20/04/2011
Moment de doute...
C'est bien, un blog.
Quand on ne sait pas à qui se confier, alors on écrit tout sur son blog. La blogothérapie.
Pour la première fois, depuis six semaines, je me pose des questions sur mon avenir avec mon épouse.
Pourtant, voici quelques jours, j'avais eu l'intention d'écrire une belle note sur la retraite, sur ma retraite, disant que pour la première fois je prenais conscience de ce qui se passait autour de moi, notamment les paysages. Hier, par exemple, je me suis surpris à photographier une fleur ! Un truc que j'aurais jugé impensable voici peu d'années.
Pour la première fois depuis...1994, je regarde l'évolution de la nature, si rapide en cette saison. Les couleurs des arbres qui changent en même pas 24h, les champs qui passent du vert sombre au vert tendre, puis vient s'y ajouter des jonquilles, lesquelles cèdent le pas aux fleurs de pissenlit...
Quand on travaille, on ne pense pas à tout ça. Une partie du cerveau est prise par ça, même si ce travail se passe bien, comme c'était le cas pour moi ces 4 dernières années, si j'excepte novembre et décembre 2009. Désolé M. Henri Salvador, le travail n'est pas la santé, il est même nuisible à ladite santé dans une certaine mesure.
Alors, me direz-vous, la vie est belle ?
Non.
J'ai "chère et dure" qui ne me facilite pas la chose.
Elle oscille entre engouement de gamine et la tronche dans sa plus belle expression.
Je pense - je vais lâcher le mot - qu'elle est maniaco-dépressive.
En la regardant, je me vois dans les années 2000.
Des problèmes, on en a, comme tout le monde, mais elle, se les crée.
Par exemple nous avions décidé de faire une terrasse avec des amis. Sable commandé, et livré, dalles commandées, livrables hier à 10h.
Mais ces dalles "1er prix" n'étaient pas arrivées. Du coup, depuis avant-hier soir, on vit avec les dalles non arrivées. C'est l'obsession du jour. Sa vie n'est plus que dalles non arrivées.
Hier son amie Lulu est venue lui tenir compagnie (faudra que lui décerne un prix, à celle-là, car elle m'évite pas mal de face-à face pénibles avec chère et dure), et quand elle est partie, je l'ai emmenée en balade. C'est là que j'ai pris les photos des fleurs.
Elle qui d'ordinaire est partante pour ce genre de choses, n'arrêtait pas de maugréer. Elle avait chaud, puis elle avait froid, la route montait...Et bien sûr, la conversation était jonchée de dalles non livrées.
Ce matin, coup de fil du chef de chez Brico : "vos dalles vont partir de Bordeaux (!) demain, elles seront là mardi, mercredi on vous livre".
Fureur noire de chère et dure, alors que finalement ça ne pose pas tant de problème que ça, la semaine prochaine ça pourra autant se faire que cette semaine, nos amis sont d'accord.
Tout à l'heure, avec sa copine Lulu, je les ai emmenées à Besançon. Surtout pour leur faire plaisir, car les villes j'aime bien les visiter, mais sous le cagnard, pas trop.
Mais, sitôt rentrés, sitôt la copine chez elle, c'est reparti avec les dalles.
Là je vous parle des dalles.
Mais en fait, c'est valable pour la moindre chose. Une petite contrariété se transforme en catastrophe.
Je connais, je suis aussi passé par là.
Et je pense que si j'étais resté comme ça, il y a belle lurette que nous ne serions plus ensemble.
Je sais ce qui lui manque.
Sa santé d'abord. Pouvoir dire ce qu'elle pense, au sens brut. C'est à dire pouvoir traduire ses pensées en paroles. Mais le vocabulaire lui manque, et ses phrases sont sans cesse ponctuées de comment qu'on dit...
Je ne voudrais pas être à sa place.
Lui manque aussi notre fille.
Et ça je n'y peux rien. Ni elle non plus, c'est le destin qui a voulu ça.
Mais moi en attendant, je commence à me faire du souci pour mon avenir.
Tant qu'elle s'entend avec sa copine, ça pourra le faire. Mais si jamais ça casse, alors le "on fout l'camp", litanie que j'entends quand même depuis...1985, depuis sa maladie, depuis sa "transformation", sera de nouveau sur le tapis.
Sincèrement, ce soir, j'ai peur...
Je vous embrasse.
21:31 Publié dans détresse | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : maniaco-dépression
16/04/2011
ECOUTEZ-MOI !!!
J'ai beaucoup parlé dans ces colonnes de mon passé d'animateur, de 1982 à 1997.
Mais jusqu'à présent, il m'était impossible de vous faire écouter un échantillon de ces émissions.
A présent, les choses ont changé.
J'ai fait l'acquisition d'un convertisseur cassette/Mp3, et s'il est certain vu la qualité du son qu'il délivre que je pourrai pas, comme j'en avais l'intention, faire une sauvegarde générale de mes émissions de radio sur Cd-Rom, au moins pourrai-je vous faire découvrir une nouvelle facette de votre serviteur.
Donc, voici la "chose", un conseil, montez le son, et si vous le pouvez, mettez des aigus.
Je vous embrasse.
15:44 Publié dans moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (4)
10/04/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : DANIEL GUICHARD
Daniel Guichard a été connu en 1972, grâce à sa chanson La tendresse. Mais sait-on qu'il avait déjà enregistré cinq 45 tours, et ce depuis 5 ans ?
Le premier - introuvable - se nomme Faut-il être et date de 1967.
Le second - un peu moins introuvable - s'intitule N°1 et date de 1968.
Pas de disque en 1969.
En 1970, une chanson qui déjà passe dans les radios : C'est parce que je suis né à Paname.
1971 verra Chez toi Nicole et Marinette.
Et enfin, la tendresse en 1972. Bien passée dans les radios mais pas encore classée chez SLC.
De même que bien sûr, de la même année.
C'est en janvier 1973 qu'il enregistre le titre qui va le faire décoller : Faut pas pleurer comme ça.
11 semaines de présence au hit entre mars et mai, une 9ème place en avril.
Pourquoi, sorti en juin, va faire un peu mieux : 12 semaines dans le hit de juillet à septembre, n°7 en septembre.
Et grâce à ces deux chansons, Guichard se classe 18ème interprète français pour l'année 73.
Il classe en janvier 1974 T'en souviens-tu Marie-Hélène, à la 20ème place.
Jusque-là, Guichard a un public relativement restreint. Mais c'est une chanson qu'il avait composé 11 ans plus tôt pour la mort de son père (il avait alors 15 ans) qu'il enregistre en mars 1974.
18 semaines de présence d'avril à juillet, et la consécration en juin avec la première place. Mon vieux fait connaître Daniel Guichard à la France.
Ce sera un peu moins bien pour Les secondes, qui seront 17èmes en septembre.
En octobre, il enregistre une chanson qui va provoquer un déclic en moi. J'avais vaguement entendu parler du Journal d'Anne Frank, mais sans plus. Chanson pour Anna résume ce journal, et du coup je l'achète pour en savoir un peu plus sur le sujet.
Pendant très exactement 10 heures, je ne le quitterai pas. Impossible pour moi de refermer le bouquin en me disant "la suite demain". Non, c'était tellement poignant que je n'arrivais pas à faire ce geste.
Et du coup, je vais commencer à lire, à énormément lire. Autre chose que les lectures habituelles, soit San Antonio, Pagnol ou Pierre Daninos, ma "trilogie" de l'époque.
Merci à daniel Guichard de m'avoir donné le goût de la lecture, même si déjà j'avais celui de l'écriture.
Hit-paradement parlant, Chanson pour Anna sera 6ème en décembre, pour couronner une année 1974 qui le voit second interprète français de l'année. Derrière un Johnny en perte de vitesse.
Et sur l'ensemble des années 1963/1974, il ne se classe que 47ème, mais comme pour tous les interprètes sortis dans les années 70 ça ne veut pas dire grand chose !
Je vous embrasse.
16:18 Publié dans ceux que j'aime, Cica-chansons | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : daniel guichard
09/04/2011
Ma désintoxication
La France est un des plus gros consommateurs d'antidépresseurs et autres antianxiolytiques.
Moi-même, depuis près de 40 ans, je participe au mouvement, cause travail posté. J'ai fait des nuits jusqu'à l'âge de 57 ans, et le début des journées est fixé à 5h45...
Je passe sur ma période 1994/2000, où je prenais 14 comprimés par jour, mais pas n'importe quels comprimés. Par exemple un comprimé de médicament A dosé à 0.75 vaudra trois comprimés dosés à 0.25. Donc, c'est par dizaines qu'il faudrait compter...
Mai 99, j'arrête tout. y compris les somnifères.
Ne tarde pas à arriver une maniaco-dépression, durant laquelle je dois dormir environ 3 à 5 heures maxi par nuit !
Ce n'est qu'après ma TS (février 2003) que je reprends mes doses d'avant 93, mon médecin m'ayant assuré que s'il le fallait, il me mettrait en congé maladie jusqu'à mon départ pour Biarritz.
Biarritz où je suis bien accueilli, ce qui me fait prendre juste une dose de 2.50 de médicament A.
A comme antianxiloytiques.
En octobre 2004, je réussis même un prodige. Ayant fui femme et enfant pour aller me ressourcer dans ma ville natale (la femme était en cure, l'enfant s'était barrée étudier en Bretagne), je me mis à diminuer les doses de A. 2.50 le premier jour, puis 2, puis 1.50, puis 1, puis 0.50 puis...zéro !!!
Ce sera la seule fois de ma vie professionnelle où j'arriverai à cette victoire.
Que je comptais bien exploiter...
Hélas, au boulot la situation se dégrade. D'où un médicament B dosé à 100, en plus de mes 2.50 de A.
En 2005, je commence carrément à grincer des dents ! D'où second médicament B à 100 qui vient s'ajouter aux autres.
2006 : c'est
- la mort de mon père
- la trépanation de mon épouse
- le viol de mon blog au boulot
- l'obligation de partir du Pays Basque.
Là va s'ajouter 1 comprimé de somnifère C et un second A 2.50
Je résume.
A la veille de prendre ma retraite, j'avais
5 mg de A
200 de B
50 de C (somnifère).
A présent que le boulot est fini, je suis en train de redescendre.
Pour B, le plus facile, je suis passé à 175 de B début mars, puis à 150 début avril.
Si tout se passe bien, je devrais me sevrer ainsi :
mai : 125 de B + les autres
juin : 100 de B + les autres
Juillet : 75 de B + les autres
Août : 50 de B + les autres
Septembre : 25 de B + les autres
Fin septembre, ne resteraient que A et C.
octobre et novembre je passerais de 50 à 25 de C.
Puis avant la fin de l'année j'éliminerais le C
Reste le A, que 40 ans de travail posté m'ont obligé à prendre.
Mon but c'est de passer de 5.00 à 2.50. Peut-être moins mais ça serait inespéré
Donc, janvier 4.50
février 4
mars 3.50
avril 3
mai 2.50.
Cela est bien sûr un programme "idéal", qui verrait tout ces mois comme un long fleuve tranquille.
Une crise de mon épouse peut ralentir cette progression.
Mais pour l'instant je suis fier du début de progrès que j'ai fait.
Pour les éventuels médecins : A = Témesta, B = Atarax, C = Stilnox.
Je vous embrasse.
17:25 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : volonté
07/04/2011
Sur une idée de Manoudanslaforêt : du virtuel au réel...
19:01 Publié dans beaux moments, Blog, ceux que j'aime, Merci, moi, Web | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : amis du net
04/04/2011
1 mois de vacances, déjà...
Quand je pense que - d'après les dernières statistiques - il m'en reste encore 263 !!!
Et si je tiens de mon père, mort à 94 ans, il m'en reste 407 !!!!
N'empêche, c'est vraiment génial, la retraite.
On peut prendre son temps, beaucoup moins s'énerver aux caisses de supermarchés ou à la file d'attente d'une gare ou d'un aéroport.
Là, ce n'est pas du temps libre qu'on est en train de gaspiller, mais "c'est offert".
Ainsi mes rythmes de sommeil.
3 cas se présentaient :
1) je n'avais pas travaillé et je devais me lever le matin à 5h.
Vous dire le mal que j'avais à me coucher à pas plus que 21h, pour avoir au moins un minimum de sommeil. Je n'y arrivais pas tout seul, d'où les somnifères obligatoires, depuis 1985, depuis qu'un sombre crétin des bureaux parisiens a décidé qu'on ne travaillerait plus en 2 x 12, mais 4 jours par semaine de 5h45 à 18h15.
2) je venais de travailler la journée et je devais me lever à 5h.
Plus facile, déjà... Là je n'avais pas trop de mal à m'endormir, mais en revanche, bonjour quand le réveil sonnait ! Je mettais au moins 10 mn pour m'extirper du lit !
3) Je n'avais pas travaillé et je ne travaillais pas le lendemain.
Là, pas une minute à perdre ! Comme je n'étais plus obligé de servir d' "homme de compagnie" à mon épouse grâce à la télé, a moi les soirées, que je prolongeais très tard. Par exemple, à Biarritz, 3 h du matin était la règle. A Lons, c'était souvent vers 1h que je coupais l'ordinateur.
D'où un réveil très "tardif" le lendemain (vers midi), d'où un début de décalage.
C'est ce qui se passait quand j'étais en congé chez moi : J'arrivais à vivre à l'heure Canadienne!
Couché vers 3-4h, debout vers midi, ma matinée était en fait l'après-midi, mon après-midi étant la soirée, ma soirée une bonne partie de la nuit !
Là, depuis que je suis en retraite, j'ai pris deux résolutions :
1) me coucher à heures fixes, pas plus tard que 23h.
Réveil libre.
2) Diminuer ma dose de somnifères car (je fais abstrastion de ma dépression) depuis 25 ans j'avais augmenté les doses.
Là, tous les mois je diminuerai d'environ 5%, pour essayer d'arriver au sevrage complet en environ 5 années.
Le pourquoi de cette note ???
On s'habitue vite aux bonnes choses.
Ce matin, en tant qu'un des permanents de la bibliothèque municipale, je devais être là-bas à 10h, pour accueillir le bibliobus.
Quand, à 9h15, le réveil a sonné, ce fut pour moi une agression ! Cette "chose" qui ne m'emmerdait plus depuis 30 jours recommençait à me harceler ? Non, c'était une erreur, me disais-je dans mon brouillard. Ce doit être pour ma femme.
Ah non, c'est vrai, lundi 4 (là aussi j'ai du mal avec les jours de la semaine, je les ai complètement zappés. Il n'y a que le dimanche que je retiens, car tous les magasins sont fermés), 10h pour le bibliobus...
Quand je pense qu'il y a encore un mois, la moitié du temps je bossais depuis près de 4h à cette heure-là !!
Voilà les nouvelles du front !
Je vous embrasse
12:51 Publié dans beaux moments, Loisirs, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : retraite
27/03/2011
Le chiffre du jour : 9 %
C'est le nombre d'électeurs appelés à voter aujourd"hui qui ont glissé un bulletin UMP dans l'urne.
Ne voulant pas tirer sur une ambulance, je m'abstiendrai de tout autre commentaire.
Je vous embrasse.
22:18 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (2)
25/03/2011
la notion d'"avenir" selon Alain Rémond
Alain Rémond. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Rémond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique "Mon Œil" de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu'en 2002.Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l'émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5.Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.
Comme vous le voyez, ce n'est pas n'importe qui...
Beaucoup de lecteurs de "Marianne" se précipitent en premier sur sa dernière page, pour lire Rémond.
Au sujet de l'"avenir", je me suis longtemps étripé, fâché avec ceux et celles qui prétendaient que notre avenir ne dépendait que de nous-mêmes, que le "Destin" n'existait pas, et que ceux qui prétendaient le contraire étaient des peureux fatalistes.
Moi je prétends le contraire. Si certes nous avons une petite marge de manoeuvre (pas si petite que ça d'ailleurs), le reste de notre avenir nous est dicté par ce que j'appelle le Destin - pour ne pas fâcher personne.
L'exemple de mes vacances à Lisbonne l'an passé peut illustrer mon propos.
Nous avions les billets depuis longtemps à l'avance. Nous avions réservé l'hôtel depuis longtemps également. A part la maladie, rien ne pouvait nous empêcher de passer nos huit jours au soleil.
Patatras ! La grève des trains !
C'est là qu'intervient "la marge de manoeuvre" dont je parlais plus haut. Soit j'annulais tout, soit je prenais ma voiture pour rejoindre Lyon. Ce qui ne m'arrangeait pas du tout, vu comment conduisent nos amis du Rhône, et le problème du stationnement.
J'ai choisi la seconde solution. Mais, entre-temps, il y avait ce fameux problème du volcan Islandais qui clouait au sol de plus en plus d'appareils. Belle intox, cette affaire d'ailleurs, on en reparlera.
Et là je ne pouvais rien faire, sinon prier pour que l'aéroport de Lyon soit ouvert (il avait déjà fermé) et que celui de Lisbonne ne soit pas touché.
Il s'en est fallu d'un cheveu, mais nous avons pu faire le voyage sans encombre. Une place de parking s'est libérée "comme par magie" lors de notre arrivée à l'hôtel...
Mais je le répète, cela ne dépendait en aucun cas de nous et de notre volonté, aussi grande fût-elle.
Jusqu'à présent je n'avais guère trouvé de partisans de ma notion d'avenir guidée plus ou moins par le destin, mais cette semaine, c'est M. Rémond en personne qui en parle, mieux que je ne pourrais le faire moi-même :
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A méditer, pour les "destino-sceptiques" !
Je vous embrasse.
12:14 Publié dans moi, psy, spiritualité | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : alain rémond, destinée
22/03/2011
Nos policiers sont-ils des handicapés ?
Disons, certains d'entre eux le considèrent....
19:21 Publié dans les délires de Cica | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : police
20/03/2011
L'autisme de l'UMP
Depuis 1965, j'ai assisté à un certain nombre de soirées électorales.
Mais là, je suis abasourdi.
Je rappelle les résultats provisoires à l'heure où j'imprime :
PS : 26% des suffrages exprimés
UMP : 16%
FN : 14%.
Que nous dit l'UMP, qui vient de subir la bérézina la plus complète de son histoire ?
1) ces élections sont "locales". Air connu, quand le pouvoir en place perd ces élections, elles sont locales, quand il les gagne, c'est "un succès pour la majorité". On passe et on oublie ces petits arguments du café du commerce.
2) Les gens se sont abstenus.
Oui, mais... les télévisions aussi, qui depuis longue date ont zappé ce qui aurait pu être une soirée electorale !
Et pourquoi les électeurs se sont-ils abstenus ? Simple : on appelle à voter pour une structure que sarkozy va détruire dans 3 ans. Suppression et des départements, et des régions. Quand on a la fièvre, le mieux est de casser le thermomètre !
Qui est allé voter dans ces conditions ? Les gens "politisés". Qui ne votaient pas pour untel ou ubtel mais pour tel ou tel parti.
Quand je vois la mine réjouie des Copé ou des Novelli qui semblent heureux avec... on s'accroche, même pas 8% des électeurs inscrits !!!
Le pire, c'est l'alliance tacite avec le Diable, comme ils disent : Pas de "front républicain" en cas de duel PS-FN.
Si le dit PS avait agi comme ça en 2002, peut-être que Chirac n'aurait pas eu un score de république bananière ???
Bref, ces gens en bout de course ne veulent pas entendre que l'on a plus que marre d'eux et de leurs dégâts.
Leur seule chance actuellement est la divison en face, et l'attitude irresponsable de Strauss-Kahn...
Signe "local" : pour la première fois, à Ouhans, mon village, la droite a été mise en ballotage lors d'un scrutin.
Je vous embrasse.
21:12 Publié dans actualité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ump