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27/09/2011

Mon voyage en Bretagne : 3) la divine surprise

Et nous voilà prêts, vers 16h, à partir le mardi pour Lorient.

Lorient.
C'est un peu mon port d'attache.
Cette ville et moi avons grandi ensemble, nous avons le même âge, à peu de choses près.

Ainsi, Lorient et moi avions une petite dizaine d'années quand nous nous sommes rencontrés, en 1962.
Contraste saisissant, pour moi, le petit parigot-tête de veau, habitué aux immeubles austères et crades (et oui, en 1962 Paris était noir, noir de suie !) entre les maisons et immeubles tout blancs, flambant neufs d'un côté de l'artère principale, et les baraques en bois de l'autre côté...

Et au bout, tout au bout, l'océan. Que je voyais pour la première fois...

Mais c'est pendant notre adolescence que nous nous sommes le plus fréquentés.
1963, 64, 65, 66, 67 (deux fois !) 68, 69 (trois fois !) 70 (trois fois aussi) , 71 (idem) 72 (quatre fois !).

Nous avions nos Noëls enchantés, c'était un rêve pour moi de me balader au milieu de ses rues toutes illuminées. Ca aussi je ne connaissais pas. Ne manquait que la neige...
Je me souviens de quinzaines commerciales extraordinaires, à faire pâlir la Rue de Buci parisienne où je (sur)vivais.

C'est vers cette ville aussi que je me suis réfugié un week-end de janvier 73, alors que je faisais mon service militaire, lors d'une permission non prévue. Lorient, bien qu'elle en ait beaucoup vécu, n'aime pas trop les militaires. Comme moi. Elle en garde un mauvais souvenir, un truc d'avant-naissance.
Et du coup, elle m'avait comprise, et avait fait donner son magnifique ciel bleu d'hiver exprès pour ma venue.

Mais Lorient c'est donc d'abord mes Noëls magiques (http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/24/mes-no... ), qui n'auraient pas été si magiques sans la présence de celui que j'appelle depuis le tout début mon "frère-cousin" Jean-Yves.

Dans mon autre blog (qui va fermer, chose que j'avais pressenti depuis déjà 3 ans) Je parlais presque autant de lui que d'elle dans mes notes.

Presque frère, plus qu'ami, en tout cas cousins - donc du même sang - , comment définir le lien qui nous lie lui et moi ?
Et cela, avec quelques interruptions dues à nos "nanas" respectives, depuis près de 50 ans.

6206a.jpgPremière photo de nous ensemble, prise en juin 1962, au zoo de Vincennes.

D'entrée, nous avions "flashé" l'un sur l'autre, lorsque je le vis pour la (vraie) première fois. J'étais le grand frère qui lui avait toujours manqué, il était le frère que j'espérais encore.

C'est avec lui que j'ai appris à faire de la bicyclette.
C'est à lui que j'ai confié mes premières amours (et aussi mes dernières).

J'oserai dire qu'à 554 km de distance, nous avons grandi ensemble.

Lui aussi me confiera ses tourments de coeur, et ses tourments "tout court" d'ailleurs.

Ados complexés, nous nous rassurions l'un l'autre. L'absence criante de nanas dans notre univers sentimental nous laissaient penser que nous étions à la fois repoussants et c...s
En fait nous étions simplement romantiques, ce qui dans ces années-là constituait un véritable handicap.

Egalement, ce que l'un avait fait, l'autre se devait de le faire !

Les vendanges par exemple, je lui en avais tant parlé que lui aussi tentera l'expérience, 4 ans plus tard - mais au même âge - chez le même viticulteur !
En revanche le virus du "deux roues", c'est lui qui me l'avait inoculé...

Depuis les années 80, il insistait de toutes ses forces pour que j'achète un ordinateur. A l'époque, jeune père de famille, je pensais qu'il y avait d'autres priorités.
Puis il y a eu le net, qu'il m'a fait découvrir dès 1995. Il me montrait des photos de gens, des internautes du bout du monde avec qui il correspondait régulièrement, chez qui, même, il passait ses vacances ! Moi, je ne le croyais pas... J'imaginais cela impossible.
A cette époque, j'avais les moyens de me payer un PC, mais à cause d'un sinistre personnage dont je parle aussi pas mal au fil de ces colonnes, le mot "ordinateur" me faisait monter la tension...

C'est dire qu'il jubilait quand de temps en temps je l'avais sur aime-est-ce haine, et qu'on discutait lui et moi des derniers logiciels arrivés sur le marché...
Car il est parti.
Loin.
Beaucoup plus loin que le TGV puisse aller. Même le Transsibérien. 17 heures d'avion pour arriver chez lui, à Tahiti où un beau jour de 1998 il a posés ses valises là-bas.
Alors que je venais d'arriver en Bretagne....
Et quand j'en partirai, c'est Nathalie qui y arrivera !

Bref, si les années 60 nous ont vu beaucoup ensemble (j'ai compté, mis bout à bout, plus de 8 mois ), ce ne fut pas le cas pour les "seventies" où nos femmes respectives étaient d'accord sur un point : sous séparer le plus possible.
La décennie 80 vit nos existences très agitées, surtout la mienne, et c'est au tout début de ces années-là que nous nous sommes le plus apportés.
Puis, une nouvelle fois, nos nanas - qui n'étaient plus les mêmes - ne supportèrent pas cette presque "rivalité", et il y eut beaucoup de creux à partir de 1983.

Puis ce fut ma dépression, en 1994. Il n'hésita pas - début 95 - à me proposer de venir passer dix jours chez lui pour me remonter le moral, pour me changer les idées. Il savait que j'étais persécuté par mon chef, il savait aussi que j'étais très mal de devoir malgré moi mener ce que dans les magazines on appelle une double vie.

Quand ma chérie a cédé sous le poids du harcèlement, en mars 97, demandant alors une mutation, j'ai mis Vannes sur la liste, me disant que si c'était là que j'atterrissais - en fait je pensais aller à Lons le Saunier - , le fait de savoir mon presque-frère à 3/4 d'heure de route pourrait en partie compenser le manque d'elle, manque que je pensais (naïvement)  temporaire.

Je me demande toujours comment j'ai fait pour passer ces douze mois horribles (octobre 97/ septembre 98) où se sont succédés : l'abandon de la femme de ma vie, la mort de ma maman, la reprise du harcèlement par les nouveaux collègues, et le départ de Jean-Yves...
Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Là je me suis tué (en 2003) et je me sens plus fort.

J'ai cessé les tchats, lui étant passé sur Skype, que mes différents antivirus successifs trouvaient dangereux.

Bref, pour moi, pas de doute, Lorient c'est Jean-Yves, et Jean-Yves c'est sa maman (81 ans) sa maison, que j'ai vu toute neuve en 1974.
Quand je sonne à la porte, comme je l'ai fait un très grand nombre de fois depuis 1998, je m'attends toujours à voir son visage apparaître....
Mais ce n'est (si j'ose dire) que sa mère, que j'adore. Je profite d'elle au maximum, sachant à quel âge est morte ma maman, et que j'aimerais bien faire taire les statistiques !

Chez elle, je me ressource. Voici un mois j'ai été dans mon ex-quartier de Paris et j'en suis parti en courant tant ça avait changé. Là-bas, en revanche, tout est resté pareil depuis 1974, mis à part certains éléments inévitables d'électro-ménager.
Et le vide qui s'est peu à peu installé aussi. En 1974 c'était la ruche, à présent, je penserais presque à la chanson de Bénabar quatre murs et puis un toit. Et je redoute le jour où se pointera ce maudit agent immobilier...

Mais je digresse.

Il est 17h13 quand je sonne.
Et que je vois Jean-Yves ouvrir la porte....

Il est revenu. Avec son épouse et leur plus jeune fille. Ils ont abandonné Tahiti et rejoint la Terre qui est la leur.

Que dire ? Que nous n'avons pas changé. Que nous discutons toujours aussi ardemment. Qu'il est toujours aussi généreux pour les autres en refusant catégoriquement de penser gauche et droite.

Pour lui, je le sais, c'est un échec. Pour moi, je pense plutôt à une victoire de sa part, d'avoir osé "rentrer la queue basse" face à 3 frères et soeurs qui ont plus ou moins réussi.

Voici quelques mois, je me disais que la Bretagne m'avait pris les deux femmes de ma vie.

Lundi elle m'a rendu un ami de 46 ans.

Mardi un presque frère de 49.

Je sens que je vais faire tourner la carte senior....

 

Je vous embrasse.

Mon voyage en Bretagne : 2) la réconciliation

Il faut d'abord que je vous fasse lire une note écrite voici fort longtemps sur un autre blog.

Bernard

Qui l'eût cru ? Encore une note de ma catégorie "détripage" !
Catégorie loin d'être épuisée, car j'arrive toujours à "gratter" dans mes souvenirs.

Là je vous parlerai de Bernard, celui qui fut mon "meilleur ami de vacances".
Bernard, je l'ai déjà évoqué dans une note il y a presque un an et demie. J'ai même mis sa photo, enfin notre photo car quand nous nous sommes pris au photomaton, cette fois-là, en 1969, nous étions inséparables.
Cette note, complètement passée inaperçue à l'époque, s'appelle Nadine.

Bernard et moi nous nous sommes connus il y a quelque 43 ans... Juillet 1965 très exactement.
Nos tout premiers rapports ne furent pas des plus aisés, car nous étions... rivaux ! Rivaux par rapport à la femeuse Nadine à laquelle je renvoie. Et bonjour le contraste entre le breton buriné et le jeune parigot blanc-bec.... Nous avions respectivement 14 et 12 ans.

Puis nous avons entamé une correspondance, plutôt assidue, pendant l'année qui a suivi cet été 65. Si bien qu'à l'été 66 notre regard l'un sur l'autre a changé. Certes, nous étions toujours fous amoureux de la fameuse fille, mais - comme dans les chansons de Johnny à l'époque - notre amitié passait avant.

1967. Toujours au même endroit (Ste Anne du Portzic près de Brest pour ceux qui connaissent), et cette fois pour deux mois. Damned, mon ami était entré dans la vie active, et ne pouvait plus venir à la plage... Mais heureusement, j'avais mon vélo, et grâce à cet engin j'ai pu aller le voir régulièrement "après l'turbin". 20 km aller-reour, dont une côte impraticable à vélo, ça me faisait les muscles !

68. Là je ne devais quasiment pas le voir. On passe rapidement à 69.

Ce fut notre plus bel été. Nadine était partie avec un troisème larron (qui est actuellement le secrétaire général de mon syndicat !!! - la vie joue de ces tours...) et, pour oublier ça en particulier, et les filles en général, nous avons fait les 400 coups. Nous campions dans une petite tente canadienne, que nous ne rejoignions qu'au petit matin, après avoir passé le nuit à sillonner les rues de Brest, non pas clopin-clopant, mais buvant-clopant ! Certes ce n'étaient que des canettes de bière, mais pour moi qui ne voulait pas entendre parler de vin à table, c'était déjà un exploit ! La photo que j'ai mise dans ma note Nadine date de cette époque.
Bon, je vois que vous piaffez, alors la voici, la photo en question où on pourra noter ma superbe chemise à fleurs...

6907a

Oh yeah !!!

Nous n'étions plus en vélo, mais en moto !!! On jouait la fureur de vivre, et j'avoue que la parenthèse du 21 juillet (quand on a marché sur la Lune) m'a parue alors très, très décalée.

Ce fut le dernier été que je passai à Brest.

Pendant deux ans nous continuâmes à nous écrire, et la Vie se chargea assez vite de nous séparer. En 72, lui et moi étions déjà "casés" !!!!


Et puis le temps passa.

Tanjipasse_3

 



Pour moi Roissy, un premier mariage, l'Isère, Millau, mon divorce, les Hautes-Alpes, mes années radio, mon second mariage, la naissance de ma fille, Mende....

21 ans très exactement. 21 ans pedant lesquels je pensais à mon ami Bernard.
Et, sans doute influencé par "Perdu de Vue" (après Courbet, voilà Pradel). Je préfère le dire moi-même avant que des esprits chagrins s'en emparent lol ) en mai 1990, alors que j'étais en vacances à Lorient, j'entrai dans un bureau de poste et tapai sur le minitel son nom, son prénom, et "Finistère".
Et je trouvai un Bernard X... près de Pont l'Abbé.

Sans téléphoner, je parcourus les quelques 100 km pour me rendre à l'adresse indiquée, le coeur battant.
Et là-bas, je tombai sur son épouse, qui resta perplexe devant mon histoire abracadabrantesque. Mais elle me confirma que c'était bien mon Bernard de Brest, que son boulot avait amené à 80 km de là. Bien entendu je me suis abstenu de lui dire que pour ma part j'avais déjà traversé 5 fois la France...

Elle lui téléphona à son boulot, pour lui dire que "un certain Patrick que tu as connu il y a 25 ans est là".
Il a parait-il sauté de joie, a demandé à ce que je vienne là-bas, ce que je fis. Toujours le coeur battant.
On s'est vite reconnus, car physiquement on avait bien surmonté ces deux décennies.
Le soir même il nous invita à dîner, puis à coucher, et la soirée, la nuit s'est terminée après avoir refait le monde devant une bouteille de cognac de 1925...

Mais si physiquement nous n'avions pas changé, il n'en était pas de même dans nos têtes....
Chacun de son côté avait vécu, et pour lui des choses pas très réjouissantes.

Et je commis l'erreur de l'inviter à Mende.

Et lui commit l'erreur d'amener sa fille aînée. 13 ans, une beauté à couper le souffle. Mon Bernard ne vivait plus quand sa grande fille était à ses côtés. Comme tout père divorcé, il était très mal à l'aise pendant sa "moitié de vacances scolaires".

Le début se passa pourtant bien. Preuve cette photo de nous deux :

9109b Mais le clash allait se produire quelques jours après, et d'un commun accord nous décidâmes de ne plus nous revoir.

C'était en 1991, c'était pour moi "dans une autre vie".

Et le temps à nouveau passa.

Tanjipasse_2










"normalement" moins de temps, puisque ce ne fut "que" 6 ans, mais en fait, comme ces années-là allaient être les plus fantastiques de mon existence, comme au Scrabble elles comptent triple, voire quadruple.

Notre arrivée en Bretagne à l'automne 97 fit que nous reprîmes le contact. Le scénario était immuable : Deux fois par an, nous allions à Pont l'Abbé, deux fois par an, ils venaient à Vannes.
A chaque fois, même emploi du temps, à savoir petite balade le samedi après-midi, puis dîner suivi d'une soirée très très très arrosée, et tiercé /belote le dimanche.
Moi qui d'ordinaire n'a jamais pu supporter ce jeu-là, j'en redemandais !!! Tout simplement - je sais, c'est très puéril - pour le plaisir d'entendre à tour de bras l'expression "Un atout".  Il est des liaisons très heureuses, parfois...

Mais si Bernard s'accomodait fort bien du zombie des années 90,  il ne supporta pas - comme beaucoup - le maniaco-dépressif que je devins après l'arrêt brutal des médocs. Lui qui se moquait de moi parce que je n'émergeais pas du lit avant 13h les lendemains de "beuverie", était estomaqué quand, à 7h du mat, il me retrouvait habillé/rasé !

Et un beau jour de l'été 2000, nouveau clash, et nouvelle séparation.

C'est vrai que nous n'avions plus grand-chose en commun, en dehors d'une belle histoire d'amour contrariée. Que lui me racontera avec moult détails, alors que moi je resterai toujours muet...Et oui, Bernard est une des seules personnes de la planète à ne pas avoir "su" pour une certaine collègue...

Je doute que jamais nous nous reverrons. Déjà, la troisième période ( 1997/200 ) avait été du "rafistolage" organisé par nos deux épouses qui elles, s'aimaient bien.

That's life !

Bernard m'avait fait coucou sur Facebook en janvier dernier, et ma foi, j'ignorais de ce qui allait sortir de cette soirée. 11 ans de plus ça n'arrange pas les choses, et ma foi, ça pouvait pire que meilleur.

Ce fut meilleur. Et je me pris un sale coup sur la tronche quand j'ai vu sa cadette Sarah, quittée alors qu'elle avait 12 ans, une super jeune fille de 24 ans sortant d'une voiture !

Opération totalement réussie, qui du coup nous fit les inviter en février.

Nous retournerons donc plus souvent en Bretagne, et si notre douce fille me fait encore la gueule (le pire c'est qu'elle ne se rend même pas compte) nous aurons d'autres points de chute en Bretagne.
Il y a aussi un ami du net, qui n'est malheureusement pas en retraite ni au chômage, et ne peut donner - côté temps - que ce qu'il a, compte tenu de ses gouts qui vont nettement du côté du sexe opposé, lequel le lui rend bien. Mais un type qui "vaut le détour"....

Et ça encore c'est rien, car le lendemain, ça allait être le feu d'artifice ! Celui qui me fera venir là-bas au moins 4 fois - si ce n'est plus - par an à partir de maintenant. Prochain voyage : dans 3 mois.

Je vous embrasse.

18/09/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : Eddy MITCHELL - III

L'homme-orchestre complet (1982/2011)

En 1982, Eddy Mitchell commence à animer la dernière séance, une émission qui deviendra vite attachante, et dont le contenu fera rêver petits et grands : 1 western, des dessins animés, les actualités de l'époque des films en question, des pubs de la même époque (mon régal) un second film (western ou non), tout cela datant des années 40 à 50. On y verra donc le fameux Jean Mineur, et le générique de ces actualités qui ont été l'équivalent du JT pour deux générations au moins.

Côté chansons, le cimetière des éléphants est classé 8ème en septembre.

En 1983, l'amour est vraiment fort ne sera pas classé.

Comme quand j'étais môme en revanche se classera 16ème des hits français du top 50 en novembre.

Puis, côté chanson, de nouveau une traversée du désert de 13 ans. Pas de top 50 pour Nashville ou Belleville (1985) Ni pour Vieille canaille avec Gainsbourg, et manque de toi (1986).
Ni pour m'man (1987) pourtant une très belle chanson, ni pour la peau d'une autre (1987) 

Pas de disques en 1988.

Une oasis le 30 décembre 1989 avec lèche-bottes blues, classé 18ème au top 50.

Puis de nouveau pas de classement avec, pour 1990 Baby blues et Under the rainbow, ni pour vraiment bien en 1992.

Oasis de nouveau pour Rio grande, 10 ème le 25 juillet au top.

A partir de là, je ne veux pas défendre Eddy Michell, mais le top 50 n'a plus représenté grand-chose après la fin de sa diffusion sur Canal (1993) avant qu'il ne soit rediffusé en 2001 sur France 2 avec la jolie Ness. Beaucoup de reprises (Jive Bunny), de dessins animés, bref rien de sérieux.

Dans ce hit-là, Eddy ne classera donc pas j'me sens mieux quand j'me sens mal (1993) 18 ans demain et te perdre (1994) pourtant deux chansons hyper-connues, ni y a pas de mal à se faire du bien (1995)

Ni en 1996 -je l'ai acheté - les tuniques bleues et les indiens.

Nouvelle oasis le 2 février 1997, la 12ème place pour un portrait de Norman Rockwell.

Pas de classement pour ça fait désordre (1998)

Ni pour un homme de paille (1999)

Frémissement le 12 mars 2000 avec la limite du top (26ème) pour j'aime pas les gens heureux.
Idem pour son disque suivant, décrocher les étoiles, où là il décroche la 24ème place le 14 août.

C'est reparti pour une "pause" de 3 ans. Le single suivant ne sort qu'en 2003 et s'intitule sur la route 66. Pas de classement dans les 25 (28ème place). Eddy chanteur est en train de boire la tasse, d'autant qu'Eddy animateur est en retraite depuis 1998... Reste heureusement le Mitchell acteur !

Le disque suivant, j'aime les interdits, ne fera pas non plus partie du top français. Il piétinera dans l'"antichambre".

Si côté albums il s'en sort bien (Jambalaya est n°2 en 2006, Grand écran est également n°2 en 2009 et surtout come-back est n°1 en 2010) c'est fini pour les singles. Ceux qui veulent écouter du Mitchell doivent désormais passer à la caisse !

Quoi qu'il en soit, c'est un très grand bonhomme. Pour moi, côté carrière, l'égal de Johnny, qui lui aussi a eu ses passages à vides, n'a fait qu'un peu - dommage - de cinéma et n'a jamais animé d'émission de télé.
Se produire sur scène de 1961 à 2011, soit 51 années, peu peuvent se vanter de l'avoir fait, et même en cherchant dans les décennies passées, où la concurrence était beaucoup moins rude.

Dimanche prochain, moins de boulot pour moi avec quand même un grand Monsieur, qui a régné sur les années 60,  Jacques Monty.

Je vous embrasse.

01/09/2011

mon blog : un mois d'août fou....

D'ordinaire, sur les blogs, les mois d'août sont calmes.

Que ce soit sur Psycho où j'ai connu 4 de ce mois où l'année dernière sur Hautetfort, les lecteurs se faisaient rares.

Pour vous donner une idée, sur les 12 derniers mois, j'avais environ 5300 pages lues (notes) mensuelles. Ce qui ma foi n'était pas mal.

Mais là, hier en regardant les stats, j'en suis tombé sur le q.... !

synthèse.jpg11212 notes parcourues !!! Avec une pointe journalière de 2432 hier.

Sincèrement, je ne pense pas le mériter. J'ai cru à un bug informatique du site, mais en reprenant note par note, j'ai quand même réussi à savoir ce qui vous avait tant passionné chez moi.

7 "groupes" ressortent nettement.

En premier lieu, ce que j'appelle le Cica-Chansons.

Plus de 130 notes lues quotidiennement dans cette catégorie !!

La note Cica-Chansons, écrite voici presque un an, est lue régulièrement tous les mois, et ce mois-ci elle a eu droit à 14 lectures quotidiennes.
Mais la note qui a littéralement explosé de mon blog, c'est sans conteste une note du mois de mars alors quel âge ont nos chanteurs ?" qui ce mois-ci  a été lue 25 fois par jour !
Note promise à un bel avenir, car si je tape "âge des chanteurs" sur Google, j'arrive en tête de liste.

Mais les chanteurs eux-mêmes ont la cote. Ainsi sur ses 8 jours de présence, Mireille Mathieu a eu 54 lectures quotidiennes !

Second "groupe", ce qui est arrivé à mon épouse. J'ai fait là-dessus des notes jour après jour, presque des compte-rendus, et si sur le moment je savais que ces notes allaient être lues, j'ignorais que ça se prolongerait encore...

Vous avez lu quotidiennement plus de 100 notes à ce sujet, et la plus lue est "finalement elle sort demain". Ce qui ne m'étonne pas de vous :))

Troisième "groupe", mes notes "perso". 88 lectures.
3 notes ce mois-ci, nous ne finirons pas nos jours à Ouhans  a été lue 23 fois par jour, mes moments de vie tranquille 22 fois mais vous avez plebiscité dans ma Tour d'Ivoire avec 43 lectures quotidiennes depuis sa parution.

Quatrième groupe, de plus en plus présent chez moi, la politique. 82 notes lues quotidiennement, avec une mention spéciale pour sarkozy ou la politique de la terre brûlée : 49 lectures quotidiennes !

5ème groupe : la généalogie. 46 lectures par jour. Ma note sur Alain de Carné qui côté cour se faisait remonter ses (et mes) origines jusqu'à Charlemagne, et côté jardin "seulement" au XIVème siècle. Si vous tapez son nom dans Google, vous le verrez en 5ème position !
Et comme je citais une vieille note nous descendons tous de rois et d'empereurs, cette note a été lue avec intérêt, puisque après quelques 6 mois de sommeil, Elle a eu droit depuis à 29 lectures/jour !

6ème groupe, Facebook. 19 notes. Dont 14/jour sur I love your attitude, là aussi je suis 5ème sur Google.

Et puis "la" note.

Une note écrite très exactement le 2 octobre. Qu a eu son heure de gloire le mois en question, puis s'est éteinte ensuite. Une poignée de visites en décembre et janvier, puis 20 en février, 25 en mars, 44 en avril, 70 en mai, 72 en juin, 83 en juillet et ...180 (6 visites/jour) en
août !!!!

J'avoue que je ne comprends pas trop, d'autant que c'est une de mes trois notes préférées. Elle n'a eu que deux commentaires et s'intitule Vers les étoiles N°8. Je vous en donne le lien, vous jugerez ainsi sur pièces de cette extraordinaire longévité :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/10/02/vers-les-etoiles-8.html

Voilà, je vous embrasse.

18:47 Publié dans Blog, moi | Lien permanent | Commentaires (4)

25/08/2011

Dans ma tour d'ivoire

Quand je dis autour de moi que j'ai grandi Rue de Buci, à St Germain des Prés, c'est toujours la même réaction : "putain la veine que tu as eue..."

Non. Car du haut de mon 6ème étage de la Rue de Buci, je ne rêvais que d'une chose : m'échapper.

Paris, j'en avais eu ras-le-bol depuis toujours. Quand j'avais 13 ans, mon film préféré avait Bourvil comme vedette et s'intitulait le tracassin (ou les plaisirs de la ville), mettant déjà en scène un Paris impossible à vivre pour des gens normaux.

Mon rêve c'était la Bretagne. Brest ou Lorient, qu'importe.

Un des plus beaux jours de ma vie, ce fut le 5 novembre 1962. Mon père nous offrait - à crédit - la télé. Dès lors je pouvais voir le Monde. Apprécier le cinéma, ainsi que les variétés.

A ce sujet, j'en raffolais. Et de voir à la télé des gens comme par exemple Jean Yanne (avec Jacques Martin dans 2=3), Armand Lanoux, Pierre Richard, les Frères Ennemis (mon premier spectacle, c'était à Brest) Jacques Dufilho, Pierre Doris, Hubert Deschamps, Jean Amadou....

 

A présent, je vous demanderai de faire un exercice ! Vous allez dans "Via Michelin" et vous cherchez la distance qui sépare le 14 rue de Buci à Paris du 55 rue de Seine, toujours à Paris.

Vous allez trouver 100 mètres.

Exactement ce qui me séparait de chez moi à la "galerie 55", endroit qui dans les années 60 aura vu défiler tous les gens que je viens de citer ! Dans le même pâté de maisons !!!

Ainsi, alors que j'étais tout près d'eux, débutants, moi je les découvrais au même titre qu'un habitant de La Cluse et Mijoux (25) ou Rebirechioulet (32).

Pas étonnant qu'à chaque fois que j'allais en vacances j'aie droit au refrain bien connu "Parisien tête de chien, parigot tête de veau..."
Même mes cousins germains de Marseille me feront le coup !
http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2010/08/07/la-des...

C'était l'envie. L'envie d'être à ma place, qui sans aucun doute devais monter toutes les semaines en haut de la Tour Eiffel, descendre à la même cadence les Champs-Elysées, aller à L'Olympia tous les mois, me balader en bateau-mouche tous les jours, et bien sûr voir au théâtre ou au cabaret toutes les vedettes possibles et inimaginables !

Déjà, dans l'autobiographie de Johnny Hallyday, Destroy, celui-ci disait qu'il arpentait plusieurs fois la rue de Buci... Certes une fois j'y ai vu feu Henri Salvador à son époque "chansons pour enfants". I les chassait vigoureusement !

Certes, ma mère a été en 1968/1969 la cuisinière de Françoise Arnoul et y verra les deux Georges, Moustaki et Cravenne, l'inventeur des Césars. Moustaki dira même à ma mère "Yvonne, votre couscous est le meilleur que je n'aie jamais dégusté".

Et alors ?

Quand ma mère me racontait ça, le yeux pétillants, moi je rêvais du Cours Chazelles à Lorient ou de la Rue de Siam à Brest !

J'ai lu ces anecdotes dans le dernier livre de Jean Amadou, je vous parle d'un temps (éditions Robert laffont).  Et il en rajoute le bougre :

Les loges de la Galerie 55 étaient des plus surprenantes de Paris. Dans tout le quartier, les maisons modernes ont été bâties sur les sous-sols de l'Abbaye de St Germain des Prés. Les loges étaient instalées sous des voûtes gothiques du XIVème siècle...

Putain !

Ma pauvre mère, pourtant férue d'histoire et de variétés, sera heureusement morte, elle qui écoutait tous les soirs dans son lit Le Pop Club, animé par José Artur, avant de savoir qu'une part sous notre immeuble se trouvaient des caves du XIVème siècle et que d'autre part, toutes les grandes vedettes qu'elle adorait se produisaient chaque soir à cent mètres  (plus la dénivellation) de chez elle...

Je vous embrasse.

21:20 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (6)

16/08/2011

Facebook : les + et les -

Jusqu'à présent, mes notes n'ont pas été tendres avec Facebook.

Elles ont eu un certain succès. plus de 400 lectures pour "i love your attitude", 250 pour leur jeu de belote.

Mais je voudrais quand même rétablir l'équilibre. Je maintiens que Facebook est un gigantesque fichier où les gens ont le tort de se présenter avec leur véritable identité. Pour l'internaute que je suis, ayant connu l'époque des forums de Psychologies où obtenir une simple adresse e-mail (qu'on pouvait se fabriquer en quelques minutes) tenait du prodige, je reste baba devant cela.

Je maintiens également que, pour ceux qui n'ont pas le recul suffisant, Facebook est une grande machine à fric. J'ai dépensé 3 euros 87 pour jouer à "we love music", j'ai failli débourser 10 euros pour jouer à la belote... Et je vais sur mes 61 ans, je ne suis pas un jeune perdreau de l'année !

Mais en revanche, si l'outil est très condamnable, ceux qui s'en servent (nous tous, les Humains) sont en revanche dans leur immense majorité, très généreux.

Ainsi, lors de l'hospitalisation de mon épouse, qui fut dure pour elle, et un vrai marathon pour moi, j'ai vu alors se tresser là-bas une véritable chaîne d'amitié et de soutien.

Et des soutiens inattendus. Bien sûr de mes amis (ce qui m'a permis de voir qui étaient vraiment mes amis...) mais aussi Caroline Moireaux, cette jeune femme qui est en train de faire le tour du monde à pied (en dix ans) et qui a trouvé le moyen de m'adresser des messages de soutien.

Et Gérard Palaprat, une de mes Idoles avec un grand I, qui s'y met lui aussi...

Je pense, sans doute, que beaucoup de gens que l'on croit inaccessibles auraient pu le faire.

Certes tout n'est pas rose non plus. Ainsi je pense au chanteur Jean-Paul Césari, que j'ai, avec les faibles moyens que j'avais à l'époque (1983), essayé de faire connaître au grand public. C'était alors moi le "faiseur de vedettes". Enfin j'essayais.
Dans les hit-parades que j'élaborais, je le plaçais à chaque fois à la première place, alors que bien entendu, il ne la "méritait" pas, même s'il avait un talent énorme.

Mais Jean-Paul Césari a refusé de me mettre dans la liste de ses "amis"...

Ainsi va la vie, et pour un Césari, il y a des Palaprat, des Moineaux, des tas de gens qui savent ce qu'est la générosité.

Donc merci à Fb de m'avoir fait connaître ceux-ci.

Je vous embrasse

10/08/2011

Mes moments de vie tranquille

Je viens de faire le compte, mes moments de vie tranquille, pépère, ne représentent que 30% de celle-ci !

Décompte :

- Néant pendant mes années école-lycée (jusqu'à mi 1970), que j'ai toujours considérées comme un stress permanent.
- Ce fut cool pendant la fac (mi 70/mi 71), mais j'étais sous le coup de ma première rupture sentimentale.

- En revanche, oui pour mon année d'école pro, puis l'été le plus fabuleux que j'aie connu, suivi de trois mois de rêve à bosser dans un endroit magique (le Mont-Aigoual), avec le soleil levant sur les Alpes et le soleil couchant sur les Pyrénées ! septembre 1971 à novembre 1972 : 15 mois.

- Puis ce fut l'année horrible du service militaire, jusqu'à fin novembre 1973.

- Ensuite, de nouveau de super-mois, alors que je bossais à Orange (il faudra que je vous raconte l'anecdote) en décembre 73 et janvier 74. 2 mois.

- Puis ce fut le retour forcé vers la capitale, que je pensais avoir quittée pour de bon, cela jusqu'en septembre 1975 où enfin je rejoignais mon affectation obtenue pourtant.... à l'été 73.

- Suivent là, ma plus grande période "pépère", 4 ans de vie commune avec ma première épouse, malgré les menaces de nos parents sur notre jeune couple et la vache enragée que les mêmes parents se faisaient un plaisir de nous voir avaler. Là on comptera 50 mois, jusqu'en novembre 1979.

- Ma première épouse m'abandonne fin décembre, et je vis une année de cauchemar jusqu'à l'arrivée à Embrun dans les hautes-Alpes en 1980. Mais tout seul, c'était un calvaire. Puis rencontre avec une petite garce qui m'a pris le temps de faire revenir son mari volage, la vie recommence à être sympa vers février 1982.

- Suit le temps de la radio (82/83) la rencontre avec ma seconde épouse (83) la lune de miel, la naissance de notre petite fille (84).

- En septembre 1985 cette belle série s'interrompt avec d'une part la sale maladie de mon épouse et d'autre part, le harcèlement dont je suis l'objet de la part de la belle-famille. Phénomène récurrent, à chaque fois pour la même raison : les parents n'acceptent pas que leur fille, qu'ils ont toujours considérée comme une ratée ayant besoin de leurs crochets, puisse trouver le bonheur avec un homme. Ce fut le cas avec mes deux épouses, mais avec Nathalie aussi.

Donc, la "belle période" a duré de février 1982 à août 1985. 42 mois.

Ce n'est vraiment qu'en 1988 que les crises s"espacent et que les beaux-parents me lâchent. Nouvelle période "pépère" jusqu'en août 1992. Date où je rencontre Nathalie.
Cinq ans magiques d'intensité amoureuse, mais très stressantes !

Janvier 1988 à août 1992 : 56 mois.

1997/2003  : harcèlement à Vannes.

2003/2005 : maniaco-dépression.

2006 : terrible opération de mon épouse, viol de mon blog par ma hiérarchie, éjection du Pays Basque.

De nouveau, en mars 2007, avec mon arrivée à Lons le Saunier, a commencé une belle période.
Qui dure encore aujourd'hui.

53 mois.

Total : 18 ans et 2 mois. Soit tout juste 30% de ma vie.

Et donc, 70% vécus dans le stress !

Je vous embrasse.

10:36 Publié dans beaux moments, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bonheur

05/08/2011

Ca va mieux !

Encore un chassé-croisé aujourd'hui !

Ce matin l'hôpital de Dole me dit qu'elle va être transférée à Besançon en début d'après-midi.

Parti par le car jusqu'à Besançon (arrivée 13h10) j'y mange un morceau et prends ensuite le bus urbain direction le CHU, après avoir eu confirmation auprès d'eux. Il est 14h15.

14h20. Coup de fil de Dole, me disant qu'elle ne partira qu'à 16h30, en raison de la demande d'ambulances. Arrivée prévue à Besançon 17h30.

Mon car de retour est à 18h25...

Je descends alors en catastrophe, et attend en priant qu'un autre bus arrive dans l'autre
sens ! Car si je veux voir mon épouse, le seul train qui me le permette part à 46....

Il y a un Dieu pour les époux d'hospitalisées, car dans la minute je suis dans un autre bus en direction de la gare, où j'arrive à choper "le 46". Qui partira avec 10 minutes de retard et arrivera avec 3 minutes d'avance. En certains endroits, le TER a frôlé le 200 ! Je l'ai chronométré...

Bref, 16h je suis à Dole, devant une épouse qui a bien récupéré. Elle rouspète (bon signe) contre tous ces trucs qui lui encombrent le nez. Elle sait où elle est. Me parle de son frère (que je n'ai pas prévenu, suite à sa réaction devant la crise de mon épouse chez lui en 2004). Se souvient de ma visite hier. Me parle de gens qui devaient venir déjeuner le lendemain (c'est vrai). Dit que l'endroit est climatisé.

Bref, en dehors d'une élocution rendue difficile par l'intubation, c'est une épouse tirée d'affaire que je retrouve. Ce soir elle dort à Besançon, dans un service spécialisé, et la semaine prochaine elle passera par la case "Pontarlier" avant de revenir chez nous.

Ce sera le record : probablement 10 jours d'hospitalisation !
Le "record" inverse revient sans contexte au CHU Charles Nicolle de Rouen, où - en 2004 - admise à 18h, on l'a priée de sortir - faute de place - à 23h !!!!

Il est des endroits où il est préférable d'être bien portant que d'autres...

Je vous embrasse.

20:51 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : épilepsie

04/08/2011

Dole II

Je me répète, merci à mes commentateurs. Surtout ceux (enfin "celle") qui sont revenu(s) à cette occasion.

Je pensais avoir trouvé la bonne combinaison, à savoir le TER Valdahon (18km de chez moi) - Besançon, puis le TER Besançon-Dole. L'avantage, c'était le départ à 13h23, donc une possibilité d'éviter le sandwich.

Mais, horreur ! J'avais oublié ce qu'était un "Car SNCF".
Car la ligne, connue sous le nom des "horlogers", qui relie Besançon à La Chaux de Fonds (clin d'oeil à Mélissa si elle me lit encore) par Morteau, hypertouristique car hyper-jolie, est en travaux !!! C'est certain, d'après nos crânes d'oeuf de la SNCF, l'hiver tombe juste le 1er septembre dans nos contrées. Le 15, il y a d'ailleurs souvent 50cm de neige...

Quels c..... !

Comme s'ils ne pouvaient pas la "remettre en état" en septembre et octobre, mois encore très doux ici !!

Bref, comme pour le car que je prenais pour rentrer de Lons, le principe du car TER est le suivant :

Bourrer comme un fou entre les villages (je voyais souvent l'aiguille dépasser le 100), puis entrer dans le village, se le taper intégralement dans les deux sens pendant au moins 4 bornes pour desservir la gare SNCF, toujours implantée à dache !

Comme j'ai dit ce midi à un des chauffeurs (un "boeuf!") pourquoi, dans ces temps de cars de substitution, ne pas mettre un panonceau à la gare (à 95% désaffectée) stipulant que l'arrêt de ces cars se ferait au centre du village ? Pas mal de distance économisée à l'usager, pas mal de temps aussi...
Mais le "boeuf" de ce midi m'a répondu en touchant sa casquette - ça les empêche de réfléchir -  "on dessert toutes les gares SNCF. c'est comme ça ! Z'avez qu'à prendre votre bagnole".

Bref, après une heure passée dans ce car (la distance est de 32km) ma religion était faite : plus jamais ça !

Bon, je vous passe tous les détails du voyage, pour arriver au vif du sujet : mon épouse.

Quand je suis arrivé auprès d'elle, il n'y avait pratiquement plus de tuyaux, mais elle dormait encore.
Je lui ai alors pris la main, et là elle a entr'ouvert un oeil. Puis sa main droite a essayé de bouger, puis elle est retombée dans le sommeil.

Le principal est qu'elle se soit réveillée de cette anesthésie générale de forte puissance, administrée par deux petites nanas du SAMU qui ont "appliqué les consignes".

Il fut un temps, une crise d'épilepsie, c'était une nuit à l'hôpital (et encore, en 88 on a réussi à l'éviter) et basta. Là, c'est 2 jours aux urgences, 4 en réanimation, 3 en neurologie et encore quelques-uns en médecine. La bonne nouvelle c'est qu'elle va se rapprocher. Dès après-demain au plus tard elle sera admise à Besançon, et dès lundi ou mardi ce sera Pontarlier. J'ai espoir de la revoir ici dans 8 jours...

Bref, entre les" bouchers" de Paris (Cochin) qui l'avaient shootée à mort puis l'avaient laissée dans le couloir et dans la nature 36 h après, là c'est l'inverse.

Enfin bon, disons que ça va mieux qu'hier, on est sur la bonne pente.

J'aurai la charité d'éviter de parler des bus urbains de Dole, ce n'est pas le moment pour le faire. Mais j'y viendrai un jour...

Je vous embrasse en attendant.

21:27 Publié dans Merci, moi | Lien permanent | Commentaires (5)

02/08/2011

Re-des nouvelles

D'abord merci à tous mes commentateurs.

J'y suis allé, et là-bas, on m'a annoncé... qu'elle avait été transférée sur Dole à 2h du matin !

Pourquoi Dole ? Mystère des administrations, comme le dit si justement Chris. Quand même, pour m'éviter 150 km supplémentaires, ils m'ont prévenu que de toutes façons elle est "stabilisée", et ne serait réveillée que demain.

Retour ici, et je regarde la situation.

Via Michelin m'annonce 88 km et 1h50 de trajet.

Que me propose la SNCF ?

Je consulte le site voyages.sncf.com, en leur demandant quels étaient les TER reliant Pontarlier et Dole, deux des plus grandes villes de la Franche-Comté.

La sentence est sans appel : 3 TER seulement permettent de relier Pontarlier et Dole :

Le premier à... 5h01 ! No comment.
Le second à....5h41 !! Bis.
Et ensuite, celui que je prenais pour aller bosser, 18h03.

Donc, râpé par Pontarlier. Je félicite la SNCF au passage, qui a déjà sucré 75% des TGV passant par Pontarlier, mais qui oblige à prendre ceux-ci (les rares qui restent) pur un parcours régional. J'en avais fait l'expérience quand je bossais : départ de Lons le Saunier à 18h40, arrivée à Pontarlier entre 21h15 (mon record) et 23h...

Mais je ne m'avoue pas vaincu !

Grâce aux cars "Mobidoubs", je peux prendre un de ces cars à 9 km de chez moi, lequel m'amène à Besançon, de là TER Besançon-Dole. Puis bus de ville.

C'est ce que je ferai demain. Départ 12h26, retour 19h18. Pour voir mon épouse.... moins de deux heures !

Et après on s'étonne du trafic automobile ???
Faudrait pas prendre les gens pour plus cons qu'ils ne le sont !

Je vous embrasse

20:47 Publié dans arnaques, moi | Lien permanent | Commentaires (4)