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10/02/2019

Ma dégradation depuis deux ans

C'est en jouant à Song Pop, un quizz musical, que j'ai commencé, voilà  deux ans, à m'apercevoir de quelque chose. C'était grâce à ce jeu, qui consiste à deviner le nom d'une chanson - ou d'un interprète - en un minimum de temps, que j'ai "rencontré" voilà six ans et demie, celle qui allait être mon épouse en 2018.
A cette époque-là, je cliquais chaque chanson trouvée en 6/10èmes de seconde et - ma modestie en souffrira - je ne trouvais personne pour me battre. 
En 2014, plus de PC de bureau ni connexion directe, mais avec un PC portable relié à une wi-fi, j'arrivais quand même à 7/10 de seconde. Idem en 2015 et en 2016.
Mais début 2017, je suis devenu un peu moins rapide. 8/10 de seconde était mon meilleur score, et encore sur seulement quelques chansons. La future Mme Cicatrice est devenue plus rapide que moi, et à chaque partie perdue, je me mettais à trembler nerveusement. Mauvais joueur, certes, mais je ne m'expliquais pas cette baisse de forme. Je mettais alors tout sur le dos à l'ordinateur, il est vrai nettement moins rapide que le sien.
Je me rassurais comme je pouvais.

Vacances de Pâques en Auvergne, et pour la première fois je commence à avoir peur sur l'autoroute quand la circulation est dense. Idem à Sanary, je prends de moins en moins la voiture pour me rendre à Toulon, je préfère le train et le bus, quitte à mettre l'après-midi pour aller voir mon médecin traitant.
Ma jambe ne se contente plus de trembler seulement quand je joue, elle tremble quand je suis stressé. Vais-lui en parler ?
Je préfère attendre.

Eté 2017 en Auvergne, moins de tremblements. Moins de peur en voiture, mais une impression que la voiture "tire à gauche". Je mets ça sur le compte de la bagnole, mais en revanche, 9/10 de seconde me sont désormais nécessaires pour deviner une chanson dans Song Pop (ma chérie fait toujours ses 7/10 donc rien à voir avec la connexion ou l'ordi). La chaleur humide qui me ralentit sans doute. Et c'est vrai que je me ferai là-bas un gros malaise avec vomissement. Moi qui ne vomis jamais...
Le soir, à la fraîche, nous faisons toujours "quelques pas" comme dit ma Promise, et elle me fait remarquer que je marche de plus en plus lentement. Bah ! Ca doit être cette foutue hernie discale...!

Le retour vers Sanary voit le retour de mon tremblement de jambe. Et là je me décide et en parle à ma toubib, qui me prescrit un électromyogramme.
Mais en novembre, je m'aperçois que ce n'est plus seulement la jambe qui tremble, mais tout mon corps, quand je suis stressé ou très occupé à faire quelque chose. Ainsi, je mets désormais des lunettes pour manger !

Novembre est aussi la "rentrée" pour chérie, qui du coup prend la voiture. Une bonne excuse pour moi de désormais me faire conduire ! Car j'ai de plus en plus la trouille. Si je m'étais bien habitué à la conduite varoise (refus de priorités, queue de poisson et autres gracieusetés) je m'y fais désormais de moins en moins.
Nouveauté : mon tremblement est désormais très visible quand ma main prend la souris de l'ordinateur.

En décembre (2017 toujours) je me décide à dire à ma toubib que je tremblais de partout, elle me dit d'aller voir un neurologue.
Un neurologue ! J'en ai vu de ces spécialistes, de Gap à Pontarlier en passant par Le Puy, Vannes et Bayonne. Pour mon ex, épileptique. J'aurais donc une maladie neurologique ?
Je décline sa proposition, et elle me répond :"vous n'êtes pas prêt".
Donc je serais censé "être prêt" un jour, ce qui signifie que cette tremblote serait évolutive ?

Le 4 février 2018 je me force à aller à Hyères (30 km) sur la tombe de mes parents. Cela faisait 20 ans pile que ma maman était partie. Par trois fois - notamment dans le tunnel de Toulon - je frôle l'accident. Revenu à la maison je me fais un pic de tension. C'est décidé, je ne la prendrai désormais plus en dehors du dimanche.

En mars je me rends à Paris, et suis invité par un petit-cousin. Horrible ! Je bégaierai durant toute la soirée...
Car ça y est, dès que je suis stressé, je commence aussi à bégayer ! Et je m'aperçois quand je prends le bus que j'ai tendance à perdre l'équilibre.
Sensation confirmée au retour, je commence à avoir peur de descendre les escaliers de mon immeuble.
Là j'arrête la politique de l'autruche et je me décide à regarder sur Internet.
Tremblements + ralentissement des gestes + difficultés à parler, tous les sites consultés son d'accord, et le verdict s'affiche en grosses lettres noires sur mon écran.


Je me ferai douce violence pour conduire direction l'Auvergne en avril et pour la première fois même là-bas j'aurai peur de conduire. Par "chance" je suis très occupé par une grosse bronchite qui elle aussi me fatigue et je pense moins à mes tremblements.
En mai, je vais à Marseille (en train évidemment) consulter un médecin, cousin de chérie, pour avoir des médocs qui pourraient soulager une grosse tendinite au bras, ma toubib étant plutôt adepte des "médecines douces". Sans lui dire quoi que ce soit, il remarque mes tremblements, et me prescrit des vitamines. Lui aussi évoque la maladie dont j'ai vu le nom sur Internet...
Là j'en parle à chérie, qui a un réflexe que ne connais que trop bien : ne dis pas de bêtise, tu devrais plutôt baisser tes somnifères.
Ca doit être très féminin, ça, de voir dans des médicaments sédatifs la cause de tous les maux !
Alors à qui me confier ? A mon blog pardi ! Et c'est ce que - discrètement - je ferai de temps en temps. Mais aucun commentateur ne le relèvera...

Afin de soulager mon dos, je refais des séances de kiné. Laquelle (je ne l'ai pas vue depuis fin 2016) me fait remarquer que je suis de plus en plus "raide"... Je ne relève pas.



A présent je n'ai qu'une obsession : vais-je bien "me tenir" pour mon mariage ? Est-ce que je pourrai donner le change à tous ceux que j'ai pu rassembler et que je n'ai pas vu depuis longtemps ?
Supportant de moins en moins la canicule Sanaryenne, je pars tout seul en Auvergne fin juin, ma "promise" étant obligée de rester à Sanary pour son travail. 
 
Je repars début juillet pour chercher chérie, le voyage en voiture ne se passe pas trop mal. J'ai été c'est vrai "aidé" par les bouchons, qui font que je ne suis pas obligé de foncer. Et je coupe par Nîmes et Alès, où je retrouve mes routes de montagne où là je me sens à l'aise. Comme Stevenson, j'aime bien ces paysages.
Petit miracle sans doute : en Auvergne, quasi-disparition des tremblements ! Mon mariage se passe bien, personne n'a rien remarqué en dehors de Francine la veuve de mon cousin germain Robert qui me lance un jour: "mais tu es à 2 à l'heure, cousin, je t'ai connu plus rapide..."
Oui, moi aussi !

Mais la rentrée voit une grosse accélération de la dégradation, comme dirait Chloé Nabédian. Un soir de septembre on est invités chez des amis, et je tremble comme une feuille, car le trajet (18 km) est prévu de nuit.
Le mois suivant je suis obligé d'aller à Bastia en catastrophe, et sachant que là-bas, non seulement je ne suis pas trop aimé de certaines personnes, mais également pas très en sécurité, je stresse à mort et bien sûr "ça se voit" !

Télé Star de fin novembre parle de Catherine Laborde et de la maladie qui l'a forcée à arrêter. Je reconnais presque tous les symptômes. Elle précise qu'elle raconte tout dans son livre "trembler". Elle précise aussi qu'à l'annonce de cette maladie, sa soeur Françoise qui ne lui parlait plus depuis des années a renoué le contact et désormais la soutient. Que voilà une femme intelligente et compréhensive, qui sait arrêter le silence radio quand les choses deviennent graves..

Cette fois j'en parle à ma toubib, lui disant que "je suis prêt" pour le neurologue. Elle me prescrit un déstressant et me fait un mot pour le spécialiste. Mais pas de RDV avant mars. J'attendrai.
En attendant, je constate que j'écris de plus en plus mal ! Et de plus en plus petit. Au clavier, pareil, je saute des lettres, ou en tape deux de suite, ou les mélange, bref je rédige de moins en moins vite.

Cette fin d'année est décidément la période des voyages en catastrophe car en décembre c'est en Auvergne que nous devons aller pour enterrer une dame âgée qui nous avait pris sous son aile, au prix d'un voyage de folie ! En train et car, bien sûr. Par chance mon épouse a peur des routes enneigées et m'épargne le voyage en voiture entre novembre et mars. Mais un train est supprimé au départ de Sanary et c'est reparti pour la tremblote !
Le 31 décembre je passe commande du livre de Catherine Laborde, pas de doute, c'est bien ça. Je retrouve 75% de ce qu'elle ressent, et aussi à ce fameux déni des proches au début. Pourtant très important, ça, de ne pas nier la maladie, car celui qui en est atteint peut alors penser qu'il a une maladie honteuse. Et je reconnais également la difficulté de taper sur un clavier.

J'apprends qu'un RDV s'est libéré chez le neurologue le 18 février. Banco ! Plus tôt j'aurai le diagnostic, plus tôt je pourrai me soigner.
Finalement ce sera le jour de mon anniversaire, le 30 janvier, que je pourrai y aller.
Il prendra 40 minutes pour me consulter, me demandant de parler de mes troubles, me faisant marcher, faire des tas d'exercices avec les mains. Me reposant des questions... Peu à peu je vois son visage se fermer. Je me mets à sa place, si comme Catherine Laborde j'éclate en sanglots à l'annonce du "verdict", sa tâche ne sera pas facile.  Chérie aussi remarque l'air sombre du docteur et ça ne la rassure pas.
Moi "je suis prêt".

Le docteur se lance. Il énumère tous les troubles qu'il a observés (tremblement de repos, problèmes de fermeture des doigts, rigidité extrapyramidale, animie scorée, marche traîante à pas lents, perte du balancement des bras, écriture en pattes de mouche) et finit par me parler de "syndrome parkinsonien".

Je m'y attendais, et je dois dire plutôt content qu'on ait mis un nom sur ce que je ressens depuis deux ans et qui allait en s'aggravant. Là il me donne de la dopamine pour stabiliser, et me prescrit une IRM cérébrale pour voir l'étendue de la chose.
Chérie au début tente de faire l'autruche (attends de voir les résultats de ton IRM) mais cessera très vite ce déni, sans doute s'est-elle renseignée auprès du pharmacien qui lui donnera mon médoc, très spécifique.
Tant mieux car une saloperie pareille, vaut mieux être à deux pour l'affronter. Et désormais elle ne nie plus, et quand à moi, j'évite de plus en plus le sujet pour ne pas lui donner encore plus de souci.

La pauvre, avec moi côté santé (même si je sais, il y a pire) elle n'a pas tiré le gros lot : 2012 hypertension, 2015 diabète, 2018 Parkinson...
Avant qu'arrivent d'autres trucs (logiquement ça devrait être en 2021!) je pense que le mieux est de profiter un max de la vie, pendant que je suis encore "potable". On n'est pas riches mais le peu qu'on a sera dépensé.

On a déjà décidé de refaire comme en 2014 et 2015 : s'évader à deux pour la St Valentin. Minou se gardera tout seul, de toutes façons il dort 21h sur 24 ! Hôtel et resto sont déjà réservés.

Je vous embrasse.

04/02/2019

21 ANS

21 ans que, vers 8h du matin, mon ex m'appelait au boulot pour me dire :

t'es assis ? ta mère est morte.

Mon cerveau a choisi de "prendre un crédit", il a disjoncté tout de suite, reportant le chagrin sur les mois et les années qui allaient suivre.

Ainsi j'ai pu prendre les choses en main pour mon père, demander à son médecin traitant de le mettre à l'hôpital pour qu'il ne fasse pas de bêtise, organiser les obsèques.

Je reverrai toujours cette église du Vigan complètement vide, mon cousin germain Robert étant en Thaïlande et ma cousine Ginette de Montpellier empêchée de venir par son mari.

Mon ex n'exprimait aucune émotion, ma fille sanglotait à gros bouillons, elle adorait sa grand-mère paternelle.

Mais le crédit, il fallait le rembourser, et c'est ce qui s'est passé les années qui suivirent.

Le 23 février 2003, devant une "traite" plus difficile à supporter que les autres, j'ai pensé que 35 comprimés d'Imovane me permettraient de la rejoindre.

St Pierre était vigilant, qui m'a refoulé.

A présent mon chagrin s'est apaisé, et j'espère que ma mère me voit heureux de là-haut.
Pourvu qu'elle n'aille pas regarder vers ma descendance, ça lui ferait trop de peine.


Si toutefois les Anges peuvent éprouver de la peine.

Je vous embrasse.

 

11:46 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (3)

23/01/2019

St Avaugourd des Landes, clin d'oeil du destin

Tout le monde se souvient de son premier amour, de son premier baiser. L'actrice Charlotte Valendrey a patienté quatre années avant que l'heureux élu daigne enfin le lui donner !!

Moi ce fut plus rapide ! Mais plus tardif. J'avais 19 ans.

Mes parents avaient décidé cet été-là de passer le mois d'Août dans le Haut-Doubs.

Je ne connaissais personne dans le Haut-Doubs, et j'étais prêt à parier à 100 contre un que j'allais m'ennuyer ferme dans ce coin de France, pourtant très joli, à un jet de pierre de la Suisse.

Je ne m'étais pas trompé, malgré le solex (d'occasion) que mon père m'avait payé pour mon bac, malgré la Suisse toute proche, les deux premières semaines furent pour moi très très mornes. Pour la première fois de ma vie, je n'attendais qu'une chose, le retour à Paris, la rentrée universitaire où j'allais côtoyer un monde nouveau - et mixte surtout ! - après les grises années lycéennes Louis-Le-Grandesques.

Le 16 août ce fut la fête au village, et j'y fis la connaissance d'une jeune fille, Brigitte. Elle était un peu plus jeune que moi, et on se plut tout de suite.

Ce fut sur la chanson "Gloria" que l'un et l'autre échangeâmes notre premier baiser... Sensation si étrange sur le moment qui vous laisse ensuite avec une envie irrésistible de recommencer !

Aux 15 premiers jours de mortel ennui succèdèrent alors 15 jours de rêve. Mais arriva ce foutu mois de septembre, celui qui brise les unions, et comme tant d'autres nous dûmes nous séparer, se promettant  - comme tout le monde - de nous revoir le plus tôt possible. Un mois après, très exactement, quand elle reviendrait de son mois de vacances avec ses parents, en Vendée département qu'elle préférait nettement à son pays de neige.

J'ai déjà raconté ici les exploits que j'avais déployé pour parvenir à mes fins, tandis qu'on s'envoyait de lettres d'amour dignes de la collection Harlequin.

Et le 8 octobre je revenais dans le village.

Mais elle n'était pas là. Ses parents l'avaient mise en pension, voyant d'un très mauvais oeil cette relation avec un "parisien"... Grâce à la fille de mes hôteliers, je parvins à la voir... quelques minutes à travers une grille de son lycée. Elle pleurait, moi aussi.

Néanmoins je n'abandonnai pas. C'est De Gaulle qui vint à mon secours !
Plus exactement sa mort, ce qui occasionna un jour de deuil national. Si bien que j'avais un week-end de trois jours.  Ce qu'il fallait à mes voisins horticulteurs pour aller chercher des chardons. Et où ça donc ?  Oui, dans le Haut-Doubs.

Je sautai sur l'occasion pour leur demander s'il y aurait une place pour moi, la réponse fut oui, à condition que ça ne me dérange pas d'être serré et de voyager à bord d'une voiture d'avant-guerre !
Bien entendu je n'avais pas prévenu Brigitte. Je voulais lui faire la surprise. D'autant, m'avait-elle dit, qu'elle serait parée de ses plus beaux atours car elle était de mariage ce dimanche 15 novembre.
 
Le jour J, alors que les cloches sonnaient (je frémis depuis en écoutant la chanson de Claude François) d'un pas hésitant je me dirigeai vers le cortège, dans lequel je vis ma Brigitte avec une belle robe et des fleurs dans les cheveux. Elle manqua de défaillir quand elle me vit, et me fit signe qu'on se verrait après.
 
 
 
Les minutes étaient longues, et quand enfin le cortège fut terminé, c'est non pas Brigitte que je vis, mais sa soeur.
Qui me dit "va-t'en, ma soeur ne veut pas te voir".
 
Le coeur arraché, je m'en allai vers ma pension où les amisq qui m'avaient logé faisaient ce qu'ils pouvaient pour me consoler. J'avais réussi à capter la BBC et écouter le hit anglais. Je m'en souviens encore, la numéro un était Freda Payne avec Band of gold !

Le lendemain, départ pour Paris, et durant le trajet, je n'avais qu'une obsession : qu'une voiture venant d'en face nous percute...
A Noël je lui envoyai une lettre, et par retour du courrier elle confirma qu'elle ne voulait plus me voir, en disant : "je ne veux pas m'engager si jeune."

Je mis très longtemps à "cicatriser", je ne sais même pas si voilà seulement 6 ans j'étais "guéri". Une note écrite en octobre 2012 en atteste.

Le temps passa, chacun fit sa vie. Elle se maria, moi aussi. Et, pendant 30 ans, j'éviterai soigneusement ce petit village.
Ca me faisait mal. Les rares fois que j'avais à le traverser (il est situé sur une route internationale) c'était une véritable épreuve. S'ils avaient mis un radar, j'aurais eu mon permis de retiré depuis longtemps....

En 2002 j'étais très mal. Très très mal, et je sentais au fond de moi que j'avais atteint la fin de "mon voyage". Et je décidai alors de passer 8 jours là-bas. Juste avant de tirer ma révérence.
Mon ex et ma fille étaient contentes que j'accepte enfin de faire ce deuil. Sans trop savoir pourquoi. Pendant cette semaine, malgré un soleil radieux, je n'étais pas très bien, j'avais une drôle de sensation... Toujours cette satanée hyperintuition !

Et le dernier jour, le vendredi, sur l'insistance de "mes nanas" (qui certainement voulaient en finir avec cette histoire), je me décidai quand même à me rendre chez elle.
J'y trouvai alors une dame, qui me déclara être sa belle-soeur. A l'évocation de Brigitte, je vis son visage se fermer.

"Vous la connaissez" ?

Je répondis que j'avais été son premier amour.
Et là je vis son visage presque s'illuminer l'espace d'un instant puis elle m'avoua alors que Brigitte avait depuis longtemps quitté le village.

Qu'elle avait habité la Vendée, à quelques deux heures de voiture de chez moi à l'époque.

Et elle m'apprit aussi... qu'elle était morte du cancer deux ans auparavant.

 

En 2003, après une TS ratée, j'y passerai plein de fois, dans le petit cimetière de Saint Avaugourd des Landes, pour fleurir celle qui fut mon premier véritable amour. J'y ai déposé une plaque :"à mon amie". Cela par rapport à son mari et ses enfants, dont j'apprendrai plus tard qu'elle leur parlait de temps en temps de moi...

 

 



Mais l'histoire ne s'arrête pas là !

En 2012, après 5 années d'euphorie (2005/2009), j'étais de nouveau assez mal.
Les notes que j'écrivais sur mon blog à cette époque peuvent en attester.  Fort logiquement, avec une épouse que la maladie avait rendue machiavélique et une famille - à l'autre bout de la France - qui se souciait de moi comme une guigne, j'attendais - cette fois paisiblement - "que ça sonne".

C'est d'Internet que me viendra le salut. Au départ une adversaire - coriace - dans un quizz musical, cette femme de Bastia deviendra ma confidente, puis "un peu plus" au bout de quelques mois.
Problème : elle aussi était mariée ! Et la Corse n'est pas près du Doubs..
Et là encore, je ferai des pieds et des mains pour faire sa "véritable" connaissance (avril 2013), alors qu'elle et moi continuions d'être brimés, niés, massacrés par nos conjoints respectifs. Pour tenir elle s'était mise en mode grand-mère, et moi en mode hit-parades / généalogie.
Nous avions prévu de ne rien bousculer, et de se voir en catimini dans son Ile 5 jours tous les 6 mois (vacances de Pâques et de la Toussaint). Nous ne voulions pas faire de casse..
Mais son mari, qui l'espionnait autant que mon ex le faisait pour moi, découvrit la chose, et à partir de là, pendant trois semaines, la séquestra, la menaça, l'isola, l'obligeant même à se réfugier chez sa maman âgée de 92 ans.

Elle devait fuir. Mais où  ?
Moi je devais prendre mes responsabilités.
Et le 8 novembre au matin, j'annonçai à mon ex que je quittais la maison. Je lui laissais tout, carnet de chèques, voiture, meubles, et même mes diverses collections de disques et de revues qui me suivaient depuis pas mal de décennies. Après tout, vu le nombre de fois elle m'avait demandé "de foutre le camp une bonne fois pour toutes", elle-même ayant déjà quitté le domicile conjugal quinze mois auparavant, je pensais - naïvement - que cela serait mieux pour tous les deux.

L'histoire nous montrera que non, ma chérie sera privée de deux de ses trois petites-filles, et moi de mes deux petits-enfants (dont je ne suis d'ailleurs pas censé connaître l'existence) et aussi, surtout, de ma fille unique qui ne m'adressera plus la parole pour avoir osé avoir fait ce qu'elle, avait fait 8 ans auparavant.

Mais c'était le prix à payer, on ne regrette rien.

On s'installera à Toulon en 2013, à Sanary en 2014, et après un divorce difficile de quatre années (quand j'ai vu les monstruosités déversées sur mon compte en 2016/2017 j'ai été atterré - mon Parkinson partira d'ailleurs de là) on se mariera en 2018.

Quel rapport avec le début de ma note me direz-vous ?

Je me suis penché sur sa généalogie. Mère Corse, je suis à peine arrivé à 1860 de ce côté-là.
Mais père "continental" ! Né à Moutiers les Mauxfaits (Vendée).

Moutiers les Mauxfaits. Moutiers les Mauxfaits... Ce nom me disait quelque chose, mais quoi ?

C'est en remontant les générations que j'ai compris. Le berceau de sa famille paternelle est....

SAINT AVAUGOURD DES LANDES !

Beaucoup d'aîeux de mon épouse sont enterrés dans le petit cimetière.

A quelques mètres de la tombe de Brigitte, mon premier amour.

 

182_view.jpg

La boucle est bouclée. Saint Avaugourd des Landes fait la liaison entre mon premier et dernier amour...


Je vous embrasse.

 

08/01/2019

Les appels en gare

J'ai toujours trouvé lugubre ces appels en gare, du style :

"Monsieur Chombier est prié de s'adresser à l'accueil, dans les plus brefs délais".

Que va-t'on annoncer à Monsieur Chombier ? Sûrement pas qu'il a gagné au loto, mais plutôt une mauvaise nouvelle, venue de quelqu'un de sa famille ou de ses proches amis.

J'imagine Monsieur Chombier se hâtant vers l'accueil, le coeur battant de plus en plus fort, redoutant le moment où on lui annonce "la" nouvelle.


Moi je suis tranquille. Quand je suis avec ma chérie et que j'entends ce genre d'appel, je ne bronche pas, sachant que ça ne peut pas s'adresser à moi.

Qui donc pourrait m'appeler ?

Un des avantages de se voir rayé du monde des vivants par sa famille !

Il faut toujours po-si-ti-ver !!

Je vous embrasse.

11:37 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (7)

02/12/2018

Etats d'âme

A cette heure-là, je devrais être en train de "livrer" mes tops mensuels de janvier 1986.

"Livrer"....

Quand j'ai créé ce blog, en juillet 2010, mon but était de me raconter. D'abord ce qu'avait été ma vie jusqu'à mes 59 ans, puis faire une sorte de journal où je confierais ici mes peines, mes joies, mes projets.

A la fin de cette même année 2010, passionné par les chansons, j'ai entamé une série sur les 50 chanteurs et chanteuses les plus populaires pour Salut les Copains.
"En même temps" un récapitulatif sur l'âge des chanteurs, que je m'efforce de tenir à jour au fur et à mesure des apparitions (depuis 8 ans il y en a eu quelques-unes) et hélas les décès.
O surprise, ce récapitulatif a l'air de servir de référence, puisque lu 185.000 fois !!! La seconde (hit-parade SLC du 15 février 1970) n'a été vue "que" 15.000 fois.

En 2011 j'ai entamé une "saga" sur les tubes de l'été.

En 2012 (15 avril), j'ai commencé à publier les hits de Salut les Copains. A l'époque j'étais un précurseur, car désormais, plein de blogs les proposent. Tant mieux !

En cette première année (pleine) de retraité, j'avais du pain sur la planche... Entre les chansons et la narration live de ce que je vivais, j'étais toujours en train d'écrire !

Du reste, quand en novembre 2013 j'ai dû prendre une grave décision, ce blog m'a servi car j'ai pu y lire tout mon quotidien depuis sa création 3 ans plus tôt. Et s'il est encore là dans quelques années, il pourra servir de "témoin" pour celles et ceux qui se poseraient des questions sur cette décision.


Mais six mois après, j'ai dû me censurer, pour de sordides raisons, et me cantonner à la partie "chansons".

De temps en temps, il m'arrive d'écrire encore quelques notes inspirées par l'actualité. Comme par exemple hier, sur la tournure que prend le mouvement des "gilets jaunes".

Le bide !
Aucun commentaire sur un sujet que je considère comme très important. Ayant vécu mai 68, j'aurais aimé une discussion sur ce mouvement des "gilets jaunes". Mais apparemment, je dois rester cantonné au domaine de la chanson...

Soit.

Je suis quand même lucide,car à bien y réfléchir, finalement qu'est-ce que j'apporte ? Certains commentateurs (pour qui j'avais gardé les "étrangers") ne viennent plus ou presque. Et pour la chanson française de ces années 80, je m'aperçois que d'autres (jeunes) commentateurs en savent beaucoup plus que moi.

Je vous rassure tout de suite, tout ce speech caliméresque n'est pas pour annoncer l'arrêt de ces tops. Ni même passer aux années 70 (où je serais néanmoins plus à l'aise).

Juste pour vous dire que je trouve dommage de n'être plus qu'un "compilateur de tops", même si - je dois le reconnaître - je prends un réel plaisir à resituer ces chansons dans le style "Salut les Copains" .

Je vous embrasse.

18:51 Publié dans détripage | Lien permanent | Commentaires (7)

24/02/2018

15 ANS DE RAB

Voilà 15 ans, le 24 février 2003, je me réveillais très tard. Vers les 14 heures.

Pas content, mais alors pas content du tout !

Car logiquement je n'aurais pas dû me réveiller.

La veille, vers 22 h, j'avais été à l'endroit où je travaillais pour récupérer dans mon armoire personnelle 3 boîtes de 14 comprimés d'Imovane dosés à 7.5 mg (3 fois le dosage du stilnox). Et dans la foulée, j'en avais avalé une boîte d'un coup. 

Puis, avant que je ressente le moindre effet, je monte dans ma voiture direction chez moi. Où je donne le change, comme si de rien n'était, avant d'aller me coucher. 
Dans la salle de bains, je me renfile à nouveau une dizaine de comprimés et je vais - chose inhabituelle - aller faire un bisou à ma fille dans son lit, les larmes aux yeux.
Et dans mon lit j'attends.
Serein.

Cela faisait plus de trois ans (décembre 99) que je luttais pour ne pas "céder à la tentation", mais cette fois la conjugaison simultanée de trois facteurs a fait rompre la digue.
Serein, donc, j'attends. J'attends la "délivrance".
Fatigué de me battre, contre une histoire d'amour à laquelle j'étais désormais seul à croire, contre mes chers collègues de Vannes dont j'étais la tête de turc depuis mon arrivée. Normalement je devais les quitter à la rentrée suivante pour rejoindre Besançon, j'étais largement en tête des postulants. Mais justement, à 22 heures j'avais appris par mail qu'un "emploi réservé" m'était passé devant !
Donc, rempiler pour au moins encore un an de lynchage, non merci !

J'attends donc, mais "ça" ne vient pas !
Sur les coups de 1h du matin, je reprends alors le chemin de la salle de bains et de nouveau 10 comprimés, avec, pour que l'effet soit plus radical, une bonne rasade d'eau de Cologne. Beuuhhhhh !
Et cette fois, moins de 10 minutes après, je pars.




Mais apparemment ça n'a pas marché puisque je suis toujours là ....
J'ai résisté à 250 mg d'hypnotique !!! Un "cas" dans la médecine me confieront tous mes médecins traitants.
Ca me fait doucement rire quand, actuellement, un pharmacien sur deux me refuse une donne quotidienne 50 fois moins forte...

Je vais l'avoir mauvaise, car pour nombre d'individus bornés, un suicide manqué est jugé comme du cinéma, "un appel au secours"... Mais je ne suis pas Johnny, et je pense au regretté collègue de blogs Dominique qui a fait comme moi voilà six ans et a "réussi" sa TS. Je pense aussi à Dalida, je pense à Marilyn. Qu'aurait-on dit s'ils s'étaient ratés ?

En tout cas, "là-haut" on ne veut pas de moi. C'est clair.

Et "Ils" ont eu raison !

Car après des décennies tournées vers le passé, enfin je recommence à faire des projets d'avenir. 
Voilà quatre ans j'ai été "à la croisée des chemins". J'avais le choix entre la nostalgie morbide dans un contexte dangereux pour moi (mes notes de 2011/2012 sont toujours en ligne), et une promesse, semée de pièges, mais qui s'élevait vers les sommets.

Quand on m'a mis le couteau sur la gorge, en novembre 2013, je n'ai alors plus tergiversé.

Ca m'a coûté cher, en argent (pas très grave quand on en a encore un peu), ça m'a coûté ma fille, ma petite-fille (je ne suis toujours pas censé savoir qu'elle existe - elle aura trois ans en octobre) et une partie de ma famille.

Mais que ça m'a rapporté ! 

Je l'ai écrit, le "père indigne - mari volage - suicidaire - lubrique - alcoolique" décrit par certains avocats a trouvé quand même une femme qui veuille bien, malgré tout ça, se marier avec lui.

Merci à Celui qui "là-haut" fait le tri parmi les postulants au Grand Départ et grâce à Qui je vais avoir une vieillesse heureuse.

Je n'avais pas compris voilà quinze ans, à présent je réalise.

Je vous embrasse.

14/02/2018

SAINT VALENTIN

Que vais-je offrir à ma Valentine (ou à mon Valentin ?)

C'est la question que beaucoup de couples amoureux se posent.


Le plus souvent ce sont des fleurs, des bijoux, des petits voyages, des parfums, des dîners aux chandelles.

Mais que faire quand on n'a pas - ou plus - de chéri(e) à combler de cadeaux ?  Ce jour est alors un des pires de l'année. Comme la Noël quand on est séparé de ses enfants, voire ses petits-enfants.

Moi j'ai trouvé mon cadeau de la St Valentin.

Mettre ma "Valentine" au grand jour. Elle s'appelle Marie-Cécile et a 60 ans. On est ensemble depuis bientôt 5 ans. Quelques-uns le savent ici, notamment Cristophe qu'elle avait appelé en mars 2013 parce qu'elle avait senti que j'étais très mal. 

Cette femme m'a en quelque sorte sauvé la vie à cette époque, où, dans ma cave du Odou "j'attendais que ça sonne", devant l'indifférence générale. Ce blog peut en témoigner.
Ah oui ça a sonné, mais pas du tout dans le sens - funeste - auquel je pensais. 
Et, du coup, j'ai commencé à me tourner vers l'avenir.

Le divorce avec mon ex a duré quatre ans. De report en report, de calomnies en calomnies, cela ne fait que quelques jours que je suis libre. 
Le sien de divorce a été plus rapide, "seulement" un an et demie. 
On y a laissé des plumes, autres que financières. Par exemple tous les deux avons deux petites-filles (de quatre ans pour elle, de deux ans et demie pour moi) que nous ne connaissons même pas.  Ca nous fait mal, mais elle et moi - surtout moi, j'avais été prévenu par ma fille - savions le prix à payer, même si les deux petites n'avaient rien fait pour être privées de leurs grands-parents. 
il faut désormais penser à nous, et pour en revenir à la St Valentin, ma chérie, de son côté, me fait un cadeau encore plus beau :

Elle accepte de m'épouser. 

Ce sera le 28 juillet prochain, dans un petit village d'Auvergne où nous passons nos étés, plus doux que ceux du Four Sanaryen.

Voilà. Je voulais que ceux qui lisent mon blog soient les premiers à l'apprendre.

Je vous embrasse.


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04/02/2018

TOP 15 DES VENTES DE DISQUES JANVIER 1983

1 2 QUAND LA MUSIQUE EST BONNE Jean-Jacques Goldman 1  
2 3 WOT Captain sensible   1
3 14 DO YOU REALLY WANT TO LOVE ME Culture Club   2
4 9 DER KOMMISSAR Falco   3
5 1 HOU LA MENTEUSE Dorothée 2  
6 33 AFRICA Rose Laurens 3  
7 4 DON'T GO Yazoo   4
8 6 GYM TONIC Véronique et Davina 4  
9 26 LA COLEGIALA Rodolfo i su tipica   5
10 24 PASS THE DUTCHIE Musical Youth   6
11 28 YOUR EYES Cook da Book   7
12 19 MIDNIGHT BLUE Louise Tucker   8
13 e LILI VOULAIT ALLER DANSER Julien Clerc 5  
14 5 ECRIS-MOI Pierre Bachelet 6  
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           

Je reviens juste du cimetière de Hyères, où j'ai été sur la tombe de mes parents. Cela fait aujourd'hui 20 ans que ma maman est partie, c'est le genre de chose sur laquelle le temps n'efface rien, bien au contraire.
Etrange de voir mes parents à présent si proches de moi... Même pas une demie-heure en TER.
Mais c'est trop tard. Du temps de leur vivant, la distance entre eux et moi a varié de 170 km (1987 à 1997) à 900 km (1998) . Autant vous dire que cette année 1998, je la hais. Elle m'a tout enlevé de ce que j'avais à l'époque, tout... Ah oui, j'y ai étrenné ma première maison ! La belle affaire...
Mais la roue tourne et 2018 sera celle du renouveau.
Bon, retour à 1983, l'année où j'étais "la vedette radiophonique" des Hautes-Alpes, Médiamétrie me situant même devant Foucault ! Janvier voit en tête Jean-Jacques Goldman - qui piaffait derrière Dorothée - et Captain Sensible qui garde sa couronne étrangère. Dorothée ne lâche rien, et se trouve sur la seconde marche, avec Culture Club, qui n'en restera pas là. Le bronze échoit à Falco, et à Rose Laurens qui elle non plus n'en restera pas là. "Nescafé" est cinquième, il gardera cette place le mois prochain. 6ème place pour Musical Youth, qui ira encore plus haut. Du reste pour beaucoup de chansons ce mois de janvier est une étape, c'est aussi le cas de la BO de la Boum 2 et de Louise Tucker et Midnight blue. A la radio on passait aussi la version des Dreamers que personnellement je préfère. Michèle Torr en fera une adaptation (qui sera classée) mais rien à voir !
Arrivée directement à la 5ème place française de Julien Clerc avec lili voulait aller danser (une étape aussi pour lui) mais autant j'ai aimé Femmes je vous aime, autant je n'aime pas ce Julien-là, le Julien des coeur de rocker, la fille aux bas nylon, Mélissa, la fille aux bas nylon, Hélène et autres mon ange. Il faudra attendre 1989 et fais-moi une place pour retrouver celui est pour moi le "vrai" Julien Clerc. Lequel figure pour moi sur le podium français masculin des 5 dernières décennies, derrière Johnny et Sardou. Navré pour les fans de Claude François - un de mes interprètes préférés au demeurant - mais personne ne sait s'il aurait bien négocié le virage des années 80, et aussi 90. Julien Clerc a eu pour sa part un succès ininterrompu de 1968 à 1993, ne pas l'oublier.

Je me suis encore égaré, j'en viens à présent au hit caché, en commençant par celles qui le seraient restées :
- Monsieur Bobard de Pit et Rik.
- Child Come away, de Kim Wilde.
- Poupée sucrée, de Ritchy, qui aura quand même connu le top 10.
- Fais-moi l'amour pas la guerre, de Francis Lalanne. Je n'aime pas trop le bonhomme, mais j'adore le chanteur, de la maison du bonheur à On se retrouvera en passant par sa première, pour moi la plus belle : rentre chez toi .
Il est vrai que cette chanson, à mes modestes dimensions, je lavais vécue à l'époque.
- On a volé la rose, de Gérard Lenorman. Pour moi une 15ème place très bien payée pour celui qui avait chanté si j'étais président. On voit à présent pourquoi ! N'est pas Sardou qui veut, chacun à sa place.
- Guy Béart, avec une chanson que je ne connaissais pas.
- Dionne Warwick, une des plus grandes chanteuses de sixties (qui avait bien mis en valeur le "son Bacharach") avec Heartbreaker, que j'avais mis souvent sur mes platines.
- Vendeur de larmes, de Daniel Balavoine, qui fera apparemment un bide sur le 45 tours alors que - là je suis d'accord - l'album se vendra pas mal.

Les autres iront plus loin.
Jusqu'où ?

Rendez-vous dimanche prochain pour le savoir !

Je vous embrasse.

08/07/2017

Généalogie Bretonne

La canicule est revenue sur la France - et donc l'Auvergne, 35 degrés sous abri dans le village où je gîte, et la maison remonte :(  J'arrive à tenir 23 degrés dans la pièce du bas, mais les 25 sont de nouveau dépassés dans la chambre du premier. Heureusement que les nuits sont fraîches (13 degrés la nuit dernière).  

Du coup, je ne bouge pas. Le boucher et le boulanger passent avec leur camionnette, j'ai des réserves pour pouvoir tenir jusqu'à lundi, où les températures redeviendront plus normales.

Alors je fais de la généalogie. Et hier après-midi, une "correspondance" m'en appris pas mal sur mes racines paternelles.

Déjà, mon nom de famille est breton. Ce nom, je l'ai remonté jusqu'en 1635 ! Pas mal, déjà.

Mais des "ramifications" m'amènent bien plus loin.
Je souris en pensant à mes.... (non Cica, pas d'insultes sur un blog qui est public, ça peut coûtes des procès) donc à mes "chers" collègues de Vannes dans les années 1997/2003 qui me reprochaient (sic) de prendre la place d'un breton ! 
Déjà je me pensais en France, unie et indivisible, mais apparemment j'avais franchi une frontière ! En plus le moins s. (non Cica !) de mes collègues, qui partageait cette opinion, est un breton... de la butte Montmartre ! J'en avais discuté avec lui, il était "breton de coeur". 

Pas moi, qui ai quelques menues raisons de ne pas apprécier cette région, mais qui, quand même, peux me targuer d'aligner 23 générations de bretons dans mon arbre, à partir de l'an de grâce 1320....

Je pense que ceux qui précédaient devaient être aussi nés dans le coin, les communications étant assez rustiques au XIVème siècle.

Je me doute que ça ne vous passionnera pas, mais j'aime bien étayer mes dires sur des preuves, et donc voici mon ascendance :

Arbre breton.JPG

J'ai gommé mon nom de famille avec du "blanco". Ernest-Pierre Marie Cica est mon grand-père paternel.

Cependant, si je peux remonter 23 générations en arrière sur cet arbre breton, je n'ai toujours rien concernant les deuxièmes générations :(

- d'une part je ne sais rien de la mère de mon père, Marceline Julie Bonnet, qui aurait été une aventure de mon grand-père, alors mandarin connu à Marseille (professeur d'épidémiologie - ça m'avait servi en 1981 quand j'avais été hospitalisé pour tuberculose à l'hôpital Houphouet-Boigny) mais ayant reconnu mon père.

- plus grave, je ne sais rien non plus de la seconde génération en-dessous ! J'ai appris par internet l'an passé que ma fille était devenue maman, mais j'ignore quand, le sexe et le prénom de l'enfant. Petit-fils ou petite-fille ?
Qui aurait dans les dix-huit mois... J'espère faire sa connaissance avec son mariage ! 

A demain pour le top35 de juillet, qui au moins, ne vous abandonne pas !

Je vous embrasse.

10:58 Publié dans détripage, moi | Lien permanent | Commentaires (2)

03/04/2017

Confession

Non, non, lecteurs des Côtes d'Armor (sauf Leroy David et Boixière), ne vous précipitez pas sur cette note avec la langue de Tex Avery, c'est de hit-parade qu'il s'agit !

Voilà l'affaire, comme disait Gainsbourg : ce hit a bien failli être arrêté !

Plusieurs facteurs sont entrés en jeu pour ça :

- D'abord le fait que j'ai constaté une nette baisse de commentaires depuis quelque temps : 66 commentaires sur février, 31 sur mars et 14 sur avril. Pas besoin d'avoir le QI d'Einstein pour voir une diminution de moitié à chaque fois.
Certes je ne vais pas tomber dans les travers d'il y a douze ans, mais à quoi bon écrire tout seul ? C'est ce dont j'avais peur.

- le fait que les français ne représentent plus grand-chose. 7/15 en mars, 5/15 en avril et 5/15 en mai.  Le disco m'a tuer, comme on disait dans le temps !

- La faillibilité de ce top. Leroy David m'a fait entrevoir que le hit de Fabrice Ferment ne serait pas la bible absolue, comme je le pensais... C'est vrai que la "moça chorava" de Linda de Suza ne me disait rien, mais la petite fille qui pleurait, oui....!

Alors, continuer ou pas ? Comme pour un suicide, LA grande question à se poser est : 
- à qui cela va faire de peine ?
Pour cela regarder le nombre de commentateurs de la note précédente : Leroy David, Hug, et Jean. Trois.
Ainsi j'aurai "raté" mon "forum" !!

J'ai laissé passer quelque temps, favorisé par un déplacement ce week-end, et j'ai réfléchi.

- d'abord j'ai vu le gentil com de Cédric

Et justement la raison numéro deux qui emporte le morceau, m'encourage à continuer !
4 français dans le top 15, mais: Hervé Vilard en un, Michèle Torr en deux, Annie Cordy en trois et Demis Roussos en quatre, rien que pour ce hit incroyable, je continue !

Vous aurez mon top demain ou après-demain, promis.

Je vous embrasse.