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29/10/2011

Enfin guéri ???

Quelques toussotements hier soir à table (plutôt toux d'irritation), sans ça plus de fièvre et plus de nez qui coule.
Peut-être la fin de cette maladie à rebondissements qui aura quand même duré - au moins - 36 jours !!!

Je n'ai pas battu le record de novembre 70/mars 71 (3 mois et demie), ni celui de novembre 87/février 88 (2 mois et demie) mais quand même, c'est un chiffre assez impressionnant.

Il faut dire que beaucoup de circonstances ont fait que la guérison était difficile.

Je rappelle que c'est au départ un virus tropical, que la femme de mon frère-cousin a rapporté de Tahiti. Mais eux sont plus solides que nous, nos pauvres globules blancs ne font pas le poids face à ces virus-là...

Et au tout début, j'ai merdé.

Mon frére-cousin Jean-Yves, j'étais si heureux qu'il soit de retour, que s'il m'avait demandé de rentrer dans le Doubs en mobylette je l'aurais fait !

Là non, c'est autre chose. Jean-Yves est très baba-cool, ne jure que par l'homéopathie et les médecines douces, allergique à tout médicament allopathique.

C'est le 22 septembre que j'ai commencé à sentir le "truc" arriver. Et là, au lieu de faire comme d'habitude, de me bourrer de vitamine C, j'ai suivi le conseil de Jean-Yves, à savoir... me soigner avec du chlorure de magnésium ! Je ne dis pas que ça ne marche jamais, mais déjà il faut être "formaté, et ensuite ne pas être trop fragile, comme je le suis de ce côté-là, depuis la perte de mes 30 kilos en 6 mois, où mes défenses se sont faites la malle...

Bref, ça n'a pas raté, le dimanche 25 j'étais tellement mal que j'étais incapable de conduire ! nous étions un peu avant Moulins, et j'ai dû passer le volant à mon épouse pour les quelques 300 km qu'il restait...

Je suis resté au lit le lendemain 26, et le 27, après une nuit que j'avais estimée "réparatrice", ça allait mieux et j'ai pu sans trop d'encombre accompagner mon épouse chez sa psy à Pontarlier.

Mais le lendemain, rebelote ! C'est alors que j'ai écrit la note "crévologie" http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/09/28/la-cre....

Puis ce furent les vacances à Paris. Qui n'ont rien arrangé, d'une part à cause de l'ozone qui était à un niveau essez élevé, et ensuite à cause des supermarchés ! Si, vous savez, quand il fait 30 degrés dehors, que vous êtes vêtu(e) très léger, et que le rayon alimentation se trouve à une température située entre 5 et 15 degrés - because les congélateurs ouverts et les produits frais...

De retour, à nouveau j'ai senti des "mieux". Par exemple pour aller voter (blanc) au second tour des primaires, au prix de 42 km de voiture. Puis quelques jours après je suis monté au-dessus de Pontarlier, à 1323 m l'air était très sain, malgré la température négative. Et c'est cette température négative qui m'a fait un bien fou...

Mais hélas, ça n'a pas duré.

Le "vraiment mieux" a commencé avant-hier, alors qu'il faisait un temps superbe, et chaud (19 degrés à 900m), à tel point que j'ai mis la clim dans la voiture. Et - j'ignore si c'est à cause de ça - je sentais peu à peu mes bronches se délivrer grâce à cet air filtré...

Nuit réparatrice, puis sieste aussi réparatrice, hier s'est passé sans encombre, en dehors de quelques toussotements pendant le repas.

Si cette note est encore là ce soir, vous pourrez considérer que ma bronchite tri-annuelle est terminée.

Je vous embrasse.

10:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bronchite

21/10/2011

Ouhans : 1 ans déjà

Nous sommes arrivés ici le 22 octobre 2010.

Qu'il y a -t'il à retenir de cette année ?

Le tout début fut assez "hard" pour moi, devant ranger mes affaires (en 60 ans on en entasse) et devant encore bosser à Lons 4 mois et demie.
Pour ce faire, je fis un "deal" avec mes collègues, à savoir sacrifier mes vacances, et prendre un jour de congé chaque semaine - ça tombait pile ! - , de manière à ne devoir que 28 heures à l'administration. Je serais en quelque sorte à 80%.

Là-dessus, bosser 2 ou 3 jours consécutifs espacés d'au moins 3 jours. je dormirais là-bas,
DSCN7088.JPGsur un lit de camp. Je ne serais pas malheureux, ayant tout le "confort" possible : une lampe à 5 euros achetés dans une Foirfouille, la télé (la mienne en fait, offerte à la communauté quelques mois avant sans me douter qu'elle allait me servir à ce point-là) et le chauffage.

Bon, il y avait certes les ressorts de ce vieux lit des années 80 (que j'ai laissé là-bas), les coups de téléphone de cinglés qui, à 1 h du matin voulaient savoir le temps qu'il ferait, et le bruit dantesque du vent (6ème étage) avec les échafaudages, qui resteront jusqu'en février. Plus quelques rongeurs, souris et rats, qui de temps en temps passeront dans mon champ de vision.

 

Mais arrivé vers le 10 novembre, je me rendis compte que je ne pourrais plus y aller en voiture, vu que je ne conduis pas la nuit, sauf contraint et forcé. Ce sera le temps de la SNCF. Partant de chez moi vers 17h15 (au cas où un tracteur se mettrait sur la nationale), train à 18h03 pour Mouchard, correspondance de 3/4 d'heure là-bas pour attraper un TER qui m'y amenait à 20h22.
Puis les horaires s'arrangèrent, et je pus arriver là-bas à 19h52. Entre-temps j'avais fait la découverte d'un petit resto, "le bar à pâtes", qui servait un menu complet, boisson comprise, à 6 euros 50 !

http://lebarapates-lons.fr/

Il ne saura peut-être jamais, ce gars, à quel point il m'a facilité la vie ! Plutôt que manger un quelconque Fleury-Michon dans la station, là j'avais la convivialité et le bien-manger ! Au début, comme tout le monde, je mangeais dans une assiette en plastique avec des cuillers du même métal et gobelet de vin, puis ce fut assiette en porcelaine, couverts métalliques et verre normal, et enfin, ce fut un ballon de vin offert, et repas pris en face du propriétaire.
Si vous passez par Lons, allez-y, franchement c'est sympa, c'est pas cher et c'est bon.

Le retour était plus rock and roll : Pas de car avant 18h03, pour arriver à Mouchard (39) à 19h10, où je prenais mon (excellent) repas au buffet de la gare, avant de prendre le TGV Paris-Lausanne, entre 20h18 - son heure normale - et 22h parfois, pour une demie-heure où à Frasne (25) je prenais un train Suisse, qui me déposait à Pontarlier. Là, déneigement / déglacement de la voiture (entre 0 et 30 minutes, il y avait des jours où il n'avais ni gelé ni neigé) puis entre 20 et 40 mn de route suivant l'état de celle-ci, et j'arrivais enfin chez moi, à 90 km de route de Lons le Saunier, entre 21h22 (si tout se passait bien ) et 23h55 comme cela est arrivé une fois.

Mais, à Ouhans, problème : pas d'internet !!!! Alors c'était le bas débit, c'est à dire, pour écrire une note comme celle-là, une soirée entière !!!! Et encore, pour trouver un petit modem, Orange me soutenait mordicus qu'avec Windows 7 on ne pouvait pas avoir le bas débit (une connerie), puis que sur Ouhans, l'ADSl ce ne serait pas avant l'horizon 2020. J'ai à présent 16 méga... (deuxième connerie). je suis - par nécessité - chez orange, mais si vous avez le choix, n'y allez pas, leur Hotline est calamiteuse au plus haut point.

Néanmoins, mes collègues m'octroyèrent quelques "plages de récupération" moyennant un service plus tendu, durant lesquelles je pus aller en Bretagne et à paris (décembre 2010) et sur la côte d'Azur (janvier 2011).

Après deux mois d'enfer (décembre et janvier) où le thermomètre avait du mal à franchir le zéro en journée et où la neige, devenue de la glace, rendait toute circulation impossible, après mon
DSCN7187a.jpganniversaire (la fameuse barrière des 60 ans) je pus de nouveau prendre ma voiture. Au début, il me fallait bourrer au départ de Lons, la nuit me prenant à 30 km de chez moi, puis rapidement les jours s'allongèrent et vers le 25, tout le trajet était fait de jour.

Mais ce devait être mon avant-dernier trajet, car la retraite est arrivée le 3 mars.

Ensuite, suivirent quelques semaines où je me demandais dans quel statut j'étais, vu que je disposais de mon temps plein à gogo, que je pouvais tomber malade sans demander d'arrêt maladie...

Ma première "paye" me fit réaliser. Mon salaire était divisé par deux, j'étais revenu au temps de "la vache enragée" que je raconte dans une de mes notes.

Bref, il fallait faire attention !

Il nous fallait penser au revenu de complément, et je pensais aux panneaux photovoltaïques.
Certes, Sarko, en vue de sortir du nucléaire avait néanmoins complètement dissuadé les candidats à s'équiper (crédit d'impôt ramené de 15.600 à 3.900 euros, rachat du KWH passant de 0.67 à 0.43 centimes) mais si cela empêchait dorénavant 70 % du territoire français de s'équiper, sinon à perte, j'avais calculé que même avec les "nouvelles conditions", je pouvais amortir mon installation en 7 ans.

Le 3 mai, le représentant d'EUROFRANCE SOLAIRE était chez nous, nous prédisant un été "productif", mais à l'heure où j'imprime, c'est à dire quelques 6 mois plus tard, toujours pas de production...

Je n'avais qu'à choisir une société fiable, après tout !

Sinon, Grande Réconcilation inter-voisins, après que le fils et la belle-fille d'une voisine (à présent cul et chemise avec mon épouse) nous aient grugés de quelques 2000 euros, sur lesquels nous en avons récupérés 800. L'un des voisins me dira même "avec ce que tu avais écrit sur internet il y a 4/5 ans on ne pensait plus vous voir.... Mais tu avais raison d'écrire cela..."

Je me suis inscrit dans une association, qui ne pouvait être autre que... la bibilothèque du village !

Mon épouse est devenue raisonnable sous la pression des voisins, et promit de ne plus conduire - sauf urgence, laquelle arrivera un jour de septembre). Du coup on vendit une des deux voitures.

Le 28 mars, on ira assister au concert de Sardou à Montbéliard.

Puis les Gîtes de France faisant une promo monstre, on ira passer au mois de mai une semaine à Chamonix, à présent proche (186 km par la Suisse).

Début juillet, nous irons un week-end à Paris voir notre fille et son compagnon. Eux viendront fin août, sous le cagnard....

Hélas le 1er août mon épouse fera une grave crise d'épilepsie, et sera transférée (en hélicoptère) à Besançon, puis à Dole, puis à Besançon, puis à Pontarlier où elle ressortira 15 jours après.

Je devrai partir à 11h du matin pour revenir vers 21h, afin de la voir...

Nos voisins se montreront très... discrets (sauf un couple) ce qui me fera réfléchir sur notre avenir dans le village, quand nous aurons pris quelques années.

Et enfin la Bretagne et Paris.

Un an de passé dans cette maison.

Ferai-je mieux qu'à Paris Rue de Buci II (11 ans, du 1er septembre 1961 au 1er septembre 1972) ?

- Qu'à Paris Rue de Buci I (10 ans 8 mois, du 30 janvier 1951 au 31 août 1961) ?

- Qu'à Mende I (8 ans 6 mois, du 1er mars 1987 au 1er septembre 1995) ?

- Qu'à Séné (56) (5 ans 9 mois du 1er décembre 1998 au 1er septembre 2003) ?

- Qu'à St Etienne de St Geoirs (38) (4 ans du 1er septembre 1975 au 1er septembre 1979) ?

- Qu'à Embrun-HLM (05) (3 ans 4 mois du 1er mai 1981 au 1er aout 1984) ?

- Qu'à Châteauroux les Alpes (05) (2 ans 7 mois, du 1er aout 1984 au 1er mars 1987) ?

- Qu'à Mende II ( 2 ans, du 1er septembre 1995 au 1er septembre 1997) ?

- Qu'à Vannes (1 an 3 mois du 1er septembre 1997 au 1er décembre 1998) ?

- Qu'à Paris Rue de Crimée (1 an 2 mois et demie du 15 juin 1974 au 1er septembre 1975)

- Qu'à Millau (1 an 1 mois, du 1er septembre 1979 au 1er octobre 1980) ?

J'ai déjà battu Embrun -I, 7 mois, du 1er octobre 1980 au 1er mai 1981....

Et puis Paris - Chambre de Bonne rue d'Amsterdam (5 mois, du 15 février au 15 juin 1974)


Vous me direz qu'en additionnant ça ne fait pas 60 ans et 9 mois. Certes. De septembre à novembre 1972, j'ai été à mi-temps chez mon père au Vigan (30) et au sommet du Mont-Aigoual (30/48).

En décembre 1972 service militaire à Rochefort sur Mer.

De janvier à août 1973, service militaire à Istres (13)

D'août à novembre 1973, service militaire à Orange.

Et de décembre 1974 à janvier 1975, boulot à Orange, moitié chez mes parents au Vigan et moitié là-bas.

Ah, j'ai bougé ! Pierre qui roule n'amasse pas mousse dit-on, et je me demande comment j'ai pu garder des amis de 49 ans (mon cousin/frère Jean-Yves), 46 ans (Bernard, de Quimper) et de 31 ans (Michèle, de Lille) !!!

Je vous embrasse.

12:15 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (2)

17/10/2011

Le sort de Bob va se jouer cette semaine

D'un côté, mon épouse, qui ne rêve que de l'euthanasier, ne voyant que des "bénéfices" à court terme (l'hiver arrive, on devra le faire coucher dedans et il risque de s'oublier... les vacances sont dans un peu plus de deux mois, que va-t'on en faire ? ..... Ses croquettes "chat diabétique" nous coûtent 30 euros par mois)

De mon côté, je joue la montre, ne tenant pas du tout à ce que Bob, tant qu'il ne souffre pas (et il ne souffre pas) soit tué.
Alors, d'un côté je relativise la chose. Pour l'hiver, je pense que le garage et la buanderie feront l'affaire pour la nuit, en lui laissant un petit coin de fenêtre ouverte s'il veut faire ses besoins.

Pour les vacances, on lui trouvera une pension. Deux fois 9 jours, ça fait 18, que multiplie 7, ça fait 126 euros, notre chat vaut quand même plus de 126 euros.
Question pognon, c'est vrai que depuis le début de l'année ça chiffre, avec ses croquettes spéciales. Mais il suffit de se priver d'autre chose (par exemple de l'apéro. Le "Macvin" est certes excellent mais coûte deux fois plus cher que le Martini.)

Pour l'instant ma tactique est simple : je joue la montre, comme on dit, et je me refuse à le faire piquer si son taux de diabète ne monte pas. De ce fait, tous les trois mois, on le fait analyser. Et les deux dernières analyses sont encourageantes. Les croquettes font effet, et son diabète non seulement ne monte pas mais baisse légèrement.

Mais demain, c'est le jour de l'analyse, pratiquée tous les trimestres (mi-avril, mi-juillet, mi-octobre).

Je comptais la repousser d'encore quelques jours mais la météo ne l'entend pas de cette
oreille : jeudi matin, quelques centimètres de neige recouvriront les routes autour de Pontarlier. Or - Bob doit être à jeun - c'est le matin que l'analyse doit être faite.

Donc demain soir, c'est le résultat de l'analyse qui déterminera le sort de Bob.

Si son diabète recommence à monter, je pense qu'il ne verra pas le mois de novembre.
S'il stagne, je lutterai de toutes mes forces, et s'il continue à descendre, le sursis lui sera accordé. Jusqu'à la prochaine analyse (mi-janvier)

J'ai averti mon épouse : pour moi, quels que soient les résutats, je suis contre l'assassinat du chat. Je n'oublie pas qu'il "fait partie de la famille", et quand l'un de nous était malade il allait sur son lit. Je parle à l'imparfait car à présent, il y a des hautes marches pour accéder aux chambres, qui sont un barrage pour lui.

Quand à elle, je sais qu'elle est - contrairement aux apparences - très "secondaire", et que si sur le moment elle ne verra que les avantages, le printemps revenu elle réalisera que nous ne sommes plus que deux.  Et ça ça risque de lui faire mal... Elle a dû oublier QUI lui tenait compagnie pendant mes jours de folie pour le boulot entre novembre et mars ???

Vous me direz, mais es-tu si faible avec elle que tu ne peux t'opposer à ce qu'elle fasse tuer le chat ?

C'est compter sans ses crises de démence...

Lisez cette note, vous comprendrez :

http://cicatrice.hautetfort.com/archive/2011/01/27/la-der...

Pour moi c'était déjà une tentative de meurtre !

Il se peut très bien qu'un jour, elle fasse pire, voire "dans les règles" en profitant que je suis "en bas à l'ordinateur" pour prendre le matou dans la voiture et le conduire à l'abbatoir.

Demain soir, je saurai.

Je saurai si je peux encore profiter de mon chat pour trois mois supplémentaires.

DSCN7540.JPG

Je vous embrasse

12:24 Publié dans ceux que j'aime, moi | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : bob

16/10/2011

Les 50 interprètes des années 63 à 74 selon SLC : NICOLETTA - I

L'ascension (1967 - 1971)

Je parlais de mon tortionnaire ce matin, mais il possède au moins une qualité : comme moi il adore Nicoletta !

Nicoletta a 23 ans quand elle sort en février 67 son premier disque, pour oublier qu'on s'est aimés. D'entrée mon préféré d'elle avec une phrase magique :
Combien de fois / dire ton nom / pour qu'il ne soit / plus ton nom à toi ? C'est vrai que le jour où je pourrai dire Nathalie sans penser obligatoirement à la mienne, je pense que je serai tiré d'affaire. Et pas facile pour moi d'être tombé sur le prénom féminin le plus répandu....

Mais je digresse.

Pas de classement pour ce premier disque. Mais le second, la musique, qu'elle sort en juin, sera beaucoup passé sur les ondes et du coup classé pas moins de 12 semaines dans le hit, avec une prometteuse 12ème place en septembre. SLC hésitait, les auditeurs beaucoup moins, le disque sera 5ème des ventes !
En plus elle sera numéro 1 au top 50 34 ans plus tard, pendant 9 semaines de décembre 2001 à février 2002, mais chantée par la Star Academy !

Son 3ème disque, sorti en septembre, adaptation du tube de l'été a whiter shade of pale (Les orgues d'antan) ne sera pas classé.

En novembre, 4ème disque. Avec l'adaptation de How can I be sure des Young Rascals, également un tube chez les Anglais, je ne pense qu'à t'aimer : 21ème en décembre. La face B se glisse dans l'antichambre, sans plus, pourtant on entendra parler d'elle : il s'agit de Il est mort le soleil...

1968.

Everlasting love, N°1 à la BBC, aura inspiré au moins deux chanteurs : Joe Dassin avec plus je te vois et plus je te veux, et Nicoletta avec L'amour me pardonne. Mais cette dernière, sortie en mars, piétinera 4 mois dans l'antichambre. Sa face A Une enfance marchera mieux, 9 ème en avril.

En juin, elle adapte carrément Frank Sinatra ! Fly me to the moon devient Il ne me restera rien, et restera... 13 semaines dans le hit sans jamais dépasser (en août) la 19 ème place...

En novembre, c'est liberté mon amour, qui se classera jusqu'à la 8ème place.

Pas mal tout ça, mais toujours pas de Nicoletta dans le top 20 des interprètes annuels.

Mais 1969 sera une bonne année.

Qui commence par Jeff, sortie en avril, et qui se classera 10ème en juin.
Elle chante Brel en juillet avec quand on a que l'amour, 20ème en août.
Doublé sur ce disque, la face B les nuits sont trop courtes en hiver se classera 15ème en septembre.
Et un premier podium avec le disque qui sort en novembre ma vie c'est un manège : 11 semaines dans les 10 premiers, et une 3ème place en mars 1970. Peut-être même une seconde. Et une 6ème place à la vente de disques.

Avec 4 titres classés, dont un sur le podium, Nicoletta prend la 13ème place des interprètes.

Il faudra attendre juin 1970 pour voir apparaître son disque suivant, un négro spiritual du nom de Litanies pour un été. C'était osé mais la belle Nicole se classera 18ème en juillet.

Puis un passage à vide.

Un de ses plus beaux disques, les mendiants d'amour, sort en octobre. Mais ne sera pas classé. Ce sera son dernier super 45 tours.

1971

Son premier single ne marche pas mieux, avec ouvre ton coeur, sorti en avril. Pas de classement.

Nicoletta a alors un doute, deux "roues de bicyclette" de suite, c'est pas bon signe....
Elle tente alors sa chance avec une des innombrables adaptations d'une chanson des Pop Tops qui a fait un carton. Mais elle a l'intelligence de ne pas attendre, de le sortir dans la foulée.

Bingo !

Sortie en septembre 1971, Mamy Blue est 4ème en octobre, numéro 1 en novembre. Côté ventes de disques, numéro 1 en octobre, numéro 2 en novembre.

Nicoletta est relancée...

La suite la semaine prochaine.

Je vous embrasse.

14/10/2011

Ma mémoire fout le camp !

Certes, j'ai encore de beaux restes, je peux, par exemple vous citer toutes les stations de métro de la ligne 4 dans l'ordre, je peux énumérer (presque) tous les vainqueurs du Tour depuis les années 60.
Mais il m'arrive aussi d'avoir de méga-trous.

De plus en plus souvent, je me lève de ma chaise, monte l'escalier et me demande une fois arrivé en haut pourquoi je suis monté !
Idem pour essayer de retrouver des noms. Mais comment il s'appelle celui-là ???
Ou, en écrivant une note, chercher mes mots.

L'an passé c'était anecdotique, mais cette année ça empire sérieusement.

J'ai une piste : ce pourrait être l'usage des somnifères, anti-dépresseurs ou antianxyolitiques. C'est paru récemment dans la presse.

Si c'est ça, alors que faire ? Car après l'Atarax, j'avais décidé de m'attaquer au Témesta.

Mais j'ai aussi constaté une chose : Moins j'ai de mémoire, plus je me sens bien. Car - ceux qui m'ont lu depuis le début le savent - mon salut passe contre la lutte contre certains souvenirs. Et, comme les autres, mais de façon moins rapide, ces "certains souvenirs" ont tendance aussi à s'estomper.

Elle m'avait écrit en février 2003 "tout ce que je souhaite, c'est t'oublier".

J'avais pris ça très mal, mais aujourd'hui je comprends : Vu ce qu'on a vécu, il n'y avait que deux façons de s'en sortir, et pour elle et pour moi : se tuer ou essayer d'oublier, oublier ce que nous fûmes.

Après avoir essayé - sans succès - la première solution, je vois que la seconde pourrait, peu à peu, devenir réalisable.

Je sais que je me dirige tout droit vers Alzheimer si le processus s'amplifie. Ce que je ne souhaite pas, car je ne veux pas être un fardeau pour mes proches.
Mais l'idéal serait une bonne atténuation des souvenirs, assez grande pour que je garde les bons et que j'oublie les autres.

J'en demande trop, non ?

Je vous embrasse.

14:36 Publié dans moi, psy | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mémoire

13/10/2011

Blog "psychologies" supprimé : je republie ici

Nombre d'ex-bloggueurs de là-bas pourront hélas vérifier que tout ce qu'ils ont écrit est parti en fumée, sans le moindre avertissement des "modérateurs".

Depuis 3 ans, ayant prévu - et publié - cette mort inévitable, j'ai alors tout enregistré sur Word. Près de 1500 notes quand même, qui représentent une belle tranche de vie.

Si l'immense majorité de ces notes est personnelle (comme début 2006 l'épisode de l'hospitalisation non prévue de mon épouse - suivie d'une trépanation, non prévue non plus) une certaine quantité peut se révéler utile.

Par exemple, Damart.

J'avais fait une note sur la stratégie de ce groupe qui consiste à faire croire à tout le monde qu'ils sont les heureux gagnants de quelque chose. Et que pour savoir qu'il n'en est rien, il leur faut passer 3 heures d'horloge munis d'une loupe ultra-grossissante pour comprendre que c'est en fait une vaste fumisterie.

C'est une de mes notes - non personnelles - qui a reçu le plus de commentaires. Près de 50. Et je vois, tout à l'heure à la télé, dans "envoyé spécial", que ça continue... Ma note est donc toujours d'actualité !

Mais le blog ayant été effacé, si on tape "Damart arnaque" sur Google, on ne tombe plus sur mon blog, alors qu'il était dans les 5 premiers ne serait-ce que l'an passé.

Ceci n'est qu'un exemple. J'avais fait à mes débuts d'assez belles notes sur la Lozère, sur la folle aventure des radios libres, sur le harcèlement en général. J'avais commencé une série sur les stations du métro parisien. J'avais fait une saga sur les prénoms.
Tout cela est passé à la trappe. Ce n'était - comme la prétendue dette de la France - que du virtuel.

Aussi ai-je l'intention de republier ici certaines des notes de ce blog afin que ces écrits ne soient pas perdus à jamais...

Pourquoi cette note ? Parce que je suis lu en moyenne par 150/200 personnes/jour, dont une grande partie doit provenir de mon ancien blog. Et c'est pour ceux-là que j'ai écrit ces lignes, quand ils s'apercevront pour certaines notes qu'ils "l'ont déjà lu quelque part..."

Je vous embrasse.

 

PS : j'ai toujours la crève. je vais aborder ma 5ème semaine !

06/10/2011

Paris, septembre/octobre 2011

Ca va mieux (le matin ça va toujours mieux) et je m'autorise donc à publier mon séjour Parisien.

Jeudi, premier jour : à la fois une immense satisfaction et une profonde déception. La satisfaction vient de la demoiselle qui nous louait, laquelle s'est déplacée à la station de RER Vincennes - nous étions en retard, TGV Lyria...! - pour nous donner en toute confiance les clés de son appartement.
Dans lequel rien n'avait été enlevé, même son argenterie (dont elle me dira plus tard ignorer l'existence !)
Une confiance pareille, dans le Paris de 2011 m'a scié !

A ce propos, je tiens à féliciter le conducteur de la rame TGV, malgré qu'il ait pris un retard de 35 minutes entre Pontarlier et le départ de Dijon, qui a fait son possible pour le rattraper, et.... passer sous la barre de la demie-heure (28 mn) à l'arrivée.
Comment ça pour éviter le dédommagement "horaire garanti ?" Mauvaises langues !!

Mais, quelques heures après, grosse déception, pourtant prévisible. C'est à cause de cet épisode que je voulais faire baisser le thermomètre avant d'en parler, ayant déjà été trop "franc" avec quelqu"un qui l'a mal pris sur mon séjour en Bretagne.
Là, rien à voir, pourtant. Un couple dont j'avais suivi, voici 41 ans, la formation. Ils étaient jeunes, pas très beaux, mais adorables. Avec trois autres copains nous avions été inséparables pendant 6 mois.
Ils ne connaîtront jamais d'autre partenaire, et seront l'un pour l'autre l'homme et la femme de toute une vie. Pour moi c'était magique... Et je voulais le leur dire. J'avais souvent hésité, connaissant leur adresse, mais le hasard m'ayant cette fois place à 400 m de chez eux, je n'ai pu résister.

Hélas, devant un immeuble cadenassé, j'ai quand même téléphoné à la dame devant la porte, qui me raconta des histoires à dormir debout avec des beaux-parents à placer dans des maisons de retraite, et que vraiment elle n'avait pas, en ce moment, une seule minute à me consacrer. Même pour un coucou furtif.
Néanmoins, nous resterons en bas de sa porte 25 minutes à nous téléphoner....

J'en connais qui vont tout de suite bondir, et me dire, par exemple :

Peut-être les pensées et les émotions vécues auparavant ne sont plus au rendez-vous ? Peut-être ont-ils des problèmes que tu ignores et qui font que ? Peut-être ne faut-il pas prendre comme un rejet ou comme un abandon ce qui ne l'est pas ? Peut-être faut-il que tu cesses un jour de prendre pour toi (ou plutôt contre toi) ce qui se passe autour de toi et qui ne t’appartient pas? Les vies des gens sont bien souvent en roue libre, elles se croisent, se suivent, se décroisent, se parallèlisent, se recroisent à nouveau ou jamais, sans que l'on sache bien pourquoi, sans que l'on puisse dire pourquoi, sans qu'il y ait d'autres "explications" que la vie elle-même. L' "investissement" que l'on place des les gens que l'on rencontre est parfois fort, certes, et la rencontre ne survient véritablement que s'il y a accord et désir. Il suffit parfois -souvent- d'une étincelle pour qu'elle ait lieu, et parfois aussi d'un coup de vent pour que la flamme s'éteigne. Que ce soit en amour ou en amitié, les "gens" passent, les histoires vivent et parfois meurent. Ou prennent momentanément la tangente, au grand étonnement de l'un des partenaires...

Ce qui serait rigoureusement exact s'il n'y avait pas eu mensonge : pas une seule minute à me consacrer, et pourtant 25 minutes de conversation téléphonique que ma batterie a abrégé...
Je pense qu'ils vivaient leur propre vie bien pépère et qu'ils n'avaient pas envie de revoir le miroir que je serais devenu. Elle et moi avons 60 ans, plus 20....

Donc la passe de trois n'a pas eu lieu.

Cela sous un cagnard incroyable : A 20h, 27 degrés là-bas


http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=2&jour2=29&mois2=8&annee2=2011&envoyer=OK


et 13 degrés ici - d'après ma station !!!

Vendredi, second jour : un truc à faire, qui ne vous ruinera pas, c'est de descendre le canal St Martin, depuis les grands bassins de la Villette jusqu'à la Seine, qu'on longe jusqu'au louvre. Magique !

Ce jour là, 28 degrés à 20h, 12 ici.

Grande première pour moi : nous avions des tickets de cinéma à tarif réduit, et j'ai choisi la nouvelle guerre des boutons. Logiquement je ne devais pas pleurer, me souvenant de la première version.

Mais l'histoire n'était pas la même, et entre les conneries des gamins on voyait se profiler l'occupation et se nouer des ydilles. On voyait des scènes bouleversantes avec la musique qui allait avec.
J'avais toujours mon "truc" dans ces cas-là : à la première montée de larmes, m'enfoncer un ongle dans le bras, jusqu'au sang.
Hélas, ça ne marcha pas, et à la fin du film, le bras en sang et moi en pleurs, je mis au moins deux heures à "récupérer". Séquelle de mon Histoire d'Amour : je suis définitivement perdu pour le cinéma...

Le samedi c'était la Nuit Blanche. Avec toujours la crève, et je dois dire que c'est la dernière fois que j'y viendrai. Ca devient invivable, comme la fête des Lumières à Lyon. Pour ceux qui aiment être noyés dans la foule, et adorent faire des queues de 45 mn pour voir une attraction, allez-y.
Moi, c'est fini.
J'ai quand même réussi à prendre en photo le cloître des Billettes (1427)

DSCN0314.JPG

Là encore, 25 degrés à 22h (en dehors de la foule) alors que c'était 9° chez moi....
On a essayé l'autre "pôle", Montmartre, kif kif bourricot ! à des presque minuit, des queues de 500m...

On aurait mieux fait d'aller au Festival des Vendanges de Suresnes, qui proposait aussi des attractions nocturnes, mais moins bondées, avec des chaises au milieu des cours.

Mais le dimanche il y aura là-bas une session de rattrapage, avec d'aussi beaux spectacles :

DSCN0327.JPG

Sans filet, je précise....

Le lendemain c'était jour du départ, mais le TGV était à 17h, aussi avons-nous profité des "heures fraîches" de la matinée. C'est à dire en-dessous de 25 degrés. Soit avant 11h.... Ensuite il faut attendre 21h pour retrouver les 25 degrés.

Nous sommes allés sur un des sommets de Paris, non pas Montmartre, mais Porte des Lilas (je n'ai pas vu Henri), et je pouvais voir, tel un feu de forêt, la masse de pollution dans la banlieue nord :

DSCN0347.JPG

photo sans retouche  !!!

Puis nous avons quitté la ville-lumière à 17h avec les 29 degrés habituels, et nous sommes arrivés à Pontarlier à 21h avec vingt degrés de moins....

A retenir : Paris restera toujours aussi beau, la confiance formidable de la demoiselle de la location, et le fait qu'une amitié ça se cultive, et que le "coucou c'est moi, tu te rappelles d'il y a 40 ans", ça ne marche que dans les films US à fort budget.

Je ne peux résister à vous joindre l'appréciation de la demoiselle de la location sur le site où l'on a réservé :

Un couple merveilleux d' humanité , de reconnaissances et de respect de la situation et de la maison. Leur présence m' a réchauffé le coeur. Je souhaite à chacun d' accuellir des personnes si prévenantes. Un grand merci.

Nous pensons la même chose d'elle....

Je vous embrasse.

04/10/2011

La Bataille de l'Atarax

D'abord, résolution : Vu les gaffes que je commets - ici ou là - à cause de cette satanée maladie, j'arrête mes écrits, que ce soit ici ou sur Facebook, tant que celle-ci n'est pas finie.
Mes (riches) aventures parisiennes attendront.

Mais en revanche, je m'autorise à publier un graphique, qui j'espère parlera tout seul : j'ai réussi, en 8 mois, depuis le début de ma retraite,  à passer de 200 mg d'Atarax à 0. Le reste suivra.
Voilà, je vous embrasse.

graph médocs.jpg

18:47 Publié dans actualité, moi, psy | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : volonté

28/09/2011

Crèvologie

La Crève.

J'ai de très bons millésimes là-dessus : juin/juillet 2008, septembre/octobre 2003...Là, septembre/octobre 2011 semble très bien parti.

Chez moi la crève est sournoise.

- Le premier jour, on ne sent que les prémices d'un rhume. Si on n'attaque pas ça tout de suite avec un bombardement intensif de vitamine C, c'est foutu.

- 2ème jour : le rhume se précise. Simple rhume, avec un nez qui gouttille, mais pas trop de larmes.

- 3ème jour : toujours le rhume, mais cette fois accompagné de fièvre. Plus les jambes qui flageolent.

- 4ème jour : impossible de faire quoi que ce soit, on a l'impression d'avoir un étau autour d'une tête qui ne fait que se vider de tous les côtés.

- 5ème jour : un peu de mieux, mais on sent que la guérison n'est pas pour le lendemain, ni pour la semaine prochaine....

Suit alors "la nuit réparatrice".
C'est là qu'on mesure la sournoiserie de cette saleté de virus. Car après avoir mieux dormi que les nuits précédentes, le 6ème jour fait apparaître de gros progrès. Telle la baisse - voire la disparition - de la fièvre. On s'autorise alors de petites fantaisies, telles une sortie.

Et la nuit qui suit, encore plus sournoise, ne fait que renforcer cette impression : la guérison est proche.

Mais le 7ème jour (aujourd'hui) nous ramène aux tristes réalités : Retour de la fièvre, mal de crâne, nez qui coule de plus en plus, et surtout apparition de la toux.

A partir de là, je ne peux que jouer les prévisionnistes. Du moins pour ma crève actuelle.
Mais au vu de 2008 et de 2003, je pense en avoir au moins jusqu'à mi-octobre.

Cela dit, statistiquement, on aurait de façon primitive une crève tous les 4 ans.
Mais en poussant un peu plus, on voit que s'accélère : 2003 - 2008 - 2011 - 2013 ???

Je vous embrasse, à mardi.

20:55 Publié dans moi | Lien permanent | Commentaires (5)

Re-départ

Les retraités sont de nouveau sur le départ, prévu de longue date celui-là, puisque c'est pour aller voir la Nuit Blanche à Paris.

En même temps, j'essaierai de faire la "passe de 3", après mon copain de 46 ans, mon frère-cousin de 49 ans, un couple qui s'est formé devant moi en fac et dont j'ai réussi à avoir le contact par face de Bouc.

Trois fois déjà que je vais à Paris, trois fois déjà que je me dis qu'il me faut sonner à leur porte, mais le "hasard", alors qu'il était prévu Versailles, a voulu que mon logis se trouve à ....550 m de chez eux, je vais tenter le coup.

Je vous embrasse.

16:04 Publié dans actualité, moi | Lien permanent | Commentaires (4)