en face de l'autre... Cela fera des étincelles ! Puis de longues discussions par messages. Nous devenons rapidement amis puis confidents, et nous constatons que nous sommes dans la même situation, à savoir méprisés par nos conjoints qui deviennent de plus en plus menaçants envers nous. En décembre nous ressentons "un peu plus" que de l'amitié, nous nous rendons compte "en même temps" que nous ne sommes pas si nuls qu'"ils" le disent. Cependant si Ouhans-Bastia ce n'est pas Manhattan-Kaboul c'est presque ça ! Alors je programme des vacances Corses pour avril. Là-bas coup de foudre immédiat. Mais chacun la bague au doigt ! Alors, pour préserver nos - grands - enfants nous décidons de ne nous voir que tous les 6 mois, quelques bouts d'après-midi en cachette, tout en préparant nos "comings out"..
Mais en octobre 2013 nos ex-conjoints nous chopent (sans se concerter !) simultanément. "Allez, fini de jouer, retour à la niche" ! Avec gros chantages à la clef. L'erreur...! La niche on en a soupé ! Sans compter le rappel de cette "traîtrise" qui ne manquerait pas désormais de revenir à tout bout de champ... Alors on plaque tout. Laissant maison, duplex, souvenirs. Une valise chacun, point-barre, on leur laisse tout. Notre point de chute sera Toulon, une ville que je connais par coeur. Puis Sanary. En 2015 nous achetons une maisonnette en Auvergne, que nous mettrons 9 ans à retaper, et nous adoptons un petit chat. C'est en Auvergne que nous verrons ces J.O.
2021,Tokyo La moisson de médailles sera nettement moins bonne que la précédente pour les tricolores. L'or retrouvé pour le handball des deux sexes et le volley féminin. L'argent pour Kévin Mayer au décathlon, le basket masculin et en natation, c'est Florent Manaudou qui nous sauve avec son 50m NL. Mais dans ce domaine la France n'a pas dit son dernier mot comme dirait un récupérateur d'extrême droite (la vraie). Aussi pour le rugby à 7 féminin. C'est tout en dehors de notre "pré carré".
Pendant les Jeux de 2016, bien que ruinés par nos divorces (vu nos moyens le F2 - et encore, meublé avec bail précaire - était la limite supérieure) nous étions heureux et nous le savourions. Nous attendions que mon divorce soit terminé pour nous marier. Mais deux bombes nucléaires allaient me tomber dessus. La première explosa sur le moment. C'est Google qui m'apprend... que je suis grand-père ! Ils avaient osé ! Moi qui avais grandi sans fratrie ni grands-parents, j'avais été au comble du bonheur quand ma fille était née, j'avais tellement hâte d'avoir des petits-enfants, de fonder une grande famille... Et voilà qu'on m'en privait. Je n'avais pas pris la menace de ma fille au sérieux (papa, si tu quittes maman tu ne verras jamais tes éventuels petits-enfants), peut-on faire une chose pareille à un père s'il se sépare d'une épouse qui ne le supporte plus ?
Margot a 9 ans, Raphael 6 ans, je n'ai même pas une photo... Je pleure quand j'entends le téléphone de Claude François. Mais en cachette car Chérie pense que si j'ai le manque de mes petits-enfants, c'est que je ne l'aime plus ! Alors, comme pour l'Alsace-Moselle avant la guerre de 14 n'en parler, jamais; y penser, toujours.
Seconde bombe, à retardement celle-là : Parkinson. Premiers signes en 2017, les fameux tremblements. Hélas ça ne s'arrêtera pas là... En 2018, l'année où je peux enfin épouser Chérie - après 4 ans et demie de vie commune - les symptômes s'accélèrent (peur en conduisant, ralentissement de mes mouvements qui deviennent désordonnés, voire confus) mais mes muscles n'ont pas commencé à fondre : fin 2019, quand nous quitterons Sanary pour Aiguilhe (un quartier du Puy en Velay) je ferai - et soulèverai - une quarantaine de cartons, souvent lourds.
Le coup de grâce se fera début janvier 2020 avec une double hernie discale. Là j'arrêterai la conduite automobile, c'est la fin de mon autonomie. Le confinement Jupitérien m'empêchera de me soigner, et, assez vite (voir photo, prise en juillet 2020) je vais avoir de plus en plus de mal à me déplacer. Adieu les séjours à Paris !
Paris où se passent les Jeux de 2024. Exceptionnels ! Au niveau international, pour moi qui ai été sprinter, la finale du 100m m'a bluffé. Si le chrono du vainqueur (9.79) est remarquable, il n'est pas exceptionnel. Ce qui l'est, en revanche, c'est la moyenne des finalistes : 9.84 !! Le dernier a fait 9.91.. Il aurait obtenu l'or à Séoul, devant Carl Lawis himself. Autre exploit, en natation cette fois, les 46.40 du chinois Pan, qui écrase son propre record de 40/100èmes. Duplantis, qui à la perche bat les records du monde à la demande. Comme Bubka, à chaque record c'est le jackpot... Et puis, cocotico, notre nageur Léon Marchand est le nouveau Phelps : 4 médailles d'or dont 2 espacées de moins de deux heures ! Et aussi notre vététiste Pauline Ferrand Prévot, qui met près de 3 minutes à la 2ème ! Si elle va sur la route, je connais certaines bataves qui vont trembler...
Je ne vais pas énumérer toutes nos médailles, google le fera mieux que moi, mais je voudrais évoquer trois médailles d'argent imméritées. En football d'abord, je ne comprends pas comment cette équipe de "pieds cassés" a pu arriver en finale. L'équipe du Puy joue mieux ! A l'inverse, au 100m haies féminin, Cyrena Samba Mayela est pour moi arrivée en même temps que sa concurrente. Ce qui explique ses sanglots de déception. Enfin nos basketteuses ont été privées de l'or olympique par un arbitrage très discutable.
Ne pas oublier la 4ème médaille sur 4 olympiades de Florent Manaudou, comme pour l'immense Teddy Riner en judo.
Quand à moi ces jeux je les suivrai de bout en bout. Bien obligé car désormais mes pas sont comptés. Cela fait deux ans bientôt que je ne prends plus le train, un an que ne vais plus au supermarché. C'est soit le lit soit le fauteuil. Le roulant au-delà de dix mètres. Je ne peux plus écrire, heureusement qu'il y a le clavier (jusqu'à quand ?). C'est Chérie qui m'habille, me déshabille, me coupe ma viande, me lave... Jamais au grand jamais je n'aurais pensé que quelqu'un puisse faire tout ce qu'elle fait pour moi, jusqu'au moins ragoûtant ! Sans elle, je suis mort, et ce n'est pas une image. C'est elle qui me maintient dans cette chienne de vie, qui n'est désormais pour moi qu'un parcours du combattant. J'ai de quoi me "libérer", mais elle - qui a tout quitté pour moi - aurait une peine immense, à la mesure de son Amour. Alors je reste, en augmentant les doses de dopamine (ça booste la libido, je confirme) pour essayer d'atteindre la fameuse "lune de miel"...
Je vous tiens au courant.
Et je vous embrasse.
18:51 Publié dans Cica-chansons, détripage, Marie, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (25)
15/08/2024
Mes chansons olympiques : 2) 1996 / 2012
1996, Atlanta , où enfin les Français se distinguent : 37 médailles, dont 15 en or. Marie-Jo Pérec à nouveau au 400m, plus le 200 ! La série des perchistes en or continue avec Jean Galfione et ses 5m92, douze ans après Pierre Quinon. Et bien sûr notre fameux "pré carré". Sinon, Carl Lewis remporte l'or pour la 4ème fois consécutive et Bailey abaisse le 100m en 9'84 !
Ces jeux, je les verrai de loin, du fond de mon lit, trempé de sueur. Bouffé par les antidépresseurs, je suis un zombie sur lequel les gosses des rues jettent des cailloux ! Bien entendu je ne conduis plus. Ceux qui ont lu mon blog depuis le début savent pourquoi j'en suis arrivé là, pour les autres rendez-vous là. De cet été 96, j'ai quelques images d'Alsace, de Jura, et un souvenir précis de mes paroles alors que nous rentrions sur Mende : "non, je ne veux pas y aller"... Devant ma fille de douze ans !
2000, Sidney Le triathlon devient (enfin) sport olympique, tandis que les femmes sont (enfin aussi) admises au saut à la perche et lancer du marteau. La France espérait le triplé avec Pérec mais celle-ci a fui 48 h avant son entrée en piste ! Sinon pas d'exploit mais trois médaillés de cette année-là deviendront...ministres ! (de Sarkozy, Hollande et Macron) l'actuelle - ne faisant pas partie des trois - ayant été tenniswoman.
En ce qui me concerne, "tortionnaire" a réussi à me faire quitter Mende, j'habite désormais la Bretagne - j'y resterai 6 ans - et j'ai arrêté brutalement les médocs l'année précédente. De dépressif je deviens bipolaire ! Avantage : mes "hauts" durent plus longtemps - j'en profiterai pour tout rattraper côté boulot, réapprendre à conduire, devenir vice-président de la FCPE 56 et surtout délégué de classe ce qui me permettra de "sauver" deux fois ma fille. Inconvénient : mes "creux" sont très profonds. L'ensemble étant dominé par une incessante envie d'en finir. Je tiendrai quand même 4 ans...
2004, Athènes : Ces jeux sont marqués par le nageur Michael Phelps qui remporte 8 médailles dont 6 d'or. Emulation? En tout cas pour la France commence un nouvel âge d'or en natation, où la famille Manaudou va couvrir 6 olympiades ! C'est Laure qui ouvre le bal en remportant le 400m nage libre, l'argent sur le 800, le bronze sur le 100 m dos devant les yeux émerveillés de son petit frère de 13 ans, Florent, qui ne se doute pas alors que lui aussi sera médaillé, en 2012, 2016, 2021 et 2024 !! En athlé, notre 4 X 100 remporte le bronze. Moi j'ai touché le fond en février 2023, et en juin Internet m'a sauvé, j'ai pu m' y épancher. J'ai aussi enfin pu quitter cette Bretagne qui ne me souriait pas pour aller à Biarritz. Au moment des Jeux ma bipolarité avait fortement diminué, j'étais dans une belle région, j'avais un joli petit magot et côté boulot j'étais revenu au niveau et mes collègues m'appréciaient, je m'étais fait un tas d'amis, j'étais presque bien. Presque...
2008, Pékin: Usain Bolt pulvérise le record du 100m : 9'69" sans dopage (20 ans auparavant le Canadien Ben Johnson - chargé - avait réalisé 9'79") et récolte l'or aussi au 200m. En natation ce sont 25 records du monde qui ont été battus, dont 7 par le seul Michael Phelps ! Mais l'épreuve Reine, le 100m nage libre, est remportée par un français : Alain Bernard. Les frenchies décrochent aussi le titre en 4 X 100, l'âge d'or se précise. En handball nouveau titre olympique. Pas d'or pour l'athlétisme.
Pour ce qui est de ma vie, 2008 est mitigée. J'habite désormais le Jura, où j'ai enfin pu obtenir un poste de brigadiste polyvalent. Au moment des Jeux je suis en mission à Strasbourg. J'irai ainsi jusqu'à Guéret, Le Havre, Lille, et surtout l'Alsace. Comme à Biarritz on me félicite partout pour mon travail. En 2005 j'ai fait construire une belle maison près de Pontarlier que j'habiterai - dans 4 ans normalement - quand je serai à la retraite. Et, surtout, je pense avoir réussi à tourner une certaine page. Mais en 2006, mon épouse d'alors se fera trépaner, le neurochirurgien croyait dur comme fer pouvoir lui enlever son foyer épileptique, mais une erreur médicale a fait rater l'opération. Non seulement son foyer est toujours là mais elle est devenue aphasique. Devenant orthophoniste à plein temps, je mettrai 6 ans à pouvoir la guérir.
2012, Londres : Apparition du golf et du rugby à 7. En athlétisme Renaud Lavillénie obtient l'or à la perche avec 5,97m. Suffisant pour l'emporter. Et le bronze, une fois de plus, pour notre 4 X 100. La série aurifère continue pour le handball, de même que pour la natation : 50m NL (Florent Manaudou) 200m NL (Yannick Agnel), 400m NL (Camille Muffat) et 4 X 100.
Ces J.O. je les verrai... à l'hôpital, suite à une bonne hémorragie consécutive à un pic de tension. Quand j'ai vu la mère de ma fille non seulement ne pas venir à mon secours mais regarder la scène d'un air jouissif, j'ai compris que notre médecin traitant avait raison : il devenait dangereux pour moi de rester avec elle. Son opération ratée l'avait rendue infirme, enfermée en elle-même et surtout désinhibée, sans filtre. Depuis 15 ans elle m'en voulait à mort de l'avoir "trompée" et allait me le faire payer au prix fort. Désormais je n'avais plus la protection du boulot, j'étais fait comme un rat dans ma belle maison. A la sortie de l'hôpital j'avais non pas des idées noires, mais grises. Une sorte de fatigue, une envie de dormir sans réveil, je la ressens encore quand j'écris ces lignes, vieillard grabataire et inutile.
Me restait Internet. Et justement, Facebook venait de lancer un jeu de chansons, song pop...
17:21 Publié dans Cica-chansons, détresse, détripage, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (16)
08/08/2024
Mes chansons olympiques. 1) 1964 / 1992
J'insiste sur "mes". Il ne sera pas ici question des numéros un de l'époque, facilement consultables sur la Toile, mais de mes chansons préférées à l'époque de ces J.O.
1964 Tokyo. Pour la chanson, l'exception qui confirme la règle ! Mes premiers J.O. que je suivrai avec passion. Mon père m'avait donné le virus, m'emmenant souvent à Charléty. Des médailles d'or ne pouvaient pas nous échapper : en athlétisme Jazy évidemment, mais aussi Bernard l'autre Michel, et également Maryvonne Dupureur. En natation la belle Christine Caron dont tous les garçons étaient amoureux...
Finalement, tous échoueront ! A la veille de la cérémonie de clôture, zéro médaille d'or. Ce sera... un cheval (!) , Lutteur B, qui nous sauvera la mise le dernier jour.
1968 Mexico. Toujours aussi passionné. On attendait les cyclistes, on a eu les cyclistes. En athlétisme on avait un bon 4 X 100, ils ont fini "bronzés"; pas mal ! On n'espérait rien d'autre mais je ne sais pourquoi j'étais devant mon écran le 16 octobre à 2h du matin, malgré un contrôle de physique six heures plus tard. Bien m'en a pris, car sur le 400 m féminin je verrai une course de légende : Colette Besson, la championne de France, fait une dernière ligne droite de folie et doublera une à une ses concurrentes et décrochera l'or. En dehors du milieu, personne ne la connaissait ! Dans la plus grande discrétion elle battra le record du monde l'année d'après. Cette modeste prof bordelaise ne prenait pas la lumière...
A Mexico pas mal de records battus, mais qui n'auraient pas dû être homologués : Mexico est à 2260m, donc la résistance de l'air - est diminuée de plus de 20%, ça joue !
1972 Munich. Rien vu ! Il faut dire que là où j'étais, le poste de télé le plus proche se situait à dix kilomètres... Non, pas dans le désert de l'Arizona, mais bien en France, dans le Gard à près de 1600m d'altitude. On retiendra surtout de ces jeux la prise en otage d'athlètes Israéliens par des terroristes palestiniens, qui en exécuteront onze.. Le sport passera au second plan, malgré les 7 médailles d'or du nageur Mark Spitz, le Léon Marchand de l'époque. Côté français la voile et l'aviron nous sauveront du ridicule.
Ma chanson est interprétée par un inconnu, Jean-Pierre Savelli, qui devra attendre douze ans pour connaître le succès grâce au duo qu'il formera avec Chantal Richard pour interpréter besoin de rien envie de toi...
1976. Montréal : Guy Drut, en argent à Munich, devient champion olympique du 110m haies. Pas d'autre médaille d'or pour nous en dehors du cheval ! A noter l'époustouflante prestation de la Roumaine Nadia Comaneci (14 ans) en gymnastique.
1980. Moscou, où une bonne partie de la planète sera absente, emmenée par les Américains pour cause de guerre contre l'Afghanistan. Double chance d'avoir des médailles, surtout en athlétisme. Chance que nous ne saisirons pas, nous contentant en dehors des "habituels" escrime, judo et cyclisme, du bronze au 4 X 100. Sans les Américains...
Côté perso, ce seront les seuls jeux que je regarderai seul, ma première épouse m'ayant abandonné la veille de Noêl, pour cause d'adultère. Non, pas moi, c'est elle qui m'avait trompé ! Réaction féminine bizarre et pourtant fréquente.
1984. Los Angeles. Là c'est l'inverse ! C'est le bloc communiste quoi boycotte, réponse du berger à la bergère. Encore plus de médailles à récolter pour ceux de "l'Ouest". Qui ne s'en priveront pas, nous compris.
Il y aura des exploits, comme ceux de Carl Lewis (100m, 200m, saut en longueur, et 4 X 100) et Valérie Brisco-Hooks (200m, 400 et 4 X 400) en athlétisme. La France, entre sa 4ème place à la Coupe du Monde de football en 82 et sa 3ème en 86 sera championne olympique de ce sport en 84 ! Préfigurant les années 1998/2022 où elle sera au sommet avec deux victoires et deux finales sur six coupes.
Perso moi aussi serai au sommet : habitant une région paradisiaque et sur le point d'être papa. Seule ma santé me donne des petits soucis, typhoïde en 82, mononucléose en 84, les trente kilos perdus les cinq premiers mois de 1980 y sont sûrement pour quelque chose.
1988. Séoul. Marqués par le dopage de Ben Johnson. 9'79 c'était trop beau, trop tôt. Il faudra attendre quelques années pour y arriver "naturellement". Côté français rien de saillant, citons quand même le bronze au relais 4 X 100. Côté perso, mon épouse d'alors se découvre épileptique, maladie cachée par ses "chers" parents. Je vivrai désormais dans l'angoisse permanente. De plus son caractère a énormément changé, elle est loin la douce jeune femme connue un jour de mai 83...
1992. Barcelone. Enfin les Français ne se contentent pas de leur "pré carré" (cyclisme, escrime, judo, équitation) et Marie-José Pérec, un quart de siècle après Colette Besson, décroche l'or au 400m. Et médaille du même métal pour nos handballeurs, une première ! Côté perso ça ronronne, les crises de mon épouse s'espacent, côté boulot j'ai réussi un concours interne en 89, à 38 ans je suis arrivé au plus haut niveau de la catégorie B, l'équivalent de commandant dans la police. Ca ronronne, mais plus pour longtemps, dès septembre ça va swinguer !
La suite après une page... Je plaisante ! La suite - et fin - dimanche.
Je vous embrasse.
11:26 Publié dans Cica-chansons, détripage, moi, Musique, Sport | Lien permanent | Commentaires (4)
30/04/2024
les mots pour le dire
On croit avoir tout dit quand on dit frileusement "la maladie". Quelle erreur ! la maladie, bon, elle est la circonstance, l'occasion, le terrain sur lequel vont pouvoir se construire des choses.
Mais voici que tu te mets à penser à toi-même de façon toute différente, toute nouvelle. Tu t'aperçois avec effarement, peut-être en pleine panique, que tu penses à toi de l'extérieur. Tu prends conscience de ton corps, de tes organes, par la souffrance toute nouvelle qui te les révèle.
Jusque là tu les ignorais. Tu t'ignorais. Tout fonctionnait dans l'huile. Si de temps à autre, l'un manquait soudain à sa fonction, ses copains, unis, contribuaient à y remédier.
La maladie détruit ce bel accord.
Peut-être suis-je trop général en disant "la maladie". Peut-être suis-je à ce point perturbé par la brutale incursion dans ma vie de la Parkinson sinistre que j'ai tendance à tout ramener à cette fille de pute.
C'est qu'aussi elle aime morbidement vous faire prendre conscience de son pouvoir et de la méchanceté de ses caprices. Au maux variés dont elle m'accable en permanence - le pire étant de ne plus faire cent mètres en marchant - elle en ajoute d'autres, furtifs ou tenaces, qui vous montrent que, s'il lui plaît, elle peut faire encore plus mal.
Et puis il y a les médicaments.
Presque tous les parkisoniens en conviennent, les remèdes sont plus astreignants que le mal lui-même. C'est entre 3 et 6 fois par jour qu'il faut ingérer une demi-douzaine de produits différents, dosés avec précision. Ajoutons à cela les maux accessoires qui, au fur et à mesure de la détérioration de vos organes, naissent sous vos pas comme pâquerettes en avril, et qu'il faut bien soigner aussi.
La maladie de Parkinson s'attaque à la matière même du cerveau. On la soigne donc avec des produits agissant sur ces régions, avec des résultats pas forcément concluants, mais souvent bizarres...
François CAVANNA*, in "crève Ducon", Editions Gallimard.
* fondateur de "hara-kiri" en 1960, puis de "Charlie-hebdo" en 1970. Mort des suites du Parkinson en 2014.
12:19 Publié dans détresse, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (10)
14/02/2024
Tout le monde veut prendre sa place
Mon émission de jeux préférée, que je ne verrai pas encore aujourd'hui... Remplacé par l'hommage national rendu à un ancien ministre qui aura certes marqué son époque, mais cependant vécu 20 ans de plus que la moyenne de ses contemporains, et ce, sans avoir déchu.
La grande faucheuse a pas mal frappé ces derniers mois. Notamment :
- Guy Marchand, chanteur/acteur de grand talent, mais surtout connu pour son personnage télé Nestor Burma (années 90/2000), vaincu par le cancer.
- Marion Game, notre "Guéguette" de "scènes de ménages", emportée par un méchant alzheimer.
- Marie-Claire Buzy, interprète de "dyslexique" morte à 66 ans d'une maladie inavouable (pas moyen de savoir laquelle).
- Jane Birkin, qu'on ne présente pas, emportée par un AVC.
- Emmanuelle, l'ado de "premier baiser" morte à 59 ans.
- Marcel Amont, un des chanteurs les plus populaires des années 50 à 70, victime de problèmes cardiaques.
- Jean-Louis Murat, chanteur Auvergnat (ils ne sont pas si nombreux) dont on se souvient de "regrets" avec Mylène Farmer, victime d'une embolie pulmonaire.
Elle guette aussi Florent Pagny, qui résiste pour l'instant à son cancer, Michel Drucker, qui la narguait chaque fin d'année, et qui a fait 3 infarctus dans la foulée...
Par chance, je n'ai aucune de ces maladies. Le gendre d'une amie chère vient de partir après un an et demie d'agonie : Charcot. Horrible... Et je me plains !
Pour en revenir à mon émission, c'est une femme, Stéphanie, qui occupe le fauteuil tant convoité.
Dans le temps (je regarde l'émission depuis ses débuts) j'ai failli passer les sélections. Mais un contretemps au boulot m'en a empêché. Pas de fauteuil rouge !
Mais j'ai eu un noir à la place, qu'on m'a livré hier :
Aux beaux jours (quoiqu'aujourd'hui on a 21°) je vais pouvoir enfin sortir de chez moi !
Je vous embrasse.
16:02 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (7)
12/12/2023
Mes années-radio. Chapitre 1 : la découverte (1981)
Juin 1981. Je suis à l'hôpital Saint Eloi à Montpellier, section "maladies infectieuses". Grosse suspicion de tuberculose. Moral en berne car on a évoqué devant moi un pronostic vital mal barré...
Un gros évènement va marquer ce séjour à l’hosto. J’ai bien sûr emmené mon radio cassette, et continue d’enregistrer. RMC surtout. Et un beau jour, je ne sais pas lequel, je tombe sur une « radio pirate ».
La vraie radio pirate, Radio 2000, qui émet quelques heures depuis une avenue voisine. Mitterrand avait promis qu’il autoriserait de telles radios sur la FM, et certains ont vite réagi, sans attendre le décret d’application.
Là on sent vraiment que c’est des amateurs.... Les « heu... » sont partout, ils se trompent de temps en temps de disques. « Et heu main-te-nant - heu, plaace à notre ami, heu...Ange, qui va heu nous préparer, pardon, vous présenter, heu sa fameuse émission.... »
N’empêche, c’est sympa. Ils n’ont en tout et pour tout que 20 disques (je les ai comptés) dont ma chouchoute Kids In America de Kim Wilde mais vraiment, oui, c’est sympa ! D’entrée j’enregistre une cassette. Et un jour, où j’avais un gros coup de blues (car ça me prenait de temps en temps, au point qu’ils sont même un jour allés chercher un psy pour m’examiner) le fameux Ange lance une émission de dédicaces. Il donne le numéro, et moi je le compose. Ca fait vraiment film américain larmoyant, mais pourtant c’est rigoureusement exact:
« Allo, Radio 2000..
- Oui, bonjour, ce serait pour avoir un disque.
- Oui, tu t’appelles comment ?
- Patrick.
- Et à qui tu le dédicaces ?
- Ben (là je souris) à moi.
- Comment ça à toi ?
- Oui, je suis dans une chambre d’hôpital et je vais peut-être mourir... »
Je le sais, j’en rajoutais un peu, mais en même temps ils avaient leur scoop à Radio 2000. Je demande bien sûr Kids in América.
C’est Maxime Leforestier qui passe, et tout à coup ça s’arrête net. « J’interromps ce disque pour dédicacer Kim Wilde à Patrick, qui est en train de mourir à St Eloi... »
Je venais à cet instant même de découvrir ce que la radio libre pouvait apporter. Cette petite radio de quartier, d’immeuble presque, qui devait compter à tout casser quelques dizaines d’auditeurs, s’est permis de tout chambouler pour « une cause ». La mienne en l’occurence. RMC ou Europe 1 ne l’auraient jamais fait, même si - je l’ai dit - la radio est un média beaucoup plus souple que la télé. A grande radio grandes causes, ce qui est normal (comme l’arrêt brutal de l’émission culte Quitte ou double le jour de décembre 1959 quand le barrage de Malpasset a cédé) à mini-radios mini-causes. Bien sûr je ne suis pas passé à l’antenne (ils n’étaient pas équipés, ou... ne savaient pas encore comment faire) mais n’empêche ça m’a donné du courage. Je savais que maintenant je n’étais plus seul dans ma chambre d’hôpital. D’autres pensaient à moi, sans même me connaître...
(à suivre)
Ces lignes ont tout juste 20 ans (mars 2003), extraites de mes "mémoires".
12:03 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (5)
15/06/2023
Harcèlement scolaire : déjà voilà 60 ans...
Le tragique suicide de la petite Lindsay m'a choqué. Certes il apparaît à une lecture plus approfondie et sans vouloir jouer les psys à deux balles que la jeune fille portait déjà un lourd fardeau : son père suicidé en prison. Alors ce harcèlement au collège, puis dans les réseaux sociaux a été de trop, de cette vie elle n'en pouvait plus, sa seule solution pour échapper, c'était échapper à la vie.
Ceux (95%) qui ne connaissent mon blog que pour la musique n'ont pas lu la note d'août 2010 où j'ai évoqué le problème.
Je suis entré en 6ème à 10 ans. Puis en 5ème à 11, je pense que vous suivez.
A 11 ans j'en paraissais 8, et j'étais avec des "camarades" de parfois 13/14 ans. Des mastards de 1m80 !
Pour deux ou trois d'entre eux j'étais le souffre-douleur idéal. Pendant cette 5ème je n'en ai pas parlé à mes parents, pas plus qu'au début de ma 4ème où je retrouvais mes tortionnaires.
Ils ont fini par le savoir quand l'un d'eux m'a déchiré mon manteau.
Là, ils ont fait intervenir... l'assurance (!) pour que le manteau soit remboursé !
J'entrai en 3ème à 13 ans, avec 20 à 30 cm de moins que les autres. Cette année scolaire fut un calvaire pour moi, comme ça a été le cas pour la jeune Lindsay.
Et c'est alors que la solution est venue.
Pas de suicide, une phrase qu'un jour de décembre 1964 mon oncle a prononcée. Il s'en voudra longtemps...
Vous voulez en savoir plus ? C'est là ...
Je vous embrasse
18:28 Publié dans actualité, détripage | Lien permanent | Commentaires (15)
17/04/2023
Mes racines...
Si on regarde "en diagonale" je suis Parisien, né dans la capitale et y ayant vécu 23 ans (jusqu'en juin 72 et de février 74 à août 75).
Mon père est né à Marseille mais a surtout vécu au Vigan, dans les Cévennes (34 ans) et à Paris (34 ans aussi).
Ma mère était "pied-noire", 34 ans parisienne et 26 ans viganaise.
Pour se faire une idée de l'étendue de mes origines, prenons mes huit arrière-grands-parents. Ca part de tous les côtés !
- la mère de la mère de la mienne, Louise Daigneau (née en 1857) était de la Sarthe.
- son mari, Achille Pofilet (1845) du Haut-Doubs !
- la mère du père de la mienne, Justine Escande (1848) était de Carcassonne.
- tout comme son mari Pierre Bastide (1846) où il était garçon de café.
- le père du père de mon père, Alexis-Marie "Cicatrice", ébéniste, était breton des Côtes d'Armor, né à Plénée-Jugon en 1863.
- sa femme Anna Rizzo (1871) était Italienne.
Pour les deux autres aucune idée. Mon père a toujours nié sa mère, plongeait dans un grand mutisme quand j'avais le malheur d'y faire allusion. Ce n'est qu'à sa mort en 2006 que, via son livret de famille, je finirai par apprendre qu'elle s'appelait Julie Bonnet. Sans autre précision.
C'est une tradition, chez les "Cicatrice", de cacher les grands-parents à leurs petits-enfants...
Je vous embrasse.
16:01 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2023
à mes commentateurs
Je tiens à m'excuser d'avoir viré vos coms, très intéressants, qui m'ont montré qu'il ne fallait pas que je m'aventure dans des terrains que je ne maîtrise pas, notamment les histoires d'albums qui ne sont achetés que par moins de 1% de la population (disque d'or : 10.000 unités) et qu'il valait mieux que je reste dans mes bons vieux singles/45 tours, des chansons qu'on a des chances d'avoir entendues. Pour moi - et j'imagine l'auditeur lambda - la dernière chanson d''Adamo était "puzzle" et pour Souchon "et si en plus il n' y a personne" ! Vous imaginez. la honte...
J'ai donc viré une note qui manifestement (c'est le cas de le dire, en ce moment) était fausse, mais les commentaires sont partis avec !
J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Je reviendrai dans la semaine avec une note plus adaptée à mon niveau.
Je vous embrasse.
14:57 Publié dans Blog, détripage | Lien permanent | Commentaires (16)