11/02/2011
Sportif sans trop le vouloir...
Voilà ce que c'est de construire une maison sur trois niveaux. Certes, on y a de la place, et chaque pièce est située de telle manière que personne ne gêne personne.
Par exemple les cuisines à l'américaine....
Ah quel bonheur ! Sentir la cuisson d'un chou-fleur, entendre le bruit du lave-vaisselle tandis qu'on est en train d'essayer de regarder la télé, j'ai donné entre 1995 et 2010, mais j'ai juré qu'on ne m'y reprendrait pas.
Idem la pièce où est installé mon ordi, et ma chaîne hifi. Elle a toujours été à côté d'une chambre à coucher ou de la salle à manger. Si bien que ma musique, poussée à un certain niveau, pouvait s'entendre dans les environs immédiats.
Il n'y a que dans un appartement, occupé de septembre 1997 à novembre 1998, que dans ce que ma douce épouse appelle "la pièce à bordel", je n'ai jamais déballé aucun carton. Je n'y ai jamais écouté de musique, mon occupation principale étant le lit, où en dehors des jours de boulot et des jours de visite, je le squattais jusqu'à 11h30, puis de 13h15 à 16h/16h30, et à partir de 20h30. Pas forcément pour dormir, pas mal aussi pour lire, mon lit était une sorte de refuge.
Dans ma nouvelle maison du Odou, les chambres sont au premier, avec un WC-salle de bains.
Au rez-de chaussée se trouve salon, salle à manger, seconde salle de bain, WC séparé (deux WC c'est peut-être un peu snob, mais je vous garantis que personne ne gêne l'autre) , une autre chambre (qui sert de chambre d'amis, qui ont ainsi tous leurs aises) et enfin la cuisine.
Au sous-sol le garage, une buanderie où peuvent ronfler tranquillement la machine à laver et le sèche-linge, la cave à vin, un couloir dans lequel j'entrepose pas mal d'affaires, dont des piles et des ampoules (retenez bien les ampoules, vous verrez que ce n'est pas innocent...) et enfin ma pièce à bordel où se trouve l'ordi (où je peux surfer sans me faire surprendre) et la chaîne Hifi (que je peux faire gueuler sans gêner les autres).
Mais, il y a des choses auxquelles je n'avais pas pensé.
Par exemple, hier soir, après avoir éteint l'ordi, je monte me coucher.
Et là, je constate que l'ampoule de ma lampe de chevet est naze.
Je descends alors au sous-sol pour en chercher une autre, et après m'être regrimpé mes deux étages, je m'aperçois qu'elle est à baïonnette alors qu'il en faut une à vis !
Je descends alors au sous-sol pour en chercher une autre, et après m'être regrimpé mes deux étages, je m'aperçois (j'ai fait un copier-coller, ça va plus vite lol) qu'elle est HS. Censée pourtant être dans les "qui marchent".
Je descends alors au sous-sol mais cette fois j'en prends une bonne dizaine, et je finis par en trouver une qui marche.
Et je redescends une nouvelle fois pour ranger celles sont je n'ai pas eu besoin.
Comptez : ça fait 10 étages de montés ! Et pas des petits étages, les plafonds sont à 2m50 !
Un "exploit" que j'aurais refusé d'accomplir si on me l'avait présenté sous une autre forme. C'est à dire, par exemple, de grimper au 10ème étage d'un immeuble sans ascenseur...
Merci à ma maison qui me (nous) permet de faire dus sport !
Je vous embrasse.
11:07 Publié dans les délires de Cica, moi, Sport | Lien permanent | Commentaires (9)
07/02/2011
Le crêt Monniot : un panorama remarquable
A seulement 14 km de chez moi, on y accède par une route tout à fait correcte.
Ce lieu est connu pour sa vue exceptionnelle du Mont-Blanc.
Et c'est vrai que le sommet des Alpes y apparaît dans toute sa majesté.
Mais si vous ne venez que pour ça, certes vous verrez le Mont-Blanc, mais aussi ce paysage :
Paysage Jurassien typique, mais qu'on pourrait qualifier d'assez commun.
Néanmoins, certains jours (jamais en été) l'air est si limpide que, avec une bonne paire de jumelles, on peut voir plus de détails :
Et là, le Mont-Blanc, il passe en seconde zone ! Car les glaciers que vous voyez au loin sont à plus de cent, voire cent cinquante kilomètres !
Sur la photo ci-dessus on peut voir respectivement de gauche à droite (pour les principaux):
L'Eiger, le Finsterarrhorn (4274m), la Jungfrau (4158m), l'Aletchshorn (4182m), Le Weishorn (4505m), le Mont Rose - frontière avec l'Italie - (4634m) et le Cervin (4478m).
Bien entendu, la vue porte largement au-delà de la photo, qui commence à gauche par le Titlis et à droite par les Dents du Midi et le Mont Blanc. Bref, pas loin de 180 km de massif !
Mais, étant bien connu qu'un petit croquis vaut mieux qu'un long discours, voici une carte qui illustrera parfaitement mon propos :
(le trait en pointillé représente le grosso-modo le sud-est, c'est à dire la direction de la ferme)
Sur ce je pars faire mes deux jours à Lons, à mercredi soir.
Je vous embrasse.
15:19 Publié dans beaux moments, Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (6)
06/02/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Jacques DUTRONC
La première fois que j'ai entendu Et moi et moi et moi, en juillet 1966, je me demandais si ce n'était pas un canular.
Plus encore quand on annonça le nom du chanteur : Dutronc. Sans prénom.
A une époque où les chanteurs français se faisaient appeler Johnny Hallyday, Richard Anthony, Sheila, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Stone, Ronnie Bird, Frank Alamo ou Monty, cela faisait "chelou".
Les rumeurs allaient bon train, beaucoup pensaient que c'était encore un coup des Charlots, voire d'Antoine lui-même. On ne pouvait pas admettre qu'un chanteur à la voix nazillarde, à la musique pauvre et au répertoire limité, puisse en plus s'appeler "Dutronc" !
Et pourtant c'était véridique. Dutronc existait bien, il était directeur artistique chez Vogue, et s'était essayé en cet été 66, peut-être celui où il y avait le plus de concurrence.
Et moi et moi et moi, sorti en juillet, se classera 13ème en août, 12ème en septembre et 6ème en octobre. Pas mal du tout pour un premier disque...
En bon professionnel, il attendra d'avoir épuisé Et moi et moi et moi pour sortir les Play-Boys fin octobre.
6ème en novembre, il atteint le sommet en décembre. Personne ne comprendra le sens de cette chanson mais tout le monde notera l'imitation du Général De Gaulle dans le refrain (Crac boum Huuuue).
Sans être classées, deux autres chansons du disque seront célèbres : on nous cache tout on nous dit rien et la fille du Père Noël.
En cette année 66, Dutronc entre à la 19ème place des interprètes français, 15ème chanteur masculin.
Janvier 67 verra la sortie du super 45 tours contenant Les Cactus (non classée à l'époque, Pompidou n'avait pas encore fait sa promo ! ) et l'espace d'une fille qui sera 19ème en février.
4ème 45 tours en avril avec un doublé. Marchera d'abord l'idole, 6ème en mai, puis J'aime les filles, encore une fois numéro 1 (début juin).
En juillet arrive la mode hippie, et c'est encore un doublé. Il enregistrera à cette occasion hippie hippie hourra en septembre, qui n'arrivera que 20 ème alors que le plus difficile arrivera numéro 4.
Pour cette année 67, il atteint la 8ème place des interprètes, 5ème chanteur masculin derrière Adamo, Johnny, Claude François et Michel Polnareff.
Le disque sorti en janvier 68 fera quand à lui un triplé !!!
Comment elles dorment sera 21ème en mars. Fais pas ci fais pas ça sera 12ème ce même mois. Et la locomotive de ce disque s'appelle il est cinq heures Paris s'éveille, numéro 3 en ce même mois de mars (3 chansons d'un même 45 tours dans les 21 premiers, belle performanance) et surtout numéro 1 en avril.
Bien que Dutronc ne soit pas ma tasse de thé, pour moi cette place est méritée. Car c'est finalement un document sur le Paris de cette année-là. (Et sur le Boulevard Montparnasse la gare n'est plus qu'une carcasse, à la Villette on tranche le lard).
Gros bide avec le disque suivant, qui paraît en juin, le courrier du coeur.
Meilleure pioche en septembre avec amour toujours tendresse caresses, 9ème en août et une 25ème place en septembre pour l'opportuniste, qui restera néanmoins 6 mois dans l' "antichambre" (entre la 26ème et la 50ème place).
A tout berzingue, sorti en novembre, sera 11ème en février 69.
Pour cette année 68, il se classe 9ème chez les interprètes.
1969 . La Seine n'est que 21ème en mars.
Mais le responsable est 3ème en juin.
Et l'hôtesse de l'air, sortie en novembre, fait un tabac : 16 semaines dans le hit, numéro 2 en janvier 70.
Il reste assez haut chez les interprètes, 12ème pour cette année 69.
A la vie à l'amour (rien a voir avec la chanson de Jackie Quartz) ne sera que 22ème en avril.
Doublé avec un disque simple, Dutronc l'a fait avec la 18ème place pour la queue les Yvelines et la 25ème pour il suffit de leur demander.
Et pour 70, Dutronc se maintient à sa 12ème place. A partir de là commence la dégringolade pour le Dutronc chanteur.
Certes le fond de l'air est frais arrivera 7ème en février 71. L'Arsène, qui bénéficie du fait d'être la chanson-générique d'un feuilleton populaire ne sera lui aussi que 7ème.
Et ce sera tout pour cette année 71.
Une seule chanson pour 1972, mais sa plus belle à mes yeux : le petit jardin, 13ème en mai.
En 1973, une injuste 19ème place en juin avec le dragueur des supermarchés, qui est l'une de ses chansons qu'on entend actuellement le plus.
Et une 15ème place pour le Testamour en novembre.
Pour 74, nouveau générique d'Arsène Lupin, mais Gentleman cambrioleur fera moins bien que la première version : 24ème en janvier.
L'amour prison ne sera pas classé. Ni l'aventurier (rien à voir avec Indochine) qui pourtant passe également en boucle à la radio.
Au total, sur cette période 1963/74, Jacques Dutronc se classe 14ème, 11ème chanteur masculin.
Je vous embrasse
PS : trente-neuf minutes pour poster cette note !!!
18:00 Publié dans Cica-chansons, moi, Musique | Lien permanent | Commentaires (10)
05/02/2011
Carton ROUGE pour la Percée du vin JAUNE
Oui, beaucoup de cartons rouges en ce moment !
La Percée du vin jaune est une visite conviviale d'un village ou d'une petite ville, organisée tous les ans dans une localité du Jura.
Pour un droit d'entrée de 12 euros, on vous donne un verre-souvenir rempli de tickets jaunes ou violets.
Le verre se met autour du cou
et chaque ticket vous donne droit à un verre (rempli au tiers) soit de Vin Jaune, soit de Macvin (l'apéritif jurassien) soit de vin d'Arbois, soit de Crémant du Jura, à chercher à dans des caveaux dont les villages jurassiens sont truffés.
J'y suis allé en 2008 et 2010, et je dois dire que c'était sympa de se balader à pied en train de déguster son verre de Jura. J'en avais même fait une note en 2008 tant j'avais été content.
http://cicatrice.blogs.psychologies.com/cicatrice/2008/02...
En principe pour celui qui veut y aller seul, un vaste choix de transports en commun est organisé pour la circonstance.
Beaucoup de compagnies de car, mais aussi des TER, qui amènent les gens (et les ramènent) dans les 4 coins de Franche-Comté, et même en Suisse.
Autrement il y a la solution du "SAM". Celui qui ne boit pas et peut donc emmener du monde.
Mais le "SAM" est désormais interdit à la Percée !!
Alors que l'an passé, nous avions été à Poligny mon épouse et moi, j'avais pris un seul verre, mon épouse ne pouvant pas boire un verre d'alcool. Sans problème,
cette année, à Arbois (et non pas "en"Arbois, Arbois n'a jamais été un Etat, comme Avignon) nous avons, pour avoir le droit de déambuler dans la ville cernée de barrières, été forcés, je dis bien forcés de prendre deux verres et vingt tickets de dégustation !!
Malgré mes explications sur le fait que mon épouse n'a pas le droit de boire une goutte d'alcool, mais qu'elle a envie de participer avec moi à la fête, rien n'y a fait.
C'est Niet. Soit on rentre avec deux verres et 20 tickets, soit mon épouse m'attend derrière les barrières.
Pas question de la laisser, je prends - non sans souligner que les autres années ce n'était pas comme ça - les deux verres et les 20 tickets.
Et là, que dois-je faire ?
- consommer tous mes tickets, pour ne pas y perdre ?
- Ne consommer que ma part et donner les autres tickets à quelqu'un ?
- Consommer un peu plus que ma part, et vendre aux enchères ce qui me reste ?
Ce que j'ai fait. J'ai dégusté 11 verres - mais surtout des "jaunes" - et j'ai gardé les 9 autres pour les vendre en tant que souvenirs sur e-bay ou Price Minister.
Mais tout le monde ne pense pas forcément comme moi et mon épouse.
Laquelle aurait pu dire "allez, un petit verre ou deux, s'il te plaît", chose que je n'aurais pas su lui refuser. Ce qui provoquait illico une crise.
Moi-même j'aurais pu rester ferme avec mon épouse et me taper les 20 dégustations.
Et là, bonjour le taux d'alcoolémie !
En déambulant j'ai croisé des pompiers, prêts à partir pour une éventuelle urgence, et je leur ai demandé de ce qu'ils pensaient du procédé : forcer les gens à boire de l'alcool, avec tout ce que ça peut entraîner.
Ils ne savaient pas trop quoi répondre...
J'adore ce genre de promenade bacchique, mais c'est la dernière fois que j'y vais.
Messieurs les organisateurs, vous avez franchi la ligne en voulant faire le plus de profit possible au mépris de la santé publique.
Je vous embrasse.
20:33 Publié dans arnaques, beaux moments, moi | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : percée du vin jaune
L'autre visage d'Internet
On parle de plus en plus d'internet, et le plus souvent en des termes pas très flatteurs.
Internet couperait du monde, paraît-il. Ce que disent les parents d'un(e) ado sans cesse sur son ordi.
Moi c'était la radio, mon électrophone avec Jimi Hendrix que je faisais gueuler à fond..
Peut-être faudrait-il s'interroger sur ce que vivent ces ados ?
Internet peut faire basculer la planète. C'est vrai qu'un bon "hacker" peut fouiller dans certains sites, et pas des moindres...
On se fait plumer par Internet. C'est vrai, dans des sites non-sécurisés (il y en a de moins en moins), et si l'on ne dispose pas d'une bonne protection anti-virus et anti-mouchards, il y a danger. Mais n'avez-vous jamais donné votre numéro de CB à un hôtel pour réserver ? Sympho 2 me dira non. Ok mais les autres ???
Internet amène le porno à la maison. Oui, et les logiciels qui prétendent faire échapper les chères têtes blondes à ce spectacle ne sont pas sûrs à 100%. Mais le porno est partout... Dans les magazines féminins surtout. Vous ne me croyez pas ? Faites le test.
Internet est en train de tuer les industries du film et du disque, par le biais du piratage.
Ah bon ???? Le film qui a été le plus piraté (Bienvenue chez les ch'tis) fut aussi celui qui a fait le plus d'entrée en salles ( 20 millions) dans l'hexagone. Cherchez l'erreur.
Les concerts des chanteurs sont toujours complets au moins deux mois avant la date du concert (je sais de quoi je parle, essayez de réserver Sardou à Dijon...) Cherchez l'erreur.
Mais Internet c'est aussi autre chose.
Sans Internet, je ne serais pas là aujourd'hui, beaucoup d'entre vous le savent.
Et je ne suis pas le seul, apparemment :
Je pense, entre 2003 et 2004, avoir contribué à ce que restent en vie une bonne vingtaine de personnes.
Je sais, qu'entre 2003 et 2004, des personnes que je n'avais jamais encore vues m'ont sauvé.
Même si avec certaines d'entre elles nos routes se sont séparées, des mots ont été échangés. Mais je ne l'oublierai jamais.
Voilà pour moi comment je conçois la Toile : un grand lieu d'échange, et aussi de fraternité.
Je vous embrasse.
09:34 Publié dans actualité, Web | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : internet
03/02/2011
Le dessus du buffet
Mes jeunes années ont été accompagnées par le buffet qui trônait dans l'unique pièce où nous habitions, mes parents et moi.
Vu du sol, où je commençais ma vie à quatre pattes, ce buffet me semblait une muraille. Impression renforcée par l'exiguïté de la pièce, en plus basse de plafond.
Puis un beau jour, j'ai réussi à me tenir debout.
Et voilà ce que je voyais de ce fameux buffet :
Mais le temps jouait pour moi.
De jour en jour je poussais, et bientôt j'arrivai à voir que la muraille avait un toit.
Et même que certaines choses s'y trouvaient disposées.
Mais je pense être vraiment devenu un "grand garçon" quand, sans monter sur une chaise ou me hisser sur la pointe des pieds, quand donc j'ai pu, comme l'ont toujours fait mes parents, survoler du regard le dessus de ce buffet.
Ce buffet revient de loin.
Acheté en 1951, il a d'abord déménagé en 1961 - juste au bout du couloir de l'immeuble.
Puis en 1972, grand voyage de Paris au Vigan, près de Montpellier.
Puis en 1977, entre deux appartements du même Vigan.
Puis en 1982, idem.
Là il va battre un record, rester 15 ans dans le même endroit. Mais rebelote en 1997 après que mes parents (85 ans) se soient fait mettre à la porte par un propriétaire (M. NADAL) qui voulait vendre sa maison par parcelles.
En 2004, nouveau grand voyage entre Le Vigan et Bayonne. Le buffet serait désormais chez moi.
Puis en 2007 entre Bayonne et Lons le Saunier.
Enfin en 2010 entre Lons et Ouhans, où il a l'air de vraiment se plaire :
J'espère que le record de 15 ans sera battu !!
Je vous embrasse.
14:24 Publié dans ceux que j'aime, les délires de Cica, moi | Lien permanent | Commentaires (7)
30/01/2011
Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Gilles DREU
DreU pas DreuX, comme je le vois hélas souvent écrit, et même par des plumes illustres.
Bien sûr, il est né à Dreux, mais sous ne nom de Jean-Paul Chapuisat. Pas très glamour pour un nom de chanteur, seul Dutronc osera garder sa vraie identité dans ces années là.
C'est à 31 ans qu'il sort, en 1965, son premier 45 tours, Fille de Garches. Mais cette chanson au titre-calembour ne marche pas en cette année qui voit éclore tant de talents.
L'année suivante, c'est écris-moi, aucun succès non plus.
Apparemment son rythme c'est un disque par an puisque c'est en 67 qu'il sort son troisième disque Emiliano Zapata. Qui a le même succès que les deux autres.
Va donc pour 68. Alouette sort en mars 68, et là c'est direct le triomphe ! J'ignore pourquoi cette chanson-là, qu'on a beaucoup entendue sur les ondes en mai 68.
Alouette restera pas moins de 21 semaines dans le hit et se paiera même, à l'été, le luxe d'une place sur le podium !
Du coup il n'attendra pas 1969 pour sortir son 5ème disque et Pourquoi Bon Dieu arrive dans les bacs en septembre. Mais, en septembre, Alouette est encore classée !! Et bien même, à la 6ème place.
Pourquoi Bon Dieu va alors subir cette "concurrence", et après avoir fait pas mal d'antichambre, se retrouvera avec une piètre 21ème place en décembre.
Mais Gilles Dreu fera, avec ce disque, un doublé. Car la face B, On revient toujours, va, elle, bien se classer : 14 semaines de présence dans le top 25 et une place de 13ème début 1969.
Et du coup Gilles Dreu arrivera, en cette année 1968, à la 13ème place au classement annuel des interprètes.
Sans vouloir tuer le suspense, il faut dire aussi que ce sera sa meilleure année côté classement.
Côté chansons, pour moi le Dreu 1969 sera un très bon cru avec, d'abord, un doublé en février avec Devinez qui sera 8ème en mai et il faut rendre au diable son violon, sur le même disque, qui atteindra la 15ème place en juin.
A l'été pour moi sa meilleure chanson si le coeur vous en dit ne sera présente qu'une semaine dans le hit avec une 24ème place.
A partir de là Gilles Dreu ne sera plus classé au hit de SLC.
Pour l'année, il est 18ème parmi les interprètes.
Citons, pour 1970, Ma mère me disait et Dans un tonneau de vin.
Pour 1971 Au mois de mai au mois de l'amour et où sont mes camarades.
Pour 1972 Moïse, je dirais même plus et buvons à sa santé.
Pour 1973 Sous le signe du lion, prélude en six heures et descendez l'escalier.
Pour 1974 Le vert et le noir et parce que je ne crois pas en Dieu.
Au final, si Gilles Dreu a bien couvert la période 1963/1974, il n'a vraiment marché que deux années : 1968 et 1969.
Deux années qui arriveront quand même à le classer 45ème sur cette période. Classement qui, bien sûr, ne signifie pas grand-chose dans son cas.
Et ensuite ?
En 1975 Si j'entends l'oiseau.
En 1976 Mexico mon vieux
En 1977 Le chat
En 1978 L'émigrant, qui mettra un terme à sa carrière.
En 1989, faisant comme la plupart des chanteurs "has been", il ressortira une nouvelle version de Alouette
Et en 2006 il rejoindra comme tant d'autres la tournée-hospice Age tendre et tête de bois. Triste fin pour ce qu'il faut bien appeler un grand bonhomme...
Sinon, je vous dis à mercredi soir, devant bosser "un gros morceau' à Lons, trois journées de 12h30 de suite. J'espère que mon épouse se tiendra tranquille, et que le chat ne fera pas de vol plané...
Rendez-vous la semaine prochaine avec Jacques Dutronc (1ère partie)
Je vous embrasse.
15:52 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (2)
Aujourd'hui Phil Collins a 60 ans
A 20 ans, en 1971, il rejoint le groupe Genesis. Mais 4 ans plus tard, Peter Gabriel, le leader du groupe s'en va.
Les autres membres de Genesis cherchèrent alors un chanteur pour le remplacer, mais les auditions furent un échec.
C'est alors Phil Collins qui s'y colla, devenant le leader de ce groupe mythique.
Il chantera aussi en solo à partir de 1981, et à ce jour, avec 200 millions de disques vendus, il fait partie des 10 plus grands dans ce domaine, à égalité avec Michael Jackson ou Céline Dion, voire les Beatles.
Un truc aussi, que peu de gens connaissent : il a la particularité d'être né le même jour que moi...
Nous avons quelques heures d'écart !
Joyeux anniversaire à tous les deux...
09:45 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : anniversaire
27/01/2011
La dernière crise de démence de mon épouse
Je vis avec deux grands malades.
Mon chat Bob, diabétique, et mon épouse, atteinte d'une grave maladie neurologique.
Mais d'abord, comment se fait-il que je sois là à cette heure-ci, alors que fort logiquement je devrais monter, à Mouchard (39) dans le TGV Paris-Lausanne ?
Tout simplement parce qu'aujourd'hui il y avait réunion du personnel. Que mon chef était là, ainsi que le Grand Chef qui couvre Alsace - Lorraine - Franche-Comté.
Et qu'il était question du devenir de deux de mes collègues.
Assez vite, le ton est monté, et j'ai senti que mon 3ème collègue, qui avait "osé" demander une mutation pour Lyon, était agressé.
Oh que je me souviens de trop de ces réunions où j'étais sur la sellette...
Et du coup je suis monté au créneau.
Facile, certes, en considérant qu'à partir de ce soir, je ne vais plus au travail par obligation, mais parce que je l'ai décidé. Et oui, j'arrive à la date limite autorisée !
Donc au créneau.
Et tout de go, j'ai dit ma franche pensée au Big Boss, à savoir qu'en fait, la cause de tout cela est le non-remplacement par la direction de notre collègue accidentellement décédé en 2009.
Que si on l'avait remplacé, on ne m'aurait pas "déqualifié" et que, comme je l'avais toujours dit, je serais resté jusqu'à juin 2012, afin d'avoir tous mes trimestres.
Que donc, en ce mois de janvier 2011, en admettant que mon jeune collègue ait maintenu sa mutation (mais ça m'étonnerait, attaché qu'il est à son Jura d'adoption), on aurait fini l'année non pas à deux - comme ça sera le cas- mais à 4.
Et que par conséquent l'avenir de Lons le Saunier n'aurait pas été menacé dans l'immédiat comme il l'est aujourd'hui (on parle de fermer le centre au 1er septembre...)
Sans doute ces propos - je le répète sans danger pour moi - ont eu l'heur de plaire à notre chef de Franche-Comté, si bien qu'il m'a proposé, en revenant à Besançon, de faire le crochet par Pontarlier où je récupérerais ma voiture.
Si bien que je suis arrivé chez moi non pas entre 21h45 et 23h comme les fois précédentes, mais à 19h45 !
Appréciable...
Et apprécié par mon épouse, laquelle m'a montré tout ce qu'elle a fait aujourd'hui dans la maison.
A peu près le même genre de trucs qu'elle avait fait le 10 août dernier, date à laquelle on l'avait retrouvée inanimée dans sa voiture après une crise d'épilepsie.
Je connais bien le "sujet", et je sais qu'elle a deux façons de faire une crise.
Epilepsie d'abord, si le facteur déclenchant est trop grand.
Sinon, de "simples" crises de démence.
"Simples" mais éprouvantes pour l'entourage....
En principe c'est soit notre fille, soit bibi soit les deux qui dégustaient lors de ces crises de démence.
Mais cette fois, ni elle ni moi n'étions là.
Le "facteur déclenchant" fut une crotte de notre chat Bob, trouvée dans la salle de bains.
Chat, qui je le rappelle vit ses derniers mois, étant diabétique au plus haut degré.
Et qui, bien sûr, n'est pas responsable de ses "souillures".
C'est elle-même qui me l'a dit.
D'un accès de folie (je la cite !) elle a pris le chat, a ouvert la fenêtre et l'a jeté dehors.
Cette fenêtre-là :
Le Dieu des chats a fait que Bob s'en sorte sans dommage.
Physique, car psychologiquement il est traumatisé. Nous regarde d'un air implorant sans comprendre.
Comprendre pourquoi on l'a traité ainsi.
Choc de deux grands malades, l'un qui ne peut s'empêcher de faire ses besoins n'importe où, et l'autre capable, dans un accès de folie, de la pire des choses.
Car si l'on avait habité au 6ème étage d'un immeuble...
Saletés de maladies, qui d'un côté vous rend sale, et de l'autre vous rend fou.
Je vois non plus avec angoisse mais avec horreur le mois de mars, où je serai livré 24 heures sur 24 à elle-même....
Et si rien ne change, je n'aurai pas beaucoup d'alternatives. Une seule :
- soit faire le gros dos dans ma cave en espérant qu'elle se guérisse
- soit si elle ne guérit pas, alors prendre la fuite. Mais où ?????
Pour l'instant, Dieu soit loué, je ne suis pas malade. C'est je pense ma seule chance de survie !
Je vous embrasse.
21:00 Publié dans psy | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : hystérie
25/01/2011
A vendredi !
Départ imminent pour Lons, afin de faire mes journées de Mercredi et Jeudi.
Le cyber de Lons a fermé, si bien que sauf cas très urgent (*), je ne pourrai répondre à vos commentaires d'ici vendredi matin, voire jeudi soir si le TGV Paris-Lausanne accuse moins que ses 20 minutes de retard habituelles.
Connaissant la ponctualité de mes amis Suisses, je me demande comment ils peuvent supporter de telles errances, alors que chez eux, un retard de 5 mn est déjà "hors normes". J'imagine le TGV arrivant à Lausanne avec des - au moins - 20 mn de retard, il doit y être accueilli avec des sifflets !
Idem pour le train de Neuchâtel que je prends à Frasne, lui aussi subit le même retard...
Reste que j'ai du mal à comprendre comment ça se fait qu'un train international puisse se payer 20 mn de retard sur un parcours... de deux heures 20 ! Dois-je en conclure que si le parcours était de 4h40 (cas d'un Paris-Bayonne ou d'un Paris-Nice) le retard serait double ???
La dernière fois, vendredi 21, c'était un quart d'heure. Un quart d'heure à me geler sur les quais d'une petite gare (la plus petite gare TGV) du nom de Mouchard.
Quand je suis monté dans le convoi j'étais congelé.
Puis j'ai aperçu un con-trôleur (depuis 1971 où j'ai pris le train de façon systématique j'écris souvent ce terme avec un tiret...) auquel je me suis adressé - poliment - afin de savoir le pourquoi de cet énième retard.
Sa réponse a été : "veuillez me présenter votre titre de transport s'il vous plaît".
Je demande une explication, j'ai en réponse la répression. Genre de choses qu'à 60 ans je commence à ne plus trop goûter.
Je lui réponds du tac au tac "je vous présente mon billet, et vous vous marquez l'heure et le lieu de contrôle dessus..."
Le con-trôleur a paru désarçonné, et m'a dit que j'avais une réaction bizarre, et qu'il n'était pas payé pour des trucs de ce type.
J'ai répondu que je ne paye pas 17 euros pour 110 km pour finir avec un retard systématique de 15 à....55 minutes.
Finalement, il a capitulé, en faisant bien remarquer à la cantonade - gestes à l'appui - que je ne devais, visiblement, pas jouir de la totalité de mes facultés.
La cantonade, elle, s'en fichait bien, des belles dames bien pomponnées lisant Vogue et des messieurs encravatés et i-padisés qui se demandaient bien pourquoi leur train s'arrêtait dans des hameaux de Franche-Comté pleins de neige...
Bref, tout ça pour vous dire que si le Paris-Lausanne de 20h18 (à Mouchard) a encore un retard conséquent, je ne pourrai descendre dans ma cave que le lendemain pour répondre à vos commentaires.
En attendant je vous embrasse.
(*) Pas question de venir sur mon blog de mon boulot, j'ai assez payé pour l'avoir fait, mais je sais qu'il existe un autre cyber à Lons, distant lui de quelques 2 km de mon lieu de travail. Vu la façon dont les trottoirs sont déneigés, je pense que ce serait un exploit d'y aller, mais s'il le faut, j'irai.
13:46 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (5)