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07/09/2012

Alors, mon blog fermera-t'il fin septembre 2013 ?

C'est la date qu'excel m'a donnée, celle où je passerais au-dessous des 100 visiteurs mensuels.

J'ai longtemps gambergé hier, sur tous les tenants et aboutissants, pesant le pour (mes fidèles lecteurs, un blog qui commence à être connu quoiqu'en dise M. Wikio, une certaine peur de changer, encore une fois) et le contre (le fait que désormais ce blog peut passer pour la "gazette de la commune", que désormais tout mon passé peut être lu par des gens à qui ça ne s'adresserait pas forcément, et également la baisse continue et régulière de mon lectorat).

Hier soir je me suis couché sans avoir trop d'avis tranché sur la question.

Et ce matin, je suis allé voir sur Google analytics quelles ont été mes notes les plus lues hier.
Afin de voir quel "public" avait réagi à ma note d'avant-hier.

Ayant vu ça, je peux vous affirmer que la réponse est non.

Qu'il n'est pas question de fermer mon blog !

Pas plus de lecteurs que d'ordinaire, mais pas les mêmes lectures.
Voyons un peu ce qui a été lu hier :

1) Vers la fin de mon blog.
2) L'inévitable "mais quel âge ont nos chanteurs ?"
3) Retour du Bajura
4) Le crêt Monniot un panorama remarquable
5) L'inévitable "I love your attitude"
6) Lettre à ma fille
7) La dette expliquée aux nuls
8) Suicides
9) Sortie d'hôpital
10) J'ai beaucoup appris.
11) Vers les étoiles -8
12) Tonton l'ermite du Larmont

On peut critiquer les statistiques, mais c'est parfois elles qui vous montrent que les gens vous aiment !

Sur 12 notes à lectorat significatif, la moitié a été lue par des fidèles !!!
Pour une fois les "questions google" sont bousculées (2e, 4e, 5e, 7e, 12e). Tiens, Tonton du Larmont, si ma voiture veut bien tenir le coup - et le bonhomme aussi, j'ai remarqué qu'une heure de voiture consécutive me faisait grimper ma tension au-delà de 18... - on ira le voir cet après-midi !

Ce Monsieur dont j'ai parlé dans mon blog (mon lien est premier sur Google) sans son autorisation, et qui, lorsque je lui ai avoué en juin dernier m'a.... remercié, mérite vraiment un détour ** comme on dit chez Michelin !

Sinon, je constate que vers les étoiles-8 continue inlassablement à être lue.
Une note qui incontestablement a dû me faire du tort pour ceux qui ont pris le train en marche et n'ont pas regardé les 7 autres "vers les étoiles"...
Mais quand on veut tuer son chien, n'est-ce pas ??? Un peu coomme les gens qui ne retiennent de Winston Churchill que les initiales !

Donc, je reste, comme on dit à Questions pour un Champion, et le chat étant chez sa nounou, toujours si ma voiture et moi pouvons nous le permettre, nous avons réservé un hôtel à demi-tarif à Luxeuil, dans le département voisin, de dimanche à mardi.

Elle est pas belle la vie ?

Je vous embrasse.


29/08/2012

Sortie d'hôpital

De retour de 16 jours d'hôpital, lesquels s'ils ont été très épuisants durant la canicule (chambre plein sud qu'on ne pouvait pas ouvrir) m'ont été en revanche très bénéfiques sur plein d'autres côtés.

• Par exemple, moi qui ne "crachais pas" sur ma petite goutte après le repas, 16 jours à m'en passer - de même que le vin - m'ont prouvé et aussi à d'aucuns que je ne suis pas si "alcoolique" que ça ;-)

• Ensuite, que quoi que j'en pense, mon "virtuel" est définitivement meilleur que mon "réel" ! Vous avez été fabuleux, Amis de la Toile, avec vos messages d'encouragement que je ne pouvais lire hélas que parcimonieusement. Merci à vous.
Côté "réel", en dehors de mon épouse et ma fille, mon ami Bernard de Quimper et mes deux cousines préférées. En rugby le score serait de 65 à 5.... !!!
Après ça on s'étonnera que je sois plus sur mon écran qu'ailleurs !

• Le "réel", justement : si ma volonté suivait (plus qu'il ne le fallait m'a dit la psy) mon corps a lui lâché le 14 août, après 6 ans et demie de lutte.
Mon épouse a pété les plombs le lendemain - pour quelque chose finalement d'assez bénin -  ce qui a occasionné mon "coup de sang" et mon hospitalisation en deux temps.

Celle-ci, (mon épouse pas mon hospitalisation ) qui n'est pas un monstre, l'a vite réalisé, et du coup est venue me voir tous les jours. D'abord en voiture (4 km) plus bus (20 km), puis voiture tout court vu que personne ne lui avait proposé de l'accompagner, au moins jusqu'à l'arrêt du bus.
Et du coup, elle s'est rendue compte qu'elle pouvait de nouveau conduire (car bonjour la route en question, digne des Gorges du Tarn...) et désormais elle pourra se balader à sa guise, n'étant plus dépendante de moi, ce qui la minait.
Elle a aussi réalisé ce que c'était de venir rendre visite à quelqu'un à l'hopital, elle qui trouvait à la limite "normales" les miennes quand elle faisait une crise. Du positif donc.

• Et enfin le plus gros de l'affaire : la prise de conscience.

Lorsque voici bientot 8 ans nous avons acheté le terrain à Ouhans, J'étais encore (un peu) maniaco-dépressif. Là j'étais dans une période d'exaltation, ma fille était finalement revenue de Bretagne, mon père était , après 7 ans de bataille, enfin en maison de retraite - il avait quand même 93 ans - et mon épouse n'avait pas encore subi sa terrible opération. Nous étions un peu dans l'euphorie.

A l'époque, à Ouhans, il y avait une poste (donc ma banque), 5 chaînes de télé et un bar-hôtel-restaurant. Une supérette se trouvait à 4 km. Une pompe à essence à 6 km. Les impôts locaux, m'avait certifié le maire, étaient vraiment très bas. Quand à l'eau, elle était gratuite !!!
En 2012, plus de poste et donc de banque, plus d'hôtel, plus de supérette, plus d'essence, plus de télé ! Les impôts ne sont pas si donnés et l'eau coûte à présent aussi cher qu'en Bretagne.

Depuis il y a eu la trépanation de mon épouse. Plus ses crises. Plus mon hospitalisation. Et cela nous a fait d'abord réfléchir que, finalement, pour vivre ici, une voiture et quelqu'un sachant la conduire étaient nécessaire.
La nuit où, sortant des urgences de Pontarlier à 1h du matin  avec un tee-shirt maculé de sang, et où je n'ai pas pu trouver dans toute la ville aucun taxi ni hôtel d'ouvert m'a aussi quelque peu traumatisé...

Cette situation, ça va bien à 60 ans, ça ira sans doute bien à 65 ans, mais peut-être pas à 70....
Surtout (comme c'est le cas depuis hier) quand la voiture a elle aussi besoin de se faire hospitaliser !
A Mende, Vannes, Biarritz et Lons, nous avions le bus à notre porte.

Ca a alors été comme un déclic : il est désormais clair que nous ne finirons pas nos jours à Ouhans.
Il nous faudra vivre en ville, de préférence dans un appartement, et si possible pas trop loin de nos familles, en cas de gros pépins.

Mon épouse et ma fille (qui a eu en premier cette idée) seraient quand à elles déjà prêtes à faire le tour des agences et des déménageurs !

Pas moi !
Depuis 1995, entre les fermetures de stations, les bails non renouvelés et les avancements, la durée moyenne passée dans un logement a été de deux ans et demie, après la "belle embellie" de Mende qui a duré 9 ans.
Je ne tiens pas à refaire des cartons alors que d'autres ne sont même pas défaits...

Certes, il est à présent acquis que d'ici 10 ans maxi nous serons en Bretagne. Mais il faut souffler un peu et, tant que nous le pouvons, profiter de ce pays magnifique que nous nous sommes choisis...
Quand nous nous rendrons compte que, pour une raison ou une autre, ce n'est plus possible de rester, alors là nous agirons. Mais pas avant.


Venons-en à l'hopital.
16 jours, pourquoi ?

Côté psy, j'ai vu trois thérapeutes dont une avec qui j'ai pu discuter une bonne heure. Il apparaît que je ne serais pas ni dépressif ni maniaco, mais "mélancolique". Ce qui serait non moins dangereux compte tenu des efforts que je dois faire pour communiquer avec mon épouse. Et que le pétage de plombs peut revenir à tout moment...
Elle a même - la fine mouche - évoqué une certaine "cassure" chez moi. Je n'ai pas voulu poursuivre dans cette voie, et lui dire que ma vie avait été brisée voilà exactement 15 ans, et que depuis j'essaie de me reconstruire mais que c'est très très long.

Côté tension, il m' a été confirmé que c'est bien mon corps qui avait lâché après 6 ans et demie de lutte.
Et le fait que ma tension est tout de suite tombée dès mon entrée à l'hôpital-cocon a confirmé la chose. Là-bas, plus besoin de lutter, de me justifier, de gérer un budget de plus en plus serré...
Certes, côté mental j'avais eu une faiblesse vers le mois de mars, mais c'est parce que j'avais voulu essayer un "sevrage" d'anxyiolitiques, ce que je n'aurais jamais dû faire.

Mon hémorrragie du 22 m'a fait perdre plus d'un litre de sang, que je n'ai toujours pas repris.
De plus, ce pic de tension en a déclenché un autre, de diabète cette fois !
A tel point qu'on voulait me transférer au CHU de Besançon. Mais vus les soins qu'on y a prodigués à mon épouse, j'ai décliné la proposition...

A ma demande (vu que la voiture est de nouveau en panne) j'ai demandé à sortir aujourd'hui. Je ne tiens pas à ce que mon épouse se trouve en rade sur une route de montagne...

Je ne resterai pas longtemps à Ouhans : le temps de "rétablir" mon site météo, régler les quelques trucs administratifs qui seront arrivés entre-temps, et surtout, surtout, me refaire du sang (ce soir, entrecôte-frites !!!) nous repartons pour trois jours samedi chez des amis du Jura, en ayant mis notre chat Bob chez sa nounou.  Cela avant les grandes vacances du 16 au 29 septembre, où nous pourrons discuter de vive voix avec notre fille de la conduite à tenir.

Je vous embrasse.

16:38 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (17)

16/08/2012

Je pars me faire hospitaliser

Entre l'envie irrésistible de me tuer et cette tension qui ne manquera pas de le faire un jour ou l'autre (jamais deux sans trois) le docteur a jugé bon que j'aile passer quelques jours là-bas.

Si j'ai je net je vous tiendrai au courant

Je vous embrasse.

13:12 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (14)

04/08/2012

Emotions, attention danger...

Cela fait quelque temps que je ne vous ai pas parlé de ma "nouvelle maladie".

D'abord un médoc, assez inefficace, puis un second, qui lui a l'air de faire un peu plus d'effet. Depuis environ une semaine, les chiffres - pas très encourageants à dire vrai - n'ont pas varié :

• 12 le matin
• 11 à 14h
• 12 à 17h
• 14 à 20h
• 16 à 23h.

Il est certain que je ne peux pas rester comme ça, et qu'il va falloir "taper plus fort".

Mais il y a un truc dont je ne m'étais pas méfié...

Comme vous le savez, j'adore les jeux olympiques.
Et surtout les "moments magiques"....

En février 2002, certes j'étais (déjà) malade. Mais malade "psy".
Pour ces jeux olympiques d'hiver, on misait beaucoup sur une skieuse, déjà âgée de 31 ans, mais au mieux de sa forme: Régine Cavagnoud. Championne du monde de super G (une descente moins pentue et plus technique) en 2001, elle mourra à l'entraînement sur les pistes.

Sa copine Carole Montillet va alors, pour la descente olympique, accomplir un exploit inégalé : Médaille d'or de la descente, elle dont ce n'était pas la tasse de thé. Première fois dans les Jeux en France.
L' "esprit" de Régine était -il dans le corps de Carole, ou Carole a t'elle été galvanisée par cette horrible absence ? Je l'ignore. Mais je n'ai pu arrêter mes sanglots pendant au moins 20 minutes ce soir-là...

 

Hier, plus de maniaco-dépression.

Et quand j'ai vu Florent Manaudou (que pourtant je n'apprécie pas trop) gagner le 50m alors qu'on ne l'attendait pas là, son meilleur temps d'avant les jeux étant digne d'un championnat de Franche-Comté, et sa soeur Laure, "notre" Laure qui avait été notre étoile en 2004 se jeter dans ses bras, là, comme disait Claude François, une petite larme a jailli...
Mais rien à voir avec la fontaine de 2002. Ma maniaco était guérie.

Ma maniaco, oui.

Mais soudain, j'ai vu tout tourner et j'ai dû m'allonger sur le canapé.
Tout de suite mon épouse est allée chercher le tensiomètre, engin acheté comme un gadget à LIDL en 2001 et qui ne nous quitte plus depuis ce fameux 15 juillet.

Verdict : 20/12.

Une heure après, au lit, j'avais encore 18....

Désormais, je dois me méfier des émotions fortes !!!

Je vous embrasse.

20:39 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (11)

31/07/2012

Nouvelle escapade !

Je fais comme en 2004 : Dès qu'il y a un problème, je fuis !

Cette fois, le problème, c'est Lucienne. Enfin, non, l'absence de Lucienne, l'amie de mon épouse.
Vaincue par : la mort de son petit-fils il y a 3 semaines, la découverte du cancer de son mari, et l'accident terrible qui a failli coûter la vie à son neveu (ça fait longtemps que j'ai envie de faire une note sur les "205 A" qui sèment la terreur sur nos routes....) elle a capitulé est a décidé d'aller se ressourcer chez sa mère pour 15 jours.

Chose que mon épouse ne peut plus faire, ayant perdu sa mère voici 16 ans...
Donc, face à face avec elle-même, avec moi et mes "nouveaux ennuis de santé" (de me savoir désormais menacé est loin de la rassurer), je la vois qui pique du nez. Par exemple ce soir elle a refusé de s'alimenter :(

Alors, grâce au site Booking.com qui chaque vendredi me propose des hôtels à moitié prix, nous voilà repartis demain.
Toujours dans les environs, vu l'état de ma torpédo. Après l'Alsace, les Vosges, l'Autriche, la Bourgogne et la Suisse, place à la Haute-Savoie.
Demain soir et après-demain soir, ce sera aux Gets que nous dormirons dans un hôtel *** au prix d'un Formule 1 situé dans une zone industrielle du Nord-Pas de Calais.

Je sais, je "fuis en avant", mais n'est-ce pas au fond ce que je fais depuis 9 ans ???

Pour vous faire baver, je vais même vous mettre la photo de l'hôtel !

hotel stella.jpg

A vendredi !

Je vous embrasse.

22:29 Publié dans moi, Voyage | Lien permanent | Commentaires (3)

Les anonymes

Je suis mal à l'aise avec les anonymes.

La plupart apprécient ce que je fais, et ne tiennent pas trop à laisser leur mail.

D'autres me critiquent.

Mais je ne peux les "modérer" (verbiage informatique qui signifie "virer"), ni les uns ni les autres car cela vexerait les premiers et rendraient encore plus fous furieux les seconds.

J'ai donc décidé de leur répondre (à moins qu'on entre dans le trop grossier, comme un certain "Fils de Dieu" voici pas mal d'années sur une précédente platerforme. Répondre à ce genre d'illuminé, rongé par la jalousie - (il y avait une histoire de couple là-dessous - ce n'était vraiment pas la peine.).

Comme je viens de le faire avec ce M. IZ qui dit que je suis prétentieux, car j'oserais "prétendre" donc que je descends de Clovis - et de bien plus loin : 220 si vous vous voulez tout savoir.

A raison d'un enfant par couple en moyenne, on arrive à des centaines et des centaines de milliards après 70 générations.
Bien sûr 99% sont morts, mais il est évident que les autres sont tous là, et qu'à différents niveaux, nous descendons tous de rois, de reines, d'empereurs, y compris Romains, voire de Pharaons.

Dont M. IZ (nogoud ??) qui en plus d'être insultant est soit ignorant, soit tout simplement cossard. Ca fait quand même 4 années que je me consacre à ça, et je vous garantis que dans les premières générations ce n'est pas de la tarte !

Je vous embrasse

12:53 Publié dans Blog, moi, Science | Lien permanent | Commentaires (11)

27/07/2012

Ma généalogie au fil des années

Fils d'une dame née en Tunisie et y ayant vécu jusqu'à ses 35 ans, et d'un monsieur certes né à Marseille, mais ayant grandi à Tunis, me parlant toujours de ses ancêtres bretons, j'avoue que pendant des années, un peu paumé, je n'ai pas trop été préoccupé par ce genre de choses.

Puis, vers mes 15 ans, alors que je m'étais fait un ami Corse parmi mes camarades, alors pour lui je deviens Breton. Parisien, à l'époque, ça vous valait toutes sortes d'injures dès que vous passiez ce qui est devenu aujourd'hui "le périph"...
Attention, c'était vrai pour lui et moi, nés tous deux en 1951 dans la capitale, nos ascendances était vraies. Enfin, en ce qui me concernait, une partie, un quart, du côté du père de mon père, vu la consonance de notre nom de famille. Pour lui, sans doute il était Corse par tous ses ascendants.
François Santini il s'appelait. Il a mal tourné, il est devenu chef-inspecteur à l'antigang... puis commandant au R.A.I.D ;) Il a même joué un rôle essentiel dans l'affaire de la maternelle de Neuilly.

Mais quand même en grandissant  je me posais de plus en plus de questions sur mes origines.
Passée la "croûte" pied-noire qui ne dépassait pas un siècle, d'où venaient-ils, ces ancêtres ?

• côté maternel, son père s'appelait Bastide et ma mère avait toujours entendu dire qu'il était né à Mèze (34) au bord de l'étang de Thau.
Sa mère restait une énigme : Stéphanie Pofilet, j'ignorais alors d'où elle pouvait bien venir. Si j'avais pu savoir, à l'époque.... !

• côté paternel, la figure du grand-père d'ascendance Bretonne et c'est tout. Mon père n'a jamais voulu me parler de sa mère, qui paraît-il, "l'avait abandonné"
En fait j'apprendrai plutôt que c'était le contraire, que mon grand-père le professeur de médecine renommé avait bien voulu reconnaître son fils mais avait confié à sa grand-mère son éducation.
Quid de ma grand-mère ?

 

Bref, on arrive en 1983. Ma promise me présente à sa belle-famille, des normands fermés du Pays de Caux, et lorsqu'on me demande mon "pedigree", je réponds que je suis né à Paris d'un père d'ascendance Bretonne né à Marseille d'ascendance Bretonne et d'une mère née en Tunisie.

Ils ne retiennent que ce mot, Tunisie".

La grande fille de 20 ans me toise "tu es pratiquant ?"
Je réponds sans avoir compris de quoi elle parlait que j'avais fait mes deux communions mais que depuis mon adolescence, ça ne me dit plus rien d'aller à la messe.
Là elle paraît suffoquée.
" A la messe ? Mais tu n'as pas dit que tu était arabe ???"
Ben oui, pour ces gens ignorants, les natifs des anciennes colonies sont tous des indigènes ! Comme Camus, qui descend des Berbères, ou Bertrand Delanoë, dont les aïeux venaient des touaregs !


Pour moi ce fut le déclic.

Mes parents habitaient le Vigan, à un jet de pierre de Méze. Où j'allai en 1985 à la mairie demander un extrait de naissance.  C'est là que je sus que mon grand-père était né d'un Barthélémy Bastide, né à Aniane (34) en 1844, et de Justine Escande, née en 1850 à ...?

Mèze-Aniane ça fait environ 30 km. Mairie d'Aniane !
Là on me dit que le père de Barthélémy Bastide (vous me suivez ?) était Pierre Bastide, agriculteur, né en 1813 toujours à Aniane et sa mère Marie-Marguerite Coste, née au même endroit en 1820.

Donc, de ce côté-là, réglé : Aniane. En fait ce sera au fil des âges St Guilhem le désert.

Ma grand-mère paternelle était née Pofilet, en Algérie en 1879. D'un "Pofilet Achille" et d'une Eugénie Daigneau. Je n'en savais pas plus.

Côté paternel, mon père né à Marseille mais d'ascendance Bretonne ("du côté de Lamballe" me précisait-il) par son père et... c'est tout ! Si, une de ses cousines germaines portant notre nom tenait un poste important au Lycée Lesage de Vannes.

Maigre bagage pour faire de la généalogie...

 

Les années passent encore, on arrive en 1997, mutation à Vannes, et là, tous mes voisins avaient entendu parler de la fameuse cousine, qui jusqu'à l'orée des années 80 avaient sévi sur les lycéens du Lycée Lesage en tant que surveillante générale. Et quand, en 2001, ma fille entrera elle-même dans ce lycée, beaucoup de profs tiqueront à l'énoncé de son nom ! Je me demanderai d'ailleurs toujours si ce facteur n'a pas joué quand elle a réussi à passer des classes avec de 8/20 ! Je sais qu'en tant que vice-président de la FCPE j'avais un certain poids, mais qui n'aurait peut-être pas suffi ???

Du coup on a explorer les cimetières, dans le village indiqué par mon père, et effectivement nous voyons pas mal de tombes avec notre nom de famille.

Réglé aussi de ce côté-là : Bretagne validée.


En 2006 mon père décéda et c'est là que je découvris le nom de sa mère : Julie Bonnet, née en 1888. Sans plus... J'en suis toujours là aujourd'hui :(


Tout a démarré réellement en 2008. Quand ma cousine m'a remis une feuille où elle avait regroupé toute sa (et donc ma) généalogie. Ca remontait jusqu'en 1750, et ma foi ça pouvait servir à établir de bonnnes bases.

Je me suis inscrit sur une site non pas de rencontres mais de généalogie, et très vite, il s'est avéré que deux dames (qui ne se connaissaient pas) avaient la même ascendance à partir d'un certain niveau sur la branche de l'Hérault. Je recopiai donc fidèlement ces données, et par Google j'essayais d'en savoir plus. Un certain Alain de Carné me fit remonter très très loin, et un autre arbre allait me faire sauter de joie !

En effet, il est apparu que par le truchement d'une dame ayant vécu vers 1300, j'étais cousin des Bourbons, roi de France ! Cousin au 32ème degré, mais déjà j'étais tout fier...
j'ignorais encore ce que j'allais découvrir.

Restaient les côtés Bretons et les Pofilet.

C'est un généalogiste de Pontarlier (!) JM Thiebaut qui en 2010 m'aida en me donna la lignée des Pofilet et des autres branches. J'appris alors que toute cette partie de la famille était... du Haut-Doubs, côté Maiche !
J'appris alors que j'avais un ancêtre Hugues Poutier, habitant à Vercel (c'est par là-bas que je prends le train) qui, dans les années 1500 était secrétaire de Charles-Quint ! Puis un autre chirurgien à Maiche.... (Brigitte, si tu me lis !). J'allai ainsi jusqu'en 1400 avec une certaine Isabelle Deschamps.


Pour les Bretons, ce fut encore plus beau ! Je cherchais vainement mon arrière-grand-père Alexis qui pourrait faire le joint entre la multitude de Cicatrice * que je voyais pulluler.
Et un jour, un notaire me demanda si j'étais bien Patrick, fils d'Ernest, petit-fils d'Ernest-Pierre, arrière-petit-fils d'Alexis-Marie !!
Alexis-Marie ! Bon sang mais c'est bien sûr !!!!

Du coup je tapai Alexis-Marie Cicatrice dans Google, et tout un arbre me tomba dessus ! J'eus aussi la preuve que c'était bien lui car il était mentionné le nom de son fils, professeur d'épidémiologie à Marseille, ainsi que son mariage avec ma grand-mère Anna !

Là encore mon arbre est immense, avec 500 personnes, remontant mon nom de famille jusqu'en 1350. Je pouvais voir mon patronyme jusqu'en 1610, mon aïeul David et sa femme Julienne ayant péri dans l'incendie de leur maison à Lamballe.

J'étais vraiment comblé, mis à part pour ma grand-mère Julie Bonnet.

Je faisais le Kékou avec mon cousinage avec les derniers Bourbons, de Louis XV à Charles X, sans savoir ce qui m'attendait !


C'est un mail de généanet daté du 5 juillet qui déclencha beaucoup de choses.
Je ne l'ai pas lu sur le coup, car c'était le jour "de la révélation", où j'appris que mon épouse avait failli être internée par sa famille. J'avais d'autres chats à fouetter.

Ce n'est que quelques jours plus tard que je repris le mail, où s'étalait devant moi une vraie mine d'or !

C'était du côté Franc-Comtois.
Ma fameuse Isabelle Deschamps avait une belle ascendance !
Sa grand-mère se nommait Catherine de Thurey, et là j'ai commencé à aller sur Google.
Plein d'arbres la mentionnaient, et étaient tous d'accord que sa mère était Gisle (ou Gilette) De Coligny.

Grâce à Google, qui me donnèrent des indications de plus en plus précises, notamment grâce à l'arbre de la famille de Coligny et au travail extraordinaire de GénéalogieQuébec-info, je ne tardais pas à voir apparaître, comme le disait Dalida dans sa chanson en parlant de son petit maquereau Un ciel magnifique.

Et c'est ainsi que, comme beaucoup de monde, je me retrouve descendant direct des Carolingiens (et donc des Mérovingiens).
Avant-hier, j'ai découvert que grâce au couple Eleonor de Thoire-Villars et Etienne de Coligny, je descends également d'Hugues Capet !!!
Et hier, j'ai vu que je descendais aussi de.... Guillaume le Conquérant !

Que le monde était petit dans ces années-là...

J'ai donc laisse tomber mon cousinage éloigné avec les derniers Rois de France pour quelque chose d'un peu mieux je crois :

Descendant en ligne directe d'autres Rois et Empereurs :

• Charlemagne (et avant, Pépin le Bref, Charles Martel...)
• Louis 1er
• Charles II
• Louis II
• Charles III
• Louis IV
• Hugues Capet
• Robert II

Période qui s'étend de 450 à 1031.

Pour le fils d'une dame née à Tunis, c'est pas mal, non ???

Faudra que je dise ça en Normandie !

Je vous embrasse.

* Cicatrice : je ne mets évidemment pas mon nom de famille !

12:47 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (7)

22/07/2012

2 ans de blog Hautetfort

J'ai intégré les blogs Hautetfort d'abord en janvier 2010, parallèlement à un ultime essai sur Psychologies.com : Cica2010.
Là je m'appelais Lionel, et mon but était de voir si j'étais lu chez Psycho à cause de ma "notoriété" et de mon "ancienneté" sur le site (6 ans et demie), ou bien alors pour le contenu.

En fait, il apparut que ce fut la seconde hypothèse qui se révéla la bonne : ma vie, que je racontais de A à Z, intéressait beaucoup de gens.
Mon premier com fut de quelqu'un que je connaissais bien, mais qui lui ne savait pas qui j'étais. Son blog sur Hautetfort s'intitulait "je sais rien mais je dirai tout". Qui n'était autre que notre regretté Psyblog qui s'y faisait appeler Doumig !

Mais au bout de quelques mois, j'arrivai à la fin du récit de ma vie, et j'essayai d'embrayer par des notes "au jour le jour". Mais inexorablement le lectorat s'amenuisa, et j'abandonnai ce blog au printemps. Comme Psyblog.

A l'été, il m'apparut évident que les blogs de Psycho allaient changer et que 1) il me fallait sauvergarder tout le blog sous word (bonjour le travail) ne connaissant pas l'"aspirateur", et que 2) il me fallait arrêter là-bas.

C'est donc la queue pendante que je revins ici, le 18 juillet, sous mon vrai pseudo de Cicatrice.

Mon but était clair : refaire la même chose qu'avec "lionel", c'est à dire raconter ma vie de A à Z, le tout ponctué de quelques notes de circonstance. Mais en plus étoffé.

Cela démarra très laborieusement.
Alors que sur Psycho j'avais eu jusqu'à 15.000 visiteurs/mois, le cap des 5.000 visiteurs fut atteint ici le 10 octobre, presque 3 mois après ma première note. Néanmoins c'était en montée à peu près régulière, et je continuai.

Malgré des conditions de plus en plus difficiles : j'allais déménager à Ouhans, où il n'y avait pas l'ADSL, et travailler à Lons le Saunier, où bien sûr je n'avais pas le droit de surfer...
Je pouvais quand même lire mes commentaires grâce à mon mail.

Le 20 septembre, j'étais arrivé au stade de ma vie le plus fort, mes "années-Nathalie".
Certes les gens s'y intéressaient, je voyais des commentaires encourageants mais je n'atteignais pas une audience formidable.

Les 10.000 lecteurs furent atteints le 14 décembre 2010, ce qui faisait environ 67/jour.
Pas de quoi pavoiser, mais j'avais de l'inspiration !
Pourtant j'avais fini de raconter Nathalie, et j'avais craint un moment que le "soufflé" retombe, mais non, j'avais quelques fidèles de l'époque, soit anonymes, soit commentateurs patentés comme bien sûr les plus fidèles Teb et Captainelili mais aussi Siams, connue dans l'autre blog et qui n'allait pas tarder à aller lire autre chose que mes écrits, et CriCri, une très jeune femme (22 ans) à l'époque, qui appréciait les belles histoires d'amour et continue encore à me lire. Christel, puis Cristophe, puis Renaud, allaient les rejoindre, puis plus tard quelques "revenants"de Psycho.
Car pour tout avouer, j'avais à cette époque perdu environ 95% de mon lectorat "psychologique"...

J'avais pourtant essayé pas mal de choses, en leur parlant de dont j'étais passionné.
A part Nathalie il y avait la météo, ma profession, mais dure à mettre en page vu la façon dont je racontais certains faits qui s'y étaient passés. On met des pompiers bizuteurs en prison, c'est à l'échafaud qu'auraient dû aller certains responsables de ma boîte !

Le chemin de fer aussi est ma passion, mais dure à faire partager sur un blog ! Peu de gens seraient je crois intéressés par le prolongement de la ligne TGV Paris-Strasbourg avec le percement d'un tunnel de 4 km, que les TGV duplex quadricourant de 8.000 chevaux pourraient parcourir à 350 km/h avec la signalisation TVM430...

Restait la chanson. Certes je ne peux pas "animer" d'émissions ici mais au moins faire part de ma connaissance.
Ce que j'entrepris très tôt (le 29 août) avec ma saga des 50 chanteurs les mieux classés entre 1963 et 1974 selon le magazine Salut les Copains.

Pendant ma période "Va-et- vient", d'octobre 2010 à mars 2011, le lectorat baissa.
Néanmoins je franchis le cap des 15.000 lecteurs le 15 février, soit 72/jour. Toujours pas terrible...

Les 20.000 furent atteints le 6 avril, 76/jour.

Mais le 15 mai, ayant beaucoup d'inspiration, je racontai le même jour :
• ma première rencontre avec Chamonix en 1971, après avoir traversé le Mont-Blanc en solex.
• mes impressions sur la campagne présidentielle qui se profilait
• et dans la série "chanteurs", la période 1973/1979 de Johnny.

Du coup, ça repartit.
Et ça continue...

Le 31 mai la barre des 25.000 visiteurs (79/jour) était atteinte et j'eus l'idée, à force de chercher sans cesse sur Google quel âge avaient les chanteurs et les chanteuses, de m'en occuper personnellement !
Je mis 12 jours pour mettre à terme ce travail, mais depuis, c'est la note de mon blog qui est lue le plus. 60 fois par jour actuellement...

C'est le 3 décembre que je franchis à la fois les barres des 50.000 visiteurs et des 100 par jour depuis le début !

Le 23 juin que j'arrivai aux 100.000 lecteurs.

Et, aujourd'hui, deux ans après l'ouverture de mon blog, il "navigue" en moyenne autour des 300 par jour. Blog finalement assez varié, avec bien sur le socle intimiste, puis la partie musicale - énorme, une partie "arnaques" bien fournie, à tel point qu'une entreprise avec laquelle j'avais eu des déboires, constatant que ma note arrivait en tête sur Google m'a proposé 300 euros pour enlever ma note !
Et bien sûr je continue à raconter mes joies et mes peines, mes voyages, publier des photos...

Je pense que j'ai retrouvé, sur une plate-forme plutôt intellectuelle et politisée, mon niveau de Psycho, qui était très ciblé.
Et, autant le dire après tout, les 10 premiers jours de juin, j'étais dans les 50 blogs les plus lus de Hautetfort, encore plus lu que Vanessa ! C'est tout dire...

Voilà, sur cette note pas très modeste j'en conviens, je vous laisse avec les 5 jours de soleil continu qui nous attendent, jusqu'à jeudi. Sainte-Nathalie va casser tout cela ;-)

Je vous embrasse.

12:31 Publié dans Blog, Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

12/07/2012

Généalogie

Voici quelques années, j'avais découvert un lointain cousinage avec Louis XV, et donc Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

Certes il me fallait remonter à une ancêtre commune née vers 1325 pour établir le cousinage. Par ma branche Héraultaise de st Guilhem de Désert.
J'étais cousin des rois au... 32ème degré !

Ma foi, j'étais tout fier et je montrai l'arbre à qui je pouvais !

Cousin de roi, c'est évidemment pas mal mais descendant de roi, c'est encore mieux, me disaient quelques vilains jaloux.

Et bien, après quand même quelques mois de recherches et de vérifications, je peux vous dire, Mesdames et Messieurs (roulement de tambour) que je suis descendant en ligne directe des capétiens !

Sans passer par la case "bourbons"...

Vous ne me croyez sans doute pas une seconde, et pensez que moi aussi j'aurais bien besoin d'entretiens psychiatriques....

Alors, bande de mécréants, voici toute mon ascendance, génération par génération :

• Charles MARTEL (690/741), père de
• Pépin LE BREF (715/768) père de
• CHARLEMAGNE (747/814) père de
• Louis LE PIEUX (778/840), père de
• Charles LE CHAUVE (823/877) père de
• Louis LE BEGUE (846/879) .

A partir de là, on bifurque !

Louis le Bègue, donc, père de
• Charles LE SIMPLE (879/929) père de
• Louis d'OUTREMER (920/954) père de
• Charles DE LORRAINE (953/991) père de
• Emmegarde de BASSE LOTHARINGIE, mère de
• Edwige DE NAMUR, mère de
• Béatrice DE LORRAINE, mère de
• Guillaume DE MACON (1088/1157), père de
• Géraud DE MACON (1125/1184), père de
• Ide DE VIENNE (1162/1224) mère de
• Humbert DE COLIGNY, Seigneur de Coligny et du Revermont !

On revient toujours vers ses racines... Dommage que je n'aie pas su ça alors que j'habitais Lons Le Saunier !!!

Bref, Humbert de Coligny, père de
• Humbert (encore un) DE COLIGNY, père de
• Amédée DE COLIGNY, décédé en 1256, père de
• Etienne DE COLIGNY, né vers 1250, père de
• Jean DE COLIGNY, père de
• Etienne (encore un) DE COLIGNY, décédé en 1331, père de
• Jean DE COLIGNY, décédé en 1397, père de
• Gisèle DE COLIGNY, décédée en 1416, mère de
• Catherine DE THUREY, mère de
• Perrin DESCHAMPS, père de
• Isabelle DESCHAMPS , décédée en 1439, mère de
• Hugues DE CHASSEY, père de
• Marguerite DE CHASSEY, décédée en 1511, mère de
• Jean BARESSOL, décédé en 1548, père de
• Guillaume BARESSOL, père de
• Marguerite BARESSOL, mère de
• Marguerite POUTHIER, née à MAICHE (Haut-Doubs) vers 1570, mère de
• Jeanne VESSAUX, née à Maiche en 1590, mère de
• Pierre BOUHELIER, échevin de Cernay l'Eglise, 1619/1679, père de
• Claude François BOUHELIER (1637/1700), père de
• Jeanne-Antoine BOUHELIER (1656/1742), mère de
• Jean-Jacques BAILLY, né en 1686, père de
• Jacques-André BAILLY, né en 1724, père de
• Marie-Joseph BAILLY, née en 1760, mère de
• François-Joseph DELAGRANGE, (1790/1839) père de
• Marie DELAGRANGE, née en 1824,

La grand-mère de ma grand-mère !

Je sais, en bon statisticien, je me doute que la moitié, sinon les trois quarts des français de souche sont comme moi, et descendent en ligne directe de Charles Martel.

Mais moi, je peux détailler chaque échelon !!!

Je vous embrasse.

22:40 Publié dans moi, Science | Lien permanent | Commentaires (9)

le climat se détend...

Troisième jour à trois.

Serait-ce l'"effet orthophoniste" (cette semaine c'était un jeudi) ou l' "effet fille à la maison", ou bien les deux, mais le climat est à la détente.

Et du coup je peux souffler un peu...

Mais que se passera-t'il demain après 16h27, après que nous ayons accompagné notre fille à la gare ?

Sachant aussi que son amie Lucienne ne pourra pas l'aider cette fois, et que c'est même mon épouse qui devra l'aider car notre voisine et amie vient de perdre son petit-fils de 18 ans, fauché par une voiture dimanche matin à la sortie d'une fête de village...

Oui, il lui faudra aider Lucienne, car à Ouhans - et surtout dans le lotissement - on se serre les coudes. Quand l'un(e) est à terre, c'est l'autre qui réconforte. Et ainsi de suite.

Lucienne a tenu mon épouse à bout de bras pendant des jours et des jours, à présent c'est à elle de le faire. J'y veillerai.

Sinon, bonne nouvelle, mon épouse a accepté les entretiens infirmiers psy, RDV est fixé le lundi 30.

Mes finances vont mieux, digérant peu à peu les caprices de la voiture (près de 400 euros entre le freinage et la révision), je ne suis plus dans le rouge écarlate mais dans le rouge orangé.
Et du coup, si une autre occasion de nous évader se profile, nous saurons l'exploiter. La liste des hôtels en promo sort demain...

Voilà les (bonnes) nouvelles. En plus côté température on respire, on est dans les moyennes d'avril, et la nuit ça fait du bien.

Je vous embrasse.

16:45 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (2)