07/11/2010
les 50 interprètes de la période 63/74 selon SLC : les CHARLOTS
Je sais, je sais, j'avais écrit que je reprendrais cette saga quand j'aurais l'ADSL. Soit pile pour mes 60 ans, fin janvier prochain.
Or (mémoire courte ?) je m'aperçois que finalement avec le bas débit on peut faire pas mal de choses, à condition de respecter certaines règles. Dont la principale est de ne faire qu'une chose à la fois, en langage informatique de " ne pas laisser plusieurs fenêtres ouvertes".
Egalement, de se déconnecter. Quand on a une connection, on la garde !
Bref, tout ça pour vous dire que je reprends ma saga sur les interprètes.
Les Charlots furent à l'origine les musiciens d'Antoine, qui un an après la percée de ce dernier, se surnommèrent les "problèmes".
Premier disque avec Antoine, en mai 66. Lui chantait je dis ce que je pense je fais comme je veux, eux chantaient en face B les contre-élucubrations problématiques.
Verdict de SLC : Antoine arriva 5ème en juin 66, mais ses musiciens n'étaient pas loin, puisqu'ils occupèrent la 7ème place.
Cela suffit aux Problèmes pour se baptiser les Charlots.
Premier disque en septembre 66, matraqué par les radios, ignoré du hit de SLC : Je dis n'importe quoi, je fais tout ça qu'on me dit. Une phrase de la chanson fera fureur pendant des années : Chauffe Marcel...Plus une imitation réussie du Général de Gaulle qui venait juste d'être réélu.
Aventures à la télévision, en décembre, fut un bide total.
1967. Même bide en février avec Cet été c'était toi. A la même époque, sortait Hey Joe de Jimi Hendrix, tout de suite récupéré par Johnny.
Ce fut le déclic pour nos compères, qui comprirent que le pastiche des chansons passait très bien. Hey Max sorti en mai fut la copie conforme de la chanson de Johnny !
Johnny : "la vie, c'est le métro à 6 heures, et chacun pour soi."
Les Charlots : "la vie, c'est le gorgeon à 6 heures, et chacun sa tournée".
Une longue carrière couronnera cette chanson, 20 semaines dans le top 25, et une 4 ème place en août. Etant déjà classé 7ème en juillet, et 10ème en septembre, Hey Max sera un des tubes de l'été !!! Cette chanson sera celle de nos compères qui marchera le plus.
En septembre, c'est Paulette la reine des paupiettes, dont SLC ne retiendra que la face B, si tous les hippies avaient des clochettes. C'était clair, ce qui n'était pas pastiche chez eux ne marcherait pas à SLC.
Berry Blues, lancé en décembre, fut un bide. Certes classé 3 mois dans les 50, mais pas mieux que la 39ème place en janvier.
1968. Un peu mieux.
Sur la route de Penzac, sorti en mars, ne décrocha que la 20ème place en juin.
Je chante en attendant que ça sèche, sorti en juin, ne sera que 22ème en septembre. Mais la face B je suis trop beau fera mieux : 14ème en décembre. Alors que tu finiras sur les planches était déjà sorti depuis septembre, avec un bide total. En décembre ce sera je m'énerve, qui attendra 1969 pour se classer.
En 1968, les Charlots sont dores et déjà le premier groupe français, mais pas encore dans la "crème", dans les 20 premiers.
1969 sera leur meilleure année.
Je m'énerve, donc, sera 22ème en avril.
Mais leur disque/reprise de Boris Vian restera, au printemps, sur la touche. Et pourtant ils récidivent en juin ! Même punition même motif...
Heureusement ils vont reprendre la chanson de Moustaski, le métèque, qui deviendra le pauvre mec. 24ème en octobre.
L'année se terminera par un succès. On ne jurait à l'époque - bibi y compris - que par Il était une fois dans l'Ouest, tant le film lui-même que la musique.
Alors ce sera Il était une fois dans le sud ! Lancé en décembre il restera dans le "gratin" quelques 17 semaines, avec une belle
8 ème place en février 1970.
C'est beaucoup grâce à cette chanson qu'ils se hisseront 17èmes interprètes pour cette année-là. Mais meilleur groupe classé.
En 1970 il vont continuer de surfer sur les parodies.
C'est alors la grande période je t'aime moi non plus, que pasticheront également Bourvil et Jacqueline Maillan. Bourvil classé 9ème à salut les copains, un mois avant sa mort...
Nos Charlots, eux, resteront 18 semaines dans le top avec Sois érotique, 12 ème en septembre.
Parodie d'une très vieille chanson derrière chez moi en octobre, qui aura également un beau succès : 16 semaines dans le top, 8ème en janvier 71.
Pour cette année, il rétrograderont à la 20ème place, restant premier groupe français si l'on excepte les duos.
Déclin ensuite, à partir de 1971, où ils se consacreront en même temps à la chanson et au cinéma.
Bide total pour le gardien de phare en janvier.
Mais merci patron, sorti en mars, restera 13 semaines dans le top, avec une belle 6ème place en avril. Première chanson revendicative !
L'allumeuse de vrais berbères (juin) sera par contre un bide.
Mais leur film les bidasses en folie sera en revanche un succès !
Aucune chanson classée en 1972, que ce soit les fraises et les framboises ou si tu ne veux pas payer d'impôts.
En décembre sortira au pays des pesetas, bande du film Les charlots font l'Espagne, qui se hissera 19ème en février 73.
Ce sera la seule chanson qu'ils classeront cette année-là. Et aucune en 1974...
Même le pastiche de paroles paroles ne verra pas la queue du hit.
En revanche leurs films les 4 charlots mousquetaires et les bidasses s'en vont en guerre feront une belle carrière.
Au final, sur les années SLC 63/74 les Charlots occupent la 26 ème place.
Premier groupe français, et de loin devant les Martin Circus et les Variations.
Je vous embrasse.
18:54 Publié dans Cica-chansons, Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : les charlots
06/11/2010
Le réveil brutal (décembre 1999)
En ce mois de décembre, je pense donc fort naïvement être sorti de ma dépression. Certes je vois apparaître de temps en temps quelques "trous", mais je remonte vite à la surface. J'ignorais ce qu'on appelait "maniaco-dépression".
Et c'est ce que je vais tester en ce mois de décembre 1999, ayant choisi de revenir à Mende, afin de montrer à tous que le "zombie" est guéri. Puis au Vigan, chez mon père, voir comment je réagis à son cadre de vie, que je n'ai pas vu depuis près de deux ans.
Départ donc le 20, coucher où ????
A Limoges, gagné !
Repas à Aurillac, je vérifie qu'il n'y fait pas aussi froid qu'ils le disent à la télé ;-)
Puis c'est St Flour, St Chély et Mende, où l'on arrive juste avant la tombée de la nuit.
Nous sommes accueillis par un couple d'amis, qui semble étonné de ma "résurrection". Et de fait, je vais beaucoup parler à table, aidé en cela par un bon petit vin des côtes de Millau.
Le lendemain matin 22, j'entreprends de faire un tour de Mende.
Je commence par le plus près, à savoir la radio, où je leur déballe tout ce qui m'était arrivé, ce qui expliquait ma triste élocution des trois dernières années.
"Tu as repris la radio là-bas ?
- Non, et je n'en referai plus jamais".
Comment leur expliquer pourquoi cette affirmation.... Moi seul savais que vers la fin, je ne faisais mes émissions qu'en fonction de ce qu'une jeune femme blonde aimait.
Et, très furtivement, j'allais quelques minutes chez elle après l'émission, afin de se donner du courage.
C'est grâce à ces émissions, grâce à elle donc, que je n'ai pas complètement renoncé à conduire. Mais pas plus que le trajet domicile / travail.
Je passe également chez l'ex-employeur de mon épouse. Et là j'assiste à une scène incroyable.
Le mec est en train de draguer une cliente. Mais cette cliente n'est autre que.... ma fille ! Elle a tellement changé en deux ans et demie...
"Tiens, salut Patrick, tu vas bien ?
- ben oui, nickel...
- et ton épouse ?
- elle va passer te voir.
- Bien... et ta gamine ? Elle doit avoir grandi !
- Oui, et tu l'as devant toi ! "
Estomaqué le mec, autant que ma fille est fière. Ma fille qui, pendant que je me battais avec ma maladie, était passée du statut d'ado boutonneuse à lunettes à celui de vamp !
Je parcours ensuite les rues, non sans éprouver un petit pincement au coeur. Qui grandit.
Je marche seul le long des rues où nous allions tous deux avant
A chaque pas je me souviens comme on s'aimait auparavant
Comment pouvoir t'oublier ? Il y a toujours un coin qui me rappelle
Je suis né pour t'aimer et je serai toujours ainsi
Tu restes la vie de ma vie...
Tout Eddy ;-)
Et c'est alors que ma vie va basculer.
Par ma faute. Trop "bravache"...!
Car je veux vérifier une chose. L'autre enfoiré de tortionnaire avait prétexté que nous étions fichus à la porte par la mairie pour déménager en haut d'une montagne battue par les vents.
J'arrive donc là-bas, franchis le portail, arrive jusqu'à nos anciens locaux, et m'aperçois qu'ils sont bel et bien inoccupés. Quel salaud, quand même... En plus, il n'a pas fait long feu à Mende, s'étant fait muter pour les Antilles.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Tous les pompiers du monde vous le diront : il ne faut jamais considérer des braises non définitivement éteintes comme un feu circonscrit. Car le moindre coup de vent peut les raviver, et faire repartir l'incendie de plus belle.
C'est sur le chemin entre les locaux et la sortie que ça me prend.
Clac ! Tout me revient à la figure instantanément. Notamment que la dernière fois où j'avais parcouru cette allée se trouvait à mes côtés une jeune fille en pleurs, qui me disait des "je t'aime" à corps perdu. Pour une fois, pour la dernière fois, sans se cacher.
Ainsi j'avais tout gardé en moi, et il ne manquait qu'un déclic pour que tout ressorte.
Et là, en quelques secondes, je réalise vraiment ma situation, et me dis que si je n'arrive pas à la faire revenir, ce sera la mort au programme. C'est pour moi d'une immense évidence.
La mort, le mot qui me viendra le plus à la bouche et à l'esprit pendant très exactement 38 mois....
(à suivre)
21:27 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (4)
Lons la belle
Mes allées et venues font que je redécouvre la ville où j'ai pourtant passé 4 ans.
Au tout début, alors qu'on cherchait à se loger à Lons Le Saunier, je penchais non pas pour un appartement, mais pour une petite maison de ville avec jardinet de l'autre côté.
Avantages : une maison, donc l'indépendance, le côté jardinet et surtout... habiter le centre-ville. VILLE étant du reste un peu exagéré, pas de circulation infernale dans ce centre-là, ni de problèmes de stationnement.
Et puis, j'ai fini par céder à Madame : une "vraie" maison, avec quelques mètres carrés de pelouse, dans un lotissement à... 2 km du centre en question.
En contrebas une route communale qui, par la grâce d'un bon goudronnage est devenue une excellente déviation pour la nationale. Environ 2000 voitures par heure, et pas mal de camions!
Au début, on a essayé de faire un peu de marche à pied. Mais on s'est vite aperçus que sans une "approche" en voiture, c'était plus pénible qu'autre chose. Et surtout dangereux car pas de trottoirs !
Et du coup on est restés chez nous, mises à part quelques sorties (3 en tout sur 3 ans et demie) et on n'a pas vu Lons évoluer.
Pour mon épouse, ce qu'elle voyait de la ville c'était la rocade à 4 voies qui la menait à Géant ou à Inter.
Et pour moi, la même rocade plus quelques feux tricolores.
Au tout début, j'ai bien essayé, au sortir du taf à 17h, de me balader dans la ville. Mais je me suis fait prestement rappeler à l'ordre par ma chère et tendre, qui soupçonnait là quelque rendez-vous galant...
Et pourtant, tout de suite nous sommes tombés amoureux de cette ville. C'était il y a pile 25 ans. A l'époque je savais que le centre des Hautes-Alpes était condamné, aussi regardai-je où nous pourrions poser nos sacs. Mais hélas, Lons était inaccessible, et le restera. Y compris en 1997 où je pensais pouvoir enfin décrocher la timbale.
J'y viendrai souvent en vacances. Mais l'été seulement. Chez un ami/collègue qui n'habitait pas le centre-ville.
La seule fois où mon épouse et moi aurions pu nous rendre compte de l'ambiance de Lons le Saunier, c'était quand nous cherchions à nous loger, fin 2006.
Mais on était le 31 décembre et depuis 16 heures, tout était fermé ou presque, et le restera durant notre séjour. Lugubre, pour tout dire, et le réveillon se fera... dans une pizzéria !
C'est donc à présent que je n'y habite plus (même si j'y travaille encore) que non pas je découvre, mais je redécouvre Lons le Saunier. Suivant mon programme électoral de mars 2008 (je m'étais présenté aux municipales... oui !) une grande partie des ruelles a été piétonnisée. Le plan de circulation "en entonnoir" que vitupérait l'automobiliste que j'ai été, fait que finalement le centre se trouve à l'écart de toute circulation. Et que dans le calme on peut y trouver une certaine paix, jusqu'à 23h, heure où - comme partout - les loubards des cités viennent fiche leur bordel.
Ainsi je redécouvre cette splendide Rue du Commerce toute en arcades, également les rues adjacentes, avec leurs "traboules" comme à Lyon la voisine. C'est à dire que d'une rue on peut passer à une autre à travers des cours, voire des escaliers.
Le parc des Thermes, dont je m'aperçois tardivement qu'il possède deux petits ruisseaux !
Les petits chemins près de mon lieu de travail tracés au milieu des anciennes vignes...
Hier j'ai découvert au centre-ville un "resto à pâtes" ou, tenez-vous bien, vous pouvez faire un repas complet (avec boisson et dessert, dont des petits fours) pour même pas 6 euros !!
J'y retourne tout à l'heure...
Et puis cette ambiance, cette ambiance dite "provinciale" que seuls les anciens parisiens peuvent apprécier, goûter.
Depuis 12 ans j'habite certes une maison (Séné, Biarritz, Boucau, Lons, Ouhans) mais pour la majorité d'entre elles situées en banlieue. Banlieue de Vannes pour Séné, donc voiture indispensable après les heures des bus. Banlieue de Bayonne à Boucau, même chose. Et idem pour la dernière maison, les confins de Lons le Saunier.
Il n'y qu'à Biarritz (2003) où j'ai pu goûter aux charmes de la ville.
Là, j'habite Ouhans, dans le Odou, dans un petit village où il y a de la vie. C'est un village, avec des maisons du XVème siècle, avec une âme et un passé.
Pas de ces banlieues qui sont considérées comme "cambrousse" par les citadins, et comme "faubourg" par les vrais ruraux. A Ouhans, tout est authentique, et de mon balcon je vois de vraies vaches, et non pas l'usine de la Vache qui rit, longée au hasard des courses.
Je vous embrasse.
17:40 Publié dans beaux moments, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
05/11/2010
Le début de la maniaco (1999)
Résumons ma situation en ce début avril 1998 :
1) Nathalie s'est découragée.
2) ma mère vient de mourir.
3) mon épouse, inconsciente, s'est lancée dans des investissements (construction d'une maison) qui fort logiquement nous envoient droit dans le mur.
4) ma famille commence à s'éloigner et notamment
5) mon cousin/frère, à qui ont vient de suspendre le RMI est sur le départ. Canada le plus près, Tahiti autrement.
6) mon chef me prend pour un incapable. Ce que je suis, d'ailleurs, en ce début avril, tant j'ai perdu côté boulot.
7) la majorité de mes collègues ne peut plus voir en peinture le "boulet" que je sus.
A part ça, tout va très bien Madame la Marquise !
Je me stupéfie moi-même. Les effets des médicaments que je prends à double dose sont si importants que ma foi, je ne me désole pas tant que ça. Alors que, livré à moi-même, sans ces airbags chimiques, avec toutes ces "casseroles" je me serai jeté illico dans le port de Vannes, devant lequel je passe tous les jours où je bosse.
Fin 1998, c'est le déménagement pour la petite maison que nous sommes faits construire. 72 mètres carrés habitables, pour un remboursement de 5200 francs par mois. Soit le tiers de ma paye, l'équivalent de 1200 euros 2010 à sortir chaque mois. Pour commencer !
Nos pères respectifs, se retrouvant veufs, vont avoir autre chose à faire que de nous venir en aide.
Néanmoins, le mien, je continue à l'appeler tous les soirs à 19h.
Pas à 18h59, car il a encore la télé à fond et n'entendra pas la sonnerie, mais pas à 19h02 non plus, car après deux minutes, il pense que je l'ai oublié et remet sa télé à fond.
Mon père, qui commence à être "pris en main" par sa femme de ménage, et son voisin du dessus. Ensemble, ils vont réussir à lui voler 80% de ce qu'il possède :(
En janvier nous pendrons la crémaillère !
En avril, mon nouveau chef me donnera ma note 1998 : "élément médiocre, s'est fourvoyé en venant à Vannes, est plein de bonne volonté, fait ce qu'il peut, mais il laisse du travail à ses collègues."
En clair, pour lui - qui n'a même pas pris la peine de regarder mes notations précédentes - je suis un parfait incapable. En 4 ans je suis passé du summum au plus bas.
Et quand il me tend la note pour la signer, je n'ai alors aucun mouvement de protestation... Je suis d'accord avec lui, je ne vaux plus un clou.
Du reste, il me cantonnera désormais dans des emplois de bureau.
Mes collègues, devant ma "nonchalance", n'hésiteront pas à me traiter de "fainéant". Surtout un, qui a les mêmes doubles initiales que moi...
Et puis soudain, ma chance : ce chef est débarqué car il a harcelé sexuellement sa secrétaire. Les collègues ne veulent plus entendre parler de lui.
Il se retrouvera à Rennes, dans un poste subalterne.
Pour le remplacer, les règles ne seront pas respectées, car ce devrait être moi suivant le fameux règlement "plus ancien dans le grade le plus élévé".
C'est le collègue à doubles initiales qui prendra le relais. Et qui, contrairement à moi 5 ans plus tôt, se montrera nullissime à ce poste, criant "maman" au bout de deux mois. Il sera alors remplacé par un jeune venu de Rennes, qui ma foi ne sera guère meilleur. Pour diriger une équipe, il faut d'abord dialoguer avec cette équipe.
Et moi, devant cette chance qui m'est offerte, j'obéis à la Vox Populi qui me dit "d'arrêter toutes ces saloperies de médicaments qui me transforment en légume."
Je stoppe net tous mes médicaments. sauf le témesta, que je prends depuis 1973 à cause de mes foutus horaires décalés.
Et ma foi, au départ il me semble que ça ne se passe pas trop mal.
Peu à peu je "dézombize".
Et si je pense désormais que côté amour c'est à jamais fini, côté boulot j'enchaine les stages pour me remettre à niveau.
Côté voiture, je commence à faire quelques incursions en dehors de ma ligne droite qui mène au boulot.
Mais ma chère et tendre, elle, reste la même. En août 1999, elle se barre avec ma fille pour trois jours en Normandie. 50 ans de sa soeur.
Pendant ces trois jours, en dehors du travail, je resterai cloîtré dans la maison, ne mangeant pas une seule bouchée. A tel point que les voisins penseront que j'étais mort...
Mais, quand même, le moral va nettement mieux. Même si cela est assorti d'un mal de tête permanent, dont personne ne saura l'origine, malgré scanners et IRM.
Début septembre, vacances en Alsace. Nos dernières vacances remontent à 1996, également en Alsace.
Mais contrairement à la fois précédente, je participerai entièrement à ces vacances, en n'oubliant pas de me rendre tous les soirs à 19h dans l'unique cabine téléphonique du village, afin de prendre des nouvelles de mon père.
Mon père, qui voudrait que l'on vienne le voir pour Noël.
Ma foi, pourquoi pas ? Je me sens désormais la force de pénétrer dans cette "maison de la mort".
Et, mieux, sur le trajet, m'arrêter deux jours à Mende !
Départ fixé le 20 décembre.
(à suivre)
17:26 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : maniaco-dépression
04/11/2010
Vive les transports en commun !
Je suis un farouche opposant au tout-automobile.
En plus la mienne (d'automobile) commençait à émettre des sons pas très catholiques, aussi décidai-je en ce 2 novembre 2010 de revenir du boulot (Lons le saunier) à Pontarlier (où j'avais laissé ma caisse) par les transports en commun.
C'est un trajet qui, par la route, demande 1 heure, voire une heure 5.
Quittant mon boulot à 17h, fort logiquement j'étais à Pontarlier à 18h10 au plus tard.
Par les transports en commun c'est autre chose.
D'abord il faut attendre 18h40 (!) pour prendre un autocar SNCF.
Ultra-moderne, silencieux, climatisé, mais il va se mettre en devoir de passer par le plus de villages possibles.
Si bien qu'au bout d'une heure quinze de trajet, je me retrouve à 50 km de point de départ, à Mouchard.
Mouchard où j'attends 23 minutes afin de prendre le TGV (et oui...) Paris-Lausanne, parti de la capitale à 18h. Heure où j'étais encore à Lons en train d'attendre le car.
20h18, le "Valais" nom donné à ce TGV s'arrête en gare de Mouchard, où je monte.
Là il fonce, et il a du mérite car il doit monter de 290 à 858 m d'altitude.
Bref, à 20h46 (2h06 après être parti de Lons) il arrive à Frasne. Les voyageurs pour Pontarlier et Neuchâtel doivent prendre un omnibus Suisse.
Lequel, parti je dois le dire presque aussitôt, arrive dans la capitale de l'absinthe à 21h03.
Là je n'ai plus qu'à récupérer ma voiture pour être chez moi vers 21h30.
4h30 pour rallier mon boulot de Lons à Ouhans, 2h23 pour faire Lons- Pontarlier (77km par la route, 110 par la SNCF).
Mais c'est sûr que, même s'il avait neigé 30 cm et qu'il avait fait -10°, le temps SNCF aurait toujours été de 2h23, alors que par la route, c'est quasiment mission impossible.
C'est d'ailleurs là, qu'on les voit, les automobilistes fringants des mois "sans R", tous regroupés sous la protection de la SNCF. Là le car est bourré (pas le conducteur !).
Aussi ai-je décidé, quand ma voiture sera réparée, de continuer à la prendre tant qu'il n'y a pas d'intempéries. Mais dès la première neige sérieuse, alors ce sera la solution SNCF.
Je vous embrasse.
14:37 Publié dans moi, Ras-le bol | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sncf
02/11/2010
Encore plus bas (octobre 1997/février 1998)
Aujourd'hui
8 ans
zéro mois
et 1 jour...
1er novembre 2002, jour de Toussaint où je la verrai pour la dernière fois....
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
J'en étais donc arrivé à ce fameux dimanche d'octobre 1997 où elle me disait ne plus y croire, et préférait que l'on ne se contacte plus. Elle avait même ajouté : Nous deux on n'est rien face à tous.
Je pensais, à ce stade, avoir touché le plus profond. Et bien non....
Fin novembre, ma chère et tendre s'aperçoit que le crédit foncier lui avait monté un joli bateau (normal à Vannes ! ) et qu'en fait, ce n'est pas 4000 francs que l'on devra débourser tous les mois (ce qui nous faisait déjà serrer la ceinture) mais 5200....
Un peu désemparé quand même, je téléphone à mon père, qui se vante (et ça se révélera vrai) d'avoir un joli matelas d'économies. Lequel m'envoie me faire voir...
Je m'en doutais un peu, et ma foi, je me dis, dans mon brouillard, "on verra bien...."
Début décembre, c'est au tour de mes parents d'être fichus à la porte de chez eux. Le propriétaire vendait leur logement, et ce pour une somme dérisoire. Plus tard je m'apercevrai donc qu'ils avaient de quoi s'acheter 4 ou 5 fois leur appartement. Mais mon père préférera faire le canard, afin de garder ses sous, et ne se rendra compte de sa connerie qu'une fois le camion de déménagement sous leur porte.
Ils aboutiront dans un trou à rats du centre-ville, ayant dû chercher en catastrophe.
Je passerai les détails mais toujours est-il qu'il n'est plus question d'aller là-bas à Noël, ce sera pour les vacances de février.
Quelques jours avant le départ, le 4, je suis au boulot.
Et j'entends le téléphone sonner. La même sonnerie qui m'avait annoncé le lâchage de Nathalie.
C'est mon épouse.
"Pat, tu es assis ?
- Oui, pourquoi ?
- Ta mère est morte cette nuit..."
Merci pour le tact....
Et c'est là qu'on pourra mesurer mon degré de zombisme, car au lieu de m'écrouler, au lieu de pleurer, au lieu de me jeter par la fenêtre, je vais dans le bureau du chef pour demander... la permission d'aller enterrer ma mère !
Encore merci les comprimés, grâce à eux, je n'étais pas très conscient de se qui se passait.
Mais une partie de moi s'est quand même réveillée, pour penser à mon père. Il fallait le préserver. Alors j'appelai son toubib pour lui demander de l'hospitaliser, le temps que le choc soit passé.
Départ en trombe vers les 10 heures. Je me souviens vaguement avoir déjeuné dans une cafet' à Niort.
Puis de faire étape à Rodez par une nuit glaciale. La bouteille d'eau était devenue un bloc de glace dans la voiture...
Et c'est à Millau, sur la route qui m'était devenue familière au fil des ans, la route qui allait chez mes parents, qu'une partie de moi commence à craquer.
"Je ne veux pas y aller, me lamentai-je comme un enfant.
Devant ma fille de 13 ans et demie qui pleurait et mon épouse qui - comme mon ancien chef - est toujours excitée par le chagrin d'autrui.
- je t'en prie, voyons, tiens-toi..."
Non, je ne lui rappellerai pas ce qui s'était passé 16 mois auparavant, quand c'était elle qui avait perdu sa mère. Pas la force.
Arrivée dans les Cévennes. Dans ce qui était au début la ville de l'amour, puis la ville du divorce.
A présent c'était - et ce sera définitivement - la ville de la mort.
D'abord l'hôpital. Voir mon père, et pour mon épouse, voir la dépouille de ma mère.
Un cas psychologique, ça : elle est attirée par les cadavres, une sorte de fascination comme celle qu'on peut ressentir à l'approche d'un orage. D'abord on l'attend, puis on est terrifié. C'est un peu la même chose.
Mon père semble avoir bien récupéré, discutant le coup avec son voisin de chambre qui comme lui est né à Marseille.
Il sortira le lendemain, pour assister à l'enterrement.
C'est vraiment un trou à rats que je découvre en entrant dans ce qui sera désormais "son" appartement.
Pour y accéder, un escalier extérieur métallique, qui donne dans un vieux couloir sombre. L'horreur... Je n'y mangerai que 2 ou 3 fois et jamais je n'y dormirai.
Je fixe du regard le lit à côté de la chambre de la cuisine. Là où voici 48 heures mon père découvrait sa femme morte dans son lit.
En fait, je n'en ai pas la preuve formelle, mais beaucoup de faits me font conclure à un suicide.
Dans la famille on se suicide pas mal en février !
L'enterrement est lugubre. Alors que pour feu ma belle-mère une énorme église était remplie, avec des monceaux de fleurs, là, seuls quelques curieux s'y trouvent, que je ne connais pas.
Mais ma pauvre mère n'était pas une riche commerçante...
Personne de ma famille, qui n'avaient pas le temps matériel pour venir. Mon cousin Robert (qui lui aussi deviendra un frère pour moi on le verra) est en Thaïlande, ma cousine Ginette est à Montpellier mais son mari lui a interdit de venir, même coup que pour mon second mariage.
J'ai un haut-le coeur quand je vois arriver une fourgonnette Renault Express cabossée, duquel... on extrait le cercueil.
Et puis j'ai "disjoncté".
Pour moi c'était trop, tellement trop que dans mon imagination ça ne pouvait être qu'un rêve que je faisais. Comme on dit souvent dans les romans de gare, j'attendais d'une minute à l'autre de me réveiller dans mon lit en sueur.
Pour ma pauvre petite fille, ce n'était pas le cas. Elle vivait tout ça à 100 %. A 150% même.
Sa mamie, peut-être la personne au monde qu'elle aimait le plus, n'était désormais plus là....
Elle versera des tonnes de larmes.
C'est le lendemain que je me réveillerai de mon "disjonctage", que je me rendrai compte que tout ça était vrai, et alors j'aurai le sale réflexe de vouloir partir le plus vite possible. Réflexe égoïste vis à vis de mon père mais je ne pouvais pas rester une seconde de plus dans cet endroit, dans cet appartement, dans cette salle à manger où les cendres de ma mère trônaient dans une urne sur la cheminée.
Le soir même nous serons à Limoges. Et nous coucherons dans le même hôtel qu'en septembre dernier. Mais cette fois-ci, ce ne sera pas Nathalie que j'appellerai de la cabine, ce sera mon père.
Il était 19 heures, et désormais, tous les jours, où que je sois, je l'appellerai à cette heure précise.
Et, sans portable !
Durant les 40 années précédentes nous nous étions appelés même pas dix fois, là ce sera pas moins de... 1800 appels quotidiens que, pour me rassurer, je lui passerai.
De retour à mon boulot, alors qu'on m'envoie des "condoléances" sans en penser un traître mot, mon chef me convoque à son boulot pour me dire que désormais je devrai manger sur place le midi, les collègues en ayant marre, et de mon travail, et de ce qui était mes "privilèges".
Texto.
A partir de ce jour, je ne pourrai vivre que dans l'espoir. Comme tous ceux qui sont complètement au fond du trou, et qui ne peuvent, par définition, que remonter.
Et j'aurai tort....
(à suivre)
17:52 Publié dans détresse, détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mort de ma mère, dépression
28/10/2010
L'espoir (septembre-octobre 1997)
Napoléon a eu ses 100 jours, moi j’aurai mes 50.
Le soir même, nous étions à Limoges. C’est dire que chère et tendre bourrait comme pas possible !
Le lendemain matin, comme on se l’était promis, je téléphone à Nat d’une cabine.
Elle semble aller mieux. Me dit qu’il ne faut pas prendre ça au tragique, qu’on se retrouvera dans 5 ans pour la bague au doigt et les beaux bébés.
Un peu de soleil dans mon cœur…
Ensuite, c’est de nouveau flou dans ma tête.
Je sais que le lendemain soir nous avons couché au Formule 1 de Vannes, après avoir pris le petit train touristique, que le surlendemain nous avons emménagé.
Bonjour l’emménagement !! Déjà caser un 100 mètres carrés dans un 80 n’est pas évident (on fera mieux ensuite !) mais l’appartement, dans une résidence chic, était quand même au second étage sans ascenseur...
Dans cet appartement, situé dans la résidence « Les Jardins du Port » au sud de la ville je ne vivrai que 15 mois. Mais sans aucun doute les pires mois de ma vie…
Cependant, et c’est bizarre, j’en garde un bon souvenir ! Sans doute la vue sur le port et le passage des voiliers sous mes fenêtres...
Je serai au départ assez bien accueilli par les collègues, et à merveille par le temps.
En effet ce mois de septembre 1997 sera – et de loin – le plus ensoleillé et le plus chaud que Vannes ait connu. Plus de 25 degrés tous les jours avec des pointes à 30, quasiment pas une goutte de pluie !
C’est alors que l’espoir va petit à petit renaître en moi.
Car, ne l’oublions pas, je ne suis désormais qu’à ¾ d’heure de Lorient, ma ville chérie, là où j’ai passé des Noëls magiques et des étés merveilleux.
Effectivement, les 5 premiers week-ends seront bien remplis : Tantôt c’est nous qui irons voir la famille, tantôt c’est la famille qui ira à nous. En tout cas, quel plaisir que de les quitter en se disant qu’on s’arrête 60 km plus loin. Moi qui avais toujours rêvé d’habiter en Bretagne, et bien ça y est mon gars, tu t’y trouves ! Même si le contexte n'est pas précisément des plus favorables...
Nathalie téléphone régulièrement. Au moins une fois tous les deux jours. Tantôt à la maison, tantôt au boulot. Où elle continue de me soutenir, de me dire que pour elle ça se passe bien dans son nouvel univers, et qu’il ne faut pas que l’on quitte des yeux le 18 septembre 2002, les 18 ans de ma fille, le jour où je me sentirai libre de vivre ma passion, après quand même 10 ans d’attente !
En attendant, pour son entrée en 5ème au collège Jules Simon, ça ne se passe pas terrible pour elle.
Déjà, décalage horaire ! A 7h15, quand elle prend son bus…. Il fait encore nuit ! Certes de l’autre côté c’est sympa, d’avoir un peu plus de soleil que les autres, mais cette tranche de soleil, il faut la rendre le matin…
Ensuite, après 13 ans passés au sud du 45 ème parallèle, elle a un peu l’accent « channtant », et du coup devient l’attraction durant les interclasses. Elle s’est longtemps demandée pourquoi on discutait énormément avec elle de tout et de rien, jusqu’au moment où une nana s’est adressée à une autre en lui disant « rends-moi mes 5 francs, elle n’a pas autant d’accent que tu le dis. »
Mais ça, elle l’a oublié, elle qui ne jure plus désormais que pour « sa Bretagne », elle oublie la façon dont elle y a été accueillie.
Chère et tendre ne perd pas de temps. Après l’ « opération-voiture » en 1966, là c’est carrément l’ « opération-construction » ! Je me souviens du jour où elle est venue me chercher au boulot, m’emmenant signer des papiers au Crédit Foncier !
Moi à la limite je m’en fichais, cela faisait un certain temps que je n’avais plus regardé mon compte en banque, et le fait que je ne reçoive pas de nouvelles de celle-ci me faisait penser que je n’étais pas dans le rouge écarlate.
Mais, dans un sursaut, c’est quand même à trois que nous avons acheté le terrain !
Et en ce début octobre 1997, je me disais que ma foi, j’étais peut-être sorti du trou. D’autant que mes collègues ne m’avaient fait aucune remarque sur mon travail…
Jusqu’au 15 octobre.
Où le chef me posera des questions sur mes aptitudes, vu les énormes lacunes qu’il entrevoit en moi, et me montre pour appuyer ses dires une lettre du tortionnaire. Où ce sale type raconte tout de go que je ne suis qu’un dépressif incapable… Il ne m'aura pas laissé une seule chance :(
J’ai noté la date sur mon agenda.
Date où Nat m’appelle à la maison, l’air affolé.
« Quel jour travailles-tu prochainement ?
- Dimanche.
- Ok. Bisous ».
Et elle raccroche.
Le dimanche matin, téléphone.
C’est elle. En larmes.
« C’est fini, il ne faut plus se voir. Ils sont trop nombreux contre nous, on ne tiendra jamais. Je sais que c’est dur, mais je ne crois pas que l’on tiendra encore 5 ans comme ça…. »
Comme ça…. C’est à dire vraisemblablement sous la pression.
Belle-maman a dû sortir les arguments décisifs.
Moi je suis KO debout, le choc est heureusement amorti par les médicaments.
Médicaments dont j’avais gardé en cachette un bon stock (j’avais deux médecins à Mende, plus le psy, et je faisais peu à peu mes provisions), et dont je vais à présent doubler la dose.
Après Zombie, voici Super-Zombie qui fait son entrée chez les Bretons !
Où je vais me traîner, allant d’illusions en déceptions, pendant un peu plus de 63 mois…
Je ne me serais pas pensé si résistant !!
A mardi, je vous embrasse.
14:29 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (7)
27/10/2010
Nuit virtuelle
On s'aperçoit de l'importance de l'électricité quand on a une panne.
On s'aperçoit de l'importance d'un amour quand il vous a quitté.
Là, c'est pareil, depuis mon installation à Ouhans, je suis coupé virtuellement du monde, je suis coupé de mon blog, de vous qui me lisez et me commentez.
Là-bas que du bas débit, mais qui nécessite 1) que déjà ça marche - merci SFR... - 2) que le téléphone soit coupé dans la maison. De toutes façons je n'ai pas encore réussi à me connecter.
Par "chance", à Lons se trouve un cyber qui peut m'accueillir jusqu'à 18h30. Ce qui veut dire que, 1 ou 2 fois par semaine, je pourrai poster une note.
Heureusement, au boulot j'ai le droit de regarder mes mails, ce qui fait que je peux accéder à vos commentaires. Et y répondre par ce même biais.
Sinon, le déménagement/aménagement a été horrible. A tel point que je considère mes jours de boulot ici comme "reposants"...
Si chère et tendre est épouvantable, la maison, elle, est conforme à mes attentes. Mieux même, dirai-je, et ce fut une belle surprise de la voir avec tous nos meubles.
Bon...
J'ai encore 14 minutes avant la fermeture !
Bien évidemment, vous comprendrez - Sylvie surtout - que ma saga sur les interprètes est momentanément interrompue..
Pour cela, j'ai un truc ! Je taperai mes notes du boulot, mais sur ma boîte mail, puis arrivé ici, copier/coller ! Bah, faut bien se débrouiller, non ?
Donc, à demain, et ensuite à mardi prochain.
Je vous embrasse.
18:20 Publié dans Blog, ceux que j'aime, Web | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : internet
21/10/2010
Dernière note avant le Bas Débit :(
De retour, hyper-crevé.
Demain, nouveau lever de bonne heure because déménagement.
Sinon, Malte c'était super. Mais il fallait "forcer le destin" pour y arriver.
Je m'explique. La note qui a eu ici le plus de commentaires fut "destinée".
J'y expliquais, en gros, que l'avenir ne nous appartient pas, que les grandes lignes de notre vie étaient déjà tracées, et que si on pouvait agir, c'était sur des choses "secondaires".
Par exemple, mon séjour Maltais.
J'avais tout prévu depuis des mois et des mois, train à 15h20, avion 9h55 le lendemain, retour 10h30 à Lyon, train 15h58 Lons le Saunier.
Tout prévu.... sauf la grève des trains !!!
Alors, si je m'étais contenté de me faire balloter par les évènements, comme le pensent certains qui n'ont pas compris ma théorie, j'aurais dit "bon, pas la peine d'insister, on reste là".
Mais je me suis accordé une chance supplémentaire. A savoir prendre la voiture pour aller à Lyon. La garer à l'hôtel, puis prendre l'avion.
Je téléphone à l'hôtel le mercredi soir, je tombe sur une centrale de réservation qui me dit que le parking est complet. Aïe... Ca se précise !
Mais le lendemain, jour du départ, c'est sur un employé de l'hôtel que je tombe, lequel me dit que oui, il y a des places.
Départ donc pour Lyon.
Puis envol comme prévu pour Malte.
Là où j'aurais pu me dire que "je ne devais pas y aller", c'était tout simplement si le vol avait été purement et simplement annulé. Là effectivement je n'aurais pas insisté, "c'était écrit" que je devais rester dans l'Hexagone pendant cette semaine de vacances.
Donc, mon séjour, en images, pour cette dernière note ADSL :
Personnellement, j'aime bien la troisième, les matelas de plage à baldaquin !
Je vous embrasse.
19:19 Publié dans Loisirs, moi, spiritualité, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4)
Greetings from Malta
C est bien la que je suis alle en vacances. Scuse me for ponctuation but using QWERTY clavier !
The big bordel comme la conduite a gauche pour un pieton !
La j attends non pas Madeleine mais mon vol qui va passer par le chemin des ecoliers : Toulouse et Lyon ou j arriverai vers 10h30, ce me fera environ 13h30 - 14h chez moi, ou je vous ferai une note plus longue et ou je repondrai a tous vos commentaires. Tout ce aue je peux dire c est que ce sejour a calme Madame!
D autant que la saga ne s arrete pas la, je n atteindrai le fond du trou qu en fevrier 2003. De nombreuses notes en perspective.....
A cet apres midi , dernier jour avec ADSL avant un bon moment.
Je vous embrasse
05:36 Publié dans actualité, moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : malte